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Au second jour de sa visite au Togo, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine, Wamkele Mene a été reçu par le Président de la République, Faure Gnassingbé.

Au menu des discussions, la situation du mécanisme entré en vigueur depuis le 1er janvier, et des questions de développement industriel et commercial du continent. “Nous avons discuté des priorités de l’industrialisation du continent africain et des besoins pour l’Afrique d’accélérer son développement industriel pour lui permettre de sortir de la pauvreté”, a indiqué le nouveau Secrétaire basé à Accra. 

Et de poursuivre : “Nous avons également évoqué l’implication des femmes et des jeunes dans le développement du commerce sur le continent”. 

Wamkele Mene qui la veille, a jugé satisfaisant le niveau de préparation du Togo, a félicité le Chef de l’Etat pour son implication personnelle dans la mise en œuvre de cet accord, et les progrès réalisés par le Togo.

En rappel, la Zlecaf est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA, qui a pour objectif d’intégrer l’ensemble des Etats africains au sein d’une même zone de libre-échange. Ce qui permettra de créer un vaste marché commun de plus de 1,3 milliard de consommateurs cumulant une production annuelle d’environ 2500 milliards $. 

De quoi permettre au continent d’accélérer son développement grâce à la multiplication des échanges intra régionaux, jusque-là encore très faibles. 

 

Exécuté entre 2011 et 2020, le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) a considérablement impacté le développement du sous-secteur de l’élevage au Togo, aussi bien au niveau de la production, que des conditions de vie des acteurs. En tout, près de 80 000 éleveurs ont vu leurs revenus augmenter de 50% en l’espace d’une décennie.

Pour atteindre ce résultat, des actions ont été menées en faveur de l’amélioration de la santé animale. Ainsi, neuf campagnes de déparasitage et de vaccination contre la maladie de Newcastle et la peste de petits ruminants ont été en tout initiées, ramenant le pourcentage d’exposition aux maladies des animaux, de 14% à 4% en six ans. 

En outre, des espèces de géniteurs améliorés de petits ruminants (3679) et de volailles (5300) ont également été distribuées. Résultat, les effectifs d’animaux au niveau des bénéficiaires directs du projet, sont montés à près de 400 000 volailles (250 000 initialement prévus) et plus de 105 000 ruminants (87 000 envisagés au départ).  

Un autre crédit est à mettre à l’actif du programme, celui de la structuration et de la professionnalisation du sous-secteur. Les mécanismes d’accompagnement financiers et techniques mis en place ont impulsé l’émergence de 482 fermes commerciales, et la construction de plus de 6000 bergeries et poulaillers améliorés. 

Avec la mise en activité prochaine des établissements de formation dédiés à l’élevage, le secteur devrait poursuivre dans cette dynamique dans les années à venir. 

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La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé a officiellement lancé ce vendredi à Kounsogou (3km de Dapaong, Tône), les travaux de la phase 2 du Projet d'amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO 2).

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Financés à hauteur de 6,58 milliards FCFA, ces travaux consisteront en la réalisation de 400 nouveaux forages dans les deux régions (200 par région), et également la réhabilitation de 200 anciens (100 par région). Dans le même temps, 200 latrines modernes (100 par région) seront construites dans les écoles et localités rurales. 

Pour le gouvernement, l’objectif est de faire passer le taux de couverture à l'eau potable en milieu rural de 77% à 85% dans la Kara, et de 67% à 72% dans les Savanes. “Au total, près de 300 000 personnes bénéficieront directement des ouvrages”, a rappelé le ministre chargé de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Bolidja Tiem, précisant également que cela contribuera également à réduire le taux des maladies hydriques.

Les travaux ont été lancés en présence de l’ambassadrice de France et du directeur pays de l’AFD.

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Identifié l’an dernier dans le Top 3 des pays les mieux engagés et préparés, “le Togo est prêt pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)”. C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire général du mécanisme, Wamkele Mene,  en séjour depuis jeudi dans le pays. 

Le responsable, à la tête d’une délégation en tournée dans les différents Etats membres pour apprécier leurs niveaux de préparation, s’est entretenu avec le ministre du commerce, puis a visité des installations au Port de Lomé. 

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Avec son port en eau profonde, un guichet unique pour faciliter les échanges commerciaux, des infrastructures de pointe et un climat des affaires attractif, le Togo qui a ratifié depuis 2019 l’accord de création de la zone, est en bonne voie pour démarrer les échanges, normalement effectifs depuis le 1er janvier 2021, a constaté Wamkele Mene. 

Des actions ont été déjà menées en amont, avec l’adoption d’une stratégie nationale ciblant les chaînes de valeur et libéralisant plusieurs secteurs de services, ou la mise en route d’un processus impliquant plusieurs parties (douanes, secteur privé, société civile, etc.). 

Nous ambitionnons d’être l’un des moteurs de ce mécanisme continental”, a affirmé Kodjo Adedze, avant de plaider une nouvelle fois pour l’adhésion de tous les Etats. A ce jour, 36 pays sur 55 ont ratifié l’accord. 

