(Agence Ecofin) - Selon des informations fournies en début de semaine par la presse nigériane qui cite des sources proches du dossier, au total 254 sociétés pétrolières locales et internationales ont soumissionné pour obtenir des droits d’exportation sur le brut nigérian. Ceci pour le compte de l’exercice 2018-2019.
Cette information est le fruit des efforts du nouveau gouvernement visant à instaurer plus de transparence dans la gestion des ressources et des revenus pétroliers. Des efforts appuyés par l'Initiative pour la transparence des industries extractives au Nigéria (NEITI), le Conseil nigérian du développement du contenu local (NCDMB) et la société civile.
Les entreprises sélectionnées, bénéficieront d’une licence de 12 mois et se verront attribuer des volumes d’exportation en fonction de leurs capacités techniques et financières. Entre autres, celles-ci doivent avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel minimum de 500 millions de dollars en 2016, et démontrer leur capacité à établir une lettre de crédit irrévocable sous réserve des termes du contrat.
Il faut rappeler qu’en 2017, 224 compagnies ont soumissionné et 39 ont été sélectionnées dont 18 entreprises locales, 11 négociants internationaux, 5 raffineries étrangères et 3 compagnies pétrolières d’Etat.
Le directeur général de la NNPC, la compagnie publique nationale du pétrole a assuré que l’opération de sélection respectera « les meilleures pratiques en terme d’équité».
Par ailleurs, dans l’actualité du secteur pétrolier, la NNPC annonce que la production pétrolière nationale a atteint 2,25 millions b/j dont 1,8 million b/j de brut, et 450 000 b/j de condensat.
Olivier de Souza
L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANGPGF/PME/PMI) en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), a réuni à Lomé, ce mercredi 10 janvier, des opérateurs économiques pour le premier numéro des « Mercredis de l’entrepreneur ».
Les échanges ont essentiellement porté sur les « principales modifications apportées au dispositif fiscal par la loi de finances gestion 2018 ». Adoptée en décembre dernier à l’Assemblée Nationale, la loi de finances gestion 2018 implique des modifications qui nécessitent des informations et un renforcement de capacités pour les entrepreneurs.
Au rang de ces principales modifications, on cite, entre autres, l’exonération, la première année, de la taxe professionnelle unique pour les PME formalisées, l’exonération du droit d’enregistrement et des timbres dans le cadre de la création d’entreprises, la réduction des droits d’enregistrements sur les titres fonciers.
Pour les entreprises, toutes les mesures fiscales exceptionnelles contenues dans la loi de finances 2017 ne sont pas reconduites et des amendements ont été apportés au Code général des Impôts (CGI) (par ex. exonération de la TVA pour les équipements de production des énergies renouvelables).
Ces mesures prises par le gouvernement, visent l’amélioration du climat des affaires et la lutte contre l’évasion fiscale.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a présidé ce mercredi 10 janvier 2018, le tout premier Conseil des Ministres de l’année 2018. A cette occasion le Premier Ministre et l’ensemble du gouvernement, ont présenté leurs vœux au Président de la République.
Le Chef de l’Etat a, à son tour, présenté ses meilleurs vœux à l’équipe gouvernementale exhortant celle-ci à redoubler « d’efforts dans l’accomplissement de sa mission, d’être encore plus disponible, d’avoir le souci permanent de l’atteinte des résultats pour le bien-être des populations, de cultiver la proximité du terrain et de faire de la pédagogie pour expliquer à nos populations les actions du gouvernement ». Les travaux du Conseil des Ministres ont ensuite consisté à l’adoption de trois décrets et à des nominations.
Le premier décret porte organisation et fonctionnement du Fonds national pour le développement du sport (FONADES), pour un secteur des sports plus contributif dans le développement du pays.
Le second, porte règlementation de l’importation des véhicules automobiles d’occasion au Togo. Une initiative gouvernementale motivée par un souci de sécurité routière, de préservation des infrastructures routières et de protection de l’environnement.
Le troisième décret fixe le nombre des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI) et leurs ressorts territoriaux. Ce faisant, le gouvernement donne un coup de fouet aux activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui entend démarrer dès ce mois de janvier, la révision des listes électorales. En 2018, des élections locales, législatives et un référendum sont attendus dans le pays.
