Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a octroyé une subvention de 200 000 dollars soit, soit environ 123 millions de FCFA à huit associations de la société civile. Ces dernières reçoivent un coup de pouce dans le cadre de la mise en œuvre de projets dans le domaine de la protection de l’environnement.
Le choix porté sur ces huit associations n’est pas le fruit du hasard. Elles sont porteuses de projets innovants à caractère communautaire, notamment celles pouvant contribuer à la conservation de la diversité biologique, à la lutte contre les changements climatiques, contre la dégradation des terres, contre les produits chimiques et les déchets dangereux. Il s’agit également de renforcer les moyens d’existence des populations et d’assurer la protection des eaux internationales.
Aussi au rang de ces projets qui seront mis en œuvre dans plusieurs régions du Togo au cours des prochaines années, on cite celui de la gestion des écosystèmes fragiles, de la conservation des forêts sacrées, du développement de la foresterie rurale, de la production d’une gamme de produits à base de fruits de neem, d’électrification rurale par l’énergie solaire et de vulgarisation de bonnes pratiques de gestion durable des terres.
Les financements de l’organisation s’inscrivent dans le cadre Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement (PMF/FEM) qui a démarré au Togo en 2009 et a déjà mobilisé plus d’un milliard de FCFA dans divers projets.
La Banque Mondiale (BM) a accordé un prêt de 10 millions de dollars au Togo dans le cadre du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest. Un protocole de financement additionnel a été signé le vendredi 03 mars entre le ministre togolais de l’Economie et des finances et la représentante de la BM pour le Togo, Joëlle Businger, en présence du ministre de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi.
Ces fonds viennent compléter un premier don de 12 millions de dollars qui sur la période de 2011 au 31 mars 2017, ont permis de réhabiliter le système national de recherche agricole (ITRA, ICAT), construire un système semencier performant, améliorer le stock de technologies disponibles et accessibles aux producteurs pour booster la productivité agricole, diffuser auprès de plus de 200 000 producteurs les technologies performantes d’amélioration de la productivité agricole.
Il s’agira donc à travers ce nouveau financement de continuer sur la même lancée et de parvenir à une autosuffisance alimentaire grâce à une productivité accrue. La recherche de voies et moyens en collaboration avec le secteur privée pour soutenir le financement de l’Etat est également l’un des pans du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest.
Face à la crise que connait l’éducation au Togo, marquée par des grèves à répétition, un groupe de travail a été mis en place par le gouvernement. Ce dernier a rendu ses conclusions ce vendredi 3 mars. L’une des recommandations sorties de ces travaux est l’adoption du Statut particulier de l’enseignant togolais.
Le gouvernement togolais a un délai de six (6) mois, soit avant la rentrée scolaire 2017-2018 pour œuvrer à l’adoption de ce Statut particulier de l’enseignant togolais. Pour le groupe de travail qui a été mis en place et dont la mission a été de « s’attaquer aux causes profondes et de traiter dans leur globalité les préoccupations et les défis du secteur éducatif », c’est un passage obligé pour un retour à la normale. Une recommandation qui n’est pas tombée dans des oreilles de sourds puisque Gilbert Bawara (photo), Ministre de la Fonction publique, lors de la réception desdites conclusions a indiqué qu’ « il faut rapidement trouver des solutions aux préoccupations, aux problèmes et défis qui existent ».
Outre la question du statut particulier de l’enseignant togolais, la question des enseignants auxiliaires et ceux du confessionnels ont été évoquées. Le gouvernement répond en informant que 13 000 enseignants auxiliaires ont eu leur acte de nomination dans la fonction publique, avec effet à compter du 1er janvier 2017, et que 1045 enseignants des établissements confessionnels ont été récemment pris en charge à travers une subvention de l’Etat.
Aussi, le groupe de travail appelle les enseignants grévistes à observer une trêve pour permettre au gouvernement de prendre des mesures nécessaires en vue de la prise en charge des recommandations.
Baisser sensiblement les coûts et délai dans l’obtention des permis de construire, assainir le secteur et aller au plus vite à l’automatisation du processus de délivrance, ce sont là les missions à court terme que s’est fixé le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du cadre de vie.
A cet effet les rencontres se multiplient à Lomé entre les professionnels du domaine. La dernière en date s’est tenue dans la capitale togolaise ce vendredi 03 mars avec pour sujet principal, les mesures urgentes à prendre pour le démarrage de l’automatisation du processus de délivrance du permis de construire.
Un nouveau décret portant réglementation de la délivrance du permis de construire a été adopté le 01 avril 2016, mais tarde à être mis en application. La nouvelle réglementation fait passer le délai d’obtention du permis de construire de trois cents deux (302) jours à trente (30) jours et son coût de 300 000 FCFA à 100 000 FCFA. Aussi pour le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de Cadre de vie, Fiatuwo Séssénou, il urge que les nouveaux textes soient appliqués.
C’est la condition indispensable si on veut parler de modernisation, précise-t-il. La prise des arrêtés d’application des décrets est donc l’étape suivante de ce processus. Le membre du gouvernement indique que ce n’est qu’à ce prix, que le climat des affaires se trouvera améliorer et que les investisseurs seront rassurés.
L’amélioration des conditions et du cadre de vie des Togolais, passe aussi par l’application effective de ces réformes.
Porté par le ministère togolais des Enseignements Primaire, Secondaire et de la formation professionnelle (MEPSFP), la phase 2 du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI 2) a permis la distribution de 825 000 nouveaux manuels scolaires et guides du maitre à travers tout le pays. Les élèves du CP1 ont été les bénéficiaires de ces précieux documents.
PERI 2 a pour objectif de donner les mêmes chances d’accès à l’éducation à tous élèves du Togo en mettant à leur disposition les manuels scolaires et, par là, de relever le niveau.
