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Au Togo, la Société financière internationale (SFI), présente depuis plusieurs années, va renforcer son engagement. Présent à Lomé dans le cadre de l’AFIS 2023, le Vice-président pour l’Afrique de la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, Sergio Pimenta, a réaffirmé cette position, lors d’une rencontre vendredi 17 novembre avec le Premier ministre, Victoire Dogbé.

« Nous avons fortement augmenté nos interventions au Togo, en soutenant l’économie numérique, le secteur financier, l’agriculture, l’industrialisation, et un certain nombre de secteurs. Nous allons faire beaucoup plus », a assuré le responsable, en réponse au souhait d’une augmentation des opérations, formulé par la cheffe du gouvernement.

La veille déjà, le n°2 de la SFI avait échangé avec le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, sur les opportunités de renforcement de l’inclusion financière et du développement du secteur privé dans le pays.

En effet, les interventions de la Société se sont diversifiées au cours des dernières années, particulièrement en faveur des PME/PMI. D’ailleurs, durant les cinq derniers, « ce sont 65 millions de dollars qui ont été investis, avec le concours de nos partenaires financiers pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leurs activités », avait dévoilé Sergio Pimenta, à l’ouverture des assises de l’AFIS.  

Pour rappel, le portefeuille global de la SFI au Togo est actuellement estimé à 450 millions $.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part ce lundi 20 novembre à Berlin, au 4ème sommet G20 Compact with Africa (G20-CwA) sur l’investissement. Le chef de l’Etat, invité par le chancelier allemand, Olaf Scholz, est également attendu à une conférence sur les investissements privés allemands sur le continent.

Cette rencontre de haut niveau, qui intervient dans un contexte de reprise de l’économie africaine, consécutive aux différentes crises des dernières années, réunit une vingtaine de dirigeants de pays réformateurs du continent, ainsi que des opérateurs économiques allemands et des représentants des institutions de Bretton Woods.

Il s’agira notamment de plancher sur le renforcement de la coopération économique dans plusieurs secteurs, en particulier l’énergie, ou encore sur la promotion des investissements privés.

Au cours des activités, le n°1 togolais partagera les réformes opérées avec succès au cours des dernières années par le pays, les fruits du dynamisme de la coopération entre Berlin et Lomé, ainsi que les opportunités d’affaires au Togo.

Pour rappel, le sommet du G20 pour l’investissement réunit les pays partenaires du pacte Compact With Africa, une initiative lancée en 2017 par les pays du G20 sous la direction de la chancelière allemande, Angela Merkel, pour encourager la mise en œuvre des réformes dans les pays et stimuler l’investissement. Le Togo est le 12ème pays à avoir adhéré au pacte.

Après la phase de réalisation des études techniques détaillées, le projet de construction de la voie de contournement de la ville de Sokodé (Route nationale 17) va entrer dans sa phase décisive. Le gouvernement, représenté par le ministère des travaux publics, et l’ambassade du Japon au Togo, ont procédé le vendredi 17 novembre dernier, à la signature de l'échange de notes et de l’accord de don dans ce sens.

L’acte, effectué par Zouréhatou Kassah-Traoré et Katsuya Ikkatai, ouvre la voie au lancement des travaux. L’ouvrage, prévu pour être livré d’ici la fin 1er trimestre 2024, mesurera 12 km de long sur 11 mètres de largeur

Dans le détail, le contournement s’étendra de la localité de Kasséna sur la RN1 à Kpario sur la RN17, et sera doté de deux voies de circulations ainsi que d’un système de drainage des eaux, a précisé la ministre. Le tout, pour un montant de 16 milliards FCFA, soit, « le montant le plus important jamais atteint en termes d’assistance, dans le cadre de la coopération bilatérale », a souligné le diplomate nippon.  

Pour le gouvernement, l’achèvement de cette nouvelle voie permettra, non seulement d’améliorer la fluidité de la circulation sur la Nationale 17 et de réduire l’intensité du trafic dans le centre-ville de Sokodé, mais aussi de renforcer la compétitivité du corridor togolais vers l’hinterland.  

