Togo Officiel

Togo Officiel

La population togolaise connait une croissante galopante. De 6 191 155 habitants en 2010, elle était estimée à environ 7 millions l’année dernière (2016).

Avec un taux de croissance annuelle de 2,84%, il faut prévoir un doublement tous les 25 ans du nombre de Togolais.

Le gouvernement annonce le prochain recensement général de la population pour 2020. Mais déjà, afin de se conformer aux exigences internationales et nationales, notamment l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Agenda 2063, les recommandations des différentes rencontres internationales sur la population et la Politique Nationale de Développement (PND) en cours d’élaboration, le Togo veut se doter d’une Politique Nationale de la Population (PNP) bien structurée.

Un atelier de relecture et de consolidation de la version provisoire de la PNP s’est achevé en fin de semaine dernière à Kpalimé (120 km de Lomé). Y ont pris part, des cadres des différents ministères sectoriels, des représentants d’organisations de la société civile et des chargés de programme de l’UNFPA. Ces derniers, membres du Groupe Technique Multisectoriel, ont ainsi revisité et complété la rédaction du document.

S’ensuivra la validation puis l’adoption de la Politique nationale de la Population (PNP) qui, selon Mme Womitso Enyonam Victorine, Directrice des Etudes au Ministère de la planification du Développement, s’inscrira dans la perspective d’accélération de la transition démographique, en vue de maîtriser la croissance de la population pour l’exploitation du dividende démographique, dans l’optique du développement durable du Togo.

Ce mardi le 14 novembre 2017, s’ouvrent à Lomé les 9èmes journées Africaines de la Géotechnique (JAG 2017). Des représentants venus des dix-huit (18) pays membres de l’Association Africaine des Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics (ALBTP) et du Comité Transnational des Géotechniciens d’Afrique (CTGA) plancheront pendant quatre jours sur les défis qui s’imposent à leur secteur sous le thème « Pratique d’une géotechnique innovante et pertinence des stratégies de croissance en Afrique ».

Seront donc présents dans la capitale togolaise des géotechniciens, des ingénieurs, des praticiens et acteurs du BTP, des maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre, des entrepreneurs, des décideurs et des juristes, qui échangeront sur les normes qui régissent leurs professions.

Il s’agit au cours de cette rencontre de haut niveau, de partager et échanger les expériences innovantes des travaux géotechniques ; de promouvoir et de renforcer les liens de coopération géotechnique entre les praticiens africains de ce corps de métier ; de lancer une révision des règles techniques de construction, maintenance, entretien et réhabilitation des ouvrages de génie civil en Afrique intertropicale, afin de rattraper le retard par rapport aux autres pays d’Afrique.

La géotechnique tient une place importante parmi les sciences et techniques du BTP. Elle permet l'adaptation des aménagements et ouvrages aux sites de construction pour en optimiser la sécurité et l'économie. Pour les pays africains, à l’instar du Togo, qui se sont lancés dans de vastes projets d’aménagement du territoire et d’infrastructures routières, elle s’avère indispensable.

Lors d’une visite qu’il a effectuée le 10 novembre dernier au 3ème régiment d’infanterie de Témédja, le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a rendu un vibrant hommage aux militaires et civils qui ont perdu la vie lors des manifestations organisées par des partis de l’opposition.

Pour le Chef de l’Etat, l’enfant tué lors des récentes manifestations de l’opposition à Mango, ainsi que le Sergent Elima Aklessole et le Caporal-Chef Atcha Natchamba Sizing, lynchés et décapités par un groupe d’individus organisés, relèvent de la responsabilité des organisateurs des manifestations de l’opposition. Au lieu d’être pacifiques comme le demande la loi, ces manifestations, note le chef de l’Etat, ont été d’une violence inouïe.

«Ceux et celles, qui organisent ces manifestations, portent la lourde responsabilité des victimes que les participants ont faites et des dégâts qu’ils ont causés... Loin d’être pacifiques comme l’autorise la loi, ces manifestations ont été souvent d’une très grande violence », a déclaré le chef de l’Etat qui a, en outre, promis de mettre tout en œuvre pour rechercher les auteurs des violences meurtrières et « les châtier conformément aux lois de notre République».

Le chef de l’Etat a également rappelé sa confiance en son armée et lui a demandé de toujours se comporter en « soldats responsables face aux provocations et aux menaces de toutes sortes ».

Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé était ce vendredi 10 novembre dans la préfecture de l’Ogou. Conformément à son engagement pour le développement des localités les plus défavorisées du pays et le mieux-être de ses populations, le président togolais a posé deux actes majeurs dans ce sens.

