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A la date du 08 mars au Togo, plus aucun patient n’était recensé dans les structures de prises en charge du coronavirus sur le territoire, indiquent des données de la coordination de la riposte. 

Deux ans après la détection du tout premier cas de covid dans le pays, il s’agit d’une première. Si ces données ne signifient pas la fin de la pandémie au Togo, elles valident néanmoins une nouvelle fois la stratégie mise en place par le gouvernement depuis le début. 

En effet dès le 06 mars 2020, plusieurs décisions fortes ont été prises par l’exécutif avec l’appui du conseil scientifique, et de nombreuses mesures restrictives (allégées puis renforcées au gré des vagues de contamination) ont dû être instaurées : état d’urgence sanitaire, fermetures des frontières, couvre-feu, bouclages de localités, fermetures de lieux de culte ou de loisirs, masques obligatoires, limitations de rassemblements, de manifestations culturelles et sportives, instauration de jauges, quarantaines obligatoires, tests PCR, nouvelles procédures de voyage, vaccinations, etc. Des mesures saluées par la communauté internationale.

Si ces dernières ont impacté la croissance générée depuis plusieurs années, elles auront tout de même ouvert la voie à de nouvelles approches en termes de gouvernance au profit des populations. 

Deux ans après l’avènement de ce fléau qui a causé le décès de 272 personnes, la vie reprend progressivement son cours normal au Togo. Pour le gouvernement, il est nécessaire de capitaliser sur ces acquis, en restant vigilants et en poursuivant la vaccination.

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Au Togo, les femmes prennent de plus en plus d’initiatives entrepreneuriales. Depuis 2019, le nombre d’entreprises qu’elles ont créées a connu une hausse de 24%, selon les résultats d’une compilation réalisée avec des données du Centre de formalité des entreprises (CFE). 

Au total, 10 217 entités ont été portées par des femmes, sur les 37 784 dénombrées sur la période. Cette croissance peut s’expliquer notamment par les facilités qui leur sont accordées, par l’accès au crédit dont elles bénéficient et les programmes d’inclusion déployés à leur égard. 

Selon un rapport de la Banque mondiale sur le potentiel de l’entrepreneuriat féminin du continent, plus de 70% des femmes togolaises ayant sollicité un crédit pour leur entreprise l’ont obtenu. Loin devant des pays comme le Nigéria (60%) ou l’Afrique du Sud (45%). Autre performance notable soulignée par le document, le Togo est le seul pays de l’Uemoa où les micro-entreprises dirigées par les femmes génèrent plus de bénéfices que celles dirigées par les hommes.

Le marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) s’apprête à ouvrir ses portes dans deux semaines. Pour ce deuxième acte, 300 stands sont envisagés, a annoncé lundi le ministre en charge du secteur en conseil des ministres. 

Cette édition, reportée l’an dernier en raison de la situation sanitaire, se déroulera sous le thème ‘Entreprises artisanales et compétitivité’. Pour l’exécutif, il s’agit d’inciter les entreprises artisanales à se formaliser et à innover, afin d’augmenter à terme leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux. 

L’édition 2022 enregistrera la participation du Niger, en tant que ‘Pays invité d’Honneur’ et du Gabon en tant que ‘Pays invité spécial’. 

En 2019, 150 stands avaient été déployés, attirant plus de 150 000 personnes à Lomé.

En une décennie, l’Agence nationale du volontariat (ANVT) a mobilisé en tout 25 406 femmes. Ce chiffre, communiqué par l’institution mardi à la faveur de la célébration de la Journée du 08 mars, représente 52% de l’effectif total enregistré. 

Ces femmes volontaires ont été déployées dans les différentes formes de volontariat proposées par l’agence : Volontariat de compétence (VC), d’engagement citoyen (VEC), international (VI) et senior (VS). “A toutes ces femmes engagées sur toute l'étendue du territoire national, la nation toute entière est fière de vous. Battez-vous et ne lâchez rien pour atteindre vos visions”, a souhaité son n°1.

