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Au Togo, l’Institut national d’assurance maladie (Inam) a reçu le 17 mai dernier à Abidjan, le prix AISS (Association internationale de la sécurité sociale) des bonnes pratiques pour l’Afrique. Ce certificat de mérite est décerné à l’Institut togolais pour sa solution digitale ‘‘iConventionnement’’.

La plateforme permet aux prestataires de soins dont les centres de soins, les pharmacies, les établissements de lunetterie, d’effectuer directement leurs demandes de conventionnement sans se déplacer. L’outil qui s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique de l’Inam, permet de leur simplifier la procédure et d’améliorer la qualité de ses services. La solution a retenu l’attention du jury international indépendant de l’AISS parmi 138 bonnes pratiques soumises par 48 institutions provenant de 30 pays. Le jury classe l’Inam dans la catégorie des bonnes pratiques qui peuvent inspirer d’autres institutions.

Composée de 329 institutions membres de 160 pays, l’Association internationale de la sécurité sociale promeut l’excellence dans l’administration de la sécurité sociale. Elle soutient ses membres dans le développement des systèmes et politiques de sécurité sociale dynamiques.

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Lancés il y a plusieurs mois déjà, les travaux d’aménagement et de bitumage de la route reliant la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) à son extension à Kpomé sont en bonne voie. Le ministre des Travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré a constaté l’état d’avancement des travaux, le.

Les travaux prévus sur 12 mois, connaissent un taux d’avancement physique de 55% contre un délai consommé de 66%. Confiés à l’entreprise SOGEA SATOM, ils permettront de doter la route d’ouvrages de drainage, d’assainissement et d’un pont de 25 m pour faciliter la circulation des riverains.

Long de 10 Km, le chantier vise à augmenter les capacités de transit de la PIA et à créer des emplois. Des usines et entrepôts sont prévus sur les installations au profit des investisseurs. Techniquement, l’infrastructure sera construite sur deux chaussées de 7 m (2x2 voies), avec un terre-plein central de 2m.

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Pour l’heure, l’entreprise se concentre sur les travaux de terrassement, de construction de la chaussée, des ouvrages d'assainissement et du pont.

En rappel, la zone industrielle dont les premières infrastructures concernent une superficie d’environ 129 ha, devra être étendue sur 392 ha, avec la construction d’infrastructures connexes.  

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Près de cinq ans après les premières manœuvres, le projet d’exploitation du gisement de manganèse de Nayega (Kpendjal-Ouest) se concrétise désormais. L’Etat togolais, représenté par le ministère chargé de l’énergie et des mines a conclu mercredi 17 mai dernier à Lomé, un partenariat stratégique avec Keras Resources PLC, la société minière britannique, ayant réalisé les premières phases d’exploration et de faisabilité. 

Dans le détail, l’accord,qui acte l’opérationnalisation de la nouvelle société publique de manganèse (STM) créée il y a quelques semaines, permet au pays d’acquérir la propriété intellectuelle de toutes les données et de tous les actifs relatifs à la mine, ainsi que le permis d’exploitation du gisement. Le tout, pour un coût “concurrentiel” de près de 1,7 million $, soit environ un milliard FCFA. 

Également, Keras mettra au profit de l’État, son expertise technique pour la mise en opération et l’exploitation de la mine, et fournira des services de courtage pour la vente du minerai. Cette coopération devrait permettre à la STM de bénéficier de l’expérience et des connaissances techniques du spécialiste minier britannique, afin d’assurer le succès du projet, ceci, après une récente adhésion du Togo au Centre africain de développement minier.  

Je suis convaincue que ce partenariat stratégique portera ses fruits très bientôt”, a indiqué la ministre Mila Aziable à l’issue de la signature. 

Situé dans la région des Savanes, le gisement de Nayega héberge des ressources minérales de 13,97 millions de tonnes titrant 12,4 % de manganèse et des réserves de minerai de 8,48 millions de tonnes titrant 14 % de manganèse, pour une durée de vie estimée à plus d’une décennie. La production mensuelle initialement prévue était de 6.500 tonnes. 

