Son Excellence Yuxi Liu, Ambassadeur de Chine au Togo a été reçu ce mardi par Pitang Tchalla, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre leurs deux pays d’une part et entre la représentation de Chine au Togo et la HAAC d’autre part, a été au menu de cette visite.
Yuxi Liu et Pitang Tchalla ont dans un premier temps, eu un entretien en privé. Les deux personnalités ont ensuite rejoint les autres membres de l’institution pour des cordiaux échanges. Le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), s’est réjoui de la visite du diplomate chinois qui pour lui traduit, « l’intérêt sans cesse renouvelé que les peuples togolais et chinois attachent au renforcement de ces véritables liens d’amitié et de coopération sud-sud ». Pour lui, de cette rencontre, naîtra un partenariat plus fort.
Son excellence l’Ambassadeur Yuxi LIU a abondé dans le même sens que son hôte, l’assurant du plein soutien de son pays dans le renforcement des capacités de la HAAC. La visite s’est achevée par la Division Monitoring qui se charge de la surveillance des médias togolais dans leur ensemble. L’ambassadeur a été informé sur son fonctionnement.
Du 10 au 14 avril prochain aura lieu à Shanghai la deuxième édition de la convention des PME Chine-Afrique. Une rencontre à laquelle prendront part de nombreuses entreprises et opérateurs économiques togolais.
Rendez-vous de choix pour nouer et consolider des relations commerciales entre les opérateurs économiques africains et le géant asiatique, la Convention des Petites et Moyennes Entreprises Chine-Afrique verra la participation de 3000 entreprises.
Cette Convention des PME Chine-Afrique est une plateforme de partage d’expériences, d’opportunités d’investissements et de partenariats. Aussi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) exhorte les entreprises nationales à prendre massivement part à cette convention.
Pour meubler cette rencontre commerciale, où seront présents, les acheteurs, des fournisseurs et des investisseurs, il aura des échanges d’affaires indivuduels (B2B).
Egalement au menu, des visites d’entreprises dans de grandes villes chinoises telles que Nanjing, Hangzhou, Wuxi, Shangaï, Guangzhou, Kunshan.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) section Togo, a réuni à Lomé depuis ce lundi 27 mars, les acteurs ouest africains impliqués dans la surveillance des rotavirus, des maladies évitables par la vaccination en général et de nouveaux vaccins.
La rencontre qui dure cinq jours, permettra de définir des stratégies pour élargir la surveillance des rotavirus à d’autres entéropathogènes (gastroentérite) et d’harmoniser des données de surveillance relative aux nouveaux vaccins.
Au terme de cette assise, il est attendu la mise sur pied d’un réseau sous-régional de surveillance de la diarrhée infantile et une harmonisation des données sur une base consensuelle et exploitable par les décideurs.
La représentante de l’OMS au Togo, Lucie Imboua ainsi que le Prof Moustapha Mijiyawa, ministre togolais de la santé et de la protection sociale, ont vivement exhorté les pays participants à mettre en place des sites sentinelles. « Chaque pays doit mettre en place des sites sentinelles et les acteurs se doivent d'utiliser les procédures standards normalisées disponibles pour garantir la qualité des données générées » a insisté la représentante de l’OMS.
L’efficacité de sites sentinelles n’est plus à prouver et ils sont d’une importance capitale dans la lutte contre la mortalité infantile.
Le Ministère togolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique en partenariat avec le Comité de liaison Europe-Afrique -Caraïbes-Pacifique (COLEACP) et le Secrétariat Général du Groupe des Etats ACP1, organise à Lomé du 04 au 06 avril, des ateliers d’information et d’échanges nationaux et régionaux.
Sont attendus dans la capitale togolaise, des pays membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal) ainsi que du Cap Vert, de la Guinée Conakry et de la Mauritanie. A ces rencontres, on parlera de la mangue, du melon/de la pastèque, de la noix de coco, du haricot vert, etc., et il s’agira d’identifier les facteurs clés de développement de filières fruits et légumes performantes, dans un contexte de lancement de nouveaux partenariats public-privé et de mise en œuvre du programme Fit For Market géré par le COLEACP.
Deux ateliers sont prévus à cet effet, le premier, national avec pour thème, « Mise en œuvre d’un plan d’action pour le développement de la filière fruits et légumes togolaise », et le second, régional, « Ensemble pour la performance des filières fruits et légumes ouest-africaines », sera officiellement lancé par le Colonel Ouro-Koura AGADAZI, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique de la République Togolaise.
