RTG

RTG

Au Togo, le groupe suisse Fracht, spécialisé dans le fret maritime, a ouvert son bureau à Lomé, mercredi 24 mai. Son président pour l’Afrique de l’Ouest et l'océan Indien, Lionel Tristan, a été reçu par le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue, en marge de la cérémonie inaugurale.

La société a choisi la capitale togolaise à cause de l’importance de sa plateforme portuaire dans la zone ouest africaine. Au cours de leurs échanges, les deux personnalités sont revenues sur les avantages liés à l’implantation du groupe helvétique à Lomé, les derniers développements dans l’industrie maritime, les enjeux liés à la croissance économique en Afrique de l’Ouest et ses implications pour le secteur du transport et de la logistique. 

Basé à Bâle en Suisse, Fracht Group fondé en 1955, est présent dans 50 pays à travers le monde. Avec plus de 145 bureaux, l’entreprise emploie plus de 2000 personnes.

Lire aussi:

Port autonome de Lomé : un nouveau remorqueur annoncé pour améliorer les services aux navires

Initialement prévues pour s’achever ce samedi 27 mai, les opérations d’enrôlement des électeurs dans la deuxième zone vont se poursuivre pendant deux jours supplémentaires. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités jusqu’au lundi 29 mai.

La décision, prise ce vendredi 26 mai, vise à permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. Les horaires d'ouverture et de clôture des Centres de recensement et de vote (CRV) sont maintenus de 07h00 à 16h00. Les citoyens âgés de 18 ans révolus et jouissant de leurs droits sont donc invités à se mobiliser pour la réussite de l’opération.

En rappel,  le recensement a démarré dans la zone 2, qui regroupe les localités de Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou, Amou, Haho, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpele, Danyi, Wawa, et Akébou, depuis le 20 mai 2023.

Lire aussi:

Recensement électoral : la CENI note des “résultats au-delà des prévisions” dans la Zone 1 et présente des excuses

En visite de travail au Togo, le ministre de la coordination des politiques gouvernementales de la Corée du Sud, Bang Moon-Kyu a eu une séance de travail avec l’équipe gouvernementale, jeudi 25 mai à la Primature. La rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, se situe dans le cadre des 60 ans de relations diplomatiques entre le Togo et la Corée du Sud.

Les échanges avec la délégation sud-coréenne ont permis de faire le point de la coopération entre les deux pays. Les deux parties ont notamment abordé des sujets relatifs au secteur privé, à l’aide au développement, à la ceinture de riz coréen et à la digitalisation.

981936COOPERATION

Le ministre de la coordination des politiques gouvernementales de la Corée du Sud est également porteur d’une lettre du président sud-coréen, Yoon Seok-Yeol. « Je suis venu transférer la lettre présidentielle au Premier ministre. Notre président a célébré, aujourd'hui, le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre le Togo et la Corée et il aimerait bien que cette collaboration entre les deux pays continue et prospère », a-t-il déclaré.

Cette visite fait suite à celle effectuée en mars dernier par le chef de la diplomatie togolaise en Corée du Sud et à l’issue de laquelle Lomé et Séoul ont souhaité approfondir leur partenariat, particulièrement dans le secteur économique. Un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements a été annoncé.

Lire aussi:

Le ministre des affaires étrangères en visite en Corée du Sud

Au Togo, le gouvernement s’apprête à présenter un projet de loi de finances rectificative à l’Assemblée nationale. L’exécutif a en effet décidé d’ajuster ses prévisions de dépenses pour l’année en cours. 

En cause, les difficultés de financements, devenus rares et plus onéreux, sur les marchés financiers à la suite du resserrement des politiques monétaires par la plupart des banques centrales (la Réserve Fédérale américaine, la Banque Centrale Européenne, et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest). 

Pour le gouvernement, il s’agit désormais de prioriser les dépenses, tout en poursuivant les projets et programmes dont les ressources sont déjà disponibles. 

Evolution satisfaisante de l’activité économique 

Du reste, la conjoncture économique nationale en 2022, comparée à l’année d’avant, s’est caractérisée par une évolution globalement satisfaisante de l’activité économique, a révélé le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya. 

L’embellie a notamment été portée par la bonne dynamique des trafics portuaires et aéroportuaires, ainsi que la hausse du financement de l’économie au profit des petites et moyennes entreprises. 

Ainsi, au niveau des institutions de microfinance, le volume des nouvelles mises en place de crédits s’est établi à 255,2 milliards de FCFA en 2022 contre 196,8 milliards de FCFA en 2021. 

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu mardi 23 mai à la Primature, la Vice-présidente adjointe principale et cheffe de la région Afrique de la Millennium Challenge Corporation (MCC), Kyeh Kim. Les échanges ont essentiellement porté sur l'identification des secteurs prioritaires du gouvernement pour le développement du programme Compact

Après leur identification, ces projets prioritaires seront ensuite soumis au Conseil d’Administration de la MCC pour approbation. « Nous sommes en train d'explorer les deux secteurs de l'énergie et du digital qui vont transformer le pays et contribuer à la croissance économique partagée pour la population togolaise », a déclaré Kyeh Kim. Dans le même sens, des experts américains examineront avec leurs homologues togolais, la pertinence des projets prioritaires qui seront retenus pour le Compact.

