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177 titres fonciers ont été transférés de façon définitive, de janvier à septembre 2018, au Togo, dans un délai moyen de 09 à 10 jours, d’après la Direction du Cadastre, de la Conservation Foncière et de l’Enregistrement (DCCFE).

C’est près du double du nombre de dossiers similaires traités et enregistrés un an plus tôt, à fin septembre 2017, où 94 titres fonciers avaient été transférés dans un délai moyen général de 21 jours.

C’est également une cinquantaine de plus que toute l’année 2017, où 125 titres fonciers mutés ont été enregistrés. Ces chiffres traduisent la nette amélioration observée dans le traitement des dossiers relatifs au foncier depuis plusieurs mois.

Autre statistique satisfaisante, sur l’ensemble des 9 mois, on note une réduction drastique du délai de traitement des dossiers, variant en général entre 5, 9 et 10 jours avec un pic à 12 jours. Sur la base des données, le délai moyen général des mutations totales s’établit entre 9 et 10 jours.

Rappelons que ce délai s’est encore un peu plus amélioré tout récemment, puisqu’il est passé sous la barre des 9 jours pour s’établir à 7, entre  le 13 décembre 2018 et le 15 janvier 2019.

Les opérateurs économiques issus du secteur privé national sont réunis depuis ce mardi 29 janvier 2019 à Lomé pour une formation de 04 jours sur l’Accord de Facilitations des Echanges (AFE), de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC).

L’objectif de cette session initiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), est de permettre aux divers acteurs de s’imprégner des divers avantages de cet accord entré en vigueur depuis le 22 février 2017.

Il vise notamment à booster le commerce international, en réduisant les formalités administratives, en facilitant les échanges et en modernisant les mécanismes d’exportation.

Selon le vice-président de la CCIT, Remy Moevy (photo), si l’accord doit permettre au Togo de réduire les coûts du commerce de 14%, il devrait constituer également une solution aux « obstacles dans la pratique du commerce, surtout sur le plan international ».

Parmi ces écueils, on citera « la lourdeur des formalités administratives » ainsi que « les multiples procédures qui entravent le passage des marchandises à travers les frontières et causent des retards et surcoûts de transaction ».

Rappelons que le gouvernement a déjà pris des mesures en amont dans le cadre de l’amélioration de l’environnement des affaires, qui visent justement à simplifier les procédures et à faciliter la vie aux opérateurs économiques.  

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a officiellement ouvert ce mardi 29 janvier 2019 à Lomé, la « Journée du contribuable », un rendez-vous d’échanges et de partage sur le civisme fiscal, initié par l’Office togolais des recettes (OTR).  

L’initiative, qui est à sa deuxième édition, a pour principaux objectifs de créer des liens étroits entre les acteurs économiques et l’Office, d’organiser une journée porte ouverte sur ses prestations et enfin de primer les meilleurs contributeurs pour l’exercice écoulé.

En lançant les activités, Sani Yaya est revenu sur les diverses mesures engagées par le gouvernement qui contribuent à l’amélioration du climat des affaires, et qui ont permis au Togo d’effectuer de belles performances dans les classements mondiaux et régionaux.

Quelques-unes de ces mesures portées par l’OTR, visent à simplifier les textes fiscaux et à faciliter la vie aux entreprises. Elles ont été édictées dans le nouveau code des impôts et le Livre des procédures fiscales.

Le ministre de l’économie et des finances a également indiqué que « dans sa politique d’élargissement de l’assiette fiscale, l’administration fiscale mettra un accent sur les impôts fonciers, une niche fiscale inexploitée jusqu’à ce jour en vue de desserrer l’étau fiscal sur les grandes entreprises ».

Une centaine d’opérateurs économiques issus de grandes, moyennes et petites entreprises ont été honorées pour leur civisme fiscal à l’issue de la Journée.

Au Nigeria, six grandes entreprises vont financer la construction de nouvelles routes, a-t-on appris cette semaine, du site d’information Global Construction Review.

Le nouveau projet, issu d’un partenariat public-privé (PPP) initié par le président Muhammadu Buhari, devrait permettre de construire 19 nouvelles routes, dans 11 Etats du pays, pour une longueur totale de 794 km.