Le point d’orgue de ces ateliers, est l’identification des actions prioritaires à mener en termes de renforcement de capacités, d’infrastructures et d’équipements. Il a en effet été constaté que les investissements des entreprises locales et internationales dans le secteur agricole de ces pays ont augmenté, encouragés par une meilleure gouvernance, des environnements commerciaux plus favorables (avec notamment une intégration régionale accrue), la libéralisation des échanges et une expansion des réseaux de communication et de transport.
Aussi, face à un secteur ultra compétititf et concurrentiel, il urgeait que le Togo et les pays participants aux ateliers des 04 au 06 avril prochains, échangent leurs expériences pour répondre aux exigences de la demande en matière de mise en conformité aux normes, de fiabilité, de quantité et de qualité des produits.
Notons que les exportations de fruits et légumes du Togo vers l’UE ont plus que doublé au cours des 10 dernières années tandis que les exportations de la zone UEMOA sur la même période augmentaient de près de 30 % grâce à une diversification en termes de productions et de marchés.
Un nouveau calendrier des examens inscrits au programme de l’année scolaire 2016-2017 a été rendu public par le gouvernement. Les perturbations survenues dans le système éducatif ces derniers mois marquées par les grèves d’enseignants et les manifestations d’élèves, sont passées par là. Aussi à l’exception du BAC II, tous les examens ont été reprogrammés.
Les examens du Certificat d’Etude du Premier Degré (CEPD) auront désormais lieu du 04 au 07 juillet 2017, tandis que le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) se tiendra du 26 au 30 juin et le Probatoire (BAC I), du 17 au 21 juin 2017.
Seule la programmation du Baccalauréat 2ème Partie (BAC II) reste inchangée en raison de son harmonisation dans l’espace UEMOA. Les dates du 19 au 23 juin ont donc maintenues.
Après trois semaines de perturbations, le monde de l’éducation togolais connait une accalmie suite à la prise de mesures d’apaisement par le gouvernement. Notamment, l’annonce du doublement de la prime d’incitation à la profession d’enseignant et l’adoption d’un statut particulier de l’enseignant. Une commission ad hoc a été également été mise sur pied pour régler la question des cotisations et prélèvements sur les salaires de certains enseignants auxiliaires.
Depuis ce dimanche 26 mars, et ce jusqu’au mardi 28 mars prochain, se tient à Washington, la Conférence annuelle de l’AIPAC (The American Israel Public Committee). Une rencontre à laquelle prend part le Chef de la Diplomatie togolaise, Robert Dussey. L’occasion était toute trouvée pour celui dont le pays accueille en octobre prochain, le Sommet Afrique-Israël d’en en annoncer les contours.
C’est devant une assistance de 6000 personnes parmi lesquels les premières autorités israéliennes et le gotha des décideurs politiques et économiques à l’échelle mondiale que Robert Dussey a expliqué le pourquoi du sommet qui se tiendra à Lomé du 23 au 27 octobre 2017. « La finalité de ce Sommet est de resserrer les liens entre l’Afrique et Israël, à la fois sur le plan politique, diplomatique et économique. Le continent africain est en plein développement et Israël a les solutions pour l’accompagner dans le secteur des nouvelles technologies, de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, pour ne citer que ces domaines », a-t-il répondu au journaliste Frank Sesno (CNN, PBS), qui le questionnait.
Sa présence à Washington n’avait pour seul but de décliner les objectifs du Sommet Afrique-Isräel. Il s’agissait également de jeter les bases d’une coopération forte entre l’Afrique, Israël et les Etats-Unis.
Une mission du Millenium Challenge Account (MCA) a été reçue ce vendredi par le Premier Ministre Selom Klassou (photo). La problématique des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) liée au mauvais accès des services ainsi que les conflits fonciers dans le secteur agricole, ont constitué l’essentiel de leurs discussions.
Une analyse a en effet révélé que le secteur des TIC et celui du foncier sont de véritables freins à l’atteinte des objectifs du MCA. Dans le premier cas, le manque de concurrence, de réglementation indépendante et le mauvais accès aux services constituent les obstacles.
S’agissant du foncier, le doigt a été mis sur l’accès aux terres cultivables et les conflits fonciers qui sont légion au Togo.
Au sortir de son audience avec le Premier Ministre togolais Grace Morgan, la Directrice du programme Treshold du Millenium Challenge Account (MCA) a déclaré que « le gouvernement est en train d’étudier les possibilités d’ouvrir le secteur des TIC au secteur privé. C’est un changement important. Il y a aussi un engagement pour renforcer le rôle de régulateur indépendant et un programme pour élargir l’accès au service universel. Avec le gouvernement, un accord est en train de se dégager pour créer un plan d’action clair ». Elle ajoute qu’il revient au gouvernement « de soumettre une feuille de route claire qui va permettre de réaliser les objectifs ».
