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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce lundi en conseil des ministres à Pya (Kara). Les travaux, dirigés par le Président de la République, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans les secteurs de la gestion publique, la gouvernance économique, la digitalisation et le foncier. 

En tout, deux avant-projets de loi et trois projets de décret ont été examinés et adoptés. 

lundi, 07 février 2022 14:13

Le gouvernement se réunit à Kara

L’exécutif au complet est depuis lundi à l’intérieur du pays. A Kara, un conseil des ministres s’est ouvert sous la présidence du Chef de l’Etat. 

Plusieurs sujets sont inscrits à l’ordre du jour, notamment la création d’une police des étrangers, l’affacturage dans les Etats membres de l’Uemoa, le taux d’intérêt légal pour 2022, le suivi-évaluation des ministères, ou encore le conseil consultatif foncier. 

D’autres activités sont prévues.

Après avoir établi un nouveau record en 2021 (le troisième d’affilée), l’engouement pour la création d’entreprise n’a pas faibli au Togo à l’entame de la nouvelle année. Du 1er au 31 janvier 2022, 1300 nouvelles entreprises ont été enregistrées au Centre de formalité des entreprises (CFE), 90 de moins que l’an dernier à la même période.

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Dans le détail, 811 entreprises sont portées par des personnes physiques et 489 par des personnes morales. L’écrasante majorité de ces entités a été créée par des nationaux (1123 contre 177 pour les étrangers), tandis que près du quart des nouvelles structures ont été déclarées par des femmes (326).

Autre indication, la création sous seing privé reste largement privilégiée par les opérateurs économiques, avec 413 créations sans recours à un notaire. 

Pour rappel, en 2021, 13 770 nouvelles entreprises ont été répertoriées au Togo.

Cinq ans après le début de sa mise en oeuvre (2016), le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP) a tenu ses engagements, à savoir promouvoir l’emploi durable dans les secteurs porteurs, et financer sans risque le secteur agricole. Au 31 décembre dernier, toutes les prévisions initiales ont été largement dépassées. 

Ainsi, plus de 17,2 milliards FCFA ont été alloués à 23 PME/PMI depuis 2016, alors que le projet cofinancé par le gouvernement et la BAD tablait initialement sur une prévision de 7,5 milliards pour 12 PME/PMI. 

Surtout, plus de 55 000 emplois directs (27% de femmes) et environ 750 000 emplois saisonniers (38% de femmes) ont été créés autour de la trentaine d’entreprises appuyées. A ses débuts en 2016, le projet visait la création de 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects. 

Les voyants sont également au vert en termes d’accompagnement technique, l’un des volets du Projet. A la fin d’année dernière, plus de 3000 groupements agricoles ont été appuyés (contre 1000 prévus), et 1400 jeunes ont été formés sur les préalables de la création d’entreprises et l’élaboration des plans d’affaires. 

Une donnée non-négligeable, si l’on considère que “le PAEIJ-SP a fait le choix de promouvoir l’entreprenariat des jeunes dans le développement de l’agriculture durable, compte tenu du potentiel de croissance et d’insertion de jeunes en termes d’emplois salariés et non-salariés”, selon l’un des responsables du projet. D’ailleurs, poursuit-il, “la stratégie est basée sur l’approche chaîne de valeur et le développement de clusters agro-industriels afin de consolider la base industrielle du pays. Toutes les étapes sont donc suivies, depuis la structuration jusqu’à l’obtention du crédit, et son utilisation”.

Dans ce sens, de nombreuses visites de terrain ont été menées durant ces cinq ans par les principales autorités du pays, afin de constater de visu la pertinence du projet et les impacts réels sur les populations.

Résultat, dans les filières où il a été mis en œuvre (maïs, manioc, soja, élevage de petits ruminants et de volailles), le mécanisme a fait émerger des champions nationaux comme Agrokom ou encore la JCAT, qui font rayonner le soja togolais à l’international.  

A moins d’un an de sa clôture, désormais, l’objectif pour les principaux acteurs est de réfléchir à sa pérennisation et à la sauvegarde des emplois créés depuis 2016.