L’équipe nationale de football a lancé le jeudi 16 novembre dernier, sa campagne qualificative pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, qui se tiendra en 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.

Le Togo, logé dans le groupe B aux côtés du Sénégal, de la RDC, de la Mauritanie, du Soudan du Sud, et du Soudan, ont démarré par un match nul face à ce dernier, lors d’une rencontre disputée à Benghazi (Lybie).

Menés sur pénalty concédé à la 17ème minute, les Eperviers ont égalisé peu avant la mi-temps (43ème) grâce à un but de Kevin Denkey.

Le second match de ces éliminatoires se tiendra ce mardi 21 novembre, contre le Sénégal au Stade de Kégué. La billetterie est d’ores et déjà ouverte, et le public sportif invité à se mobiliser.

Pour rappel, 9 pays africains (10 en cas de barrage intercontinental) prendront part à la prochaine Coupe du Monde, à la faveur de l’augmentation du nombre de pays participants (48 contre 32). Les qualifiés directs du continent seront les premiers de chaque groupe.

L’Office togolais des recettes (OTR) poursuit sa mobilisation de ressources, conformément aux objectifs annuels définis par le gouvernement. Au terme du troisième trimestre, le total d’impôts et taxes collectés depuis le début de l’année s’est établi à 792 milliards FCFA, a indiqué la Direction générale du budget et des finances.

Ce montant, qui correspond à un taux de mobilisation de 79,97% par rapport aux 912 milliards FCFA attendus à la fin de l’année, dégage une tendance haussière (+12,7%), comparativement aux neuf premiers mois de l’année dernière (647 milliards FCFA mobilisés de janvier à septembre 2022).

Selon l’administration fiscale, cette hausse du recouvrement s’explique notamment par l’augmentation du chiffre d’affaires taxable à la TVA (8,2%) et des importations en valeur (12,8%) par rapport à leur niveau à la même période en 2022. En outre, le renforcement du maillage du territoire national, avec la création de bureaux d’opérations fiscales dans chaque commune du Grand Lomé et chaque préfecture de l’intérieur, l’exploitation des données du recensement fiscal, ou encore l’amélioration des contrôles des valeurs en douane des marchandises, ont également contribué à cette performance.

Pour rappel, à fin août dernier, 648 milliards FCFA de recettes ont été collectées.

Le Premier ministre Victoire Dogbé a pris part le jeudi 16 novembre dernier à Bissau aux célébrations marquant le 50ème anniversaire de l’indépendance du pays (proclamée le 27 septembre 1973), et la création des forces armées nationales. La cheffe du gouvernement y représentait le Président de la République, invité au même titre que plusieurs dirigeants du continent.

La double célébration organisée sur l’Avenue Amilcar Cabral de la capitale, a été marquée tour à tour par une discours solennel du président bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embalo, la décoration de plusieurs personnalités, et une parade militaire et civile.

A l’entame des festivités, Victoire Dogbé a transmis les félicitations du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à son homologue ainsi qu’au peuple bissau-guinéen.

En rappel, la Guinée Bissau, colonie portugaise pendant près d’un siècle, a accédé à l’indépendance le 24 septembre 1973, après 13 années de guerre civile.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a présidé le jeudi 16 novembre, au deuxième et dernier jour du Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS 2023), un forum sur la titrisation en zone Uemoa et en Afrique. Cette activité parallèle réunissait notamment d’éminentes personnalités (Sergio Pimenta, Serge Ekué, Edoh Amenounve, Aliou Maïga, entre autres), autour de la question de la promotion de la titrisation comme instrument de financement alternatif et complémentaire de l’économie.

Dans sa keynote, le ministre a notamment rappelé que le recours à cet instrument de financement était indispensable pour le soutien aux économies du continent, qu’il s’agisse des entreprises, des institutions financières ou des projets structurants des Etats.

D’ailleurs, le Togo, qui a réalisé en 2016 sa première opération de titrisation pour un montant de 150 milliards FCFA sur une maturité de 10 ans, reste l’un des pionniers dans la sous-région, aux côtés de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

A ce jour, l’on estime à environ 15.000 milliards FCFA, le potentiel du marché continental.

