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Les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des projets Filets sociaux de base (FSB) et Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) se sont réunis à Lomé ce jeudi, pour faire le bilan à mi-parcours des deux projets lancés officiellement par le Chef de l’Etat il y a 18 mois.

L’objectif de cette rencontre est de surtout faire une analyse prospective du chemin parcouru à travers un bilan détaillé. Des ajustements devront être également proposés en cas de besoin.

Financés par le gouvernement et l’institution de Bretton Woods à hauteur de 44 millions $, soit un peu plus de 26 milliards FCFA (17,4 milliards pour les FSB et 9 milliards pour les EJV), les deux projets visent à fournir aux communautés les plus pauvres, un minimum de services socio-économiques de base, et à offrir des opportunités économiques à des jeunes de 15 à 35 ans, pauvres et vulnérables.

Un an et demi après leur mise en œuvre par l’Anadeb, les résultats sont encourageants : près de 100 000 écoliers ont bénéficié de repas chauds chaque jour d’école, 12 115 ménages ont reçu leurs premiers transferts monétaires, 5032 jeunes vulnérables de 72 villages pauvres participent aux THIMO.

Invité d’honneur à la 5ème édition de l’Annual Debate, organisé par Invest Africa, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a réitéré aux opérateurs économiques britanniques et à ceux venus d’ailleurs, son invitation à venir investir au Togo pour la mise en œuvre du PND. C’était lors d’une adresse qui s’est déroulée sous forme d’entretien avec l’économiste Carlos Lopes.

Devant un auditoire composé de représentants de multinationales, de sociétés d’investissement, d’institutions internationales de financement du développement, et de plusieurs organisations, le n°1 togolais a exposé sa nouvelle vision d’une transformation structurelle de l’économie togolaise traduite dans ce plan quinquennal.

« Le Plan national de développement est conçu pour générer une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d'emplois, améliorant le bien-être social de la population. En termes qualitatifs, il devra révéler à l’horizon 2022 le Togo comme un centre de tourisme d’affaires et ériger la capitale Lomé, comme plateforme financière et d’affaires, de premier rang dans la sous-région en Afrique », a-t-il déclaré.

Plusieurs sujets liés au développement du Togo ont été évoqués, du développement des infrastructures aux efforts de réduction de la pauvreté. Face aux investisseurs, le Président de la République a insisté sur les multiples atouts dont dispose le Togo et présenté les opportunités d’investissement ainsi que les mesures incitatives pour rassurer le secteur privé britannique.

Jeudi, à l’occasion du ‘Togo-UK Investissement Summit’ qui a réuni des personnalités économiques, Faure Gnassingbé a de nouveau invité les investisseurs : « Venez au Togo ! », a-t-il lancé.

A Londres ce jeudi 06 juin, la compagnie koweïtienne Global Integrated Logistics (GIL) a annoncé son intention d’investir sur l’axe 1 du Plan national de développement  (PND) dont l’objectif est de faire du Togo, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Reçu en audience par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Geoffrey White, DG pour l’Afrique du Groupe fondé en 1979, a signé avec Kodjo Adedze, le ministre togolais en charge du commerce et du secteur privé, une lettre d’intention.

Ainsi, Agility Logistics, spécialisée dans le financement et le développement des entrepôts logistiques de classe mondiale à travers l’Afrique, aussi bien pour les multinationales que les PME, s’est engagée à construire à Lomé un Parc logistique au profit des entreprises locales et régionales.

Selon la Présidence, l’engagement moral de cette compagnie à s’installer au Togo, « témoigne de la vitalité de la diplomatie économique du chef de l’Etat et illustre d’ores et déjà les premières retombées tangibles de son [le Chef de l’Etat, Ndlr] déplacement à Londres. »

Agility, c’est plus de 40 marques sous gestion à travers le monde dont plusieurs datent du milieu des années 1800.