Au Togo, 3,5 millions de travailleurs de l’économie informelle parmi lesquels 52% de femmes, vont bénéficier de l’extension de la protection sociale à leur secteur. Un projet a officiellement été lancé dans ce sens jeudi par le ministre du travail.

L’initiative, mise en œuvre par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Bureau international du Travail (BIT) avec l’appui de l’UE, doit permettre d’accélérer le processus amorcé depuis quelques années, et garantir un accès effectif de l’informel à la sécurité sociale.

Une commission composée de plusieurs institutions (CNSS, INAM, OTR, DOSI, CAMEG) pilotera le projet, en s’inspirant de la cartographie des acteurs de l’économie informelle réalisée en 2018 et de la campagne de concertation effectuée l’année suivante. “La sécurité sociale constitue une priorité pour le gouvernement, qui a fait de l’inclusion sociale, le socle de son action”, a de nouveau rappelé Gilbert Bawara. 

Togo Cellulaire a mis fin aux pratiques de différenciation tarifaire intra et inter-réseaux sur les offres de base ainsi que sur les forfaits, a annoncé jeudi l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) via un communiqué. 

L’opérateur téléphonique avait écopé il y a quelques jours d’une amende d'un milliard FCFA, assortie d’une éventuelle pénalité de 50 millions par jour en cas de non-respect.

La filiale du groupe Togocom uniformise ainsi toutes ses offres « tous réseaux », à l'instar de son concurrent Moov Africa Togo, qui s’était plié à l’injonction lors du précédent rappel à l’ordre.

Le Secrétariat permanent pour le Suivi des Politiques de Réformes et des Programmes Financiers (SP-PRPF), organisme d’Etat placé sous la tutelle du ministère de l’économie et des finances, dispose d’un nouveau responsable. 

Kpobie Tchasso Akaya a officiellement pris les commandes de ce département jeudi, lors d’une cérémonie de passation de charges. Le nouveau Secrétaire Permanent remplace Mongo Aharh-Kpessou, en poste depuis 2008 et admis à la retraite.

La mission du Secrétaire Permanent est de coordonner, accompagner et suivre les différents départements ministériels et institutions de l’Etat, dans la conception et la mise en œuvre des réformes. Également correspondant des partenaires techniques et financiers (FMI, BM, UE, BAD, etc…), il coordonne leurs interventions et veille à la mise en œuvre des engagements du Togo vis-à-vis de ces derniers dans le cadre des appui budgétaires ou des programmes.

Pour la nouvelle campagne agricole, l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) met à la disposition des producteurs près de 6000 semenceaux de variétés améliorées d’igname.

Ces variétés, issues de l’espèce ‘Dioscorea Alata’ réputée très performante, ont été améliorées pour être résistantes aussi bien aux maladies virales et fongiques, qu’à la sécheresse. « Elles n’ont pas d’exigence en matière de fertilité de sols. Elles arrivent à bien pousser sur des sols moins fertiles et ont un bon goût », rassure l’Institut. 

Par ailleurs, estime l’ITRA, les nouvelles variétés amélioreront significativement les rendements des agriculteurs, qui pourraient atteindre jusqu'à 15 tonnes à l’hectare sur une durée de 10 mois de production.

Les prix ont été fixés : 150 FCFA le kilogramme (chaque kilo compte deux à trois semenceaux de 300 à 600 grammes).

En rappel, le gouvernement ambitionne de renforcer la productivité nationale dans les filières plantes à racines et tubercules.

Le Togo continue de renforcer son arsenal juridique maritime. Le gouvernement envisage en effet de ratifier la Convention internationale sur les dommages liés au transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses ou “Convention SNPD”.

Le texte, adopté en 2010, instaure un régime de responsabilité et d’indemnisation, fondé sur un principe de “pollueur-payeur”. De façon concrète, il veille à ce que les victimes d’un sinistre dû au transport par mer de substances nocives et potentiellement dangereuses soient indemnisées de façon complète. 

Chaque année, plus de 200 millions de tonnes de produits chimiques sont transportées à bord de pétroliers, selon les estimations de l’Organisation maritime internationale (OMI). Le Togo, qui dispose du seul port en eau profonde de la côte ouest-africaine, accueille régulièrement des bâtiments à fort tonnage.

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Des travaux de forage seront lancés ce vendredi 26 février dans les Savanes et la Kara, a annoncé mercredi le Ministre de l'eau et de l’hydraulique villageoise, Bolidja Tiem.

Ces travaux qui s’inscrivent dans la seconde phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural de ces deux régions (PASSCO 2), consisteront en la construction et la réhabilitation de plus de 600 ouvrages.

Le projet, d’un coût global de 6,58 milliards, doit contribuer à faire passer le taux de couverture en eau potable en milieu rural de 77% à 85% dans les régions de la Kara et de 67% à 72% dans la région des Savanes, conformément aux objectifs du gouvernement.

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