Helen Clark, administrateur du Programme des Nation Unies pour le Développement (PNUD) est attendue à Lomé du 28 au 30 mars prochain. Elle sera reçue par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.
Leurs discussions porteront à n’en point douter sur l’état d’avancement du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Le protocole d’accord d’une enveloppe de 155 milliards de FCFA a été signé entre les deux personnalités en février 2016 à New York.
Le PUDC, qui est dans sa première phase, a pour mission d’améliorer l’accès des populations aux services sociaux et économiques de base, dans les zones peu ou mal desservies et ainsi accélérer la réduction de la pauvreté et des inégalités.
Ce jeudi, le Conseil des ministres en a d’ailleurs modifié le décret afin d’améliorer son organisation et le rendre plus efficace au bénéfice des populations. A cet effet, Helen Clark se rendra à Davié (30 kilomètres au Nord de Lomé) pour constater de visu, l’état d’avancement des travaux de construction d’une piste rurale dans le cadre de la mise en œuvre du PUDC au Togo.
L’agenda chargé pour Helen Clark lors d’une visite de deux jours, l’a mènera également à la Primature où elle aura un entretien avec le PM Komi Selom Klassou ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement.
Helen Clark, ancien Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, visitera également les locaux de la start-up INNOV’UP, qui est le premier centre incubateur pour l’entreprenariat féminin au Togo. Elle aura en suite des entretiens avec la Fédération des femmes chefs d’entreprises de l’Afrique de l’Ouest.
Le Gouvernement togolais à travers un décret pris en Conseil des Ministres ce jeudi 23 mars, a fixé les modalités d’application de la loi portant statut de l’artiste. L’objectif affiché est de sortir le monde culturel de sa léthargie, de permettre aux artistes togolais de vivre de leur art et de booster l’économie culturelle.
Ces nouvelles dispositions doivent ainsi « permettre à l’artiste togolais de sortir de la précarité en jouissant pleinement des fruits de son labeur, des libertés, des droits à la protection sociale reconnue à tout travailleur et de bénéficier d’avantages et d’allègements fiscaux » précise le communiqué du gouvernement.
Elles règlent également la question du travail des enfants dans le développement des industries culturelles et assure la contribution des artistes à l’enrichissement de la culture ainsi qu’à l’affirmation de l’identité culturelle nationale.
Une Commission Nationale des Arts a également été mise sur pied via un décret. Ce nouveau creuset dédié aux artistes se veut un cadre de concertation qui facilite un dialogue fécond et interactif entre tous les acteurs de la chaine artistique et culturelle en vue de booster l’économie culturelle. Les artistes togolais au-delà de leurs associations et autres regroupements trouveront en cette nouvelle Commission Nationale des Arts, le canal idéal pour directement discuter de leurs problèmes avec leurs interlocuteurs au sein de l’exécutif.
Dans le cadre du Projet de valorisation et à la Modernisation des filières des produits forestiers non ligneux (PFNL), la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) se met aux côtés du Ministère togolais de l’Environnement et des ressources forestières. Un financement de 244 000 dollars soit environ 122 000 000 de FCFA, a été accordé à cet département afin qu’il mène à bien ce programme dont l’objectif est de promouvoir et de valoriser les filières de produits forestiers non ligneux et, par-delà, de veiller à la sécurité alimentaire des populations togolaises.
Le PFNL, à en croire Antonio Isaac Monteiro, le représentant de la FAO à Lomé, est né du constat que peu d’attention était accordée aux produits forestiers non ligneux dans les programmes de gestion des ressources naturelles. Pourtant ces derniers sont d’une grande importance, insiste-t-il.
Il faut savoir qu’au rang des produits forestiers non ligneux d’origine végétale, on trouve aliments ; fourrage ; matière première pour la préparation de médicaments et de produits aromatiques ; matière première pour la préparation de colorants et de teintures ; matière première pour la fabrication d’ustensiles, d’objets d’artisanat et pour la construction; plantes ornementales.
Pour ceux d’origine animale, on compte, les animaux vivants ; cuirs, peaux et trophées ; miel sauvage et cire d’abeille ; viande de brousse ; matière première pour la préparation de médicaments ; matière première pour la préparation de colorants ; autres produits animaux comestibles ; autres produits animaux non comestibles. Autant de produits qu’il faut protéger et promouvoir.