Avec plus de 22 000 salariés et des revenus nets estimés à 225,9 millions $ en 2017, la compagnie basée Sulaibiya se revendique « la plus grande entreprise de logistique au Moyen-Orient,  l’un plus grands fournisseurs mondiaux de solutions logistiques intégrées et le plus grand propriétaire et promoteur privé de biens immobiliers industriels au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. »

Les Parlementaires ont adopté ce jeudi 6 juin 2019, la loi sur le crédit-bail. Instrument de financement encore très peu utilisé au Togo, le crédit-bail est un contrat en vertu duquel une institution financière loue un bien immobilier ou mobilier, corporel ou incorporel, à un client qui y dispose du droit d’usage, paie les loyers pour une durée déterminée avec l’intention de l’acheter à un prix fixé d’avance entre les parties, tenant compte des versements effectués à titre de loyers.

Cette loi offre les outils de promotion du crédit-bail en incitant les PME togolaises à se tourner vers ce type de financement peu connu, qui pourtant leur permet de financer leurs outils de production à des conditions plus favorables, comparativement aux autres crédits classiques.

« L’adoption de la présente loi revêt donc une importance majeure et offre à notre pays un cadre juridique adéquat permettant au système bancaire d’améliorer l’accessibilité du secteur privé au crédit pour accroître ses activités. », a souligné Demba Tignokpa, la ministre de la Planification du développement et de la coopération.

Selon elle,  « le crédit-bail, dont les effets d’entraînement reconnus sur les autres produits financiers tels que le capital-risque, l’affacturage et les crédits bancaires, constitue un instrument privilégié de financement» pour les PME.

Adopté en Conseil des ministres le mercredi 13 juin 2018, le projet de loi  relatif au crédit-bail est un texte communautaire visant à permettre aux pays de l’Uemoa de bénéficier des effets de levier qu’offre un tel mode de financement. Si le poids du crédit-bail mis en place dans l’Uemoa reste encore très faible par rapport au portefeuille global de crédit, au Togo, le montant est quasi-nul en 2017, selon les données de la BCEAO.

Quelques jours après avoir remis des centres médico-sociaux (CMS) aux populations dans la Préfecture d’Agoè-Nyivé, le premier ministre, Komi Selom Klassou a inauguré ce jeudi 6 juin 2019, plusieurs ouvrages socio-collectifs à Dimori, village situé à 25 km après la ville de Bassar dans la Région de la Kara.

Il s’agit essentiellement d’un nouveau marché d’un coût global estimé à 130 millions FCFA, d’un CMS d’un montant de 120 millions FCFA et d’une piste à la circulation évaluée à près de 350 millions FCFA.

Comme celles des cantons de Légbassito et de Vakpossito, ces infrastructures sont des fruits du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), mis en œuvre par l’Agence nationale de développement à la base (ANADEB).

Ils s’inscrivent par ailleurs dans la mise en œuvre des objectifs du Plan national de développement (PND 2018-2022), notamment dans son axe 3.

Repoussées mardi dernier en raison de la célébration de la fête du Ramadan, les épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) ont bel et bien démarré ce jeudi 6 juin 2019.

Au total, 139 200 élèves des collèges du Togo se lancent à l’assaut de ce diplôme qui leur ouvrira les portes du Lycée, une hausse de 10,26% par rapport à l’effectif enregistré l’année dernière.

320 centres sont mobilisés pour la tenue de l’examen qui s’achève le 11 juin prochain. Une délégation du ministère des enseignements primaires et secondaires a effectué des visites dans plusieurs centres dans certaines régions, afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.

Le 17 juin prochain, ce sera au tour des candidats au Certificat d’études du premier degré (CEPD) et au Baccalauréat 2ème Partie.

Annoncée dans le cadre des préparatifs du prochain forum Togo-UE des 13 et 14 juin prochain, la chambre de commerce européenne au Togo (CCET) vient d’être mise en place.

Des entreprises européennes basées au Togo ont officiellement mis sur pied cette structure, à la faveur d’une assemblée générale constitutive tenue en début de semaine à Lomé. La chambre est présidée par Charles Gafan, PDG de Bolloré Transport & Logistics Togo, à la tête d’un comité exécutif de 9 membres.

