RTG

RTG

Le 4ème sommet du G20 Compact with Africa (G20-CwA 2023) s’est tenu lundi 20 novembre dernier à Berlin (Allemagne). Les travaux, auxquels ont pris part les dirigeants des 13 pays réformateurs du continent, dont le chef de l’Etat, ont porté sur plusieurs sujets importants.

A l’issue des différentes sessions de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, consacrées au renforcement de la coopération économique, à la promotion des investissements privés et à l’intensification de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, plusieurs résolutions majeures ont été prises, en phase avec la vision portée par le Président de la République.

Si les investisseurs privés ont été notamment invités à privilégier le financement des projets de diversification des sources d’énergies renouvelables, pour une meilleure transition énergétique, l’Allemagne a surtout annoncé qu’elle soutiendra l’initiative conjointe UE-Afrique en faveur de l’énergie verte à hauteur de 4 milliards d’euros d’ici à 2030.

Un engagement en droite ligne avec le plaidoyer mené par le n°1 togolais à l’entame des travaux, lors du panel consacré à l’approvisionnement en énergie et aux opportunités de commerce et d’investissement dans les marchés émergents africains.

Pour rappel, ces dernières années, le Togo s’est inscrit dans une dynamique de diversification de son mix énergétique.

Au Togo, le Programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des Savanes (PURS), lancé début 2022, vient d’enregistrer un appui significatif. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), réunie en conseil d’administration lundi 20 novembre dernier, a en effet approuvé un financement partiel de 30 milliards FCFA pour l’initiative gouvernementale.

Cette facilité, octroyée sous forme de prêt, doit permettre de poursuivre la mise en œuvre de ce programme, qui, en phase avec la feuille de route de l’exécutif, prévoit notamment le désenclavement des localités de la région à travers l’aménagement de 125 km de pistes rurales, la réalisation d’infrastructures de base, l’extension de l’accès à l’eau et à l’électricité, le renforcement des services sociaux de base (santé, éducation, administration territoriale, sécurité…), ou encore l’appui à la transformation des produits agricoles.

Pour rappel, l’année dernière, près de 50 milliards FCFA ont été engagés dans la mise en œuvre du PURS.   

Le maillage du territoire national en infrastructures routières se poursuit. Un peu plus d’un an après avoir obtenu l’approbation de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour un financement, le gouvernement s’apprête à lancer les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Aléhéridè-Kpaza-Tchamberi (Centrale).

Le ministère des travaux publics a lancé il y a quelques jours un avis d’appel d’offres international (AAOI) jusqu’au 23 janvier prochain, pour le recrutement de l’entreprise chargée de la réalisation du projet. Le prestataire, une fois sélectionné devra notamment effectuer les travaux de dégagement des emprises, de terrassement, de la mise en œuvre de la chaussée et du revêtement, ainsi que d’éclairage public.

L’ouvrage, long de 30 km, sera doté entre autres d’une chaussée de 7,4 m de largeur, et permettra de désenclaver cette zone proche de la Nationale 1, réduire les problèmes d’insécurité routière, et faciliter les échanges économiques, sociaux et culturels. En outre, des travaux connexes sont inscrits au projet, comme la construction de forages, de bâtiments de classes, d’installations marchandes et d’assainissement.

Les travaux, prévus pour démarrer en avril 2024, devront durer deux ans.

Pour rappel, il y a quelques jours, la construction d’une autre voie importante de la région, le contournement de Sokodé, a également franchi une nouvelle étape dans sa préparation.

Présent en Allemagne dans le cadre du 4ème sommet du G20 Compact with Africa (G20-CwA), le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu lundi 2O novembre avec le Chancelier fédéral allemand, Olaf Scholz. La rencontre, première du genre entre les deux personnalités, s’est déroulée en marge des travaux.

Au centre des échanges, la coopération bilatérale, illustrée depuis plusieurs années par la solidité des relations entre Berlin et Lomé. Les deux dirigeants ont également évoqué la question sécuritaire dans la sous-région et dans le Sahel, à laquelle le Togo reste très attaché.

A l’issue des discussions, le chancelier allemand a réitéré l’engagement de son pays à soutenir le développement du Togo.

Unis par l’Histoire, les deux pays entretiennent en effet d’excellentes relations axées sur le développement économique durable, la formation professionnelle, la transformation agro-industrielle, la décentralisation et la bonne gouvernance financière, ainsi que le renforcement du système sanitaire. Il y a quelques jours, Berlin, qui avait déjà marqué son appui à la nouvelle feuille de route gouvernementale, a accordé une nouvelle enveloppe financière aux communes togolaises.

Notons également que le chef de l’Etat a rencontré son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part lundi 20 novembre à Berlin (Allemagne), au 4ème sommet du G20 Compact with Africa (G20-CwA). Les travaux, structurés en business forum et en conférence, ont réuni une vingtaine de dirigeants de pays réformateurs du continent et des officiels et investisseurs allemands, autour de nombreux sujets.

Invité d’honneur d’un panel consacré à l’approvisionnement en énergie et aux opportunités de commerce et d’investissement dans les marchés émergents africains, le chef de l’Etat a posé un diagnostic de la disponibilité des énergies sur le continent, notamment dans sa partie sub-saharienne.

