Un projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers entre le Burkina-Faso et le Togo est en cours d’implémentation à l’initiative de la Commission de l’UEMOA, en collaboration avec les autorités des deux pays.
Il s’agit d’équiper et d’assurer l’interconnexion des serveurs des Administrations douanières à Lomé et Ouagadougou et ainsi de permettre un contrôle rapide et une facilitation du trafic entre les deux pays. L’un des objectifs de ce projet est de réduire le temps de passage aux Postes de contrôle juxtaposés de Cinkansé, actuellement de 2-3 jours, à 1-2 heures.
Des équipements modernes et adéquats seront nécessaires dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’interconnexion afin de faciliter les échanges d’information entre les deux administrations douanières.
Pour ce faire, l’UEMOA a mobilisé, grâce à l’appui financier de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, la somme de 400 millions de FCFA à raison de 200 millions de FCFA pour équiper chacun des deux pays.
Globalement, le projet concerne le corridor Lomé-Cinkansé-Koupéla-Ouagadougou et celui de Lomé-Cinkansé-Koupéla-Kantchari. Il occasionnera l’accroissement du trafic de transit et des échanges, la réduction des coûts de transport, l’amélioration de la sécurité routière et la lutte plus efficace contre la fraude et les frais illicites.
Les premiers responsables des différentes structures et départements du Ministère du développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes (MinBase), les partenaires et les bénéficiaires, se retrouvent ce mardi 23 janvier pour une revue annuelle, couplée à l’élaboration des plans de travail et de budget annuel (PTBA) pour le compte de l’année 2018.
Avant de se projeter dans l’année 2018, les participants de cette rencontre font un bilan des activités du MinBase en 2017 qui étaient axées sur le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire de ce département, la promotion du développement à la base, l’encadrement des jeunes et leur autonomisation socio-économique, ainsi que la promotion de l’artisanat.
Avec un taux moyen d’exécution de la lettre de mission du Ministère estimé à 96%, un taux de réalisation physique moyen du PTBA de 87,89% et, sur le plan financier, un taux moyen d’engagement de 99,95%, le Ministère du Développement à la Base peut se targuer d’un bilan satisfaisant.
En 2018, Mme Victoire Dogbé (photo), en charge dudit département, et son équipe comptent poursuivre sur la même lancée. Ainsi, 700 nouveaux projets de jeunes porteurs d’idées seront structurés et 550 plans d’affaires jugés bancables seront accompagnés.
Un atelier régional de cinq jours s’est ouvert ce lundi 22 janvier à Lomé et porte sur « les techniques d’enquête et d’instruction en matière de concurrence ».
Y prennent part les responsables de la Commission de l’UEMOA et ceux des Etats membres, dans le cadre du Programme d’appui à l’intégration économique régionale et au commerce (IERC), financé par l’Union Européenne.
La Commission de l’UEMOA, à travers cette formation, entend accélérer le processus de réalisation de l’Union douanière en Afrique de l’Ouest en adoptant une politique et des règlementations commerciales communes, l’élimination des barrières au commerce intra-régional et l’harmonisation des politiques et statistiques liées au commerce.
Au final, ces mesures devraient permettre d’ouvrir des marchés et offrir de nouvelles opportunités de productivité et de création d’emplois dans les différents pays.
La rencontre de Lomé vise donc à instituer une concurrence saine entre les acteurs du tissu économique, développer la compétitivité et l’innovation dans l’espace sous régional.
Mme Bernadette Legzim-Balouki (photo), la ministre togolaise du commerce et de la Promotion du secteur privé, en ouvrant les travaux, a invité les participants à s’approprier des outils nécessaires à une bonne compréhension de la législation communautaire, afin d’aboutir au plus vite à un véritable marché commun.
Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, s’est rendu ce lundi au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) dans le cadre du suivi du processus d’amélioration du Climat des affaires, engagé par les autorités togolaises.
La jeunesse et les femmes étaient à nouveau au cœur de cette démarche du Chef du gouvernement. Sa descente au CFE se situe dans la droite ligne de l’adresse à la Nation du Chef de l’Etat le 03 janvier dernier. Faure Essozimna Gnassingbé avait promis aux jeunes entrepreneurs et aux femmes en particulier, des facilités en terme de création d’entreprises, mais aussi de leur octroyer un quota allant jusqu’à 20 % des marchés publics.