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lundi, 07 février 2022 06:33

TVM : les nouveaux tarifs

Au Togo, les tarifs de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) pour l’année 2022 sont disponibles, à la faveur de l’application de la nouvelle Loi de Finances. 

Si pour les motocyclettes (celles de plus de 125 cm3 et les trois roues), les frais des vignettes restent inchangés (respectivement 15 000 et 40 000 FCFA), de légères modifications sont apportées, avec des baisses de tarifs et la création de nouvelles puissances fiscales. 

Ainsi, pour les véhicules affectés au transport de personnes, le montant de la TVM pour les 12 à 15 CV passe de 30 000 à 20 000 FCFA. Les 16 à 20 CV paieront désormais 30 000 FCFA, tandis que les plus de 20 CV devront s'acquitter de 40 000 FCFA.

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D’autres modifications sont également introduites au niveau des véhicules de transports de marchandises et autres, où le tarif varie de 20 à 55 000 FCFA, selon la puissance fiscale. 

Par ailleurs, précise l’administration fiscale, “le Tarif de la TVM est réduit de 50% pour les personnes physiques redevables de la Taxe Professionnelle Unique des Transporteurs Routiers (TPU-TR)”.

Pour rappel, la TVM est payable en totalité une seule fois par an, dans tous les centres des impôts sur l’étendue du territoire, et au guichet de l’OTR à la direction des transports routiers. Depuis septembre 2021, le contrôle relatif à son paiement s'effectue aux points de pesage, pour les véhicules lourds de transport de marchandises et autres.

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En 2022, les interventions des agences onusiennes au Togo devront se caractériser par plus d’impact, notamment sur des priorités spécifiques, afin d’enregistrer davantage de résultats tangibles au bénéfice des populations. C’est l’une des orientations données cette semaine par le Premier ministre à l’ensemble du système des Nations Unies (SNU) au Togo. 

Les représentants de ces agences ont en effet échangé jeudi dernier à la Primature avec le Gouvernement. Si la rencontre a permis de faire le point sur les activités réalisées en 2021, des perspectives ont été tracées pour 2022.

Il s’agira notamment d’aligner la vision du SNU à celle de l’exécutif, notamment dans les secteurs de la santé, l’éducation, la digitalisation des principaux services publics comme l’établissement des certificats de nationalité, des actes de naissance, ou encore le raccordement à l’électricité.

L’objectif, a expliqué Victoire Dogbé aux fonctionnaires onusiens, est “de ne laisser personne pour compte, de réduire la perte d’énergies et de ressources et se focaliser sur les interventions pour atteindre les résultats tangibles”. 

Pour rappel, le Togo et les Nations Unies ont renouvelé en 2019, leur cadre de coopération pour cinq ans, soit jusqu’en 2023.

Après ses Journées ‘Nationale’ et ‘Économique’, le Togo expose ce dimanche à Dubaï, le meilleur de son écosystème digital. Le pays organise en effet dans son pavillon, une ‘Journée du Numérique et des Startups’. 

L’événement, qui démarre à 10h00 TU, sera l’occasion de mettre en lumière et de présenter au monde, les initiatives numériques togolaises les plus pertinentes, dans plusieurs domaines : santé, transports, robotique, entre autres. 

Plusieurs startups sont physiquement présentes sur place, à l’instar de Gozem et eConvivial. 

Pour rappel, en prélude à cette journée, un appel à pitch avait été lancé à l’endroit de toutes les startups numériques du pays. 

Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP), a ouvert ce vendredi 04 février 2022 à Lomé, un atelier de communication en vue de définir les nouvelles conditions pour le financement des projets durant la campagne agricoles 2022-2023.

Les travaux visent notamment à « définir de commun accord avec les PME/PMI et les Institutions financières partenaires (IFP) » ces conditions de financement, et réunissent les acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre du Projet. « Les réflexions issues de cet atelier permettront de définir non seulement les nouvelles conditions de financement de la campagne 2022-2023, mais aussi, de jeter les bases de la pérennisation de ce mécanisme », a indiqué Kossivi AGBO, Coordonnateur du PAEIJ-SP, à l’ouverture des travaux.

