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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) affichera ce lundi les listes électorales, près de trois semaines après la révision du fichier devant mener aux locales du  juin prochain.

Les électeurs sont invités à consulter ces listes qui seront affichées dans les centres de recensement et de vote (CRV) et à s’adresser à la Ceni en cas d’anomalie observée.

Samedi, la commission a rendu public, lors d’un point de presse organisé à Lomé, quelques chiffres relatifs à ce scrutin. Au total, 3 423 639 électeurs se sont inscrits pour ces consultations.

11 447 candidats se sont présentés et sont en lice pour les 1527 postes de conseillers municipaux. Les candidats sont issus de 18 partis politiques, 4 regroupements de partis et 96 listes indépendantes. Les candidatures devront être d’abord validées par la Cour constitutionnelle avant les ultimes procédures de positionnement des candidats sur les bulletins de vote, a indiqué Ayassor Tchambakou, le président de la Ceni.

Rappelons la campagne électorale s’ouvrira le vendredi 14 juin à 00h00 et s’achèvera le vendredi 28 juin à 23h59.

Un dispositif de gestion de plaintes pour les projets Filets sociaux de base (FSB) et Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (OJV) devrait bientôt voir le jour. L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) a validé mercredi à Lomé, le projet devant permettre l’instauration d’un tel mécanisme.

Concrètement, il vise à faciliter les remontées des avis, des plaintes et des suggestions aux projets et à promouvoir ainsi la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des fonds. Les plaintes doivent se rapporter directement aux engagements pris comme les critères d’éligibilité des bénéficiaires, les responsabilités des parties prenantes, les activités du projet, les zones d’intervention ou encore les codes de conduite.

« Ce mécanisme donne  l’opportunité aux populations de faire part de leurs opinions sur la gestion des projets dans leurs communautés  afin que des choses soient améliorées au niveau des porteurs de projets », a indiqué Koumah Tofio, coordonnateur opérationnel du projet FSB.

Le Togo célèbrera ce samedi 1er juin 2019, la journée nationale de l’arbre. A l’occasion de la célébration de cette 42ème édition, les membres du gouvernement se retrouveront au Centre d’enfouissement technique d’Aképé à 20 km au nord-ouest de Lomé.

Comme chaque année, les membres du gouvernement, des institutions de la République ou encore des personnalités procèderont à la mise en terre de plants. L’année dernière, la journée placée sous le thème : « Forêts urbaines et espaces verts, la qualité de vie pour tous », avait permis de mobiliser plus de 400 000 plants.  

Instaurée en 1977 par l’ancien président, Gnassingbé Eyadéma, la journée de l’arbre au Togo vise à promouvoir le reboisement afin d’assurer une couverture forestière et un potentiel ligneux conséquent sur toute l’étendue du territoire national. Depuis, près de 50 000 ha ont été reboisés. Le taux de reboisement annuel qui était de l’ordre de 1000 ha dans les années 80 est passé à 2000 ha en 2010 pour atteindre 4000 ha.

Les ambitions nationales sont d’au moins 5000 ha par an fixées depuis 2011 dans la déclaration de politique forestière nationale.

Togo Invest, la holding d’Etat chargée de conduire le développement et la mise en œuvre d’investissements stratégiques au Togo, dispose désormais de participations dans 3 sociétés spécialisées dans les hydrocarbures, Compel (Complexe pétrolier de Lomé SA), STSL (Société togolaise de stockage de Lomé SA) et T-oil (Togo Oil Company SA).

La décision a été prise via un décret mercredi dernier, lors du conseil des ministres qui s’est tenu à Lomé. Concrètement, la société dirigée par Samuel Ekue Mivedor, possède désormais 100% de Compel,  79,34% de T-oil et 40%  de STSL, des actions qui ont été rachetées par le gouvernement à la compagnie anglo-néerlandaise Shell.

Ce transfert de participation va permettre d’insuffler aux sociétés d’hydrocarbures concernées une nouvelle dynamique basée sur la performance et la rentabilité. A Togo Invest, elle confère un poids financier et une crédibilité vis-à-vis des tiers.

« Acteur-clé du Plan National de Développement » selon son Directeur Général, Togo Invest, qui a été lancé en 2013, porte plusieurs projets structurants notamment  le projet de corridor, la Plateforme logistique multi-services, le projet de Zone économique spéciale, le Port sec de Cinkassé, le  chemin de fer de trafic lourd à écartement standard.

Le Togo pourrait bientôt disposer d’un nouveau code des investissements plus attractif et orienté vers une croissance économique plus forte, créatrice d’emplois et de revenus.

Réuni en conseil des ministres mercredi, le gouvernement a en effet adopté un projet de loi dans ce sens. Le nouveau cadre juridique, qui devra encore passer devant le parlement pour approbation, voit l’introduction de nombreuses innovations.

Entre autres, une amélioration des incitations fiscales suivant les zones d’implantation des entreprises, une réduction d’impôt proportionnelle au montant investi ou une réduction d’impôt forfaitaire par emploi créé ainsi que d’autres incitations proportionnelles à l’importance des investissements.

Sont également annoncées, la limitation des exonérations sur les droits, taxes et impôts indirects, ou impôts perçus au cordon douanier sur une durée de 05 ans, la redéfinition des seuils minimum de réinvestissements, la fusion des régimes d’agrément et de déclaration, et des innovations relatives au statut du siège des entreprises internationales.

La nouvelle mouture s’aligne également sur les principaux axes du Plan national de développement (2018-2022). Les avantages fiscaux spécifiques compétitifs accompagnant le développement du hub logistique déclinés dans le 1er axe, permettront de renforcer l’attractivité du Togo pour les grandes entreprises internationales. Les avantages proportionnels qui y seront accordés favoriseront les investissements pour encourager le développement de piliers de croissance à long terme, inclus dans le second axe et les avantages fiscaux à la création d’emploi sur tout le territoire impactera le développement social et l’inclusion.  

