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Quelques mois après l’adoption du document de politique pour l’industrie du textile, le Togo vient de franchir une nouvelle étape. L’Assemblée nationale a en effet adopté mercredi 30 novembre, la loi portant statut de la zone franche industrielle au Togo. 

Le texte adopté à l’unanimité par les députés en présence de certains membres du gouvernement vise à améliorer davantage le climat des affaires et à offrir plusieurs avantages aux investisseurs et aux entreprises évoluant dans le secteur textile. Concrètement, sur le plan fiscal, il prévoit par exemple, la stabilisation du taux d’impôt sur les sociétés, sur les dividendes et la patente à 10% à partir de la 9ème année et pour le restant de la durée de vie de la société, entre autres.

Pour la ministre de la promotion de l’investissement Rose Kayi Mivedor, ce nouveau cadre juridique va contribuer au " développement d’une chaîne de valeur totalement intégrée allant de la production du coton, matière première de base, à la confection de vêtements”. 

Cette nouvelle disposition vient renforcer l’arsenal juridique mis en place par le gouvernement pour favoriser le développement de l’industrie textile et de l’habillement.

Au Togo, les différentes interventions du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sur la période 2023-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de coopération. Une rencontre s’est tenue mardi 29 novembre à Lomé en ce sens. 

Pendant trois jours, les participants vont se pencher sur les nouvelles directives de l’organisation onusienne au Togo, en conformité avec les priorités nationales. Pour l’UNFPA, il s’agira entre autres, pour les quatre prochaines années, de mettre fin aux besoins non satisfaits en planification familiale, aux décès maternels évitables et aux Violences basées sur le genre. 

L’UNFPA accompagne le Togo sur plusieurs programmes regroupés en trois composantes notamment : Santé de la reproduction et Planification familiale, Population et Développement, Genre et Droits Humains.

Au Togo, les interventions de l’Unicef pour la période 2024-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de planification stratégique. Des travaux préparatoires ont été effectués par les deux parties il y a quelques jours à Lomé. 

La rencontre a permis de définir les domaines d’intervention du Fonds des Nations Unies pour l’enfance au Togo et les axes prioritaires du programme de coopération Togo-Unicef pour les prochaines années. En prélude à cet exercice, l’organisation onusienne a procédé à une analyse de la situation des enfants, des adolescents et des femmes et évalué le programme de coopération Togo-UNICEF 2019-2023. 

Le nouveau programme de planification stratégique 2024-2026 devrait s’aligner sur les priorités nationales de développement.

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Au Togo désormais, en milieu scolaire comme en apprentissage, les actes de violence à caractère sexuel sur les mineurs seront sévèrement réprimés, conformément aux dispositions légales en vigueur. L’assemblée nationale a en effet adopté mardi 29 novembre, le projet de loi relatif à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo.

Le texte, adopté à l’unanimité par les députés en présence de plusieurs membres du gouvernement, incrimine des actes comme l’atteinte à l’intimité, l’attouchement et le harcèlement sexuel, la pédophilie et le viol dans les institutions éducatives, centres d’apprentissage et de formation professionnelle. Son objectif est de garantir un environnement sûr et propice à l’épanouissement des apprenants, filles comme garçons. 

Concrètement, selon le nouveau cadre juridique, “désormais, tout auteur d’acte à caractère sexuel sur un apprenant tombe sous le coup de la loi. Pour une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende allant de 1 à 5 millions FCFA si l’apprenant à 16 ans. Le double de la peine lui sera infligé si la victime a moins de 16 ans”.

Un meilleur accompagnement des victimes 

Également, la nouvelle mouture, qui vient renforcer l’arsenal existant, garantit un accompagnement pour les victimes d’actes de violence à caractère sexuel. Dans ce sens, il est prévu la création d’un observatoire national pour le suivi-évaluation des violences sexuelles.

La protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel répond à la préoccupation majeure de leur garantir un développement sain, harmonieux et équilibré.  Ce combat doit être un combat collectif”, a affirmé la cheffe du parlement, Yawa Tségan, à l’issue du vote.

Pour le ministre en charge de l’éducation, il s’agit de moraliser davantage la vie dans les centres de formation professionnelle et d’apprentissage, scolaire et universitaire, et de contribuer à réduire l’analphabétisme, grâce à cette protection. 

Au cours des trois dernières années au Togo, plus de 5 000 grossesses non désirées ont été officiellement enregistrées en milieu scolaire, et de nombreux cas de violences sexuelles signalés. 

Au Togo, la continuité du service public dans le secteur des télécommunications sera garantie du 30 novembre au 1er décembre, en dépit du maintien du préavis de grève des travailleurs du Groupe Togocom. La décision a été prise mardi 29 novembre par les ministres de l’Economie numérique et de la Fonction publique, à l’issue d’une rencontre avec les différentes parties. 

Cette réquisition, prise en conformité avec les dispositions légales relatives au droit de grève, se justifie par “l’importance du secteur des télécommunications qui fournit des services à caractère essentiel et le contexte sécuritaire actuel”, expliquent les officiels, qui ont appelé à la retenue. 

La liste des travailleurs visés par la réquisition a d’ores et déjà été rendue publique, et les concernés, informés.

