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Réuni hier en Conseil des Ministres, le gouvernement a adopté un projet de loi visant à renforcer la sécurité intérieure en ligne avec sa mission de protéger les personnes et les biens, de garantir l’exercice des libertés publiques et individuelles, de préserver l’ordre et la paix publics.

Face à des menaces qui s’inscrivent dans la durée notamment le terrorisme, les nouvelles formes de la criminalité transnationale, notamment la cybercriminalité, les atteintes à la sureté des personnes et des biens par des groupes radicaux ou la criminalité financière, la mise à disposition de l’Etat de nouveaux outils juridiques nécessaires est une « exigence », selon le Conseil des Ministres.

La loi qui pourrait être adoptée par l’Assemblée nationale, dans les jours, semaines ou mois à venir, devrait « assurer un équilibre proportionné entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la sécurité publique, ainsi que de l’ordre constitutionnel », rassure le Conseil des Ministres.

Par ailleurs, précise-t-il, « le garant de cet équilibre sera le juge judiciaire appelé à autoriser les mesures les plus attentatoires à la liberté individuelle, sollicitées par l’administration dans le cadre de cette législation ».

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a inauguré ce mercredi 15 mai 2019 à Togblekope, deux ponts sur la rivière Zio.

Les deux ouvrages, longs de 61 mètres, sont le fruit d’un partenariat entre le gouvernement et la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad). Leur réalisation s’inscrit dans le cadre du projet de dédoublement de la Nationale n°1, entrepris par le gouvernement. Elle aura nécessité au total 18 mois de travaux et coûté plus de 3 milliards de FCFA.

Le ministre des infrastructures et des transports, Zouréhatou Kassah-Traoré a rappelé que ces infrastructures viennent en soutien au développement économique et social et permettront de favoriser l’intégration économique avec les pays de l’hinterland.

Trois projets de loi et un décret adoptés, sur fond de renforcement de la sécurité intérieure et de facilitation du trafic maritime international pour le Togo, telles sont les grandes lignes du 8ème conseil des ministres de l’année qui s’est tenu ce mercredi 15 mai sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le décret adopté ouvre la voie à la création d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV). Sa mise en place, dans un contexte de recrudescence de la menace terroriste dans la sous-région, doit permettre d’éradiquer ou de réduire la propagation de l’extrémisme violent.

L’autre disposition prise, toujours dans le domaine sécuritaire, donne au pouvoir exécutif, les instruments nécessaires pour faire face à de nouvelles menaces, tout en veillant à l’équilibre entre les libertés et à la sauvegarde de la sécurité publique.

Pour le volet commerce, deux projets de loi portant sur des conventions internationales maritimes, et destinées à faciliter la mise en œuvre de l’axe 1 du PND, ont été adoptés. Le gouvernement a autorisé l’adhésion du Togo à la Convention FAL, qui vise à faciliter le trafic international, et la ratification du protocole de 1988.

La convention adoptée en avril 1965 à Londres, a pour objectif de rendre plus accessibles les transports maritimes grâce notamment à une simplification des formalités. L’adhésion du Togo doit permettre de bénéficier de ces simplifications et de renforcer son attractivité, compte tenu de sa position géographique et des multiples atouts qu’offre le Port autonome de Lomé.

La ratification du Protocole de 1988 qui introduit un nouveau système de visite et de certification harmonisées, vise à améliorer la réputation du pavillon togolais, surtout vis-à-vis des instances maritimes internationales, et à attirer de nouveaux armateurs.

Le conseil a également procédé à des nominations au ministère de la justice et dans celui de l’administration territoriale.  

Le gouvernement a approuvé ce mercredi la création d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).

La création de cet organe, intervient à un moment où la sous-région ouest-africaine est confrontée à des menaces terroristes, illustrées par des attentats quasi-quotidiens dans certains pays limitrophes. Le CIPLEV aura donc principalement pour mission « d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent ».

Pour y parvenir, le gouvernement entend donner « aux communautés de base, les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau ». Egalement, la coopération et la collaboration entre l’administration et les forces de défense et de sécurité seront renforcées. Ces dernières, présentes sur le terrain, seront accompagnées et soutenues « par des mesures multisectorielles et transversales visant à prévenir l’extrémisme violent, surtout dans les zones à risque ».

Le CIPLEV sera composé de représentants des départements ministériels impliqués, des leaders d’opinion et de la société civile.

Dans la perspective des prochaines locales, le président de la Commission électorale nationale indépendance (CENI), Tchambakou Ayassor, a officiellement lancé, ce mercredi 15 mai 2019 à Lomé, la révision des listes électorales, en vue d'actualiser le Fichier national.

Les opérations, qui commencent ce jeudi sur toute l’étendue du territoire et en une phase unique, concernent les Togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civiques et politiques, et n'étant dans aucun des cas d'incapacité prévus par la loi.

Sont également concernés, les Togolais répondant aux critères, et n'ayant pas pu s'inscrire sur les listes de 2018, les Togolais des deux sexes qui auront 18 ans révolus avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales, ayant perdu leur carte d'électeur, ou ayant changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

A noter que les citoyens en procession de leur ancienne carte (2018) peuvent voter avec cette dernière, aux prochaines consultations.

Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé vient d’accorder, ce 15 mai 2019 au Palais présidentiel, une audience à Adama Bictogo, Président Directeur Général de la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identité (SNEDAI).

