Le Gouvernement togolais a commandé une étude sur la maladie cancéreuse dont les résultats lui ont été livrés ce vendredi 15 septembre.
Une délégation conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a échangé ce jour avec le Chef du Gouvernement togolais, Komi Selom Klassou.
La prise en charge du cancer au Togo et l’accompagnement que pouvait apporter ces deux organismes au Togo, étaient les sujets principaux de discussion. Dr Lucile Imboua, Représentante Résidente de l’OMS au Togo, a indiqué, que suite à une tournée effectuée de concert avec les responsables de l’AIEA, dans les établissements de santé publics et privés, et au regard des informations et des observations faites, des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement.
Le Premier Ministre a rassuré de la ferme volonté politique du Togo de s’engager dans le renforcement de la prise en charge de la maladie cancéreuse.
Le Forum AGOA abrité par le Togo du 08 au 10 août dernier n’a pas fini de faire parler de lui. Ce jeudi 14 septembre, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), en partenariat avec la West Africa Trade and Investment Hub, un structure qui a pour mission d’accompagner les pays de l’Afrique de l’Ouest éligibles à la loi américaine, a initié une rencontre d’échanges à l’intention des acteurs du secteur pivé.
Placé sous le thème « Maximiser les opportunités d’accès au marché américain », l’atelier visait à informer et former des opérateurs économiques du secteur privé, et ceux du secteur agro-alimentaire en particulier, sur les rouages et les normes à respecter pour pénétrer le marché des Etats-Unis.
Le gouvernement par la voix de Mme Bernadette Legzim-Balouki, Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, a déclaré que la CCIT, en organisant cette rencontre, est sur la même longueur d’onde que lui. La loi AGOA, les recommandations issues du forum de Lomé, le visa textile et le plan d’action opérationnel de l’utilisation de l’AGOA, feront l’objet de séances de sensibilisation annonce, la ministre. Le Gouvernement a pour objectif, la création d’emplois pour la jeunesse et l’accroissement des exportations du pays.
L’information a été portée à la connaissance du public ce jeudi par le Ministère des enseignements primaires et secondaires. La rentrée scolaire 2017-2018 débute le 25 septembre. Une précision qui s’imposait, alors que des rumeurs commençaient à circuler sur les réseaux sociaux sur un éventuel report de la rentrée. Des informations consécutives à une sortie de la Confédération Syndicale des Enseignants du Togo (CSET) qui exigeait des discussions avec le gouvernement sur sa plateforme revendicative.
L’exécutif togolais, pour sa part, s’active à mettre en place les conditions pour une rentrée et une année scolaire sereines. Le document final portant Projet de Statut particulier des Enseignants été remis au Premier ministre Komi Selom Klassou le 29 août dernier.
La principale revendication des enseignants togolais, sera adoptée par le gouvernement dans une démarche participative « dans un délai raisonnable », a annoncé le locataire de la Primature. De même le rapport final sur la question des cotisations des enseignants qui constituait une revendication du corps enseignant lui a été remis ce jeudi 14 septembre. Là aussi, le Chef du Gouvernement a indiqué que les enseignants concernés seront rétribués diligemment.
La diplomatie togolaise est toujours au beau fixe. Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu jeudi le 14 septembren, M. Raouf Saad, Conseiller diplomatique du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Outre un message personnel du Raïs transmis à son homologue togolais, M. Saad a indiqué que le renforcement de la coopération dans de nombreux secteurs, entre Lomé et le Caire, a été le principal sujet de leurs échanges.
Au-delà des excellentes relations qui lient leurs deux dirigeants, marquées par leur ferme engagement contre le terrorisme, le Togo et l’Egypte travaillent à dynamiser leurs partenariats, aussi bien au plan continental qu’international.
Serge N’Guessan Représentant-résident de la BAD au Togo, en fin de mission dans le pays a fait ses adieux au chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé. Ce fut l’occasion pour lui de se féliciter des grands projets, de l’engagement et de la vision du président togolais qui, sont des gages de décollage économique du Togo. « J’ai été très heureux d’échanger avec un chef d’Etat très engagé pour le développement de son pays», a déclaré M. Serge N’Guessan à sortie d’audience.
La BAD a été la première institution financière à reprendre en 2006 sa coopération avec le Togo.
(Agence Ecofin) - Bank of Industry, du Nigéria, va collaborer avec des établissements de microfinance crédibles pour faciliter l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises du pays.
Selon Olukayode Pitan (photo), directeur général de l’institution, le choix de ces établissements financiers comme partenaires, se justifie par leur répartition géographique sur l’ensemble du territoire, ce qui leur permet d’atteindre un grand nombre de promoteurs de PME.