En rappel, l’ANVT est née en 2011 de la mutation du PROVONAT en agence, afin de participer à la réalisation des ambitions de développement du pays.

Le Togo célèbre ce mardi 08 mars, comme partout dans le monde, la Journée internationale des droits des femmes. Cet événement est chaque année l’opportunité non seulement de valoriser l’importance de la femme dans les sociétés, mais surtout de remettre sous les projecteurs les inégalités dont ces dernières sont victimes sur la planète.

Dans les administrations publiques, plusieurs activités sont initiées, et des réflexions menées. L’occasion pour des personnalités, membres du gouvernement, élus locaux d'adresser des vœux et des messages.

Faure Essozimna Gnassingbé : “J'invite tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire”  

Dans son traditionnel message de circonstance posté sur les réseaux sociaux, le Président de la République a réitéré sa détermination et celle du gouvernement “à maintenir les efforts pour garantir aux femmes un environnement propice à leur plein épanouissement”.

Le chef de l’Etat, distingué il y a quelques mois pour sa politique de promotion d’égalité et d’équité genre, en a profité pour lancer un appel : “J'invite tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire où hommes et femmes oeuvrent ensemble à l'essor de notre pays”.

Victoire Dogbé : “L’opportunité nous est donnée d’accomplir des choses extraordinaires”

Également très engagée sur les questions liées au genre, le Premier ministre a de nouveau salué “la forte représentativité des femmes dans les instances décisionnelles et leur pleine participation à la vie économique du Togo”.

L’opportunité nous est donnée d’accomplir des choses extraordinaires avec les femmes courageuses, travailleuses, déterminées et résilientes pour la transformation de notre pays. Saisissons-la !”, a notamment exhorté la cheffe du gouvernement. 

Sandra Johnson : “Où en sommes-nous aujourd’hui sur la question des droits des femmes ?”

C’est à travers une interrogation que la Secrétaire générale de la Présidence de la République a adressé son message de circonstance. 

Au fil du temps, la condition des femmes a subi un certain nombre de changements mais des inégalités demeurent”, a relevé la ministre, avant d’inviter tout un chacun à “faire sa part à travers des solutions durables pour un monde équitable, égalitaire et meilleur pour les générations futures”. 

Marguerite Essossimna Gnakade : “Hommage aux personnels militaires féminins des FAT” 

Alors que les Forces armées togolaises (FAT) viennent de bénéficier du fonds de l’initiative Elsie, en vue d’augmenter la participation des femmes dans ses rangs, le ministre des armées a choisi de rendre un hommage à toutes celles qui opèrent dans la Grande muette. 

Je salue le sacrifice et l’engagement patriotique des personnels militaires féminins des FAT. Pour une meilleure intégration genre, les Forces armées togolaises s’engagent”, a énoncé le ministre.  

Lidi Bessi-Kama : “A celle qui contribuent au rayonnement du sport togolais”

Quant à sa collègue des sports et des loisirs, la journée est l’occasion de rendre hommage à toutes les femmes togolaises, particulièrement “aux femmes sportives pour leur contribution à la redynamisation et au rayonnement du sport togolais”. 

Un message qui résonne encore plus, avec la qualification historique, il y a quelques semaines, de la sélection nationale féminine de football pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. 

Tous pour un monde de plus en plus égalitaire 

Au Mifa, à l’OTR, l’ITRA, l’ANPGF, l’ANVT et dans la plupart des agences gouvernementales, le mot d’ordre est le même, faire davantage en faveur des droits des femmes au Togo, pour un avenir durable.

Ces dernières années, le Togo a connu de réelles avancées sur la question, modernisation sa législation et prenant de plus en plus d’initiatives. En 2021, le pays était d’ailleurs le premier au monde où “les femmes sont aux commandes”, selon une infographie.

