Il a été procédé ce lundi 19 février 2018, au lancement d’un projet dénommé « Entraide Agricole ». L’idée est de permettre à 1000 jeunes ruraux de décrocher un emploi dans le cadre d’un co-entrepreneuriat dans le secteur agricole, plus précisément dans la transformation.
Comme l’indique Hervé Tchamsi, responsable du projet, l’initiative a vocation à encourager les entreprises de transformation des produits locaux. A terme, les jeunes seront répartis à raison de 200 par région, auront droit à une formation gratuite dans des coopératives, et à un emploi.
La réussite de ce projet repose sur une synergie d’actions de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) et de la coordination du projet qui mobilisera tout le système de formation agricole et les acteurs du financement participatif.
S’exprimant sur les objectifs de l’ANPE, Edmond Comlan Amoussou, numéro un de cette structure, souligne : « L’ANPE travaille sur un modèle qui intègre les questions d’emploi et de formation, mais aussi sur les questions des coopératives portées par les jeunes »
Conformément au chronogramme défini, les pourparlers politiques qui devraient ramener le Togo sur la voie de la stabilité, ont été officiellement ouverts, ce lundi 19 février 2018. Etaient présents le Premier ministre Komi Sélom Klassou, le président de l’Assemblée nationale Drama Dramani, les représentants de la majorité et ceux de la coalition des 14 partis de l’opposition, des têtes couronnées, des hommes d’église, entre autres.
Dans son allocution d’ouverture, le chef d’Etat ghanéen, facilitateur dans la crise togolaise, a convié les acteurs politiques à « être en mesure de trouver des solutions pour faire avancer le pays ». Il a ajouté : « Je suis venu ici pour assister au dialogue qui va faire que l’intérêt du peuple togolais puisse être pris en compte ».
Présent à la cérémonie d’ouverture, Charles Kondi Agba, président du Conseil des sages du parti Union pour la République (UNIR), a réitéré l’esprit d’ouverture de la mouvance présidentielle : « Nous savons que notre intérêt à nous, Togolais, est d’arriver à résoudre dans la tolérance et le respect mutuel, tous les griefs, quelle que soit leur nature ».
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition togolaise a, pour sa part, dit, s'adressant au facilitateur: « Nous formulons le vœu qu’avec votre assistance, nos assises apportent au Togo et au peuple togolais, les réponses qui correspondent à leurs aspirations légitimes ».
Le ton est donc donné pour dix jours de discussions politiques que tous les Togolais souhaitent fructueuses.
Ceci n’est pas une blague ! La jeune humoriste nigériane Emmanuella Samuel (photo), qui fêtera sa huitième année le 22 juillet, a été choisie pour jouer dans une production Disney. L’information a été révélée par la jeune comédienne du collectif Mark Angel Comedy sur son compte Instagram.
« Merci @disneystudios. Dieu bénisse tous ceux dont le soutien a contribué à m’amener jusque-ici. Je n'ai jamais rêvé d'être à ce niveau si tôt. Le succès me manque. Je vous aime tous.», a-t-elle posté sur son compte Instagram hier, avec une photo montrant ce qui semble être un tournage.
Jusque-là, aucun détail n’a été donné sur le personnage ou même le film dans lequel jouera la petite Emmanuella. Devenue une véritable star de YouTube, en seulement quelques mois, la jeune nigériane va encore passer un palier.
Servan Ahougnon
Les Etats-Unis injecteront, d’ici les trois prochaines années, 22 milliards FCFA dans la chaîne de valeur de la noix de cajou au Sénégal, en Gambie et en Guinée Bissau. C’est ce qu’a confié, à l’APS, Tulinabo Mushingi, Ambassadeur du pays près le Sénégal.
Cette enveloppe devrait permettre d’accroître la production et l’exportation de la noix, au niveau des nations concernées, ainsi que de créer des emplois dans la chaîne de valeur du produit.
Pour rappel, la Guinée Bissau tire plus de 80% de ses recettes d’exportations de la noix de cajou et expédie annuellement près de 200 000 tonnes de la matière première.