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En effet, pour la Campagne agricole 2022-2023, le Programme, en fin de mise en œuvre au Togo, prévoit de laisser la négociation des financements entre les PME et les IFP.

Le PAEIJ-SP est co-financé par le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD), et évolue dans les filières maïs, manioc, soja, petits ruminants et volailles. Approuvée en octobre 2015 et mise en œuvre sur toute l’étendue du territoire, l'initiative a réussi notamment à mobiliser 17,2 milliards FCFA, à travers 15 IPF, contre des prévisions initiales de 7,5 milliards FCFA, soit une réalisation de près de 230%. Sur la période, elle a généré plus de 55 000 emplois directs (dont 27% de femmes), et environ 75 000 emplois saisonniers (dont près de 40% de femmes).

Après neuf ans de fonctionnement, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) s’apprête à changer de dénomination pour devenir le Fonds national de développement culturel (FNDC). C’est l’une des conséquences de la réforme engagée depuis 2019 par le gouvernement. 

Le nouveau fonds, dont le champ d’action sera également élargi, sera opérationnel en permanence, contrairement à l’ancien. L’objectif du gouvernement est d’amener le secteur à être plus pourvoyeur d’emplois, de richesses et de croissance pour le pays.  “Nous voulons migrer vers des industries plus créatives, et apporter un appui plus concret aux différents acteurs de ce secteur”, explique le ministre de tutelle, Pierre Lamadokou.

Créé en 1990 mais opérationnel qu’à partir de 2013, le FAC était une aide publique à la création artistique, littéraire et cinématographique. Il participait également à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, et favorisait la promotion et la conservation du patrimoine national.

En 2019 et 2021, le Fonds avait alloué en tout 900 millions FCFA à plus de 700 projets.

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Au Togo, “de grands progrès restent à faire” en ce qui concerne les tarifs des forfaits voix et data. C’est la principale conclusion effectuée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dans une étude publiée jeudi.

Le gendarme des télécommunications a en effet mené une analyse comparative des tarifs pratiqués par les opérateurs de communications électroniques au sein de l’Uemoa, pour des offres identiques ou similaires. Le benchmark, opéré sur des offres mobiles (voix et data) et de fibre à domicile, révèle des résultats mitigés. 

Bon élève pour les hors forfaits…

Pour les offres hors forfaits, note le régulateur, “le Togo se classe enfin parmi les tarifs les moins élevés à la suite de la procédure de sanction pour non-respect de la non-différenciation tarifaire, qui a permis de baisser de 30% les tarifs inter-réseaux”. Cependant, poursuit-il, “le volume d'appels n'est plus que de 8% en moyenne chez les deux opérateurs et diminue chaque mois du fait de la montée en puissance des forfaits”.

…et parmi les plus chers pour les forfaits

Justement en ce qui concerne les offres forfaits, “le Togo se positionne parmi les tarifs les plus élevés de la zone avec des tarifs jusqu'à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone” pour les forfaits 100% Data, et “jusqu’à 4 fois plus cher” pour les 100% Voix.

Sur les forfaits mixtes, les tarifs proposés par Togocel et Moov au Togo “se situent dans la moyenne régionale”.  

Léger satisfécit en revanche au niveau de la fibre internet à domicile, où les tarifs s’inscrivent parmi les plus bas (pour les offres inférieures à 25 Mbps) et dans le trend régional à partir de 25 à 100 Mbps. 

Plaidoyer auprès des opérateurs

S’il reconnaît la liberté des opérateurs en ce qui concerne la fixation des tarifs de détail, l’Arcep exhorte néanmoins ces derniers “à plus de responsabilité pour un accès des consommateurs aux services mobiles à un prix plus juste et raisonnable”. 

Ceci, précise l’institution, “en vue d'accélérer le développement de l'économie numérique au Togo”.