(Agence Ecofin) - Après avoir baissé à 1,6% en 2016, la marge moyenne d'intérêt, c'est à dire la différence entre le taux moyen payé par les banques pour rémunérer les dépôts de la clientèle et celui appliqué sur les crédits accordés à l'économie, a connu une légère amélioration à la fin de 2017, se situation à 1,71%. Au cours du dernier trimestre 2017, il a même atteint le niveau moyen de 1,8%.
Cette amélioration augure de ce que le revenu net d'intérêt du secteur bancaire, c'est à dire la marge nette réalisée sur les avances et crédits accordés à l'économie de la sous-région, sera elle aussi en hausse, d'autant que la moyenne mensuelle des crédits bancaires mis en place par les banques a atteint 1036 mmiliards de FCFA. Un niveau record depuis 2014. Le mois d'août 2017 a même enregistré un niveau maximal de 1084,1 milliards de FCFA.
A l'exception de celles qui sont cotées sur la BRVM, les banques de la sous-région ne font pas une publication à date de leurs performances financières. Un indicateur à suivre, sera l'évolution des revenus d'intérêts sur la clientèle. Selon des données collectées par l’Agence Ecofin, ils ont connu une progression continue, passant de 944,5 milliards de FCFA à la fin 2014, à environ 1142 milliards de FCFA à la fin de l’année 2016.
Idriss Linge
(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire envisage d’allouer des financements d’un montant global de 3805,4 milliards FCFA (environ 7,2 milliards $) à son secteur de l’éducation sur la période 2018-2020, a révélé la Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (photo).
« Sur la période 2018-2020, les ressources budgétaires allouées au secteur éducatif s'élèveront à 3805,4 milliards FCFA. La Côte d'Ivoire mérite donc d'être soutenue par ses partenaires », déclaré Amadou Gon Coulibaly à l’occasion de la 3ème Conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), tenue le 02 février à Dakar.
Il a par ailleurs souligné, qu’en 2016, « la Côte d'Ivoire a consacré 27% de son budget à l'éducation ; et la part de l'éducation dans les dépenses publiques - hors dette, - s'est établie à 41,8 % ».
Pour rappel, la Conférence de financement du GPE de Dakar avait principalement pour objectif de mobiliser 3,1 milliards $ de la part des bailleurs pour la période 2018- 2020. Ceci, en vue de soutenir l’éducation de 870 millions d’enfants dans 89 pays en développement dans lesquels vivent 78 % des enfants non scolarisés dans le monde.
En outre, pour les pays en développement, l'objectif est de les inciter à accroitre leur financement intérieur destinés au secteur de l’éducation, pour atteindre 20% de leur budget.
Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) renoue avec la phase des indemnisations à compter du 12 février prochain. Sont concernées, les victimes vulnérables de Lomé-Commune pour leur prise en charge médico-psychologique.
Le HCRRUN indique que les noms des victimes concernées ont été publiés le 30 novembre 2017 et qu’elles seront contactées par téléphone. Chacune sera informée de la date précise de son passage et du lieu de la prise en charge.
Les victimes dont les noms ne sont pas encore publiés, sont priées par le Haut-Commissariat de ne pas faire le déplacement dans ses bureaux ou sur les lieux de la prise en charge et des indemnisations.
Une première partie du programme des réparations a eu lieu du 12 au 23 décembre 2017. Elle a consisté en la prise en charge médico-psychologique, suivie du paiement des indemnisations aux victimes vulnérables des régions des Savanes, Kara, Centrale, Plateaux-Est (Atakpamé et ses environs) Maritime et de Kpalimé.
Le Lions Club International a tenu sa 23ème Conférence dans la capitale togolaise du 1er au 03 février. En marge de ces travaux, une délégation de l’organisation, conduite par M. Naresh Aggarwal, le Président mondial de Lions Clubs International, Mme Gudrun Bjort Yvngvadottir, Vice-Présidente, et Me Alexis Vincent Gomèz, Président de la Conférence des Lions Clubs d’Afrique, a été reçue samedi par le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la CEDEAO.
Le Lions Club, présent dans 41 pays africains et fort de ses 28 000 membres, dont 5000 en Afrique francophone, entend apporter son soutien au président de la République togolaise dans sa politique sociale.