A Akparé, un vaste projet d’hydraulique a été lancé. Le Chef de l’Etat a symboliquement élevé les premières briques qui serviront de fondation au projet d’un coût de plus de 6 milliards de FCFA. « Les projets d'hydraulique villageoise que j'y ai lancés ce jour, d'un montant de plus de 6 milliards de Fcfa, permettront d'assurer l'approvisionnement en eau potable des populations de façon durable » a indiqué M. Faure Gnassingbé.

Après l’hydraulique, c’est au tour de l’énergie électrique. Faure Gnassingbé a effet poursuivi sa tournée et s’est rendu à Bavou, toujours dans l’Ogou. Là, un projet novateur de centrale solaire photovoltaïque a été mis en route. La mini-centrale solaire de 150 kWc, avec un réseau de distribution basse tension (BT) de 5 km, équipé de 65 lampadaires d’éclairage public et des compteurs de branchements pour les clients, ira renforcer l’éclairage public dans cette zone rurale et fournira les ménages en énergie durable.

Le projet, d’un coût de 2 milliards de FCFA, sera étendu dans trois autres localités à savoir Takpapiéni dans l’Oti Sud, Kountum dans la préfecture de Bassar et Assoukoko dans la préfecture de Blitta.

Le Togo est le point de départ de l’élaboration d’une politique régionale intégrée et coordonnée de la pêche et de l’aquaculture dans l’espace CEDEAO.

La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, consciente du rôle prépondérant que joue ce sous-secteur dans la lutte contre la faim et la malnutrition, a commandité une étude sur l’analyse de la contribution des politiques et stratégies nationales pour la sécurité alimentaire.

Ces 9 et 10 novembre, le cas du Togo fait l’objet d’un atelier de validation, sous la houlette du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de l’Hydraulique (MAEH).

L’étude, qui a duré un mois sur toute l’étendue du territoire national, a permis d’évaluer les forces, les opportunités, les faiblesses et les lacunes dudit secteur pour sa contribution à la sécurité alimentaire des populations locales. Aussi, le présent atelier servira à doter le Togo d’une politique dans le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture. Le document contribuera également à enrichir les travaux au niveau sous-régional et à mettre en œuvre une politique de la pêche et de l’aquaculture dans les Etats membres de l’espace communautaire.

Dans la recherche de l’amélioration du plateau sanitaire national, et afin de répondre plus efficacement aux attentes des populations, le gouvernement a opté au mois d’avril dernier pour une approche contractuelle dans la gestion des structures publiques de santé.

Trois mois après sa mise en œuvre, le Ministre de la Santé et de la Protection sociale, qui a lancé la phase pilote de contractualisation avec le CHR de Blitta et le CHR d’Atakpamé, a livré un bilan au Conseil des ministres, tenu ce mercredi 08 novembre.

Le Pr Moustapha Mijiyawa (photo) a, au travers de données, démontré la belle entame du processus. On apprend ainsi qu'à Atakpamé, les consultations ont connu une hausse de 4,7 %, passant de 3881 en juin, juillet et août 2016 à 4065 pour la même période de l’année 2017. L’accroissement est de 20 % pour les actes chirurgicaux, de 7 % pour les actes de laboratoires et de 6,35 % pour les actes d’imagerie. Le taux d’évasion de 6 % au premier semestre 2017 a été réduit à 3,8 %.

Quant aux recettes, sur la même période, elles ont connu une nette amélioration passant de 86 972 120 francs CFA à 104 619 413 francs CFA soit 20,29 % d’augmentation. Le personnel émargeant sur le budget de l’hôpital est désormais payé régulièrement et les prestations des agents s’en ressentent positivement.

Après cette phase pilote, une phase d’extension sera mise en œuvre dans les autres formations sanitaires du pays.

A compter de ce vendredi 10 novembre, les populations de la préfecture de l’Ogou, pourront pousser un ouf de soulagement quant aux difficultés liées à la fourniture de l’énergie électrique. Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé procèdera en effet à l’inauguration d’un réseau électrique à Bavou dans le canton d’Ountivou.

Une première au Togo qui expérimente pour la première fois les mini-centrales solaires photovoltaïques. A Bavou, les travaux qui ont démarré en février 2017, se sont achevés en octobre de la même année. Il s’agit de la construction d’une mini-centrale solaire de 150 kWc, avec un réseau de distribution basse tension (BT) de 5 km, équipé de 65 lampadaires d’éclairage public et des compteurs de branchements pour les clients.

