Togo Officiel

Togo Officiel

Le Togo conforte son rang dans le concert des Nations africaines. Ce vendredi à la faveur de la 32ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA), le pays s’est vu réélire sans difficulté pour un second mandat au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) pour la période 2018-2019.

Une réélection qui n’est pas le fruit du hasard. Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO, s’est personnellement impliqué ces dernières années pour apaiser les foyers de tensions dans la sous-région et au-delà.

Le Togo est en outre l’un des principaux contributeurs africains aux opérations de maintien de la paix en termes de personnels. Une présence qui sera renforcée dans les années à venir.

La voix du Togo comptera donc au sein du CPS lors des prochains débats et discussions visant à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.

La Banque mondiale dépêche une mission à Lomé, du 29 janvier au 02 février 2018. L’objectif assigné à cette mission est le suivi du Projet de Développement et de Gouvernance Minière.

Selon les informations recueillies par notre rédaction, le PDGM est un projet financé à hauteur de 15 millions de dollars par la Banque mondiale, à travers le fonds IDA.

Ce projet, apprend-on, a pour objectif de renforcer les capacités institutionnelles et les systèmes de gouvernance des institutions clés, impliquées dans la gestion du secteur minier au Togo. Cet objectif se décline en deux composantes essentielles que sont, d’une part, la gouvernance, la transparence, le suivi et l’efficience du secteur minier, et d’autre part, le développement environnemental, social et économique durable, découlant des activités du secteur.

Dans le cadre de cette mission, la Banque mondiale et le Ministère des Mines et de l’Energie vont organiser, mercredi 31 janvier 2018, une séance de travail. Celle-ci s’articulera autour de deux points : l’état de mise en œuvre du projet PDGM et l’évolution du secteur minier. Au terme des présentations sur ces deux points, un débat sera ouvert. Ce sera une occasion pour les journalistes invités à cette séance de travail d’obtenir des réponses aux interrogations que suscite la gouvernance minière au Togo.

Une note de service, signée le 24 janvier dernier par le Pr Komlan Dodzi Kokoroko (photo), Président de l’Université de Lomé (UL), interdit désormais la tenue de répétitions et Travaux Dirigés payants au sein et en dehors de l’établissement.

En violation des règlements du principal établissement d’enseignement supérieur du pays, il a été donné de constater que des professeurs dispensaient des TD et répétitions, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Une pratique qui ne doit pas perdurer à l’UL. « Cette pratique non recommandable, au délà du conflit d’intérêt qu’elle génère, crée une différence de traitement des étudiants par rapport à l’enseignement reçu, engendrant ainsi une rupture d’égalité », a martelé Komlan Dodzi Kokoroko.

Le président de l’UL invite à cet effet, les doyens, directrices et directeurs des facultés, écoles et instituts, à initier des rencontres d’échanges avec les enseignants-chercheurs de leurs établissements respectifs pour les interpeller sur la gravité de cette pratique.

La Présidence de l’UL précise que les contrevenants à cette note seront soumis à des sanctions disciplinaires.

Le programme de Volontariat d’engagement citoyen (VEC), mis en œuvre par le gouvernement togolais par le biais de l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT), prend désormais en compte la Préfecture de Tsévié (32 km de Lomé).

Ce jeudi 25 janvier, la première vague de Volontaires d’engagement citoyen a été officiellement investie dans sa mission. Au nombre de 102, ils seront mis à la disposition des Communautés de développement des quartiers pour des missions d’assainissement d’une durée de 4 mois. Les autorités togolaises, à travers ce programme, entendent pallier au chômage et développer l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes. En effet, pendant la durée de leur mission, les VEC bénéficient de formation diverses, notamment sur l’entrepreneuriat et la citoyenneté.