« Pour stimuler la croissance économique dans n'importe quel pays, il est impératif de faire en sorte que les flux de capitaux atteignent le bas de la pyramide où on retrouve la majorité des acteurs économiques. C'est là où les institutions de microfinance (IMF) fonctionnent comme facilitateurs pour combler ce gap » a expliqué M. Olukayode.
Chamberline Moko
(Agence Ecofin) - C’est après avoir reçu son homologue de la Mauritanie, lundi à Bamako, que le Chef de l’Etat malien s’est déplacé mardi à N’Djamena au Tchad, avant d’atterrir mercredi à Niamey.
Cette mini-tournée d’IBK dans les pays membres du G5 Sahel, s’effectue avant l’Assemblée générale des Nations Unies prévue dans quelques jours et au cours de laquelle la question du financement, ainsi que le mandat octroyé à la force du G5 Sahel, seront abordés.
A Niamey, les deux Chefs d’Etat ont présidé une conférence de presse conjointe, lors de laquelle le Président Ibrahim Boubacar Keïta a indiqué qu’il est au Niger, « en tant que Chef de l’Etat d’un pays ayant un problème commun : le terrorisme », précisant que « dans la lutte contre ce fléau commun, les pays du G5 Sahel on décidé d’unir leurs efforts ».
Le Président du Mali effectue le tour des cinq pays du G5 Sahel « afin que, d’une voix forte et unie, nous nous rendions à l’ONU pour défendre ce dossier en vue de son financement ».
Pour sa part, le Président Issoufou Mahamadou a rappelé que la force du G5 Sahel est divisée en trois fuseaux : « il y a le fuseau Est, composé des contingents du Tchad et du Niger qui est quasi opérationnel ; le fuseau Centre, composé du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui est aussi quasi opérationnel ; et enfin le fuseau Ouest, composé des contingents du Mali et de la Mauritanie qui, lui aussi, est en place. » Mais la question de sécurité, a-t-il indiqué, « constitue un bien public mondial, car ce combat que nous menons pour protéger nos peuples, concerne également le monde entier ». Pour rendre donc opérationnelle cette force, « il est important qu’elle bénéficie de la solidarité internationale », a-t-il ajouté.
En effet, hormis les apports de la France et de l’Union Européenne, qui sont eux-mêmes très loin de répondre aux besoins de cette force, son financement demeure aujourd’hui le grand blocage pour la réalisation du projet de ces cinq pays sahéliens.
D’un coût global estimé à 423 millions d’euros, le G5 Sahel n’est qu’au quart du montant recherché. En dehors du financement, l’autre point important reste la mobilisation des hommes qui constitueront cette force sous régionale. Le dispositif humain à déployer est de 5250 hommes, avec 7 bataillons de 750 soldats repartis sur trois zones frontalières.
Mahamane Sabo Mahamane
(Agence Ecofin) - Au Ghana, l’exécutif s’engage à investir 100 millions $ pour encourager l’entrepreneuriat des jeunes, a révélé le ministre du développement des entreprises, Mohammed Awal (photo). «Nous sommes une économie portée par le secteur privé. Nous allons investir 100 millions de dollars au cours des quatre prochaines années pour former les jeunes à l'entrepreneuriat.»
Selon le responsable, le gouvernement qui mise sur une prochaine génération d'entrepreneurs ghanéens, s’active à orienter l’investissement public vers le secteur privé pour stimuler l’esprit entrepreneurial au sein de la couche juvénile.
« Il y a de l'argent au Ghana, nous devons simplement réorienter les dépenses. Nous colmatons les brèches pour mobiliser ces fonds et nous allons les investir. La bonne volonté est là pour que le Ghana se développe.»
Le ministre a également souligné que le gouvernement d’Akufo-Addo travaille au développement du secteur privé. M. Awal a insisté sur la partition qui incombe aux entrepreneurs d'identifier de nouveaux secteurs, filières et opportunités d’affaires plus innovants.
«En tant que gouvernement, nous créerons les incitations au sein du secteur privé ... Cherchez les opportunités, prenez-les, développez le secteur privé et le Ghana va émerger.», a-t-il harangué.
Fiacre E. Kakpo
(Agence Ecofin) - Un nouvel accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) est en discussion entre discussion entre les autorités du Burkina Faso et le Fonds monétaire international (FMI), en appui au Programme national de développement économique et social (PNDES). C’est ce qu’a déclaré Mitsuhiro Furusawa (photo), Directeur général adjoint du FMI, à l’issue d’une visite de quelques jours au Burkina Faso.
« Un nouvel accord en discussions au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), viendrait en appui au PNDES et aura pour objectif de concilier l’augmentation de l’investissement et le maintien de la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette » a révélé Mitsuhiro Furusawa.
Réaffirmant la volonté de son institution à soutenir les efforts déployés par les autorités burkinabés « pour réaliser une croissance plus rapide, durable et inclusive », le Directeur général adjoint du FMI n’a pas manqué de les féliciter d’avoir réussi à préserver la stabilité macroéconomique pendant la « difficile » transition politique de 2014 à 2016.
