L’Etat togolais vient de lancer un appel à candidatures aux fins de renforcer l’effectif de la Police nationale, notamment les gardiens de paix.
Un communiqué co-signé par le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et son homologue de la Fonction Publique, a rendu publique l’information ce mardi 16 janvier 2018.
A l’issue d’un concours qui sera organisé à l’échelle nationale, 1000 fonctionnaires de police seront recrutés. Les postulants doivent être titulaires du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) ou tout autre diplôme équivalent. Ils doivent avoir un âge compris entre 18 ans et 25 ans au 31 décembre 2018, avoir une taille minimale de 1,65 m pour les filles et 1,70 m pour les garçons et être célibataire sans enfant.
La date butoir de dépôts des dossiers est fixée au 16 février 2018. Les dossiers de candidatures seront composés : d’une lettre manuscrite adressée au Ministre de la Sécurité et de la Protection sociale, des documents d’identité légalisés, d’un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois à la date du concours et des frais d’étude de dossier (5000 Fcfa). Ils sont à déposer à la Direction Générale de la Police nationale à Lomé ou aux Commissariats de police des Chefs-lieux de toutes les préfectures.
Mis en place par le gouvernement togolais avec l’appui de la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDC+), les transferts monétaires ont démarré avec une phase pilote dans les régions des Savanes et de la Kara.
A l’heure du bilan, en vue de son extension, le projet est crédité de résultats plus que satisfaisants. Alors qu’il devait bénéficier à 21 500 ménages, finalement près 30 000 femmes ou tutrices ont reçu quotidiennement 5000 FCFA pour améliorer la nutrition de leurs enfants (0 à 5 ans) et accéder plus aisément aux soins de santé.
Les résultats ne se sont pas fait attendre : augmentation du poids à la naissance des enfants, augmentation du taux de déclaration des naissances, augmentation du taux d’accouchement dans les centres de santé.
Le gouvernement, au vu de ces résultats, souhaite étendre le projet aux cinq régions du pays afin de contribuer à l’éradication de la pauvreté. L’annonce a été faite par le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé dans son adresse à la nation du 03 janvier dernier.
Les ménages bénéficiaires des « transferts monétaires » seront portés à 120 000 sur trois ans. Le projet prendra désormais en compte, non seulement les enfants de 0 à 5 ans malnutris ou les femmes enceintes, mais tous les ménages considérés comme pauvres. Un registre social unique en cours d’élaboration, permettra d’identifier les caractéristiques des ménages pauvres qui bénéficieront des transferts monétaires sur toute l’étendue du territoire national.
Le gouvernement togolais, avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD), entend implanter des agropoles sur toute l’étendue du territoire national sur la période 2017-2030.
C’est dans la région de la Kara que le premier projet d’agropole, financé à hauteur de 64 milliards FCFA, sera mis en place. Il sera composé d’un agroparc de 44 hectares, de mini-barrages, de périmètres irrigués et d’aménagement de bas-fonds.
Les jeunes Togolais de la localité ont-ils les qualifications nécessaires ? C’est à cette question qu’a voulu répondre le gouvernement en commanditant à l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) une étude d’identification des filières et métiers porteurs, dans les zones d’implantation des agropoles.
Financée par l’UNESCO, cette étude permettra de mettre en place un dispositif adapté de formation professionnelle dans les zones d’implantation des agropoles pour donner aux jeunes, surtout ruraux, une qualification leur permettant de s’intégrer au marché de l’emploi.
Un atelier de validation du rapport d’étude s’est tenu ce mardi 16 janvier à Lomé. Il était couplé à la validation du profilage des bénéficiaires de ces différentes formations.
Pour le gouvernement, il urge désormais de favoriser l’accès à l’emploi et au revenu décent pour les jeunes, afin qu’ils jouent pleinement leur rôle dans la société et participent au développement du pays.