Mis en place en 2015, grâce à une collaboration entre le gouvernement togolais et la Banque Africaine de Développement (BAD), le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), financé jusque-là à hauteur de 12,6 milliards, se poursuivra cette année 2018 avec un peu plus de ressources.
Dans le budget 2018, la ligne PAEIJ-SP a connu une hausse de 1,1 milliard de FCFA soit une hausse de 54,2%. Une aubaine pour le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de l’emploi des jeunes qui, grâce à cette hausse de financement, accompagnera en 2018, 5250 primo-entrepreneurs en groupements et 400 primo-entrepreneurs individuels.
Ces derniers chiffres porteront à 14 314, le nombre de primo-entrepreneurs pris en compte par le PAEIJ-SP depuis sa mise en œuvre.
Pour le gouvernement, à travers ce projet, il s’agit de créer les conditions d’une croissance économique plus inclusive. A long terme, le PAEIJ-SP doit contribuer à la réduction de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi des jeunes Togolais. A moyen terme, il vise une amélioration des revenus de ses bénéficiaires de plus de 25% et la création de 19 600 emplois directs en 2020.
Une délégation de l’Agence américaine de promotion des investissements privés à l’étranger, ou Overseas Private Investment Corporation (OPIC), effectue une visite de prospection au Togo.
Conduite par son vice-président exécutif, David Bohigian, elle a rencontré mardi le Premier ministre, Komi Selom Klassou pour échanger sur les opportunités d’affaires qu’offre le pays. Le Chef du gouvernement togolais, qui avait à ses côtés les ministres du Commerce et de la Promtion du secteur privé, de l'Economie et des Finances, de l'Agriculture et celui des Transports, a mis en avant les atouts et les réformes structurelles et sectorielles d’envergure effectuées ces dernières années dans plusieurs domaines, qui font du Togo « un formidable gisement d’investissements et d’opportunités d’affaires, grâce à la vision du Président de la République d’en faire un pays émergent à l’horizon 2030 ».
Komi Selom Klassou a saisi cette occasion pour exposer les domaines dans lesquels le Togo souhaite renforcer sa coopération avec l’OPIC (modernisation du quai minéralier ; projets d’électrification en faveur des zones rurales ; agropoles ; mise en place d’un Fonds de capital risque pour les PME/PMI).
David Bohigian, vice-président de l’OPIC, au sortir de la séance de travail, a déclaré que « le gouvernement joue son rôle de catalyseur afin de créer les conditions pour permettre aux investissements privés de participer au développement économique du pays ».
Le 09 et 10 janvier, Lomé, et plus précisément les locaux de la BOAD, abrite un atelier sous régional aux fins de promouvoir l’agriculture climato-intelligente.
Les autorités nationales et les agences d’évaluation environnementale de cinq pays d’Afrique de l’Ouest à savoir, le Bénin, le Burkina-Faso, le Ghana, le Niger et le Togo, prennent part aux travaux.
Les changements et la variabilité climatiques constituent une menace pour l’économie et la stabilité des pays de l’Afrique de l’Ouest, et surtout pour les agriculteurs de la région qui verront leurs productions considérablement baisser du fait de la hausse des températures, de la variabilité des précipitations et de l’accroissement de la fréquence des événements extrêmes.
Pour prévenir cela, la BOAD, l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la CEDEAO et la Commission de l’UEMOA, chapeautent cette rencontre qui entend doter la sous-région d’un Fonds pour réduire la vulnérabilité aux risques climatiques des agriculteurs et des pasteurs ; apporter une assistance technique aux groupements de producteurs pour la mise en œuvre de sous-projets ayant un coût-efficacité avéré ; et réaliser des ouvrages de maitrise de l’eau et de gestion des pâturages.
L’atelier de Lomé servira à la mise sur pied de ce fonds avec la mobilisation de 7 milliards de FCFA.
Une délégation de l’Administration douanière des Iles Comores séjourne à Lomé du 07 au 13 janvier 2018. Principalement, il s’agit pour elle, de s’inspirer de l’expérience de l’Office Togolais des Recettes (OTR), notamment dans la mise en œuvre des réformes de dernière génération à travers le logiciel Sydonia World.