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Au Togo, le gouvernement poursuit la mise à jour du cadre du travail. Après avoir validé il y a quelques jours de nouvelles dispositions pour les syndicats, le droit de grève ou encore le service minimum, l’exécutif a adopté lundi deux nouveaux projets de décret, en application du nouveau code.  

Le premier porte sur les conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail. Le texte, qui tient compte des évolutions technologiques ainsi que des conjonctures internationales de toute nature, détermine les principes, les conditions et modalités qui doivent régir ce mode de travail en République Togolaise. Des possibilités d’aménagements sont en outre précisées, “dans le cas où les circonstances l'exigent et que les moyens le permettent”.

Le second décret quant à lui, fixe les conditions de mise en œuvre du travail intérimaire. Le texte, qui donne une définition claire du contrat de travail intérimaire, prend en compte l’émergence et le développement des entreprises et structures d’intérim.

Pour le gouvernement, cette innovation dans le monde du travail togolais permettra de garantir aux employés, aux entreprises et aux sociétés d’intérim une protection juridique adéquate. 

Au Togo, le code électoral s’apprête à subir une modification, dans le cadre des prochaines élections régionales. Le gouvernement a adopté un projet de loi dans ce sens ce lundi. 

Le texte, qui fait suite à la reconnaissance il y a quelques jours des régions comme collectivités territoriales, doit permettre de baliser un peu plus la voie à ces échéances électorales prévues pour cette année.

Concrètement, la modification introduite définit la préfecture comme une circonscription électorale pour l’élection des conseillers régionaux. Le nombre de conseillers régionaux sera réparti par préfecture pour leur élection, et le nombre de suppléants est revu à la hausse.

Pour l’exécutif, cette modification garantira une meilleure représentativité des territoires de la région au sein du conseil régional. 

En rappel, les élections régionales viendront parachever le processus de décentralisation entrepris depuis 2019.

Le Président de la République, Faure Gnassingbé a reçu ce lundi une délégation du royaume d’Arabie Saoudite, conduite par Ahmed Bin Abdul Aziz Kattan, Conseiller à la Cour royale et envoyé spécial du monarque saoudien. Ce dernier était porteur d’un message de Sa Majesté Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud. 

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Les échanges ont en outre porté sur les relations entre Riyad et Lomé, qui se renforcent un peu plus chaque jour. Ces dernières semaines, les rencontres diplomatiques et les visites de travail se sont succédées, et l’ouverture de l’ambassade du Togo dans le Royaume est bientôt actée.  

Dernier fait majeur en date, Riyad s’est engagé il y a deux semaines à financer des projets de la feuille de route gouvernementale Togo 2025. 

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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce lundi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de sujets dans plusieurs domaines parmi lesquels la gestion publique, les réformes politiques, la réforme du travail.

Au total, deux avant-projets de loi et deux avant-projets de décret ont été examinés et adoptés, tandis que deux communications ont été écoutées.

La capitale togolaise a été le cadre ce weekend d’un colloque international sur ‘la gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémismes violents’, dans la sous-région ouest-africaine. L’événement, présidé par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, était organisé par le Togo, en prélude à la conférence du mois prochain.

Réunis autour de la thématique, des experts et universitaires venus du continent et d’Europe, ainsi que des partenaires au développement, ont débattu lors de plusieurs panels. “La situation sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest est plus que jamais préoccupante et le processus de pacification positive de la région est fortement contrarié aujourd’hui par l’action des groupes armés terroristes. La stabilité de l’Afrique de l’Ouest est mise à rude épreuve par un process de dynamitage des acquis normatifs, des processus politiques et démocratiques et surtout sécuritaires”, a souligné le chef de la diplomatie togolaise lors des travaux. 

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A l’issue des échanges, des recommandations ont été formulées, et consituent selon Robert Dussey, “de précieux apports qui serviront de bases aux travaux” des assises de Lomé, prévues pour le 21 avril. 

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