Dans les locaux du Centre de Formalités des Entreprises, le Premier Ministre s’est assuré que les facilités offertes pour la création d’entreprise, étaient réellement mises en œuvre.
Il est en effet désormais possible de créer son entreprise à moindre coût dans un délai n’excédant pas les 24 heures. La possibilité de création d’entreprise en ligne est en cours d’élaboration, a annoncé le Chef de Gouvernement.
Face à ces mesures incitatives, Komi Selom Klassou en a profité pour lancer un appel aux jeunes indiquant que « le gouvernement est disposé à accompagner les jeunes à chaque étape de la création d’une entreprise ».
Le nouveau président du Liberia, Georges Weah, sera officiellement investi dans ses fonctions le lundi 22 janvier 2018.
Conformément à la loi, il prêtera serment devant ses compatriotes, ses pairs et un parterre de personnalités du continent et d’ailleurs. Certains d’entre eux ont déjà fait le déplacement de Monrovia. Le chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a atterri ce lundi dans la capitale libérienne.
Georges Weah sait pouvoir compter sur le président en exercice de l’espace communautaire pour soutenir ses efforts de relance économique. Les deux hommes ont échangé à de nombreuses occasions et s’apprécient. A travers de récents messages, ils ont exprimé tout le bien qu’ils pensaient l’un de l’autre et la vision qu’ils avaient pour leurs pays, la sous-région ouest africaine et le continent en général.
Sont également annoncés à cette cérémonie d’investiture, les présidents ghanéen, Nana Akufa-Addo, ivoirien, Alassane Ouattarra ou encore Ali Bongo du Gabon et Sassou Nguesso du Congo.
(Agence Ecofin) - La Fédération de Russie a décidé de dégager un milliard $ afin de soutenir les entreprises russes désireuses d'investir au Ghana, mais aussi les entreprises ghanéennes qui souhaiteraient nouer des relations d’affaires en Russie. Ceci, dans le but de renforcer les liens commerciaux entre les deux pays.
L’information a été donnée récemment par le Dr. Lawrence Awuku-Boateng, président du Ghana Russian Business Development Council, à l’occasion d’une cérémonie organisée par l'ambassade de Russie à Accra, en vue de célébrer les 60 ans de relations diplomatiques entre la Russie et le Ghana. « Je suis heureux d'annoncer que le gouvernement russe a décidé d'aider toutes les entreprises russes qui souhaiteraient travailler au Ghana, et les entreprises ghanéennes qui souhaitent faire des affaires avec les Russes » a déclaré Dr. Lawrence Awuku-Boateng.
Pour sa part, dans une interview accordée au journal B & FT lors de l'événement, l’ambassadeur de Russie, Dmitry Suslov, a déclaré que son pays s'engageait à construire des « partenariats durables » avec le Ghana. Ajoutant que « l'importance du Ghana pour la Russie, en tant que pays partenaire d'ancrage dans la région de l'Afrique de l'Ouest, est en quelque sorte reconnue et affirmée par la présence continue de délégations russes dans le pays ».
En effet, l’intérêt des entreprises russes pour le Ghana s’est accru ces dernières années. En décembre 2017 par exemple, la compagnie russe Geoservice Ltd a annoncé son intention d’investir 12,5 milliards $ dans le secteur ferroviaire au Ghana.
Par ailleurs, afin de renforcer les relations diplomatiques, bilatérales et commerciales entre les deux pays, la Fédération de Russie a créé le Conseil du développement des entreprises russes du Ghana (Ghana Russian Business Development Council). L’objectif étant de raffermir les liens dans les domaines des affaires, de l'éducation et de la culture.
A noter que les échanges commerciaux entre le Ghana et la Fédération de Russie ont atteint un niveau record de 257 millions $ en 2016. Les exportations russes vers le Ghana se composent essentiellement de carburant, d'engrais, de carton et de papier. Tandis que les exportations ghanéennes vers la Russie sont principalement constituées de fèves de cacao et d'autres produits agricoles.
