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Annoncée comme l’un des évènements phares du forum économique Togo-Union Européenne, la création d’une chambre unique de commerce et d’industrie se met progressivement en place. Une réunion des entreprises européennes s’est déroulée en ce sens en fin de semaine dernière au siège de la délégation de l’UE au Togo.

La future chambre, qui sera officiellement lancée lors de la cérémonie d’ouverture du forum, doit réunir des entreprises des 28 pays de l’UE et du Togo. Elle devrait permettre entre autres de booster les échanges commerciaux entre les deux entités et faciliter les contacts entre les opérateurs économiques togolais et européens.

Premier de ce genre, le forum économique Togo-UE (FETUE), s’ouvrira dans un peu plus de trois semaines. Environ 400 participants dont 300 investisseurs des 28 Etats membres de l’UE et du Togo y compris la diaspora togolaise, sont attendus pour deux jours d’échanges destinées à explorer les opportunités d’investissement et de partenariat pour la mise en œuvre du PND.

Dans le cadre des prochaines locales, la Commission nationale électorale indépendante (CENI) informe toute association désireuse d’observer une ou plusieurs étapes du processus électoral, qu’elle doit se conformer à un certain nombre de conditions.

Ainsi que l'indique un communiqué émis en fin de semaine dernière, l’association doit adresser une demande d’accréditation au président de la Commission, indiquant les étapes qu’elle désire observer, tout en précisant la zone de déploiement envisagée, ainsi que le nombre d’observateurs à déployer, avec leur curriculum vitae (CV) certifié.

L’association, qui ne doit ni siéger au sein de la CENI, ni être membre d’un regroupement d’associations ou d’une institution déjà accréditée pour l’observation, doit également fournir à la CENI : une copie de son récépissé d’enregistrement et un exemplaire de ses statuts.

De plus, informe l’Institution en charge des élections, l’association doit prendre entièrement en charge ses observateurs, dont elle doit fournir la liste en version électronique, pour la délivrance des lettres d’accréditation individuelles.

Concernant les observateurs, en plus d’observer une règle de stricte neutralité politique, ces derniers doivent notamment fournir une copie de la carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité, être membre d’une association sollicitant l’accréditation.

1 500 jeunes Togolais issus de 10 préfectures, à raison de 150 par localité bénéficient de sessions de formations sur les nombreuses niches d’opportunités offertes par le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Ces activités, initiées par le ministère en charge de la jeunesse, ont pour objectif de permettre aux jeunes de s’approprier le plan, en leur présentant les différents programmes et projets structurants qui y sont contenus, et en développant chez eux des aptitudes professionnelles.

L’étape, tenue vendredi dernier dans la préfecture de l’Amou, a notamment permis d’outiller les participants sur des thématiques comme : « Comment développer son leadership ? », « L’engagement et la citoyenneté responsable des jeunes », et « Les enjeux liés à la mise en œuvre du PND et les opportunités pour la jeunesse ».

Les autres préfectures concernées sont celles de Vo, Avé, Danyi, Sotouboua, Mô, Dankpen, Binah, Kpendjal et Cinkassé.

Le Plan national de développement (PND 2018-2022) a reçu ce weekend un nouvel appui. La Serbie, par le biais de son Premier ministre et ministre des affaires étrangères, Ivica Dacic, en séjour de travail ce weekend à Lomé, a manifesté sa volonté de contribuer au financement du référentiel du plan adopté en mars dernier.

C’était à la faveur d’une rencontre intervenue avec le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, ponctuée par la signature d’un mémorandum d’entente pour contribuer au financement des projets structurants du PND.

Le Chef du gouvernement serbe a affirmé la volonté de Belgrade de renforcer ses liens de coopération avec le Togo. « Nous avons eu des discussions très importantes portant sur l’état des relations entre nos deux pays », a indiqué Ivica Dacic à l’issue de son entrevue avec le Président de la République. Et de préciser : « Nous souhaitons revitaliser ces relations dans les secteurs de l’économie, de l’agriculture, de l’énergie et de l’éducation ».

Plus tôt, Ivica Dacic s’était entretenu avec son homologue Robert Dussey.

Rappelons que la Serbie prendra part au prochain forum économique Togo-UE, prévu les 14 et 14 juin prochain à Lomé.

Le gouvernement échange sur le projet de réglementation et de révision des curricula d'enseignement privé supérieur au Togo. Ceci à travers un atelier qui s’est ouvert hier 16 mai 2019, réunissant le ministère de l'enseignement supérieur et les acteurs de l’enseignement privé supérieur au Togo, autour du Projet de réglementation et de révision des curricula d’enseignement privé.

Ainsi est-il question, au cours de ces travaux, de recadrer et d'harmoniser les pratiques en vigueur dans ce secteur, pour une meilleure formation post-baccalauréat au Togo.

« Le Choix de la réforme des curricula dans nos établissements d'enseignement supérieur privé n'est pas anodin », soutient à cet effet le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana.

En effet, la réforme « est une exigence de notre système éducatif, dont la visibilité et la compétitivité se mesure à l'aune des standards internationaux, des principes fédérateurs d'harmonisation des programmes de formation, d'accréditation et de certification ».

Notons que, pour les Etablissement privés du supérieur, il s’agit aussi de travailler à obtenir un cadre juridique permettant de mieux réglementer leur fonctionnement, et de plaider pour un meilleur traitement et plus d’appui du gouvernement dans leurs activités.

199,780 milliards FCFA, avec un taux de décaissement de 58,1%, c’est exactement le montant global du portefeuille actuel de la Banque africaine de développement (BAD) au Togo.