A la fin de leur mission, pour ceux qui ont appris un métier, le Ministère du développement à la base met à leur disposition des kits d’installation pour mettre sur pied leurs ateliers. Les VEC ont en outre la possibilité de se constituer en groupement afin de bénéficier de crédits pour démarrer des activités génératrices de revenus. Un accompagnement leur est offert pour élaborer leurs plans d’affaires.

L'Office Togolais des Recettes (OTR), opérationnel depuis 2014, est la première expérience d’unification des services des douanes et des impôts dans les 14 pays de l’UEMOA et de la CEMAC. A ce titre, ses performances suscitent la curiosité de nombre de pays du continent.

Les missions se succèdent à Lomé pour en apprendre plus sur son fonctionnement et ses différents services. La toute dernière est celle de l’Administration douanière nigérienne qui a séjourné au Togo du 16 au 19 janvier dernier. La délégation était conduite par le Conseiller technique du ministre nigérien de l’Economie et des Finances, M. Adamou Moumouni.

Auprès des services techniques de l’OTR, elle a été informée sur le «Système de recouvrement direct par les banques». Un outil de collecte des recettes par les institutions bancaires, instauré depuis 2015 par l’Office. Il introduit le paiement des frais d’opération à la banque et non en main propre chez les agents de douane.

Selon les explications du Commissaire Général de l’OTR, Kodjo Adedze, ce système de collecte assure une sécurisation des recettes au sein des administrations fiscales et douanières. Il permet également l’élimination des risques liés à la manipulation de liquidités, une meilleure traçabilité des fonds et enfin l’accroissement des recettes.

 

Une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), conduite par son président M. Germain Meba, a pris ses quartiers dans la région de la Kara (420 km de Lomé).

Objectif : former pendant deux jours (mercredi 24 et jeudi 25 janvier), les opérateurs économiques de l’intérieur du pays sur les procédures de passation des marchés et les mécanismes de présentation des dossiers d’appels d’offres.

Cette démarche de la CCIT vient en partie du constat selon lequel les opérateurs économiques de l’intérieur du pays, par méconnaissance des procédures, ne parvenaient pas à décrocher les marchés.

Elle s’inscrit en outre dans le cadre de l’initiative du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, de réserver un quota de 20% des marchés publics aux jeunes entrepreneurs. « Pour que ces jeunes entrepreneurs puissent saisir cette opportunité, ils doivent parvenir à présenter correctement leurs dossiers. C’est à cette école que nous les convions », a précisé, Germain Meba, président de la CCIT.

Cette formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), se poursuivra dans les toutes les régions économiques du pays afin d’atteindre les opérateurs sur toute l’étendue du territoire national.

Les autorités togolaises appellent les populations à redoubler de vigilance et à adopter des mesures de prévention strictes, suite à la confirmation de cas de fièvre Lassa au Nord du Bénin, zone frontalière du Togo.

Le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale signale en outre, que « deux cas suspects en provenance du Nigeria ont transité par le Togo dans le village de Nadoba (Préfecture de la Kéran) avant de décéder sur le territoire béninois ». Le Togo a aussitôt pris des dispositions pour le renforcement de la surveillance transfrontalière et communautaire, la sensibilisation des populations et la fluidité des échanges d’informations avec les pays frontaliers.

Le Centre des opérations des urgences de santé publique (COUSP) sera en outre réactivé dans les meilleurs délais, annonce-t-on.

Aucun cas n’a été, à ce jour, notifié au Togo. Si elles ne doivent pas céder à la panique, les populations doivent néanmoins :
• éviter la manipulation et la consommation des rats
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon
• éviter tout contact avec une personne suspecte ou malade de la fièvre Lassa.

Il est également nécessaire d’éviter tout contact avec les selles, l’urine, la salive, les vomissures et les objets contaminés d’une personne suspecte, malade ou décédée de la fièvre Lassa et s’abstenir de toucher le corps d’une personne suspectée d’être décédée de la fièvre Lassa même lors des rites funéraires.