En rappel, le Togo bénéficie de 12 millions $ de la Millennium Challenge Corporation (MCC) pour préparer le Compact.  L’accord signé le vendredi 14 avril à Washington permettra de concevoir et formuler des projets qui seront financés par le mécanisme, le cas échéant.

Lire aussi :

Millenium Challenge Account: fort de ses performances, le Togo désormais éligible au Compact

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Togo et la National Communications Authority (NCA) du Ghana ont débuté, mercredi 24 mai à Lomé, une réunion de coordination internationale des fréquences à leurs frontières. Pendant trois jours, les travaux permettront aux deux pays de mieux réglementer l’itinérance des communications.

Concrètement, la rencontre permettra de résoudre les difficultés que rencontrent les populations par rapport au roaming accidentel. Pour le représentant du directeur général de l’ARCEP, Kossivi Dokoue, ce service provoque des surcoûts de communication et une mauvaise qualité d’expérience pour les populations concernées.

L’initiative permettra d’éviter les interférences des réseaux des opérateurs de téléphonie mobiles des deux pays. Pour ce faire, les régulateurs et opérateurs de téléphonie du Togo et du Ghana feront d’abord le point sur la disponibilité du réseau dans les zones frontalières avant de revisiter l’accord de coordination relatif au partage des fréquences radioélectriques, signé le 1er juin 2019.

Cette réunion est aussi une occasion pour l’Arcep et la NCA d’actualiser l’accord bilatéral en matière de gestion des fréquences aux frontières togolaises et ghanéennes pour offrir une meilleure qualité de communication aux consommateurs des localités frontalières.

Lire aussi:

Free Roaming : bientôt des communications plus faciles entre le Togo et le Gabon

Soumises à un délitement progressif depuis plusieurs années, les aires protégées vont faire l’objet d’un suivi plus attentif et d’une meilleure gestion au Togo. De nouvelles bases concrètes ont été posées mercredi à Lomé par le gouvernement, avec l’examen et l’adoption d’un avant-projet de loi.

Le texte, qui est une actualisation des dispositions existantes, doit permettre, une fois acté par la Représentation nationale, de disposer d’un nouveau cadre juridique en phase avec les évolutions actuelles. 

Il s’agit désormais de les catégoriser. Nous aurons des aires protégées qui relèveront de l’Etat, des collectivités territoriales, des communautés ou encore de personnes morales. L’ambition est de faire de ces espaces, un poumon économique pour le pays”, explique le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan.  

Pour rappel, au Togo, les aires protégées ont été identifiées au nombre de 83 dès 1937, couvrant environ 14% de la superficie du territoire. Face à l’empiètement de ces surfaces par les populations, de nombreuses initiatives ont été mises en place par les pouvoirs publics. L’an dernier, le ministère de l’environnement a lancé des manœuvres pour acquérir des équipements de surveillance.

Au Togo, les travaux d’opérationnalisation de l’Assurance maladie universelle (AMU) se poursuivent. Les résultats de la mise en œuvre ont fait l’objet d’une communication présentée en Conseil des ministres, mercredi 24 mai à Lomé, par le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins, Mamessilé Agba-Assih.

L’objectif est d’examiner les résultats des travaux pour une mise en œuvre réussie de l’Assurance maladie universelle (AMU). Ces travaux permettent notamment de définir les bases du programme d’assurance maladie initié par le gouvernement au profit de toute la population. Il s’agit précisément du panier de soins, la réalisation de l’étude actuarielle, l’élaboration de l’architecture de l’AMU, mais aussi de la rédaction de ses textes d’application.

En rappel, un comité de régulation a été mis en place l’année dernière pour renforcer le cadre de gouvernance de ce dispositif qui permettra d’offrir des soins de meilleure qualité à toute la population.

Lire aussi:

Assurance maladie : le gouvernement élargit les attributions de l’INAM

L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 24 mai en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans des domaines variés. 

A l’issue du conseil, un avant-projet de loi et un projet de décret ont été adoptés, respectivement sur la création et la gestion d’aires protégées au Togo, et les modalités d’application de la loi sur le statut de la zone franche industrielle dans le secteur du textile et de l’habillement

Également, deux communications ont été écoutées, tour à tour, sur la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle (AMU), et la situation économique et financière à fin décembre 2022 et au premier trimestre de cette année 2023. 

Enfin, un compte-rendu a été effectué sur les préparatifs du lancement de la campagne nationale de reboisement.

Au Togo, le processus d’admission à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2023 se poursuit. Le ministère des Armées invite les candidats en lice à se présenter aux épreuves écrites prévues le 3 juin prochain à l’école du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé.

Les candidats devront être sur les lieux à 6h00, munis de leur pièce d’identité en cours de validité. Au total, 532 candidats sont retenus pour ces épreuves écrites, à raison de 274 pour l’option Lettres, 146 pour la Gestion et 112 pour les Sciences.

La liste définitive peut être consultée dans le Quotidien national.

Lire aussi:

Ouverture du concours d’entrée au Collège Militaire Eyadema