Pour sa part, la Gambie produit près de 10 000 tonnes de noix par an, tandis que la récolte sénégalaise est comprise entre 13 000 et 15 000 tonnes.
Espoir Olodo
Les réserves de change du Nigeria atteignent désormais 42,8 milliards $, contre 40,56 milliards $ en janvier et 34,53 milliards $ en décembre 2017. C’est ce qu’a déclaré, ce mercredi, le porte-parole de la banque centrale du pays, Isaac Okoroafor (photo), à l’occasion d’une rencontre de l'association des riziculteurs du Nigeria (RIFAN) à Abuja.
Cette augmentation des réserves de change se produit en même temps que l’inflation est en baisse dans le pays. En effet, à environ 15,13% en janvier 2018, l’inflation poursuit sa baisse continue, observée depuis le 13ème mois consécutif. Autant de preuves qui, selon Isaac Okoroafor, montrent que l'économie nigériane continue de faire des progrès significatifs.
Ajoutant que la hausse des réserves de change était le résultat de la politique menée par la banque centrale du Nigeria, visant notamment à réduire les importations de biens, en particulier ceux qui peuvent être produits dans le pays notamment les produits agricoles tels que le riz.
A noter que le Nigeria sort progressivement d’une crise économique causée, en grande partie, par la chute des prix du pétrole sur le marché international. Et ce, alors que cette matière dont le pays est le premier producteur en Afrique, contribue à 70% de ses revenus et à 90% de ses ressources en devises.
Cette situation a ainsi entrainé une baisse des réserves de change, dans la mesure où la banque centrale se trouvait obligée de puiser dans ces réserves afin de soutenir le naira (la monnaie locale).
Pour rappel, les réserves de change du Nigeria se situaient à 64 milliards $ avant le début de la crise financière mondiale. Elles se sont toutefois retrouvées à 48,9 milliards $ en mai 2013 alors que le baril s’échangeait encore à environ 100 $.
La chute des cours intervenue, par la suite, aura donc fait chuter ces réserves avec un important repli à 23,9 milliards $ en octobre 2016. Depuis lors, cependant, la tendance a été progressivement inversée.
En décembre 2017, le Fonds monétaire international (FMI) a estimé que l’économie nigériane était sortie de la récession, projetant une croissance de 2,1% en 2018. L’institution de Bretton Woods appelant toutefois les autorités du Nigeria à intensifier les réformes structurelles et macroéconomiques, en raison notamment de la fragilité de l’économie du pays.
Le Ghana accueillera, ce mercredi, une rencontre de 4 chefs d’Etat de l’espace Cedeao, dans le cadre de l’accélération du processus de création d’une monnaie unique, indique un communiqué de l’organisation régionale.
Cette rencontre réunira la « task force présidentielle » composée des présidents Nana Akufo-Addo (Ghana), Muhammadu Buhari (Nigeria), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire) et Mahamadou Issoufou (Niger). Elle devrait permettre l’adoption d’une nouvelle feuille de route pour la mise en œuvre du programme de la monnaie unique de la communauté, comme il a été recommandé lors de la réunion de Niamey, du 24 octobre dernier.
Notons que cette réunion succède aux séances de travail, des 17,18 et 19 janvier derniers, à Abuja, au cours desquelles plusieurs experts régionaux ont rédigé le document qui sera soumis, mercredi, aux quatre chefs d’Etat.
La Cedeao qui compte actuellement huit monnaies en son sein, espère la mise en place définitive de sa monnaie unique, d’ici à 2020.
Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)
L’Etat alloue une enveloppe de 5 milliards FCFA au HCRRUN pour la suite de la phase des réparations. Ajouté aux 2 milliards FCFA déjà obtenus, ce montant devrait permettre à l’institution que préside Awa Nana-Daboya de mieux faire face au programme des réparations qu’elle déroule, conformément aux recommandations formulées par la commission Vérité Justice et Réconciliation.
Depuis le début de la phase des réparations des victimes politiques de 2005, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a pris en charge 88 victimes vulnérables.