1 panel

« Sur le continent, l’accès à l’énergie durable est l’un des problèmes auxquels nous sommes confrontés. Et cela est dû d’abord à la demande, mais aussi à la pression démographique. Nous avons besoin de cette énergie, nous avons aussi besoin d’infrastructures en matière de production, de transport et de distribution qui restent encore insuffisantes », a expliqué le n°1 togolais, au moment d’évoquer les contraintes pour un accès équitable aux énergies durables.

En ce qui concerne le Togo, le Président de la République a présenté l’inégale répartition entre les zones urbaines et rurales : « Au Togo, nous sommes à 66% d’accès à l’électricité en ville contre 27% dans les zones rurales. Dans ces zones, c’est la biomasse qui est utilisée pour les besoins de la vie quotidienne, or c’est une source de pollution du point de vue environnemental », a-t-il fait remarquer.

Nouvel appel aux financements énergétiques

Comme à Paris ou à Abu Dhabi il y a quelques semaines, le leader togolais a de nouveau lancé un appel aux partenaires multilatéraux et aux investisseurs privés. Surtout, dans un contexte d’adaptation climatique et de transition énergétique.

« Nous devons nous préparer à nous adapter au changement climatique. Les Nations comme l’Allemagne et les avancées faites dans le cadre de l’initiative G20 Compact with Africa doivent guider la communauté internationale à passer des paroles aux actes. Nous devons passer à la vitesse supérieure », a insisté Faure Gnassingbé.

Au Togo, le recensement effectué il y a quelques mois en vue des prochaines consultations électorales a rendu son verdict. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé ce lundi 20 novembre, les chiffres définitifs obtenus après le traitement des données et les différents audits.

Au total, 4.203.711 électeurs sont officiellement inscrits sur le fichier électoral définitif, dont 2.262.396 femmes (53,82%) et 1.941.315 hommes (46,18%).

A l’issue de la phase d’enrôlement, 4.432.936 personnes avaient été recensées, avant la radiation de 129.225 d’entre elles.

Il y a quelques jours, des experts de l’Organisation internationale de la francophonie, avaient déclaré le fichier « suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans des conditions de confiance ».

La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale cette semaine, a annoncé la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET). Ces perturbations, dues à des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques, sont essentiellement prévues du 22 au 26 novembre.

Les coupures interviendront principalement en journée, de 9h à 14h au plus tard, selon les zones ciblées. Comme généralement dans le cas, les populations sont invitées à débrancher les appareils lors de la survenue de la coupure et de ne les remettre en service qu’après le retour de l’électricité.

Programme des interruptions

Mercredi 22 novembre 2023

9h à 14h : Ségbégan, Ecole privée laïque Evénak, Akato et leurs environs

Vendredi 24 novembre 2023

9h à 14h : Agbodo Kopé, Agodéké et leurs environs

9h à 14h : Zone Agoè Golf Club et ses environs

Dimanche 26 novembre 2023

9h à 14h : Zone ancien Goyi Score et ses environs

Au Togo, le processus de communalisation bénéficie d’un nouveau coup de pouce de l’Allemagne. Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation a conclu en fin de semaine écoulée avec la Banque de développement allemande (KfW), une convention séparée au profit de plusieurs communes.

L’entente, paraphée par le ministre Hodabalo Awaté et l’ambassadeur Claudius Fischbach, repose sur l’allocation d’une enveloppe financière de 20 millions d’euros, soit environ 13 milliards FCFA.

256489rt

Concrètement, elle doit permettre de financer durant les 3 à 4 prochaines années, 69 communes sélectionnées dans trois régions pilotes : Plateaux, Centrale et Kara, selon un programme décliné en trois composantes : le financement des infrastructures sociales et économiques (écoles, marchés, centres de santé, etc…), le développement de la capacité de maîtrise d’ouvrage des communes en matière des techniques de passation des marchés, et le renforcement des capacités du personnel du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT).

Si ce financement ne sera pas fusionné aux dotations nationales du FACT en faveur de toutes les communes, « cette nouvelle approche a l’avantage de permettre la réalisation des projets avec un horizon de programmation et d’exécution qui prendra en compte les aspirations de nos populations », a expliqué le ministre.

Au Togo, l’importation, la vente et l’usage de pétards ou tout autres artifices assimilés restent formellement interdits sur l’ensemble du territoire national, « pour quelque motif que ce soit ». Cette disposition, en vigueur depuis plusieurs années, a été de nouveau rappelée il y a quelques jours, par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba.  

En effet, l’utilisation de ces objets assourdissants est plus fréquente à l’approche et durant les festivités de fin d’année.

Si des « sanctions particulières » sont prévues à cet effet, « des instructions spécifiques ont été données aux forces de sécurité pour procéder à leurs saisies, traquer et au besoin, interpeller tout contrevenant », a indiqué le ministre.

Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a lancé, à travers l’Agence Togo Digital, une étude sur les besoins des startups togolaises. L’évaluation, initiée dans le cadre du projet ProDiGiT soutenu par l’Allemagne, cible surtout les défis de celles-ci en matière de levée de fonds pour les projets ou pour leur financement.

Concrètement, il s’agira de parvenir à identifier les axes prioritaires de renforcement des capacités des acteurs sur ces questions. Startups, incubateurs, ou encore investisseurs en activité au Togo, sont ainsi invités à contribuer.

Les réponses, à soumettre via le lien dédié, sont attendues avant le 1er décembre prochain.

Retour en haut