Ces chiffres ont été communiqués ce jeudi à Lomé, à l’occasion de la revue du portefeuille de l’institution financière au Togo. L’évènement, intervenu à la suite d’une mission d’audit de la Banque qui a conclu à une bonne performance des projets édités, a réuni plusieurs membres du gouvernement, dont Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, ainsi que le représentant pays de la BAD, Georges Bohoussou.

La Banque, qui compte 12 projets en cours au Togo, intervient dans les domaines du renforcement du cadre institutionnel et du développement économique à travers le financement des projets dans les secteurs de la gouvernance, du social, du secteur agricole, de l’énergie (avec l’appui à la politique d’électrification nationale portée par le gouvernement), de l’eau et de l’assainissement, de la protection de l’environnement avec le projet PASIET, ou encore des transports.

Le projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) a été officiellement lancé ce jeudi 16 mai dans la préfecture de Yoto, par le ministre du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, en présence de Hawa Cissé Wagué, représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo.

14 000 jeunes Togolais, âgés de 18 à 35 ans et issus de 200 villages des 150 cantons les plus pauvres du Togo ont été retenus pour cette composante caractéristique du volontariat communautaire, inscrit dans le projet « Opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) ».

Ils percevront pendant chaque 10 jours de travail, et ce durant 04 mois, la somme de 15 000 FCFA et bénéficieront de formations sur le développement des affaires et sur les compétences de vie.

Rappelons que les THIMO, financés à hauteur de 5,1 milliards FCFA par la Banque Mondiale sur 2 ans et exécutés par l’Anadeb, visent à offrir à 14 000 jeunes « l’occasion de développer des habitudes de travail et d’acquérir des valeurs civiques tout en participant à une activité valorisée par la communauté ».

5040 jeunes ont déjà été identifiés à ce jour dans 72 villages, selon les chiffres fournis par le ministère. Le processus d’identification des 8960 restants est en cours.

Après 2007 et 2012, l’Agence française de développement (AFD) vient d’octroyer au Togo un don de 14 millions d’euros, soit environ 9,2 milliards FCFA, destiné au financement de la troisième phase du Projet Environnement Urbain de Lomé (PEUL III).

La signature de la convention de financement s’est tenue ce jeudi 16 mai 2019, entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Marc Vizy, l’ambassadeur de France au Togo.

Cette subvention, rétrocédée à la Commune de Lomé, doit permettre d’améliorer la gouvernance et les performances en matière de gestion de déchets. Selon le ministre, elle « servira prioritairement à la sécurisation environnementale et sociale de la décharge d’Agoé Nyivé qui, de par l’urbanisation galopante, se trouve actuellement en pleine zone urbaine ». En outre, précise Sani Yaya, « l’appui permettra d’accompagner la ville dans l’optimisation de la filière déchets, mais aussi dans la poursuite de l’amélioration de ses recettes pour le financement des services publics ».

Concernant la gestion de cette subvention, le ministre a indiqué que « 67% sera consacré à la composante technique portant sur la sécurisation environnementale et sociale de la décharge, 23% à l’appui à la gouvernance de la Commune de Lomé et 10% dédiés au volet « Sports et Développement » ainsi qu’à la gestion du projet ».

En rappel, le Projet Environnement Urbain de Lomé vise à améliorer l’environnement urbain et l’accès aux services essentiels pour les populations de la capitale, en luttant contre les inondations, le dépôt sauvage des déchets et les difficultés financières et managériales de la municipalité. 

Le financement est assuré par l’UE, l’AFD, la BOAD et la Banque mondiale. Les phases 1 et 2 ont déjà permis de restructurer les filières de collecte et de pré-collecte des déchets et de construire des points de regroupement.

Le Togo devrait bientôt disposer d’un répertoire national des entreprises évoluant dans le secteur de l’énergie. L’agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), porteuse du projet, cible particulièrement des entreprises spécialisées dans cinq domaines spécifiques : l’installation de mini-centrales solaires photovoltaïques, de systèmes solaires photovoltaïques pour les ménages, les collectivités, les institutions publiques ou privées (centre de santé, école, banque, usine, commerce) et de systèmes de pompage solaire (agriculture, eau potable, adduction d’eau villageoise…), la distribution de kits solaires photovoltaïques en mode « pay as you go », et la création de plateformes de gestion à distance d’installations solaires.

Toutes les entreprises exerçant dans ces domaines et désireuses de faire partie de ce fichier sont invitées à remplir le formulaire de renseignement téléchargeable sur ce lien.

La date limite de dépôt est fixée au 24 mai 2019. Pour avoir de plus amples informations, appelez sur le 22 21 21 44 ou écrivez par courriel sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Comme annoncé dans le chronogramme, les opérations de révisions de listes électorales ont officiellement démarré ce jeudi, marquant définitivement le lancement du processus devant mener aux élections locales du 30 juin prochain.

Les révisions doivent permettre d’actualiser le fichier électoral national, constitué il y a 06 mois à l’occasion des dernières législatives. Elles se tiendront du 16 au 18 mai 2019, de 7h à 16h, en une seule phase unique, c’est-à-dire en une seule zone sur toute l’étendue du territoire national.

Dans son adresse au corps électoral à la veille du début des opérations, le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor a invité tous les citoyens en âge de voter, « à se rapprocher chacun de son Centre de Recensement et de Vote (CRV), pour s’assurer de sa présence sur les listes électorales nationales qui serviront aux prochaines élections des conseillers municipaux ».

Les citoyens n’ayant pas pu se faire enregistrer lors des précédentes opérations, ayant perdu leurs cartes ou ayant changé de domicile, pourront se faire enrôler.