Les entreprises Dangote Industries Limited, Lafarge Africa Plc, Unilever Nigeria Plc, Flour Mills of Nigeria Plc, Nigeria LNG Limited et la China Road and Bridge Corporation Nigeria Limited devraient être les principaux investisseurs du projet, en échange notamment de mesures d’allègement fiscales, de la part du gouvernement.

« Cette commande permettra au secteur privé d'utiliser son capital, son savoir-faire et son efficacité, en termes de livraison des routes à temps », a à cet effet indiqué, la semaine dernière, Aliko Dangote, se félicitant de cette décision du gouvernement.

Ce nouveau programme s’inscrit dans le cadre d’un budget 2019 de plus de 28 milliards $, résolument tourné vers le secteur des infrastructures dans une optique de réduction de la dépendance au pétrole de la première économie d’Afrique.

Pour rappel, le président Muhammadu Buuhari avait mis la pression sur le parlement, en fin d’année dernière, afin d’obtenir l’autorisation pour l’émission de 2,8 milliards $ visant à financer ce budget, alors que le pays se prépare à tenir des élections présidentielles en février prochain.

Moutiou Adjibi Nourou  

Alors que des leaders africains du digital (Egypte, Maroc, Algerie, Ghana, etc) ont d’emblée mis au ban l’utilisation des cryptomonnaies sur leur territoire, le Togo ne voue pas aux gémonies la monnaie virtuelle, relève Togo First.

Actuellement troisième place financière de l’UEMOA, le pays compte  « créer les conditions nécessaires pour devenir un hub financier régional, améliorer l’accès au financement de son économie et apporter des innovations en la matière », indique le Plan national de développement (PND). Pour détrôner ses rivaux de l’Union monétaire (Côte d’Ivoire et Sénégal) et devenir la seconde place d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigeria, Lomé n’élude pas l’utilisation des instruments innovants notamment la cryptomonnaie. L’ambition semble réalisable mais devrait rencontrer quelques poches de résistance.

Si le PND, qui couvre la période 2018-2022, évoque la monnaie électronique supportée par la Blockchain, les probabilités que cette utilisation soit effective dans les quatre prochaines années restent assez faibles, au regard des relations tendues entre la Banque centrale qui régente le territoire togolais et les monnaies virtuelles.

« La cryptomonnaie, en tant que Banque centrale, nous sommes contre », avait tempêté le gouverneur de la Bceao, l’Ivoirien Koné Tiémoko Meyliet, taxant la monnaie d’incontrôlable et d’irresponsable.

Bien avant cette sortie houleuse, les démêlés avec tout ce qui pourrait faire de l’ombre au CFA, ont démarré au Sénégal, avec le projet e-CFA de la start-up irlandaise e-CurrencyMint Ltd, porté par la Banque régionale de marché (BRM).

En avril 2017, la BCEAO avait désapprouvé la création de la monnaie électronique, évoquant, entre autres, la similitude du nom de la devise avec sa monnaie, le CFA. L’initiative qui devrait germer du Sénégal pour s’étendre à d’autres pays de l’Union venait d’être tuée dans l’œuf.

Si l’ambition togolaise pourrait rencontrer les résistances communautaires,  la Blockchain, technologie qui supporte la plupart des cryptomonnaies actuelles, pourrait quant à elle être implémentée pour apporter des solutions durables dans certains secteurs comme le foncier ou les fintech de transfert d’argent.

Rappelons que Paykap, concepteur de la première cryptomonnaie africaine, est arrivé sur le marché togolais l’an dernier. La fintech a annoncé vouloir se servir des structures de microfinance togolaises pour fournir des solutions mobile de transfert d’argent et de paiement électronique.

Fiacre E. Kakpo

Quelques jours après leur nomination au sein du nouveau gouvernement, les nouveaux ministres ont officiellement pris fonction ce lundi 28 janvier 2019. Des cérémonies de passation se sont déroulées dans quelques ministères concernés par le remaniement.

Au ministère de la communication, la passation s’est effectuée entre l’ancien ministre Guy Madjé Lorenzo et les nouveaux entrants, Foly-Bazi Katari, chargé de la communication, des sports et de l’éducation à la citoyenneté et au civisme, et Kossi Egbétonyo, désormais ministre de la culture, du tourisme et des loisirs.

Au ministère de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi a cédé son siège à Noel Koutéra Bataka, le nouveau responsable de ce département précédemment en charge de la coordination au Mifa (Mécanisme incitatif de financement agricole).