Toutefois, selon le haut responsable de l’institution de Bretton Woods, un certain nombre de réformes mériteraient d’être engagées par le gouvernement du Burkina Faso, en vue principalement d’augmenter les investissements publics tout en réduisant le recours aux emprunts. « J’ai souligné qu’il conviendra d’opérer des réformes qui augmentent l’espace budgétaire, parallèlement à la hausse de l’investissement. Il est nécessaire d’accroître les recettes et de freiner la croissance des dépenses courantes pour éviter de recourir à des emprunts excessifs, en particulier sur un marché régional déjà tendu. Un renforcement des procédures de sélection et d’exécution des projets accroîtrait également l’efficience de l’investissement » a soutenu Mitsuhiro Furusawa.
En outre, dans le sens d’accélérer la croissance économique, l’institution financière internationale recommande d’opérer des réformes en complément de l’augmentation de l’investissement. Il s’agit notamment d’améliorer la gouvernance, d’accroître le rôle des femmes dans l’économie et d’œuvrer en faveur de l’égalité des sexes, et protéger les pauvres. « De récents travaux du FMI soulignent qu’il est utile de compléter les réformes macroéconomiques par des mesures concrètes qui protègent les pauvres, permettent une plus grande inclusion et confèrent aux femmes l’opportunité de participer de manière lucrative à l’activité économique » a conclu le Directeur général adjoint du FMI.
Pour rappel, le Burkina Faso et le FMI ont conclu en 2013 un accord relatif à un programme économique et financier triennal, appuyé par une Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant de 27,09 millions de droits de tirages spéciaux (DTS), soit environ 41,6 millions $.
Toutefois, un relèvement du niveau d’accès correspondant à 40 % de la quote-part du pays a, par la suite, été avalisé en juin 2015, et conjugué à la prorogation de l’accord, portant le total des montants mis à disposition du Burkina Faso, à 55,64 millions de DTS (environ 74,6 millions $).
La Cellule ad’ hoc chargée de gérer les questions de cotisations des enseignants a été reçue ce jour par le Premier ministre Komi Selom Klassou. Le président de la cellule, M. Lawson Boevi Dodji a remis au Chef du Gouvernement son rapport final.
La cellule avait pour mission de proposer des approches de solutions concernant les cotisations sociales ou prélèvements opérés sur le salaire de certains enseignants auxiliaires, à la Caisse de Retraite du Togo et à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), avant leur reversement dans le cadre des fonctionnaires entre 1998 et 2005.
Après une tournée nationale qui leur a permis de rencontrer 13 778 enseignants, les membres de la cellule ont fait « un travail méthodique » a estimé le Premier Ministre.
Komi Selom Klassou a assuré que les enseignants concernés rentreront dans leurs droits. « Cette assurance est un gage pour les partenaires du secteur éducatif, comme quoi, le gouvernement est à pied d’œuvre pour apporter les solutions telles que indiquées dans les mesures annoncées par le gouvernement le 17 mars 2017. Je voudrais demander aux ministres concernés, à savoir ceux du secteur éducatif, des Finances, de la Fonction publique et du Travail de prendre toutes les dispositions pour relayer ces informations afin que les enseignants qui ont déjà rempli les conditions en bénéficient », a-t-il ajouté.
Notons que le montant de la cotisation sociale totale s’élève à 1 754 074 658 F CFA.
Par les voix de MM. Noupokou Damipi et Djossou Sémondji, anciens membres du gouvernement et actuels conseillers à la Présidence togolaise, l’exécutif a donné, mercredi, sa position sur la situation sociopolitique qui a cours actuellement au Togo.
D’entrée, leurs premiers mots sont allés aux familles des personnes décédées lors des récentes manifestations et aux blessés à qui ils ont souhaité un prompt rétablissement.
Les représentants du gouvernement ont déploré les violences qui ont émaillé les manifestations du 19 août et regretté « une montée d’appel de la population à la révolte avec des actes qui tendent à paralyser l’économie du pays ». Ils en veulent pour preuve, les pertes pour l’économie nationale lors des manifestations des 6 et 7 septembre derniers, qui se chiffrent à 1,5 milliards de CFCA.
Pour les deux conseillers à la Présidence de la République, l’introduction à l’Assemblée Nationale, par le gouvernement, d’une loi pour la modification de la Constitution, est de nature à ramener l’apaisement. Ils annoncent également la libération des 86 personnes interpellées lors de la marche de l’opposition du 07 septembre dernier.
Aussi, au nom du Président de la République, du Gouvernement et de l’ensemble des acteurs politiques togolais, les deux personnalités ont appelé une fois encore au calme et à la retenue afin que le Togo retrouve rapidement le climat de paix et de sérénité qui le caractérise.