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Le ministre des postes et de l’économie numérique, Cina Lawson, a présidé ce 22 janvier à Lomé une réunion de lancement des travaux de construction du Carrier Hotel.

Cette rencontre, qui intervient quelques semaines après la pose de la première pierre par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a regroupé les différents prestataires sélectionnés, sur appel d’offre, pour la construction de cette infrastructure.

Les travaux, qui devraient commencer ce mois-ci, vont durer 15 mois et permettre de doter le Togo « d’un des plus performants en Afrique de l’Ouest », en termes de « choix technologiques, de fiabilité, de sécurité et de qualité », selon le ministre.

Rappelons que le Carrier Hotel est financé par le Groupe de la Banque Mondiale, à hauteur de 12 228 203 219 FCFA sous forme de crédit, dans le cadre du Projet Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communications (WARCIP).

Au Togo, 500 dossiers en souffrance devant la chambre judiciaire de la Cour Suprême depuis 1994 jusqu’en 2010 vont être traités entre le 23 janvier et le 31 juillet 2019.

L’annonce a été faite ce mercredi 23 janvier 2019 à Lomé par le Président de l’institution, Akakpovi Gamatho, lors d’une cérémonie de lancement.

La mesure s’inscrit dans le cadre d’un projet d’apurement de dossiers en souffrance devant la juridiction, soutenu par l’Union Européenne via le Programme d’appui au secteur de la justice (PASJ).

L’essentiel de ces dossiers concerne des litiges fonciers ou commerciaux. Selon Akakpovi Gamatho, un diagnostic effectué en 2013 sur la Cour Suprême, a révélé l’existence de près de 1500 dossiers encore en attente, couvrant la période 1985-2013.

Et de préciser que, dans l’optique d’une exécution de ce projet dans les délais, la Cour aurait à recourir aux compétences de certains magistrats et greffiers admis à la retraite.

Le ministre en charge de la justice, Pius Agbetomey a pour sa part souligné que « la réussite de ce projet ouvrira une nouvelle ère pour la Cour Suprême ».

Les députés ont procédé ce mercredi 23 janvier 2019 à l’élection du Président de l’Assemblée Nationale ainsi que des membres du bureau. A l’issue des votes, Djigbodi Yawa Tsegan, députée issue du parti UNIR a été élue Présidente de l’Assemblée Nationale pour le compte de cette 6ème législature, avec 88 voix obtenus sur 91.

Députée élue dans la circonscription électorale de Danyi, la nouvelle présidente du parlement avait occupé le poste de questeur au sein du bureau de la législature précédente.

« Nous allons tous œuvrer pour donner une bonne image à notre assemblée », a-t-elle déclaré après son élection.

Les autres membres du bureau sont :

1er vice-président : Babiégue Taïrou

2ème vice-président : Ibrahima Memounatou

3ème vice-président : André Johnson

4ème vice-président : Yaovi Missiame Adjourouvi

1er secrétaire parlementaire : Kossi Donko Kasségnin

2ème secrétaire : Léonardina Rita Doris de Souza

3ème secrétaire : Mantöde De Poukn

1er questeur : Abiratou Bonfoh

2ème questeur : Modjibo Eklou Essohanam

3ème questeur : Kodjo Améganvi

Le Cap-Vert va lancer un nouveau fonds souverain de plus de 100 millions $, a-t-on appris de l’agence de presse Macauhub, citant le ministre des finances Olavo Correia (photo).

D’après les informations relayées par le média lusophone, le nouveau fonds qui a déjà été créé, devrait bientôt faire l’objet d’une session du conseil des ministres, afin d’obtenir une approbation officielle. Principalement destinée aux entreprises capverdiennes, la nouvelle structure financière devrait leur permettre d’améliorer leur accès au financement auprès des banques commerciales, parfois réticentes à réaliser ce genre d’opérations.

Avec un budget 2019 adopté pour un montant total de 731,7 millions $ (le plus haut budget de l’Etat à ce jour), le Cap-Vert envisage d’augmenter et de diversifier ses investissements dans plusieurs secteurs afin de booster l’économie nationale.

Notons que pour 2019, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance à 4,3% pour le pays.

Moutiou Adjibi Nourou

Comme anticipé dans un récent article de l'Agence Ecofin sur les décisions à attendre des premières rencontres de politique monétaires de l'année 2019, la banque centrale du Nigéria (CBN) qui était la première attendue, a sans surprise maintenu son principal taux d’intervention à 14%. 

Malgré une progression significative des actifs extérieurs et une liquidité suffisante dans le secteur bancaire, marquée par la division par 2 (de 14, % à 7,1%) des taux interbancaires, l'institution d'émission monétaire a relevé des poches de faiblesse pour la stabilité du Naira. 

Même si elle reste à un niveau assez bas, comparée à 2015/2016, l'inflation est repartie à la hausse terminant fin 2018 à 11,4%, avec une inflation alimentaire qui a atteint les 13,6%. Dans une population de près de 190 millions d'habitant, une hausse des prix des aliments peut être facteur d'une forte demande de monnaie. 