Les redevances pour participation aux charges d’éclairage public des mois de février et mars 2019 « seront positionnées en impayés sur les factures du mois de mai 2019 pour la basse tension et du mois de juin 2019 pour la moyenne tension ». C’est ce qu’indique un communiqué de la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) en date du 29 mai dernier.

Lesdites redevances, avaient été augmentées le 1er mars à la suite d’un arrêté interministériel, portant le coût désormais à 5 FCFA par kWh pour les abonnés à la basse tension (BT) et à 6 FCFA par kWh pour ceux abonnés à la moyenne tension (MT). Ces augmentations étaient sensées prendre effet à compter de la facturation du mois de février 2019.

Malheureusement, indique la Compagnie, l’application de l’arrêté n’avait pas été possible parce que le processus de facturation de ce mois était déjà en cours, ni celle de mars en raison des travaux de reprogrammation du système d’information. La Ceet informe toutefois qu’« un délai de 90 jours calendaires dès réception de la facture est accordé pour le règlement desdits impayés ».

La redevance sur l’éclairage public (REP), introduite en 2009, sert à payer l’éclairage public et à l’étendre dans les villes et villages. En 2018, le gouvernement a réglé 7 milliards FCFA d’impayés à la CEET.

Les exigences de visa pour les diplomates du Togo et du Suriname ne seront bientôt plus nécessaires. Jeudi à Djeddah en Arabie Saoudite, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et son homologue ldiz Pollac-Beighle, ont signé un accord visant à supprimer les visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux pays.

L’accord a été signé dans le cadre du 14ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique à laquelle prend par le Togo. Il vient renforcer un peu plus les relations entre Lomé et Paramaribo.

La nouvelle facilité vient par ailleurs s’ajouter aux précédents de ce genre, qui ont été signés avec le Qatar, le Brésil, le Maroc ou encore le Gabon.

Dans le cadre du forum économique Togo-UE prévu les 13 et 14 juin à Lomé, il est organisé une conférence débat le 12 juin prochain au ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

L’évènement qui sera animé par un expert de la commission de l’UE, portera sur les conditions d’exportation des produits agricoles et agroalimentaires sur le marché européen. Il sera par ailleurs également question des opportunités de financement.

L’objectif étant d’outiller un peu plus les participants et opérateurs économiques, à quelques heures du début de ce forum auquel sont attendus 300 investisseurs européens et au cours duquel des contrats seront signés.

La participation à cette conférence est gratuite mais le nombre de places est limité à 200. Les personnes désireuses d’y prendre part sont donc priées de s’inscrire avant le vendredi 07 juin 2019 par e-mail au Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Egalement par téléphone au +228 90 19 35 80 ou 99 55 17 19.

Les secteurs de l’investissement et de la justice au Togo pourraient bientôt faire l’objet d’une réforme, destinée à les rendre plus attractif et à garantir les droits fondamentaux de l’Homme.

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 29 mai à Lomé, le gouvernement a en effet pris des mesures allant dans ce sens avec l’adoption de 2 projets de loi et d’un décret.

Le premier concerne le code des investissements. Ce document, qui sert de cadre juridique aux investissements au Togo verra l’introduction de différentes innovations. Ainsi, le nouveau code, qui s’alignera désormais sur les principaux axes stratégiques du PND, permettra entre autres une réduction d’impôt proportionnelle au montant investi ou une réduction d’impôt forfaitaire par emploi créé, une amélioration des incitations fiscales suivant les zones d’implantation. Sont également annoncées, des innovations relatives à la redéfinition des seuils minimums de réinvestissement, ou au statut du siège des entreprises internationales ou leurs centres opérationnels.

Le décret adopté permet le transfert à Togo Invest Corporation des participations de l’Etat dans les sociétés d’hydrocarbures. Ce transfert va conférer à Togo Invest un poids financier et une crédibilité vis-à-vis des tiers tout en permettant d’insuffler aux sociétés d’hydrocarbures concernées, une nouvelle dynamique basée sur la performance et la rentabilité.

Le second projet de loi adopté concerne quant à lui une réforme en profondeur de l’organisation judiciaire. Le nouveau code s’amarre également aux objectifs du PND, notamment en ce qui concerne l’amélioration de l’administration et un accès équitable des populations à la justice. Au rang des innovations, la définition d’une carte judiciaire avec la création de tribunaux de grande instance dans chaque région administrative ou encore l’introduction du principe de double juridiction en matière criminelle et administrative.

Le Lieutenant-Colonel Yaovi Okpaoul, Directeur général de la Police Nationale, a été nommé ce mercredi 29 mai 2018 au poste de commandant de la ‘Force Sécurité Elections 2019’ (FOSE), force chargée de veiller au bon déroulement des opérations électorales.

La décision, prise au cours du conseil des ministres, intervient justement dans le cadre des préparatifs pour les prochaines élections locales, prévues pour le 30 juin prochain.

Le nouveau commandant de la FOSE sera secondé de deux adjoints : le Chef d’Escadron Kadanga Kondo pour le compte de la gendarmerie, et le commissaire divisionnaire Essonnana Bamazi pour le compte de la Police.

Force mixte composée de policiers et de gendarmes, la FOSE 2019 est placée sous la supervision de la Ceni et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité. D’autres nominations ont été également annoncées à l’issue du conseil des ministres. Le Commandant des eaux et forêts, Pyoabalo Alaba a notamment été nommé Directeur général de l’Office de développement et d’exploitation forestière (ODEF).