Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a représenté le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la 72ème Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New-York.
Le Chef du Gouvernement togolais a, d’entrée fait le tour des initiatives prises par l’exécutif pour maintenir le cap de la croissance économique et améliorer les conditions de vie des populations. Komi Selom Klassou a axé son intervention sur l’adoption du Programme Nationale de Développement (PND) qui, tenant compte des recommandations des ODD, se veut le document de planification et de programmation du développement au Togo ; du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ; du Projet « School Assur » qui offrira dès la rentrée scolaire prochaine une couverture maladie à 2 millions d’élèves ou encore du nouveau Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) sur la période 2017-2022.
Le Premier Ministre togolais n’a pas passé sous silence l’actualité au plan national, marquée par des dissensions entre le parti au pouvoir et l’opposition autour de la mise en œuvre des réformes constitutionnelles.
Le Chef de Gouvernement a exposé les faits : l’introduction par le gouvernement du projet de loi portant sur les articles 52, 59 et 60 de la Constitution du 14 octobre 1992, relatifs notamment à la limitation des mandats pour les députés et pour le Président de la République, et l’adoption du mode de scrutin à deux tours. Il a également évoqué le vote, le 19 septembre dernier, de plus des deux tiers des députés, qui « renvoie la question des réformes constitutionnelles directement au peuple à travers l’expression du référendum ».
Komi Selom Klassou annonce ainsi que sans tarder, « un projet sera soumis à la ratification du peuple qui, comme le reflète l’histoire de notre pays, va exercer librement et pleinement sa souveraineté en donnant au texte constitutionnel son caractère de norme fondamentale ».
Un appel à propositions a été lancé à l’endroit des entreprises ouest-africaines gérées par des femmes et proposant des solutions énergétiques écologiques. Les organisateurs sélectionneront au moins 10 entreprises ou projets qui pourront bénéficier d’un investissement allant jusqu’à 50 millions $.
Cette initiative est portée par le Centre des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ECREEE) de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Climate Technology Centre and Network (CTNC) et la Private Financing Advisory Network (PFAN).
Les projets sélectionnés bénéficieront d’un coaching en développement de business plan viable sur les plans financiers, sociaux et environnementaux. Ils seront ensuite présentés à des investisseurs, tout en bénéficiant d’un service de suivi et de facilitation.
Cet appel à projet a pour objectif de faciliter les initiatives portées par les femmes et de conférer aux porteuses de projet les capacités techniques, financières, ainsi que les autres compétences nécessaires pour devenir des productrices et des distributrices énergétiques compétitives. Il entre dans le cadre de la politique pour la parité hommes femmes dans l’accès à l’énergie, adoptée par la CEDEAO et visant une participation minimale de 25% des femmes dans le secteur énergétique ouvert au public.
L’équipe spéciale de l’Unesco dédiée à la question enseignante organise à Lomé son 10ème Forum annuel de Dialogue politique. Cette assise, ouverte mardi le 19 septembre dernier, qui s’achève ce jeudi 21 septembre, a vu la participation d’une soixantaine de pays. Il s’agit pour les participants de réfléchir sur « c’est qu’est un enseignant et qui l’on peut nommer enseignant », d’où le choix du thème « Enseigner, une profession ».
Les travaux ont permis de définir les compétences, les connaissances et les aptitudes que doit avoir un enseignant et qui doivent être développées chez un individu avant d’embrasser la profession. Des experts, enseignants, associations de parents d’élèves, organisations internationales et représentants de Gouvernement ont, en outre élaboré, des orientations stratégiques pour valoriser et améliorer les conditions de travail des enseignants.
Octave Nicoué-Broohm, Ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui a ouvert les travaux s’est réjoui de la tenue ce Forum à Lomé. Cette assise répond aux attentes des autorités togolaises qui recherchent des solutions durables aux questions liées à la fonction enseignante. Il souhaite que les échanges soient renforcés sur la professionnalisation de l’enseignement vu que le secteur est en constante évolution.
L’opposition et le parti au pouvoir ont appelé ce mercredi 20 septembre à des manifestations, la première, pour exiger le retour à la Constitution du 14 octobre 1992 et la seconde pour appuyer le processus de réforme constitutionnelle engagé par le gouvernement. Si, à Lomé la capitale et dans plusieurs villes du pays les marches se sont déroulées dans le calme et sans incidents majeurs, de violents heurts sont survenus à Mango dans le Nord du pays.