Borgia Kobri
(Agence Ecofin) - Le Président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré ce jeudi qu’il n’était pas sûr d’être de nouveau candidat lors des futures élections présidentielles qui se tiendront le 16 février 2019 dans le pays, rapporte Reuters.
Muhammadu Buhari, âgé de 75 ans, s’est justifié en expliquant que ce choix était personnel mais aussi pour les Nigérians.
Elu en 2015, le Président nigérian est confronté depuis lors à des soucis de santé. De sorte qu’en l’espace de deux ans, il s’est absenté quatre fois du pays pour se rendre à Londres durant de longues périodes, afin d’y suivre un traitement médical contre une maladie dont les détails n’ont toutefois pas été divulgués.
Les électeurs nigérians devraient être situés sur la question dans les mois à venir. Ceci, dans la mesure où les partis ont entre le 18 août et le 7 octobre de cette année pour sélectionner leurs candidats à l’élection.
Pour sa part, le ministre nigérian des communications, Adebayo Shittu, qui a joué un rôle de premier plan dans la campagne 2015 de Muhammadu Buhari, a annoncé qu'il présiderait un groupe pour soutenir la réélection du Président et vice-Président Yemi Osinbajo sous la bannière de leur parti, le All Progressives Congress (APC).
(Agence Ecofin) - Le Mali s'affichera en 2017/2018 comme le premier fournisseur africain de coton.
En effet, alors que la saison s’achèvera en mars prochain, déjà 721 000 tonnes de la fibre ont été récoltés sur un objectif de 725 000 tonnes à la faveur d’une météorologie plus clémente que prévu, indique à Reuters, Brehima Cissé, secrétaire général de la Chambre malienne de l’Agriculture.
Ce niveau de production record devrait permettre au pays de supplanter le Burkina Faso, où un volume réduit de 563 000 tonnes de coton est attendu en raison de conditions climatiques défavorables et d’attaques d’insectes.
Au Mali, la filière coton contribue à hauteur de 22% aux recettes d’exportation, et fournit des revenus pour 40% de la population rurale.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - Le gouvernement gambien a signé le 16 janvier dernier, avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), un accord-cadre de coopération d’un coût total de 210 millions $.
S’étendant sur trois ans, l’entente devrait permettre au pays d’importer des produits pétroliers raffinés et des intrants agricoles. Elle vise également à apporter un financement pour la production d’articles agricoles destinés à l’exportation dont l’arachide et la noix de cajou.
« La poursuite de cette importante coopération réaffirme la pertinence de la stratégie éprouvée de l’ITFC consistant à investir dans les secteurs-clés des économies de nos pays-membres, et ainsi contribuer à leurs objectifs de développement.», a affirmé Hani Salem Sonbol (phto), directeur général de l’institution financière.
A côté de cette collaboration déjà entérinée, le dirigeant souligne que l’ITFC se penche sur une requête de la Gambie, relative à la mise en place d’un programme pilote devant aider à la lutte contre l’aflatoxine, un germe pathologique élaboré par des champignons qui contamine les graines arachide et affecte leur qualité.
Espoir Olodo
Porté par le Chef d’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé, qui l’a officiellement lancé le 02 décembre 2017 dans l’Ogou, le projet d’électrification rurale via l’énergie solaire CI-ZO, a touché ses premiers bénéficiaires en fin de semaine dernière dans la région des Savanes.
12 000 ménages dans la ville de Mango serontraccordés à une électricité renouvelable à moindre coût. Projet phare du mandat social du président togolais, CI-ZO touchera 70 000 ménages dans toute la région des Savanes, 300 000 ménages à l’échelle nationale, soit près de 2 millions de Togolais. Il entend faire passer le taux d’électrification de 7% à 40% dans les zones rurales d’ici 2022.
L’exécution du projet est confiée à la société Boxx, sous la supervision de l’Agence togolaise de l’électricité rurale et des énergies renouvelables.
CI-ZO repose sur le déploiement de kits solaires individuels payés de manière échelonnée via les porte-monnaie mobiles.
D’un coût global de 8,7 milliards de dollars, le Projet CI-ZO se veut en outre, une matérialisation du partenariat public-privé, prôné par les autorités togolaises et générateur d’emplois pour la jeunesse. 1000 emplois seront créés d’ici 5 ans via ce projet.