Pour rappel, le manganèse est le quatrième métal le plus utilisé dans le monde derrière le fer, l’aluminium et le cuivre. Avec les nouveaux besoins en sidérurgie et l’explosion annoncée de la demande des batteries électriques, le Togo entend se positionner sur l’échiquier international. 

L’Organisation internationale de la migration (OIM) dispose d’un nouveau responsable au Togo. La sénégalaise Fatou Diallo Ndiaye a officiellement présenté au ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, en fin de semaine écoulée à Lomé, sa lettre de nomination en tant que cheffe de mission. 

Nommée il y a quelques mois, la nouvelle responsable opérera au Togo, au Bénin et au Ghana, où est d’ailleurs fixée sa résidence. L’une de ses priorités sera notamment la gestion de la question migratoire, ainsi que la bonne gouvernance des frontières. 

Vendredi déjà, le sujet a été abordé au cours d’une audience accordée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame. 

En rappel, Fatou Diallo Ndiaye dispose d’une vingtaine d’années d’expériences au sein de l’agence onusienne. Avant ses nouvelles fonctions, elle a servi au Sénégal, au Niger, en Guinée, en Sierra Leone et en Norvège.

Le Togo a enchaîné vendredi 19 mai dernier, un quatrième succès consécutif sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons et d’Obligations (BAT et OAT), le pays a réussi à mobiliser 31 milliards FCFA. 

Retrouvez le compte rendu de l’émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor du Togo du 19.05.23. Accédez aux détails de la performance de l’émission du Togo en cliquant ici : https://t.co/nLm1kZtLXe #MTP #TG pic.twitter.com/RUAo3RkLqc

— UMOA-Titres (@umoatitres) May 19, 2023

Au total, plus de 55 milliards FCFA de soumissions ont été enregistrés, proposés par une trentaine d’investisseurs, détaille le compte-rendu de l’agence sous-régionale Umoa-Titres. Soit, un taux de couverture de près de 190%. 

Ce nouvel emprunt porte à 233 milliards FCFA, le cumul des fonds levés cette année. Pour rappel, le Trésor compte mobiliser pour cette année 574 milliards FCFA.

Après la première zone, le recensement électoral pour les prochaines consultations législatives et régionales a officiellement démarré dans la zone 2, conformément au nouveau chronogramme établi par la CENI. Sont concernées par les opérations, les localités de Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou, Amou, Haho, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpele, Danyi, Wawa, et Akébou.    

Sur le terrain, les citoyens se mobilisent dans les différents centres de recensement et de vote (CRV), comme l’ont constaté plusieurs officiels. 

Après m’être fait recenser hier, j’ai profité pour visiter quelques centres de recensement dans la préfecture de Tchamba pour m’assurer du démarrage effectif du processus de recensement.
Dans les Centres de Recensement et de vote des écoles primaires publiques Centrale, Larini,… pic.twitter.com/h08imvL63D

— Affoh Atcha Dédji (@AffohAtcha) May 21, 2023

Que ce soit à Tchamba, Atakpamé ou Kpele, Affoh Atcha-Dedji, Yawa Kouigan et Djigbodi Tsegan ont appelé les populations à se mobiliser et obtenir leur carte.

Pour rappel, l’enrôlement s’achèvera le 27 mai dans cette zone. 

Quelques mois après la publication par le PNUD du rapport mondial sur le développement humain comptant pour la période 2021/2022, le Togo a, à son tour, procédé ce vendredi 19 mai à son lancement. Une cérémonie officielle, co-présidée par la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson et Binta Sanneh, la nouvelle représentante de l’agence onusienne, a été organisée pour l’occasion à Lomé, en présence de plusieurs personnalités. 

Bonne nouvelle pour le Togo, qui gagne 5 places dans le classement mondial de l’Indice de développement humain (IDH). Avec 0,539 en 2021/2022 contre 0,515 en 2019/2020, le pays se classe désormais au 162ème rang mondial sur 191. 