Pour Komi Tchakpélé qui chapeaute le département Enseignements Primaire, Secondaire et de la formation professionnelle (MEPSFP), le Projet PERI 2 s’inscrit dans le cadre d’une « réforme curriculaire engagée par les autorités, en vue d’adapter les programmes de formation aux réalités du pays ». Le projet s’étendra à tous les niveaux et dans toutes les disciplines, annonce le ministre.
Le PERI 2 va de pair avec le Projet d’Appui à la Réforme des Collèges (PAREC). Le MEPSFP et ses partenaires que sont l’Ambassade de France au Togo, l’Agence Française de Développement (AFD), Plan Togo International et Aide et Action, effectueront en ce début de mois de mars une visite de terrain pour constater de visu les avancées du projet.
En visite mercredi dernier au Siège de l’ONU, Robert Dussey a annoncé au Secrétaire général de l’ONU, que le Togo augmenterait le nombre de ses contingents au sein des missions de l’Organisation des Nations Unies.
« Je suis venu annoncer au secrétaire général de l'ONU (au nom du président de la République Faure Gnassingbé), la décision du gouvernement togolais d'augmenter le nombre des soldats togolais dans les opérations de maintien de la paix et réitérer l'engagement résolu du Togo à soutenir toute action visant à garantir un monde plus sûr et épris de paix », a confié le ministre togolais des Affaires étrangères et de la coopération.
Les militaires togolais qui ont fait leur preuve sur de nombreux théâtres d’opération de l’ONU (RDC ; Mali ; Côte d’Ivoire), reprendront donc du service et en plus grand nombre.
Les foyers de tensions sur le continent où sont déployés les Casques bleus des Nations Unies, ne manquent pas en effet. Le Soudan du Sud, la Libye, la République Centrafricaine ou encore la RDC, ont été évoqués entre Robert Dussey et Antonio Guterres.
Depuis ce jeudi 2 mars, les acteurs de premier ordre impliqués dans le processus d’aménagement du territoire sont réunis à Lomé. Les travaux auxquels ils prennent part portent sur les enjeux et défis de l’aménagement du territoire au Togo, ceci dans le but de mettre en œuvre la Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire (PONAT).
Une PONAT dont le pays s’est doté en 2009 et qu’il était temps de dépoussiérer. Les secrétaires généraux du Ministère de l’Administration territoire et les autres acteurs ont donc planché sur la problématique des disparités régionales, sur l’état de lieux et les enjeux de l’aménagement du territoire togolais et des pays de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il s’agit pour eux de proposer les voies et moyens pour aboutir à un développement harmonieux, équilibré et durable du territoire.
Ce faisant, les autorités togolaises entendent s’aligner sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui recommandent une structuration, une occupation et une utilisation du territoire et de ses ressources en vue de réduire les disparités régionales.
Faure Gnassingbé a reçu en audience Henry Gaperi le mercredi 1er mars. L’ex Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes est allé faire ses adieux au Président de la République Togolaise.
Les deux hommes ont évidemment échangé sur le travail abattu ces trois dernières années à la tête de l’OTR. « Nos discussions ont tourné autour des grandes lignes de succès et perspectives de l’OTR », a confié Henry Gaperi au sortir de l’audience. Selon ses déclarations, « le Président est très fier de ce que nous avons fait ». Une première phase à consister à centraliser les institutions et lors de la seconde, il s’agira de simplifier le système fiscal.
Pour l’ex patron de l’OTR, il ne manque plus que les Togolais adhèrent et soutiennent l’institution mise en place pour centraliser les recettes des douanes et des impôts pour le compte de l’Etat et des collectivités locales. Cela passera par une vulgarisation des thématiques de l’OTR via une communication abondante, explique-t-il.
Démis de ses fonctions le 25 février dernier, Henry Gaperi a passé le témoin à son remplaçant, Kodzo Adedze le 28 février.
Robert Dussey était à New York ce mercredi où il a été reçu par le nouveau Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres. Le chef de la diplomatie togolaise et son hôte se sont entretenus sur les accords de coopération qui lie son pays et le Système des Nations Unies. La santé, l’accès à l’eau, à l’électricité ou encore le développement communautaire sont entre autres les domaines dans lesquels, le Togo bénéficie du soutien des agences onusiennes.
La présence des forces armées togolaises sur de nombreux théâtres d’opération de maintien de la paix de l’ONU, a également fait l’objet de discussions entre les deux hommes. Ces échanges ont eu lieu en présence de Franck Kpayedo, le représentant togolais aux Nations Unies.
Cette visite de Robert Dussey au siège de l’ONU, la première depuis l’élection d’Antonio Guterres, était aussi l’occasion de transmettre les félicitations du Président Togolais, Faure Gnassingbé, au nouveau secrétaire général des Nations Unies.
Youth competency Developement Center (Youth CDC) lance un appel à projets au Togo. Dénommé Youth CDC-Challenges, il est destiné aux jeunes de 30 ans au plus résidant au Togo et courra du 27 février au 30 avril 2017.
Les postulants devront soumettre des projets novateurs qui, tout en répondant à des besoins existants (clients potentiels), doivent se démarquer des offres déjà sur le marché. La création d’emplois formels est également un critère favorable.
Les cinq projets d’entreprises les plus viables seront sélectionnés et la Youth CDC se chargera de former les concepteurs pendant six (6) mois au cours d’un programme de développement de compétences entrepreneuriales. Chaque projet sera doté d’un financement initial de 1 000 000 de FCFA et d’un accompagnement pour sa levée de fonds complémentaire.
Youth Competency Developement Center veut ainsi inciter les jeunes Togolais et africains à devenir des entrepreneurs et un tant soit peu, lutter contre le chômage qui frappe cette tranche d’âge.