Mis en place en 2011 par les autorités togolaises pour baliser la voie à la couverture santé universelle, l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) s’est affirmé au fil des ans comme un instrument incontournable pour répondre aux défis de santé publique.

En appui au Ministère de la Santé, l’institut met en œuvre des actions de prévention, d'éducation et d'information, de nature à améliorer l'état de santé des populations assurées (personnel de l’administration publique et les personnes à leur charge) en attendant d’étendre ses prestations au secteur privé, parapublic ainsi qu’au secteur agricole et informel.

Afin de faire le bilan de ses actions et d’améliorer ses services, une enquête de satisfaction a été confiée au cabinet Afrik Survey, par la Direction de l’INAM.

Il en ressort qu’au terme de l’année 2017, le taux de satisfaction des assurés de l’INAM est de 76,6% ; les employeurs sont, quant à eux, satisfaits à hauteur de 71,1% et les prestataires à 66,4%.

Malgré ces résultats encourageants, l’INAM devra néanmoins améliorer son rapport qualité/prix, sa communication et alléger ses procédures. « Nous avons une bonne marge de progression, (…) nous prendrons les mesures pour régler les différents points d’insatisfaction soulevés par tous les acteurs », a déclaré Myriam d’Almeida-Dossou (photo), Directrice Générale de l’INAM.

Le Chef d’Etat SEM Faure Essozimna a présidé ce mercredi, les cérémonies marquant le 44ème anniversaire de l’Attentat de Sarakawa. Un fait marquant de l’histoire du Togo survenu le 24 janvier 1974, et qui a vu l’ancien président du Togo, Gnassingbé Eyadema, miraculeusement sorti indemne du crash de l’avion présidentiel.

Plusieurs de ses collaborateurs perdront la vie dans ce tragique accident. « Effectuant une liaison entre les villes de Lomé et de Pya, transportant plusieurs personnalités politiques et militaires togolaises, dont le président de la République d’alors, Gnassingbé Eyadéma, le « Douglas C-47 Skytrain », l'avion présidentiel, s'était écrasé en pleine brousse non loin de la localité de Sarakawa », se rappelle-t-on.

Ce mercredi 24 janvier 2018, des offices religieux et cérémonies d’hommage se sont déroulées sur toute l’étendue du territoire national. Le Président de la République s’est rendu sur le site du Mémorial érigé sur les lieux du crash à Sarakawa. Etaient également présents des membres du gouvernement, des officiers de Forces Armées Togolaises (FAT), des personnalités du monde diplomatique, des autorités traditionnelles et une population nombreuse.

Au rythme des chants religieux, Faure Gnassingbé a effectué un dépôt de gerbes en l’honneur des personnes disparues. Cette cérémonie commémorative a été également marquée par l’audition d’un message de l’ancien président Gnassingbé Eyadema.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a favorablement répondu à une sollicitation de la Direction du Musée National. Elle a financé la rénovation du bâtiment et le renouvellement partiel de l’exposition permanente au Musée national.

La réception des travaux et des différentes œuvres s’est faite ce mardi 23 janvier en présence de M. Serge Bouah, Directeur de la Communication, du marketing, des relations et du savoir de la BOAD, du Secrétaire général du Ministère de la Culture, M. Tinaka Wediabalo Kossi, et des responsables du Musée.

L’accompagnement de l’institution financière s’est matérialisé par la conception d’une enseigne lumineuse, de cinq vitrines d’exposition, de 69 cadres photo en ébène, 200 socles pour cartels, la restauration et l’exposition de l’ancre de navire ainsi qu’un kakemoko. Deux ordinateurs serviront en outre à la numérisation des collections du musée.

Il s’agit pour la BOAD de contribuer à la sauvegarde, à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel togolais, partant du constat que la culture est une « industrie qui génère énormément de ressources et retrace le parcours d’un pays ».

Le Musée National, pour sa part, se veut désormais plus compétitif, par la richesse de ses collections et sa capacité à renouveler périodiquement son exposition.

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