Le nouveau ministre de l’urbanisme, de la ville, de l’habitat et de la salubrité publique, Koko Ayéva, a également succédé à Fiatuwo Sessenou.

Au ministère de la planification, Kossi Assimaidou a remis les clés de son département à Tignoka Ayaovi.   

Rappelons que le nouveau gouvernement compte 26 membres dont 12 nouvelles entrées.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce lundi 28 janvier 2019, une visite de travail et d’amitié à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Le Chef de l’Etat a été accueilli par son homologue ivoirien, avec lequel il a eu un entretien en tête-à-tête.

Les deux Présidents ont ensuite pris part à une séance de travail à laquelle ont participé les délégations ivoirienne et togolaise. La redynamisation de la coopération bilatérale a été principalement au menu des échanges. Les Chefs d’Etat ont également passé en revue les sujets relatifs à l’économie et à la sécurité dans la sous-région.

En rappel, la dernière visite du Président de la République dans la capitale économique ivoirienne remonte à avril 2018.

Le classement, publié par la fondation américaine Héritage, mesure depuis 1995 la liberté économique dans le monde, sur la base de 12 indicateurs quantitatifs, regroupés en 04 grandes catégories : l’Etat de droit, la prépondérance du gouvernement, l’efficacité réglementaire et les marchés ouverts.

D’après le think tank américain, cette progression est attribuable à la levée par le gouvernement, de nombreuses contraintes, notamment sur la production, la distribution ou la consommation de marchandises et de services, pour le libre jeu économique.

Cela se reflète donc au classement, par un bond de 10 places sur le plan mondial, et de 6 sur le plan africain, avec une augmentation du score de 2,5 points.

L’année dernière déjà, le Togo avait affiché des progrès notables sur des indicateurs relatifs à la liberté d’investissement et à la stabilité monétaire.

L’ Agence Française de Développement (AFD) a accordé un financement de 10 millions d’Euros à l’Agence nationale de Financement des collectivités locales (Anafic) de Guinée.

Cet organisme public guinéen injectera cette ressource au sein du Fonds National de Développement Local (FNDL) qui se chargera de financer les collectivités locales et renforcer les capacités des administrations déconcentrées et décentralisées du pays.

Une partie de cet argent sera affectée au financement des programmes d’investissements mis sur pied chaque année par des collectivités locales. Rima Le Coguic (photo), directrice du département Afrique de l’AFD avait annoncé en décembre dernier l’intention de l’institution financière d’engager plus de 500 millions pour financer le plan national de développement économique et social du pays.

Présente en Guinée Conakry depuis 40 années, l’AFD a accordé en 2018 un montant de 100 millions d’euros à ce pays d’Afrique de l’Ouest. Pour l’année en cours, cet établissement public français prévoit d’octroyer 130 millions d’euros à la Guinée avec des subventions supplémentaires.

Chamberline Moko

Le gouvernement, à travers la Société autonome de financement routier (SAFER), va lancer à partir du mois de  février, une série de travaux de construction et de réhabilitation de routes.

Les travaux, inscrits dans le Budget d’investissement et d’équipement (BIE), entrent dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 1 du Plan National de Développement (PND 2018-2022), qui ambitionne de doter le Togo d’infrastructures et de développer les services de transports routiers afin de soutenir la croissance économique.

Il s’agit notamment de la réhabilitation et du renforcement du tronçon Sokodé-Bassar sur une distance de 57km, de l’aménagement et du bitumage des voies d’accès aux marchés de Kpalimé et Tsévié, ainsi que du tronçon Tsévié-Kévé Zolo près de la frontière avec le Ghana.

Dans la région des Savanes, 26 retenues d’eau seront construites ou réhabilitées.

A Lomé, des travaux d’achèvement des bassins Avédji 1, 2 et Léo 2000 sont également prévus, tout comme l’assainissement de la voie Agoè-Adidogomé. Par ailleurs, des travaux d’entretien sont annoncés sur les routes nationales revêtues.

Les pistes rurales sont également ciblées par cette série de travaux. Plus de 602km de pistes en zone de culture de coton (538,8km) et de café-cacao (63,5km) sont concernées. Toujours dans les zones rurales, des ouvrages hydrauliques ou de signalisation ainsi que des barrières de pluie seront effectués, afin de faciliter les déplacements des populations et des marchandises.