Pendant la première phase, 67 victimes vulnérables ont bénéficié du programme des réparations. Lors de la seconde phase, 21 personnes ont été prises en charge. Le HCRRUN a, pour ce faire, dépensé 154 980 000 FCFA.
Huit spécialités médicales ont été retenues pour la prise en charge médico-psychologique des victimes recensées, parmi lesquelles la psychologie, la chirurgie générale, l’ophtalmologie, la neurologie, la stomatologie, entre autres.
Les réparations, pour rappel, comportent un volet « prise en charge médico-psychologique » et un volet indemnisation financière.
La seconde phase de ce programme se poursuit jusqu’au 02 mars 2018 et devra couvrir 49 autres victimes.
Nana Akufo-Addo, chef d’Etat ghanéen et facilitateur dans la crise togolaise, est arrivé en fin d’après-midi, ce dimanche 18 février, à Lomé. Objectif : présider la cérémonie d’ouverture du dialogue inter-togolais prévue ce lundi 19 février 2018.
Pouvoir et opposition ont en effet matérialisé leur accord préliminaire en apposant leur signature au bas du règlement intérieur devant régir les discussions politiques.
Du côté de la majorité au pouvoir (Union pour la République), c’est Atcholi Aklesso, Secrétaire exécutif du parti, qui s’est chargé de cette formalité, tandis que du côté de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, c’est Eric Dupuy, en charge de la communication à l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), principal parti d’opposition au pouvoir togolais, qui a signé le document.
Les acteurs politiques togolais ont environ dix jours pour trouver une issue pacifique concertée à la crise que traverse leur pays depuis plus de six mois.
Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette assise politique, entre autres les mesures d’apaisement et de confiance, à examiner de manière prioritaire par les participants au dialogue, le caractère inclusif du dialogue, les réformes constitutionnelles, les réformes électorales, l’Etat de droit et la situation humanitaire, ou encore le mécanisme de mise en œuvre et de suivi.
Dans l’esprit des progrès enregistrés la veille, les pourparlers politiques préliminaires entre la majorité au pouvoir et la coalition des 14 partis de l’opposition se sont poursuivis hier « dans une ambiance d’ouverture et de franchise exceptionnelle » vendredi 16 février 2018, a déclaré Daniel Osei, représentant du groupe des facilitateurs lors d’un point de presse hier.
Aujourd’hui, pouvoir et opposition se retrouvent pour signer le communiqué devant sceller les progrès enregistrés.
Les points ayant fait l’objet d’accord préliminaire sont : les principaux objectifs du dialogue, la liste des participants, l’ordre du jour, les principes directeurs du dialogue, notamment le mode de communication avec la presse suite aux décisions du dialogue, le format et la procédure du dialogue.
A la lumière des progrès réalisés par les acteurs politiques des deux bords, le facilitateur a confirmé le 19 février 2018, comme date d’ouverture du dialogue proprement dit. Les Togolais espèrent de ce dialogue, des décisions à même de mettre un terme à la crise qui secoue leur pays, depuis le 19 août 2017.
Le ministre togolais des Affaires Etrangères Robert Dussey participe, du vendredi 16 février au dimanche 18 février 2018, à une conférence internationale sur la sécurité dans le monde. L’événement se tient à Munich, en Allemagne.
Plus de trente (30) chefs d’Etat et de gouvernement et plus de cent (100) ministres y prennent part. Entre autres, côté africain, le président rwandais Paul Kagame, actuel président en exercice de l’Union Africaine, le président burkinabè Roch-Christian Kaboré et le Chef de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat.
L’insécurité au Sahel, plus précisément la lutte contre les djihadistes dans cette zone géographique, figure parmi les sujets prioritaires qui focalisent les discussions cette année.
Dans une interview qu'il a accordée à la Deutsche Welle, le patron de la diplomatie togolaise a affirmé que « la prolifération des armes provenant de la Libye est une source d’instabilité » de la région, notamment du Mali, du Niger et du Burkina-Faso.
Dans le cadre de la lutte engagée par ces pays contre ce phénomène, notamment au travers du G5 Sahel, Robert Dussey plaide pour qu'ils soient soutenus par les partenaires présents à Munich.