Pour rappel, le préavis de grève notifié depuis le 14 novembre dernier évoque plusieurs revendications liées à la convention collective, les salaires, primes et autres avantages sociaux. A l’issue des rencontres avec les ministres, la direction du Groupe s’est engagée à satisfaire certaines exigences. Les discussions se poursuivront.   

Après deux ans de pause en raison des restrictions sanitaires, la Foire Internationale de Lomé (FIL) effectue son grand retour à partir de ce mercredi 30 novembre au Togo. C’est parti pour trois semaines d’échanges commerciaux et d’activités culturelles (jusqu’au 18 décembre), au Centre national des expositions, qui a été rénové pour l’occasion.

Sur le site, tout est prêt pour accueillir les quelque 300 000 visiteurs attendus. Plus de 1 000 exposants venus d’une trentaine de pays sont au rendez-vous de cette 17ème édition, placée sous le thème de la compétitivité des biens et services pour une relance post-covid. 

Mardi, à quelques heures de l’ouverture du site, une cérémonie médiatique a réuni à Lomé, plusieurs officiels et partenaires de l’édition.

Notons qu’une application mobile a été mise en ligne pour permettre de mieux suivre l’actualité de la foire, la liste des exposants ou effectuer des paiements de tickets.

Initialement prévue pour jeudi 1er décembre, la simulation d’urgence sécuritaire à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) est reportée au vendredi 2 décembre. L’annonce a été faite mardi 29 novembre par la Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT).

L’activité, la troisième du genre, s’inscrit dans le cadre de l’Exercice d’urgence sécuritaire grandeur nature dénommé « EPULO ». Elle permet d’évaluer la réactivité des acteurs et de les aider à mieux affronter les cas d’urgence sur la plateforme aéroportuaire. Conformément aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), cette simulation pourrait perturber la circulation autour de l’aéroport de Lomé et “provoquer un mouvement important de véhicules de secours et d’incendie”.

La SALT invite la population à rester sereine et à ne pas céder à la panique.

mercredi, 30 novembre 2022 12:21

Fin du sommet de l'édition 2022 de l’AFIS

Les rideaux sont tombés mardi soir sur la deuxième édition du sommet annuel de l’Africa financial industry summit (AFIS 2022). Les travaux, ouverts la veille par le Président de la République, ont réuni dans la capitale togolaise plus de 800 participants issus de 50 pays, des cadres et leaders de l’industrie financière continentale. 

Pendant deux jours, les discussions se sont articulées autour de 13 panels, 17 tables rondes, des keynotes, des ateliers, mais aussi des rencontres bilatérales et des signatures d’accords entre différentes entités. Mardi, au deuxième jour du sommet, des membres du gouvernement, parmi lesquels les ministres de l’économie numérique et de la promotion des investissements, ont notamment partagé les ambitions et la position du Togo, dans des domaines comme ceux de la monnaie numérique et le financement du commerce.

Lundi soir déjà, plusieurs acteurs de premier plan de l’industrie financière africaine ont été récompensés lors d’une cérémonie d’Awards. 

On avait besoin de ce rapprochement entre les secteurs publics et privés”, a expliqué à l’issue des travaux la responsable du sommet, Ramatoulaye Goudiaby, qui a néanmoins regretté l’absence des PME lors des séances. 

Pour le ministre de l’économie et des finances qui a pris part à la clôture, il s’agit d’une satisfaction pour le Togo, dans son ambition d’être un hub financier et de services pour la sous-région. “Les leçons qui ont été retenues de ces assises sont que nous avons besoin d’une industrie financière africaine solide, robuste, résiliente, qui puisse avoir les moyens appropriés pour pouvoir soutenir le développement du continent, dans un monde où les financements deviennent de plus en plus rares et chers”, a indiqué Sani Yaya. 

Les recommandations issues du sommet seront soumises aux régulateurs et décideurs africains.

Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba effectue à partir de ce mercredi 30 novembre 2022 une visite d’amitié et de travail de 48h au Togo. Ce séjour, prévu à Lomé, est organisé à l’invitation du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, et s’inscrit dans le cadre des excellentes relations qu’entretiennent les deux pays. 

Dans la capitale togolaise, les deux leaders ainsi que les délégations élargies, échangeront sur plusieurs questions bilatérales, régionales, continentales, et des sujets internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques ou ceux liés à l’économie et à la sécurité.

Un point sera également fait sur l’état de la coopération entre les deux pays, qui s’est davantage renforcée au cours de ces dernières années avec les fréquentes concertations entre les hautes autorités des deux pays. 

Pour rappel, la dernière rencontre entre Faure Gnassingbé et Ali Bongo remonte au 19 août dernier à Libreville, quelques semaines après l’adhésion des deux pays au Commonwealth

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La capitale togolaise accueillera en octobre 2023 la Semaine africaine de la microfinance. L’événement qui se tient tous les deux ans, doit réunir pendant 5 jours, des acteurs de la microfinance du continent.

Plusieurs thématiques seront débattues au cours de cette rencontre dédiée aux acteurs et professionnels de la finance inclusive. Notamment des investisseurs, des IMF, des chercheurs, des banques, des réseaux, des innovateurs et gouvernements. Les échanges porteront sur les enjeux de la finance inclusive en Afrique.

Pour rappel, les précédentes éditions de la Semaine africaine de la microfinance se sont tenues en Tanzanie (2013), en Éthiopie (2015), au Sénégal (2017), au Burkina Faso (2019) et au Rwanda (2021).