Un communiqué du Ministère de la sécurité et de la protection civile situe l’opinion sur les circonstances de ces violences. Tout serait parti de la « volonté d’affrontement » affichée par des individus identifiés comme des partisans du parti d’opposition, le PNP, qui, dès le matin, ont agressé des cadres et incendié des voitures et des maisons appartenant aux cadres et militants du parti UNIR.
Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Col Yark Damehane précise que les évènements ont pris une tournure plus dramatique encore quand « des tirs d’armes à feu ont été effectués à partir des rangs des manifestants du PNP ». Bilan : décès d’un enfant de 10 ans et dix personnes blessées.
Le gouvernement présente ses sincères et profondes condoléances à la famille de l’enfant décédé et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. Toutes les mesures sont prises pour appréhender et soumettre à la rigueur de la loi, les auteurs de ces actes de violences.
(Agence Ecofin) - Les étrangers désireux de se rendre en République du Bénin pourront bientôt obtenir leur visa directement en ligne. Les demandeurs de visas auront accès à une plateforme numérique développée à cet effet. Le paiement pourra se faire directement en ligne ou alors aux frontières.
Le nouveau service devrait être officiellement opérationnel dans le pays dès le 1er janvier 2018. C’est le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbenonci (photo), qui l’a annoncé la semaine dernière, alors qu’il procédait au lancement de la rentrée diplomatique dans le pays.
La modernité diplomatique que traduit l’e-visa, dévoilé le 14 septembre 2017, par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, cadre avec les ambitions du gouvernement de faire de la diplomatie béninoise un puissant outil de mobilisation de ressources au service du développement économique, conformément au programme d’action « Bénin Révélé ».
Dans son rapport 2016 sur l’indice d’ouverture des visas en Afrique, le groupe de la Banque Africaine de Développement (AfDB) estime que la pénibilité de l’obtention du visa en Afrique, induite par les tracasseries administratives, freine la circulation des biens et des personnes. Cet obstacle a des « répercussions considérables » sur les économies régionales.
Le Bénin qui veut devenir une terre d’attractivité économique l’a compris, comme les 13 autres pays d’Afrique qui ont opté pour le visa électronique afin de faciliter les formalités de voyages des étrangers vers leur territoire.
(Agence Ecofin) - Selon le Fonds monétaire international, le Sénégal devrait connaître une croissance économique supérieure à 6% cette année. L’institution qui a également indiqué que le pays affichait des perspectives macroéconomiques favorables pour 2018, a aussi souligné que l’inflation devrait être de 2%.
Seule ombre au tableau, la progression du service de la dette qui pourrait s’élever à 30% des recettes cette année contre 24% en 2014. « Les perspectives macroéconomiques pour 2018 sont favorables, mais la charge croissante du service de la dette publique doit être prise en considération.», a estimé le FMI qui a préconisé un assainissement budgétaire qui passera entre autres par la mobilisation de recettes intérieures, en particulier la suppression progressive des exonérations à faible incidence socioéconomique.
« L’assainissement budgétaire devrait connaître un léger ralentissement en 2018, conduisant à un déficit de 367 milliards FCFA (3,5 % du PIB), afin de dégager une marge pour exécuter les projets financés par des ressources concessionnelles. Pour éviter que cet assouplissement n'entraîne une croissance excessive du service de la dette à moyen terme, il sera essentiel de réduire les exonérations fiscales, d'intégrer les recettes quasi budgétaires dans le budget, et d'assurer l'évaluation de tous les nouveaux projets d'investissement financés sur ressources intérieures.», a poursuivi l’institution financière.
Elle estime que le retour du service de la dette au niveau de 2014 au cours des 10 prochaines années est possible si ces prescriptions sont suivies.
Aaron Akinocho
(Agence Ecofin) - Au Nigeria, environ 2 000 MW d’électricité sur les 6 600 MW que produit le pays est perdu à cause de la mauvaise qualité du réseau de transmission électrique. Cette information a été donnée par Louis Edozien, le Secrétaire permanent du ministère fédéral de l’énergie. « Le réseau électrique national produit environ 6 600 MW d’électricité, mais moins de 4 600 MW sont distribués aux consommateurs.», a affirmé le responsable lors du troisième concile national sur l’électricité.