Un émissaire bissau-guinéen a fait, ce mardi, le déplacement de Lomé dans le cadre de crise politique et institutionnelle qui secoue ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis trois ans. M. Aristide da Silva, Ministre des Anciens combattants, a été reçu ce jour par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’officiel bissau-guinéen était porteur d’un message du groupe des députés du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), exclus du Parlement. L’exclusion de ces députés et la non nomination d’un Premier Ministre consensuel ont, ces dernières années, exacerbé la crise politique en Guinée Bissau.
Aristide da Silva a en effet invité le Chef d’Etat togolais à peser de tout son poids dans la résolution de la crise, notamment dans la mise en œuvre de l’Accord de Conakry.
Faure Gnassingbé, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, avait dépêché à Bissau, les 02 et 03 décembre 2017, une mission conduite par son Ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. La délégation qui était alors accompagnée du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, avait rencontré tous les protagonistes de la crise et fait un compte rendu au Chef de l’Etat togolais, qui s’est engagé à œuvrer pour une sortie de crise du pays.
Lomé, abritera du 02 au 06 mai prochain, l’édition 2 de Lomé Numérique, un évènement dédié aux professionnels du domaine du numérique au Togo.
La manifestation se tiendra au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF-Togo 2000). La société CREOPSE, promotrice de « Lomé Numérique », et ses partenaires, à l’instar du Ministère des Postes et de l’Economie numérique, entendent mettre un coup de projecteur sur les acteurs et les opportunités qu’offre le secteur du numérique dans le pays.
Sont conviés, les férus de la toile, les élèves, les étudiants, les développeurs et aussi les décideurs, qui pour découvrir ce qui se fait de mieux en matière de numérique au Togo, qui pour faire découvrir son savoir-faire et saisir des opportunités d’affaires.
La 2ème édition de Lomé Numérique se déclinera également en concours ciblant les élèves, les étudiants et les développeurs.
Le premier est un Hackaton d’une durée d’un mois qui mettra aux prises des jeunes développeurs. Ils devront concevoir sur cette période une plateforme thématique. Le second concours est un quizz inter-lycéens qui permettra de faire ressortir le « meilleur lycée » de Lomé en termes de savoir-faire numérique. Le troisième, vise les universités et les grandes écoles qui devront mettre sur pied des produits et plateformes numériques.
La surcharge sur les routes est un phénomène que l’UEMOA veut éradiquer à travers l’adoption de son règlement 14/2005 relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans ses Etats membres.
Pour évaluer l’incidence réelle de cette pratique sur les infrastructures routières, l’Etat togolais, grâce au concours financier de la Banque Africaine de Développement, va réaliser à partir de mars 2018, et ce pour une durée de six (06) mois, une étude d’impact.
Le consultant en charge de cette mission devra étudier le trafic sur les axes routiers internationaux du Togo et au niveau des plateformes générant plus de 200 000 tonnes de marchandises, évaluer le niveau de chargement par rapport au règlement 14 de l’UEMOA et, à terme, l’impact de la surcharge sur les infrastructures routières.
Elu à la présidence du Libéria, le 29 décembre dernier, à l’issue du deuxième tour des élections présidentielles, le Sénateur et ancien footballeur George Weah a reçu les félicitations et messages d’encouragements de ses pairs, du continent et d’ailleurs, dont le président de la République togolaise, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Chef d’Etat togolais avait, en son nom propre et celui de toute la communauté sous régionale, adressé ses « vives félicitations » au président élu et rassuré de la disponibilité de la CEDEAO « à accompagner le Libéria dans ce nouveau tournant de son histoire ». Une main tendue que Georges Weah n’a pas manqué de saisir.
« Honorable Président de la CEDEAO, S.E. Président Faure Gnassingbé, je suis très sensible à vos encouragements. Le soutien de la CEDEAO au Libéria sera un facteur essentiel de son développement. Je serai très attentif au rôle du pays au sein de la Communauté et à son développement », a-t-il répondu lundi au président de la CEDEAO.