Une prise de contact a eu lieu ce lundi 08 janvier en présence du Commissaire Général de l’OTR, Kodjo Adédzé, et du Chef de la délégation comorienne, Moindji Mmadi. Les deux parties se sont réjouies de leur coopération et de cette visite qui n’est pas la première du genre. Une première délégation des administrations fiscale et douanière des Comores était à l’OTR en décembre 2016 pour échanger sur les réformes ayant abouti à la fusion des anciennes régies financières (douanes et impôt) en une administration unique.
Cette fois-ci, c’est la volonté des douanes comoriennes de migrer vers le Sydonia World, qui a motivé cette nouvelle visite de travail. Le Sydonia World est un système plus souple permettant de dialoguer avec d’autres systèmes, tout en favorisant la dématérialisation des opérations. Des séances techniques permettront aux deux administrations d’échanger et de partager leurs expériences.
La Direction de la microfinance et de l’inclusion financière de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a rendu publique son analyse des indications d’intermédiation des systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l’UMOA.
Il en ressort des chiffres plutôt favorables, à l’instar du nombre de bénéficiaires des prestations de ces institutions qui est passé à 13,6 millions à fin juin 2017 contre 12 millions à fin juin 2016. Sur la même période, le montant des dépôts collectés s’est établi à 1216,1 milliards FCFA contre 1060,0 milliards, pour le précédent exercice soit une hausse 14,7%.
Le Togo, tout comme la plupart des pays de l’Union, participe à cette embellie. Il a été observé une augmentation des dépôts de 9 %, mieux que le Bénin, le Mali ou encore le Niger qui pointent respectivement à +7,8% ; +5,9% ; et +3,6 %.
Il en est de même pour l’encours des crédits des SFD de l’UMOA. Avec 1142,2 milliards de FCFA, la Bceao note une progression de 16,9% par rapport à fin 2016. Là aussi, le Togo fait office de bon élève avec une hausse de 10,3%.
Les projets de reconstruction des marchés incendiés de Lomé et Kara devraient connaître des coups d’accélérateur cette année 2018. Dans le cas du marché de Lomé, les derniers obstacles ont été levés, un cabinet d’architecte a été désigné et les appels d’offre pour le démarrage des travaux seront lancés cette année, indique-t-on du côté du gouvernement.
Le financement de l’ouvrage, initialement évalué à 7 milliards de FCFA, a été revu à la hausse et est désormais fixé à 22 milliards de FCFA. Contrairement à la première estimation, ce budget prend en compte les mesures sécuritaires, sanitaires et environnementales.
Le visage du nouveau bâtiment principal du Grand marché de Lomé sera celui d’un bâtiment de cinq (5) niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et 3 étages). Le gouvernement a inscrit au budget 2018, un montant de 568,1 millions de FCFA qui serviront à financer le démarrage des travaux.
Les travaux de reconstruction du marché de Kara ont démarré depuis 2016 et coûteront 4 milliards de FCFA. Cette année 2018, la Banque Africaine de Développement et le gouvernement togolais injecteront respectivement 740 millions de FCFA et 316,1 millions de FCFA dans la poursuite des travaux. La réception de l’ouvrage, un immeuble de 3 niveaux (rez-de-chaussée et 2 étages), est prévue pour juillet 2018.
A travers l’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire au Togo (ANSAT), le gouvernement a procédé en fin de semaine dernière à l’achat de 50 tonnes de maïs auprès des agriculteurs de la préfecture de Haho.
D’un coût de huit (8) millions de FCFA, cet achat groupé vise plusieurs objectifs. Le renforcement des stocks de sécurité de l’ANSAT, en vue de prévenir les risques de pénurie, et l’accompagnement des agriculteurs dans l’amélioration de leur production.
Via cet achat groupé de l’ANSAT, les agriculteurs s’en sortent à meilleur compte et dégagent des bénéfices. Aussi, le gouvernement encourage les producteurs à pratiquer les ventes groupées afin de renforcer la filière maïs au Togo.
La constitution de ces stocks de sécurité permet en outre à l’ANSAT de réguler le marché en cas de pénurie due aux intempéries ou au retard dans l’ensemencement de certains champs de maïs sur le territoire national. Après consultation des producteurs, des consommateurs et des commerçants, des stocks sont alors mis sur le marché afin d’éviter les spéculations abusives.