Outre Bavou, le projet d’un coût total de 2 milliards de FCFA permettra l’électrification des localités d’Assoukoko dans la préfecture de Blitta ; de Kountoum dans la préfecture de Bassar et Takpapiéni dans la préfecture de l’Oti-Sud. Suivant des instructions du Chef de l’Etat, tous les ménages seront systématiquement branchés au réseau.

Les populations bénéficiaires et les autorités locales n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude au président de la République. Le Ministre des Mines et de l’Energie, Dédérewé Abli-Bidamon, a pour sa part, exhorté les populations à prendre grand soin de ces ouvrages afin que les générations futures puissent en bénéficier.

Notons que ces travaux ont été financés par la Commission de l’UEMOA dans le cadre du Programme Régional de Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (PRODERE).

La représentation nationale togolaise a entamé depuis quelques mois sa mue en vue de la modernisation de ses installations mais également de ses équipements. La construction d’un nouveau siège, qui sera doté de toutes les commodités ultra-modernes, en est une illustration. Plus question donc pour les députés de trainer de lourdes piles de documents sur leur lieu de travail.

C’est dans ce contexte que l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), à travers son programme Noria, a initié ce mercredi 08 novembre, à l’endroit des élus et fonctionnaires de l’administration parlementaire togolaise, une formation sur la Gestion Electronique des Documents (GED). Gain de temps, sécurisation et dématérialisation, seront les maitres-mots durant les deux jours de formation.

Après cet atelier, les étapes du procédé de Gestion Electronique des Documents notamment l’étude d’impact, le cadre règlementaire, l’implémentation de la solution GED, les coûts financiers, la dématérialisation, la technique des outils, le stockage et la communication des documents, seront connus des députés togolais.

A travers le Programme Nora, l’APF veut ainsi renforcer le système informatique du Parlement togolais et mieux protéger les documents et textes de lois.

Le Conseil des Ministres, tenu ce mercredi 08 novembre 2017 sous la présidence du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a planché, en dehors des communications et des nominations, sur deux projets relatifs à la Loi des finances.

L’un d’eux porte sur le budget général pour la gestion 2018. Celui-ci a été élaboré en tenant compte de la nouvelle stratégie nationale de développement du Togo pour la période 2018-2022, à savoir le Plan National de Développement (PND), le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et les agropoles dans la politique de développement du pays.

En tablant également sur un taux de croissance du PIB qui ressort à 5,3% en 2018, contre 5% en 2017, le budget général pour la gestion 2018 s’équilibre en ressources et en dépenses à 1318,5 milliards de francs CFA contre 1218,9 milliards de francs CFA pour le budget initial 2017, soit une progression de 8,2%. Le gouvernement, en adoptant ce projet de loi, compte poursuivre ses efforts dans l’assainissement des finances publiques, maintenir à la hausse la croissance économique et répondre plus efficacement à la demande sociale.

Le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, renseigne en outre que le budget de l’Etat, qui intègre les comptes spéciaux du trésor, pour la gestion 2018, s’équilibre en ressources et en dépenses à 1321,9 milliards de francs CFA contre 1227,4 milliards de FCFA en 2017, soit une hausse de 7,7%.

La célébration du 10ème anniversaire du Centre américain de langue et de culture « American Corner » de l’Université de Lomé (UL) a été marquée ce mercredi 08 novembre par l’inauguration d’un espace rénové et redessiné.

La nouvelle structure comprend une bibliothèque, un cybercafé, un espace de spectacle (salle de projection de plus de 100 places pouvant servir aux événements culturels et aux réunions) et un centre d’apprentissage des langues.

Pour l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour (photo) qui avait à ses côtés, Mme Kafui Kpegba, 2ème Vice-Présidente de l’UL, l’American Corner « sera un point de référence sur le campus pour le libre échange d’idées, où les étudiants peuvent nourrir et développer leurs talents, et où se connecter avec les États-Unis et le reste du monde n’est qu’une question d’un clic de la souris de l’ordinateur ».

Mme Kpegba, représentante du directoire de l’UL, s’est quant à elle, félicitée du fructueux partenariat entre les Etats-Unis et l’UL à travers l’American Corner (don de matériel informatique et didactique et formation pour les étudiants).

« Les 10 ans de l’American Corner de l’UL » s’étale sur tout le mois de novembre à travers des Journées de débat, ateliers sur l’entreprenariat social, séances de projection de films thématiques, conférences et exhibitions culturelles.

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