Son rôle sera surtout de promouvoir les échanges entre l’Europe et le Togo tout en stimulant l’environnement des affaires. La nouvelle chambre entend également « représenter la communauté d’affaires européenne au Togo vis-à-vis des autorités publiques, des organisations corporatistes et des instances européennes ; faciliter le développement de la présence et de l’activité des entreprises originaires des pays européens au Togo ; ou de faciliter et multiplier les échanges avec les Chambres de commerce nationales et régionales des pays européens ».

En outre, la chambre « apportera un éclairage sur les axes de développement de la coopération européenne et sur les opportunités d'investissements associés ou provoqués », a précisé Charles Gafan.

Une conférence spéciale sur l’investissement entre le Togo et le Royaume-Uni s’est tenue ce jeudi 6 juin 2019 à Londres, en marge du Débat Annuel organisé par Africa Invest.

La session qui a réuni un parterre de personnalités économiques et des investisseurs, a été animée entre autres par le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Kodjo Adedze, Ade Ayeyemi, PDG du Groupe Ecobank, Paul-Harry Aithnard, directeur régional pour l’Uemoa de la Banque, Ife Oyedele, co-fondateur de Kobo 360 ou encore Mansour Hamayun, président de BBOXX.

Dans son intervention, Paul-Harry Aithnard a souligné la place du Togo dans la sous-région et son implication à stimuler le commerce africain.

« Le Togo est ouvert au monde des affaires et constitue une passerelle vers des marchés attrayants », a affirmé pour sa part le PDG du groupe bancaire panafricain.

La Cour suprême a rendu public ce mercredi 05 juin, la liste définitive des candidats aux prochaines élections municipales prévues pour le 30 juin.

Dans un communiqué, l’institution présidée par Akakpovi Gamatho a annoncé que la liste définitive des candidats, publiée conformément aux dispositions de l’article 283 du Code électoral, est disponible et « affichée au siège du greffe de la Cour, au siège de la Ceni et dans les Celi ».

La Ceni avait enregistré un total provisoire de 11 447 candidatures pour 1527 postes de conseillers municipaux à pourvoir.

Autres listes disponibles et consultables depuis mercredi, les listes électorales. Elles sont affichées dans les centres de recensement et de vote (CRV). Les électeurs disposent de 24h pour saisir la Commission électorale pour tout motif de contestation.

Le Togo confirme un peu plus son intention d’intégrer le Commonwealth, l’organisation intergouvernementale qui regroupe en majorité les anciennes colonies de l’Empire britannique.

En séjour à Londres où il participe à plusieurs activités liées à la promotion du PND 2018-2022, ou à la question de la sécurité dans la sous-région ouest-africaine, le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a évoqué de nouveau le sujet.

C’était lors d’une séance de travail avec un groupe de parlementaires et une délégation du secteur privé britannique, sur le renforcement des relations diplomatiques et de la coopération économique entre le Togo et le Royaume-Uni.

« C’était pour nous et les représentants du secteur privé britannique un grand privilège d’échanger avec le chef de l’Etat togolais. Le Togo devrait adhérer au Commonwealth, le Président l’a d’ailleurs dit », a affirmé le député britannique Andrew Rosindell. Et de poursuivre : « Nous avons discuté d’autres enjeux et des moyens d’accroître les échanges. Le Togo représente un partenaire formidable du Royaume-Uni, et nous sommes là pour renforcer les liens qui existent déjà entre les deux pays ».

Lancé depuis 2014, le processus d’adhésion a officiellement pris forme avec l’envoi en 2017, de deux missions de travail à Lomé, destinées à évaluer les critères et à rencontrer les acteurs politiques et de la société civile.

L’adhésion du Togo à cette organisation qui comprend déjà des pays non-anglophones comme le Rwanda et le Mozambique devrait permettre de renforcer les liens et les échanges avec ses Etats membres.