Ce tête-à-tête a permis aux deux personnalités d’échanger et de passer en revue « plusieurs projets innovants pour le développement du Togo et de l’Afrique », a déclaré l’homme d’affaires ivoirien, dont l’entreprise est devenue une success story en Afrique.  

En effet, en 2007, alors que la Côte d’Ivoire traversait une crise sociopolitique et faisait face à un défi majeur qui est la sécurisation des différentes données nationales, Adama Bictogo décidait de mettre sur place la SNEDAI, spécialisée dans l’archivage et la sécurité numérique.

En 2009, le gouvernement togolais confiait à la filiale de SNEDAI au Togo, la mise à jour des fichiers électoraux. Ce fut le point de départ d’un succès à l’international qui ouvrira d’année en année, à l’homme d’affaires et à sa société, les portes du Bénin, du Sénégal et du Burkina Faso.

Une conférence avicole panafricaine s’est ouverte ce mardi 14 mai 2019 à Lomé. Organisé par le Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (Cersa), avec l’appui de la Banque Mondiale, le symposium réunit pendant 03 jours, près de 300 chercheurs, enseignants, étudiants, industriels ou acteurs du monde aviaire.

Objectif, faire le point sur l’état de l’aviculture dans les pays concernés, les avancées et les défis. Le tout, à travers des communications et des séances de travail.

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Le ton des activités a été donné par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana. Ce dernier a indiqué que le gouvernement continuera de jouer sa partition afin de contribuer à l’essor de ce secteur qui est un des leviers importants de l’économie nationale.

Pour sa part, Hawa Cissé Wagué, la Représentante-résidente de l’institution de Bretton Woods, a déclaré que « le développement de l’aviculture est un moteur essentiel du développement économique, pour la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire des pays de l’Afrique subsaharienne ».

Un partenariat destiné à favoriser une utilisation plus importante des produits locaux dans le cadre des cantines scolaires via un soutien aux petits producteurs agricoles, pourrait bientôt voir le jour.

Des échanges ont eu lieu en ce sens en début de semaine, entre une délégation du Programme alimentaire mondial (PAM) conduite par son directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et Centre, Christophe Niokoi, et le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

Objectif, garantir la durabilité du modèle des cantines scolaires mis en œuvre avec succès par le Togo, à travers un approvisionnement en denrées alimentaires par des producteurs mieux organisés et structurés.

L’approche, si elle se concrétisait, devrait également permettre de renforcer la qualité nutritionnelle de l’alimentation des enfants, grâce à des denrées de qualité contrôlée.

Le partenariat, qui veut se définir dans la mise en œuvre du Plan stratégique pays du PAM 2019-2023, devrait enfin contribuer à l’accroissement de la richesse en milieu rural, s’inscrivant ainsi dans les orientations du PND et sur la base des instruments du Mifa.

Initiative pilotée par l'Agence nationale d'appui au développement à la base (ANADEB) dans le cadre du  projet de Filets sociaux et services de base (FSB) cofinancée par l’Etat togolais et la Banque mondiale, les cantines scolaires au Togo en 2018, ce sont 91 394 élèves du préscolaire et du primaire nourris et plus de 07 millions de repas servis.

48,9 millions $, c’est plus précisément le montant total des importations et exportations qui se sont effectuées en 2017 entre le Togo et le Royaume-Uni, selon les dernières données définitives compilées par le site d’informations économiques Togo First.

Si les exportations togolaises sont restées faibles depuis 1993 et n’ont totalisé que 0,7 million $, la facture des importations a quant à elle augmenté plus rapidement, passant à un pic de 448 millions $ en 2012, avant de chuter progressivement à 48,2 millions en 2017. 

Le Togo, qui était durant cette année, le 117ème marché d’exportation du Royaume-Uni, exporte essentiellement vers Londres des oléagineuses, des céréales, des graines, des fruits, ou encore des objets d'art, de collection et d'antiquité.

De l’autre côté, les Britanniques vendent au Togo, des combustibles minéraux, des hydrocarbures, des articles textiles confectionnés, des vêtements d’occasion, des produits pétroliers, des boissons, du spiritueux, du vinaigre, véhicules, des équipements électroniques, etc… 

Ces échanges devraient se dynamiser davantage à en croire le nouvel ambassadeur britannique, Iain Walker, qui a réaffirmé lundi dernier, l’engagement de son pays à renforcer les liens de coopération avec le Togo, notamment dans le domaine économique.

« Notre priorité, c’est de soutenir le développement du Togo dans différents secteurs », avait-il entre autres, indiqué à l’issue de son audience avec le Chef de l’Etat.

Les femmes désirant se porter candidates titulaires pour les élections locales prochaines ne payeront qu’une caution de 10 000 FCFA, soit la moitié de celle fixée pour les hommes.

C’est la décision prise mercredi dernier par le gouvernement lors du conseil des ministres qui a aussi acté la tenue des locales et la convocation du corps électoral.

Cette mesure, qui avait été également prise lors des Législatives du 20 décembre dernier, s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’inciter les femmes à s’engager en politique et particulièrement dans la gouvernance locale.

Dans son adresse à la nation le 26 avril dernier, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé avait notamment réaffirmé cette volonté et insisté sur la nécessité pour les jeunes et les femmes, majeure partie de la population, de s’intéresser aux activités politiques et aux prises de décisions.

Rappelons que les élections prévues pour le 30 juin prochain doivent permettre d’élire 1527 conseillers municipaux sur toute l’étendue du territoire.