Pour rappel, la titrisation permet aux institutions financières, aux entreprises et aux Etats de mobiliser des capitaux en transformant leurs actifs peu liquides, tels que des prêts hypothécaires, des créances commerciales ou des actifs immobiliers, en titres négociables sur les marchés financiers.

Au Togo, c’est la dernière ligne droite avant le début de l’édition 2023 de la Foire Internationale de Lomé (FIL). A quelques jours de l’ouverture officielle des stands, les derniers préparatifs sont en cours sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF-Togo 2000) dédié à l’événement.

Les travaux qui mobilisent des dizaines d’équipes de techniciens, sont presque achevés à 80% et devraient être bouclés d’ici à quelques jours. Surtout, cette 18ème édition devrait rimer avec modernité et innovations, annonce-t-on.

« Pour cette édition, nous voudrions améliorer un peu plus la qualité, avec de meilleurs parcours et de l’expérience client. Les visiteurs auront également moins de difficultés au niveau des parkings et de la billetterie », a assuré jeudi 16 novembre, le directeur général du Centre, Alexandre de Souza.    

Il y a quelques jours, le CETEF a annoncé la couleur, en se dotant d’une nouvelle identité visuelle et d’un nouveau portail internet.

Pour rappel, les activités, durant lesquelles sont attendues plus de 1.000 exposants et 300.000 visiteurs, se dérouleront du 22 novembre au 03 décembre.

Au Togo, les usagers de la Route Nationale 1 sont invités à la prudence et au respect des signalisations durant les prochains jours. Cet axe principal sera en effet dévié à partir de ce samedi 18 novembre au niveau de l’Hôtel de Ville de Tsévié, a annoncé le ministère en charge des travaux publics.  

La déviation, prévue jusqu’au dimanche 26 novembre, est due aux travaux d’aménagement et de bitumage de la voie d’accès au nouveau marché de la ville, chef-lieu de la région Maritime.

Pour rappel, la RN1 relie Lomé à Dapaong et est longue de 624 km.

C’est désormais officiel. Deux ans après la fin des négociations entre les pays du bloc Afrique-Caraïbes-Pacifique (OEACP) et ceux de l’Union Européenne (UE), le nouvel accord de partenariat est effectif. Les deux parties ont signé le mercredi 15 novembre dernier à Apia (Samoa), le nouveau cadre de coopération qui succède à celui de Cotonou, en vigueur depuis deux décennies.

La nouvelle entente, désormais appelée ‘Accord de Samoa, a été paraphée une dernière fois lors d’une cérémonie, par les négociateurs en chef des deux blocs, le ministre des affaires étrangères togolais, Robert Dussey, et la Commissaire de l’UE pour les partenariats internationaux, Jutta Urpilainen.

Le nouveau document, juridiquement contraignant, formalise ainsi le partenariat renouvelé entre les deux entités, et ouvre la voie à une collaboration renforcée sur une série de questions cruciales, notamment le développement durable, le changement climatique, les droits de l'homme et la gouvernance démocratique.

Refonte des relations Europe-OEACP

« Tout au long des négociations, notre organisation a tout fait pour que le passage de l’Accord de Cotonou à l’Accord de Samoa ne soit pas une simple formalité, un simple « jeu de langage », mais l’occasion d’un véritable changement du partenariat. Plus qu’une simple occasion de renouvellement d’un accord devenu caduc, le nouvel accord doit offrir l’occasion d’une refonte des relations Europe-OEACP », a insisté Robert Dussey, lors de la cérémonie qui a réuni les délégations de tous les pays concernés.

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Pour le chef de la diplomatie togolaise qui a rappelé la nécessité du multilatéralisme dans un monde de plus en plus « perturbé », « l’accord de Samoa doit être un nouveau départ et non la transition vers la fin du partenariat OEACP-UE ».

Cinq ans de travaux

C’est donc la fin de cinq années d’intenses travaux et de laborieuses consultations à travers le monde, durant lesquelles le Togo, mandaté solennellement en mai 2018 à Lomé pour présider le Groupe central de négociations, a œuvré pour une conciliation des différentes positions.

Place désormais à la ratification du nouveau socle de partenariat par les législations nationales.

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