Ce mardi 16 janvier, Faure Gnassingbé, qui a fait de la redynamisation de l’intégration régionale son cheval de bataille, a indiqué pouvoir compter en cela sur le nouveau président libérien. « Je suis très sensible à votre engagement à prendre une part active au renforcement de notre communauté. Je ne doute point du concours précieux du Libéria aux efforts destinés à relever nos défis communs », a-t-il écrit à Georges Weah.
Le gouvernement togolais veut se faire une idée précise des entreprises opérant sur toute l’étendue du territoire national, aussi bien dans le formel que dans l’informel, leur répartition par secteur d'activité et par spécialité, le nombre des petites et moyennes entreprises et leur contribution au PIB.
Il lance à cet effet par le biais du Ministère de la Planification du Développement, en collaboration avec l’Institut National de la Statistique des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED), un Recensement général des entreprises (RGE). Annoncée l’année écoulée, l’opération devrait démarrer très prochainement.
C’est dans ce cadre qu’une formation s’est ouverte, ce lundi à Lomé, et se tiendra jusqu’au 27 janvier prochain. Ils sont 730 agents-recenseurs à être outillés sur la collecte des données, l’utilisation des tablettes, des manuels numériques et le questionnaire. Ils devront également s’aguerrir sur le profilage des différentes entreprises, avant leur déploiement sur le terrain.
Le RGE permettra au gouvernement de disposer d’un système d’informations statistiques actualisé sur les entreprises et d’une base de données pour les enquêtes sectorielles.
L’UE, la Banque Mondiale et l’exécutif togolais financent ladite opération à hauteur de 960 millions de FCFA.
Une session de formation a démarré ce lundi 15 janvier à Lomé à l’initiative de l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT). Elle a pour cible, les professionnels des médias audiovisuels et de la presse écrite, et se déroulera sur deux jours.
Il s’agit de permettre aux journalistes de s’imprégner des différents concepts du volontariat afin qu’ils puissent mieux relayer les informations sur les activités de l’ANVT et des volontaires déployés sur toute l’étendue du territoire national.
Plusieurs modules seront développés à cet effet : « le volontariat national dispositif et juridique, contexte et justification », « Les différents types de volontariat, condition de service et cibles », « Le post volontariat », « La contribution du volontariat au développement », « La communication autour du volontariat national », « Le volontariat dans le monde ».
Outre cette formation destinée aux médias, l’ANVT a démarré l’année 2018 tambour battant, avec une formation pour 80 Volontaires nationaux de l’Education, des opérations de salubrité ainsi que des séances de sensibilisation porte-à-porte dans la ville de Kpalimé, pour exhorter les populations à adopter des comportements éco-responsables et préserver ainsi leur cadre de vie.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Togo a octroyé des subventions à 6 organisations togolaises de la société civile intervenant dans le domaine de l’environnement.
D’un montant total de 175 000 dollars US, soit plus de 96 millions de francs CFA, cet accompagnement s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de Micro financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM).
Les 6 projets financés par le PNUD entre 12 et 20 millions de francs CFA, portent sur la préservation des écosystèmes de montagnes, la conservation des forêts communautaires, le développement de la foresterie rurale, la promotion de l’écotourisme, la collecte et le recyclage des déchets plastiques, ainsi que la vulgarisation de bonnes pratiques de gestion durable des terres.
Ces projets sont développés et mis en œuvre par les communautés à la base, en lien direct avec les populations concernées, pour une meilleure gestion des ressources naturelles, une meilleure protection contre les effets néfastes des changements climatiques, mais également comme un levier important pour créer des revenus et offrir des opportunités d’auto-emploi et de création d’activités économiques, a précisé la Représentante Résidente du PNUD, Mme Khardiata Lo N’diaye.
Pour le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, M. André Kouassi Johnson, ces projets participent au renforcement des différentes actions du gouvernement pour la protection de l’environnement et feront l’objet d’un suivi régulier sur le terrain.