C’est un progrès notable”, a salué Sandra Johnson, avant d’appeler tous les acteurs au développement et partenaires du Togo, à se mobiliser davantage pour accroître les ressources nécessaires à la mise en œuvre réussie des objectifs du pays. 

Revenu national en hausse et amélioration de l’espérance de vie

Sur la période, le revenu national brut a également augmenté, passant de 1.602 $ à 2.167 $. De même, on note une légère amélioration de l’espérance de vie à la naissance, passant de 61 ans en 2019/2020 à 61,6 ans en 2021/2022.

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Le défi des inégalités

En dépit de ces progrès soutenus, impulsés par les différentes initiatives publiques et privées, le niveau d'inégalité reste perceptible au niveau national. Notamment au niveau du genre, où les femmes affichent un indice de développement de 0.497 contre 0.586 pour les hommes.

Pour rappel, l'IDH évalue le niveau de développement des pays en se fondant non pas seulement sur des données strictement économiques, mais également sur la qualité de vie de leurs ressortissants.

D’un point de vue global, la dernière mouture du rapport met l’accent sur des temps incertains après les impacts de la Covid-19, et des vies bouleversées, notamment par la guerre en Ukraine et ses répercussions en termes humains et économiques, et les catastrophes climatiques et écologiques.

Consulter le rapport

La République de Turquie dispose officiellement d’un nouvel ambassadeur au Togo, quelques semaines après le départ de Esra Demir. La nouvelle représentante, Muteber Kılıç, a présenté mercredi à Lomé, la copie figurée de ses lettres de créance au ministre des affaires étrangères, Robert Dussey. 

L’occasion pour le chef de la diplomatie togolaise, de saluer une nouvelle fois l’excellence des relations entre Lomé et Ankara, et d’adresser ses vœux aux candidats en lice actuellement pour les élections présidentielles en cours dans le pays. 

Muteber Kılıç sera prochainement accréditée par le Président de la République.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a élevé ce jeudi 18 mai, l’ancien Directeur Général d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), Ade Ayeyemi, au rang de Commandeur de l’Ordre du Mono. L’acte s’est déroulé à Lomé, en présence de plusieurs officiels et membres du gouvernement. 

Pour le Togo, cette décoration honorifique, la plus haute qui soit, se veut une marque de reconnaissance du mérite professionnel et de l’excellence du travail réalisé par le nigérian, au service du groupe bancaire panafricain et du continent. 

Spécialiste du monde de la banque et de la finance, ce diplômé en comptabilité et gestion financière occupait depuis 2015 le poste de n°1 au sein du Groupe Ecobank, après y avoir gravi les échelons. 

Je suis reconnaissant au chef de l’Etat pour l’honneur qui m’est fait. J’ai passé de très bons moments au Togo et les Togolais sont très accueillants” a déclaré le récipiendaire à l’issue de la cérémonie, avant de saluer la politique de développement impulsée par les dirigeants, et axée sur la paix et la stabilité : “La paix et la stabilité sont le moteur qui permet d’accéder au développement”. 

Pour rappel, avant Ade Ayeyemi, d’autres personnalités de renom ont également été honorées ces dernières années par le Togo. Il s’agit notamment de Smaïl Chergui, Hussain Al Nowais, ou encore Tiémoko Meyliet Koné

La capitale togolaise accueille à partir du 3 juillet prochain le Forum Infra for Africa et l’Assemblée générale des actionnaires d’Africa50.  L’événement prévu pour deux jours est à sa première édition et sera consacré à l’investissement dans les infrastructures en Afrique.

La rencontre se tiendra sous le thème « Bancable, évolutif, reproductible » et réunira des dirigeants et décideurs de différents secteurs. Elle permettra de réfléchir sur des pistes de solution pouvant contribuer à l’accélération du financement des infrastructures sur le continent.

Plateforme d’investissement, Africa50 a été mis en place par les gouvernements africains en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Le fonds facilite la mise en œuvre des projets d’infrastructures et la mobilisation des capitaux à l’échelle mondiale, afin de combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique. Il est doté d’un capital de 740 millions de dollars.