L’organisation, qui se veut un service international de volontariat, considéré comme le le plus grand philanthropique du monde (1,36 million de membres répartis dans plus de 46 000 clubs), apporte son expertise aux populations dans les domaines de la santé, en se penchant sur les questions liées à la vue. Elle y ajoute la lutte contre la famine et la facilitation de l’accès à l’eau potable, ainsi que la lutte contre le diabète et le cancer.
Elle a trouvé en Faure Gnassingbé, un allié impliqué et motivé par toutes initiatives en faveur des couches sociales les plus vulnérables.
Naresh Aggarwal s’est réjoui de l’implication personnelle du Chef d’Etat togolais dans la bonne réussite de cette conférence internationale et a partagé avec lui les projets du Lions Club pour le Togo.
Le Ministère de la Santé et de la Protection Civile a donné des precisions sur la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole qui se déroulera du 12 au 18 février prochain.
Prenant en compte les enfants de 9 mois à 14 ans, elle sera couplée à une suppémentation en vitamine A destinée aux enfants de 6 à 59 mois, et au déparasitage, à base de l’albendazole, des enfants de 12 à 59 mois. Le gouvernement togolais met ainsi en œuvre son programme de lutte contre la malnutrition.
Des centaines de milliers d’enfants, dont 460 000 dans Lomé-Commune, seront pris en compte par cette campagne nationale contre la rougeole et la rubéole qui tient également lieu de test grandeur nature à l’introduction du vaccin combiné Rubéole-Oreillons-Rougeole, dans la vaccination de routine au Togo.
Le Ministère de la Santé et de la Protection Civile indique qu’en 2016, le système national de surveillance a permis de détecter 276 cas de rubéole contre 15 cas de rougeole.
Le système de surveillance sentinelle, au niveau des CHU Sylvanus Olympio et Campus de Lomé, a notifié de 2012 à 2016, soixante-huit (68) cas suspects de syndrome de rubéole congénitale, dont 8 cas confirmés au laboratoire. Les deux maladies constituent des problèmes majeurs de santé publique.
Le Togo a connu ces dernières années de nombreux changements dans les domaines portuaires et aéroportuaires. De grands travaux ont été engagés par les autorités du pays pour accompagner ce développement. Mais force est de constater que très peu d’étudiant s’intéressent à ces filières.
Pour remédier à cela, le Ministère du Transport et des Infrastructures a parrainé les 02 et 03 février derniers, à Lomé, un salon dédié au transport et à la logistique, organisé par l’Ecole Supérieur de Gestion d’Informatique et des Sciences (ESGIS).
Placé sous le thème « Les défis des transports et de la logistique dans le développement économique d’une nation », la rencontre avait pour objectifs de familiariser les étudiants et autres acteurs avec les métiers du secteur; créer un cadre d’échanges entre professionnels et étudiants ; et présenter les différentes opportunités professionnelles qu’offre cette filière.
Pour ses promoteurs, la logistique est un métier d’avenir et génère de nouveaux investissements. Il était important que les étudiants soient informés et outillés afin de relever les défis qui en découlent.
Une délégation du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a été reçue vendredi par le Chef du Gouvernement togolais, Komi Selom Klassou, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet national de promotion de l’entreprenariat rural (PNPER).
Une rencontre qui fait suite à celle que le Premier ministre a eue le 20 décembre 2017 au siège du FIDA, avec son président Gilbert Fossoun Houngbo et une équipe de l’institution onusienne, lors d’une visite de travail à Rome.
Un certain nombre de points avaient alors été identifiés pour relancer le projet, dont l’évaluation à mi-parcours n’atteignait pas les performances espérées. Il s’agira donc de recadrer le projet pour lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
« La partie togolaise a pris à bras le corps le problème parce que le Président de la République accorde beaucoup d’attention à ce projet, puisque l’économie togolaise repose essentiellement sur l’agriculture qui contribue à 32% au PIB réel du pays », a déclaré Komi Selom Klassou, qui estime qu’il en va de la sécurité alimentaire et d’une amélioration de la nutrition des Togolais.