Aussi le comité de politique monétaire de la banque centrale du Nigéria s'est montré réservé, en raison des incertitudes qui entourent une certaine conjoncture internationale, avec notamment l'issue attendue du Brexit qui implique la Grande Bretagne, un partenaire économique de poids. Le conflit commercial opposant les USA à la Chine, deux autres partenaires importants du Nigéria, est également observé de près. 

Le Togo et 10 autres pays africains ont lancé à Dakar en fin de semaine dernière, le « Réseau Africain des Delivery Unit », un réseau chargé de coordonner, d’exécuter et de suivre la mise en œuvre des plans nationaux de développement des divers pays ainsi que quelques projets structurants.

La création de ce réseau est intervenue en marge de la troisième conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique, tenue du 17 au 19 janvier.

L’objectif de cette rencontre, était de présenter les exemples de réussite sur le continent et d’échanger sur les voies et moyens pour parvenir à un développement économique satisfaisant.

Le Réseau Africain des Delivery Unit ambitionne entre autres, une publication périodique des résultats et des réflexions sur les solutions innovantes mises en œuvre dans le cadre de la transformation économique de l’Afrique.

Rappelons que le Togo était représenté à cette conférence par Malik Kanka Natchaba, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi, ainsi que de quelques responsables des ministères de la planification, du commerce et d’acteurs du secteur privé.

La prochaine conférence se tiendra à Nairobi.

Un atelier régional de réflexion sur « l’amélioration des méthodes de lutte contre la chenille légionnaire en Afrique » s’est ouvert ce mardi 22 janvier 2019 à Lomé.

La rencontre, initiée par les anciens boursiers du service d’échanges universitaire allemand (DAAD), réunit des jeunes étudiants en entomologie et des experts venus d’Allemagne, du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Nigéria et du Togo.

L’objectif est de plancher sur des moyens efficaces de lutte contre cet insecte prédateur des cultures maraîchères et céréalières entre autres. Des mesures ont été prises notamment au Togo par le gouvernement, mais face aux résistances développées par ces chenilles aux pesticides fournis aux agriculteurs, il urge de trouver de nouveaux moyens.

Pour l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Christophe Sander qui a également pris part aux travaux, « il est très important d’aider les étudiants dans leurs recherches face à la grande menace que constitue la  chenille légionnaire ».

L’atelier s’achève jeudi.  

Réunis mardi 22 janvier 2019 au parlement pour le compte de la 3ème séance de la session de plein droit, les députés ont rétabli l’article 9 originel, relatif au mandat du président de l’Assemblée nationale, dans le règlement intérieur.

Ce retour vers l’ancienne disposition intervient après le rejet, la semaine dernière, par la Cour Constitutionnelle, de la proposition des élus d’instaurer un mandat d’un an renouvelable autant de fois durant la législature. Cette proposition allant à l’encontre de l’article 54 de la Constitution.

Les élus ont donc procédé à l’adoption d’un nouveau règlement intérieur qui sera soumis de nouveau à la juridiction suprême. Ce qui devrait ouvrir la voie à l’élection du Président et de l’Assemblée Nationale.

Le doyen d’âge du parlement, André Johnson, qui préside les débats, a par ailleurs annoncé l’ouverture officielle des candidatures.

 La Banque mondiale a accordé un crédit de 25 millions $ en faveur du projet de transformation de la petite agriculture et de revitalisation de l’agrobusiness (STAR-P) qui sera mis en œuvre au Liberia. 

Cette enveloppe qui sera débloquée via l’Association internationale de développement (IDA) vise à améliorer la productivité agricole et la commercialisation par les petits exploitants, en facilitant les investissements privés dans les chaînes de valeur du riz, de l’huile de palme et de l’horticulture. 

Le projet entend également renforcer les liens productifs entre les petits exploitants et des entreprises actives dans l’agrobusiness.  

Il devrait profiter directement à 17 500 personnes réparties dans les comtés de Lofa, Nimba, Margibi, Bomi et Grand Cape Mount.

D’après la Banque mondiale, l’agriculture fournit environ 34% du PIB du Liberia et génère des revenus pour environ deux tiers de la population.

Espoir Olodo

La société d’investissement Moringa, via son Moringa Fund, soutenu par le groupe financier Edmond de Rothschild et l’Office National des Forêts International (ONFI), a pris une participation de 40,3 % au sein de la société Compagnie Malienne de Fruits (ComaFruits), signant du même coup son cinquième investissement en Afrique.  

Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Moringa a effectué cette opération conjointement avec la firme Okan Ventures, contrôlée par Okan, un cabinet de conseil en stratégie et services financiers établi en Afrique.

Les fonds mobilisés serviront à augmenter la production de purée de mangues de ComaFruits et à améliorer les pratiques agroforestières au sein du réseau de producteurs de fruits.  

« Nous allons élargir notre gamme en développant de nouveaux produits transformés (mangue séchée, mangue congelée) ainsi que des produits à base d’autres fruits. L’investissement de Moringa nous permettra de remonter la chaine de valeur et d’exporter des produits biologiques transformés », a fait savoir Dino Ballestra, fondateur de la société de transformation de mangues ComaFruits.

Chamberline Moko