Cet état de fait, a-t-il également révélé, est dû à l’inadéquation des lignes de distribution électrique et des sous-stations. « La plupart des compagnies de distribution ne disposent pas des infrastructures adéquates pour transmettre l’énergie produite. Nous avons discuté avec eux du besoin de renforcer leurs équipements afin d’améliorer la fourniture d’énergie aux usagers.», a-t-il aussi confié.
Dans le même temps, les compagnies de distribution qui ont pour la plupart des difficultés financières peinent à collecter les sommes à elles dues par les consommateurs.
Rappelons que le Nigeria a actuellement une demande électrique d’environ 12 000 MW.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - Le gouvernement équato-guinéen et son homologue du Burkina Faso viennent de signer un protocole d’accord de coopération (MoU) qui devrait aboutir, d’ici 3 ans, à la fourniture par Malabo de gaz naturel liquéfié (GNL) à Ouagadougou. L’accord, signé, lundi, oblige les deux parties à négocier et à exécuter un contrat de vente et d'achat de GNL (SPA), ainsi qu’un accord d'utilisation de terminal (TUA) qui servira de base à leur première transaction de GNL.
Comme le précise World Oil, les deux pays travailleront de façon étroite à la construction des infrastructures essentielles pour importer, stocker et transporter du GNL, mais aussi s’échangeront des données dans les efforts pour réaliser ce projet.
Le MoU offre également la possibilité à la Guinée-Equatoriale d’explorer et de développer des productions de pétrole et ou de gaz au Burkina Faso.
« Nous sommes ravis de la signature d’un tel accord avec nos frères du Burkina Faso pour leur fournir des ressources énergétiques cruciales. Cette collaboration avec le Burkina Faso, fait partie de notre initiative Afrique GNL 2 qui mettra en exergue la coopération des pays africains dans le secteur de l’énergie. Elle permettra aussi de construire l'infrastructure nécessaire pour renforcer nos économies.», a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima (photo), le ministre équato-guinéen des hydrocarbures.
La Guinée-Equatoriale exporte actuellement 3,4 Mtpa de GNL. Elle devrait augmenter de 2,2 Mtpa son volume à l’export grâce au projet Fortuna LNG qui devrait entrer en service en 2020. Il s’agira du premier projet de liquéfaction de gaz naturel en eaux profondes d’Afrique.
Olivier de Souza
Selon un rapport retraçant les exportations nigérianes de pétrole entre janvier et mai 2017, le Togo est devenu l’un des plus importants clients du Nigéria avec 999 006 barils importés en avril, et 6,7 millions de barils achetés en mai. Le document a été publié par la société publique nigériane du pétrole (NNPC).
Pour le Togo, cette hausse des importations s’explique par l’importance de plus en plus marquée du pays comme point de transit sous-régional.
Sur cette période, deux autres pays ont également accru leurs importations de pétrole nigérian. Il s’agit du Royaume-Uni et de la Chine. Le premier a importé au terme du mois de mai, 6,016 millions de barils, contre 999 006 barils en avril. La Chine, qui a cessé d’importer du pétrole depuis le Nigéria pendant plus d’un an, a acheté 1,95 millions de barils, contre 928 466 barils en janvier.
Le gouvernement a convié lundi dernier ses partenaires du secteur de l’éducation, les syndicats et l’Association des Parents d’élèves à une rencontre pour faire le point avant la rentrée scolaire initialement prévue pour le 25 septembre.
Malgré l’optimisme affiché par les différentes parties, qui auront à nouveau une séance de travail le vendredi 22 septembre, le retour en classe des élèves ne pourra être effectif à la date prévue. Le gouvernement a décidé d’un report d’une semaine et la rentrée scolaire 2017-2018 est désormais fixée au 02 octobre 2017.
Le Gouvernement et les syndicats veulent mettre ces prochains jours à profit pour finaliser les échanges autour du Statut particulier des enseignants. Déjà au sortir de la rencontre de lundi dernier, M. Gilbert Bawara, ministre de la Fonction Publique indiquait qu’il s’avérait important « d’approfondir les échanges et les discussions » afin de s’ « assurer que ce projet bénéficie des observations et de la contribution de tous les acteurs du système éducatif pour qu’il soit le plus consensuel possible».
Les avantages et des droits déterminés des enseignants dans ce statut particulier seront au cœur des négociations.