Le vaste projet d’agropoles en cours d’exécution avec la BAD a également été abordé. Le FIDA s’est dit disposé à apporter son appui au Togo dans la mise en place des agropoles, à travers l’intégration des petits producteurs qu’il soutient.
Une nouvelle mission de la CEDEAO a, à nouveau, séjourné du 31 janvier au 1er février à Bissau à la demande du président en exercice de l’organisation régionale, SEM Faure Gnassingbé. Elle était conduite par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey avec à ses côtés Youssouf Bangoura, ministre d’Etat guinéen, et Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO.
Les consultations avec les principaux acteurs de la crise et l’évaluation de la mise en œuvre des Accords de Conakry et de Bissau étaient à l’ordre du jour.
Les émissaires de la CEDEAO, ont dit avoir fait « le constat qu’aucune avancée n’a été enregistrée et que la nomination d’un Premier ministre de consensus, n’est toujours pas effective, telle que préconisée par l’Accord de Conakry ».
Par conséquent, telle que décidé par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté à Addis-Abeba, des sanctions collectives et individuelles ont été prises à l’encontre des personnes et organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée-Bissau.
La CEDEAO se dit néanmoins, toujours disposée à poursuivre sa mission de médiation. Elle invite les parties bissau guinéennes au respect des recommandations des différents accords, seul gage de retour à la normale par la tenue d’élections crédibles. Elle exhorte en outre, toute la Communauté internationale à la soutenir dans l’application des sanctions, et les forces de défense et de sécurité bissau-guinéennes à adopter une position de neutralité.
Dans le cadre de la résolution de la crise politique qui prévaut au Togo depuis les manifestations organisées par l’opposition le 19 août 2017, deux émissaires des Chefs d’Etat africains ont à nouveau séjourné à Lomé du 31 janvier au 1er février 2018.
Albert Kan-Dapaah, ministre ghanéen de la sécurité nationale, et Tibou Kamara, ministre d’Etat guinéen, ont eu des échanges avec les principaux protagonistes, notamment le Gouvernement et la Coalition des 14 partis d’opposition. A l’issue de ces consultations, les deux médiateurs ont rendu public un communiqué dans lequel ils annoncent la tenue d’un dialogue, dont la date est fixée au 15 février 2018 dans la capitale togolaise.
Ils annoncent déjà que, dans un esprit d’apaisement, l’un des sujets qui sera à l’ordre du jour de ces assises, portera sur « les personnes faisant objet de détention provisoire dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Kara et Lomé », dont les cas seront examinés prioritairement. Il en sera de même pour les personnes encore en détention pour des faits commis dans le cadre des manifestations de l’opposition.
Messieurs Kan Dapaah et Kamara informent en outre que tous les acteurs ont convenu de la suspension des manifestations publiques à « compter de la publication de la date du dialogue, et ce jusqu’à sa tenue et pendant son déroulement ».
Des travaux préliminaires serviront à déterminer la liste des participants et le chronogramme du dialogue.
Le 30ème Sommet de l’Union Africaine (UA) s’est achevé le 29 janvier dernier à Addis-Abeba. A l’issue des travaux, le Chef d’Etat togolais, SEM Faure Gnassingbé a été désigné par ses pairs « Champion du marché unique aérien africain ». Il sera chargé de conduire le processus du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA).
Ce choix porté sur le président de la République togolaise a fait l’objet d’une conférence de presse, ce jeudi 1er février à Lomé. Animée par le Ministre des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam, avec à ses côtés le Directeur Général de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), Col. Gnama Latta, elle avait pour but de situer les médias et l’opinion sur les avantages du MUTAA et la mission qui sera celle du Chef de l’Etat.
En effet, après la « Décision de Yamoussokro de 1999 » prônant la libéralisation complète du ciel africain, et l’adoption par l’Assemblée de l’UA en janvier 2015 de la Déclaration sur l'établissement d'un marché unique du transport aérien africain, ce sont 44 pays africains qui ont signé la Décision de Yamoussoukro et seulement 23 pays sur 55 qui sont engagés à le rendre effectif dès le lancement du projet, ce 28 janvier dernier.
La mission de Faure Gnassingbé sera d’« amener les pays qui hésitent, à rentrer dans le processus de libéralisation des transports aériens en Afrique» a précisé Ninsao Gnonfam.