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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué mardi 28 novembre, une visite officielle au Kazakhstan. Ce déplacement historique, qui marquait une nouvelle étape dans les relations bilatérales établies il y a presque dix ans, s’est surtout soldé par une ambition commune ferme : « exploiter pleinement le potentiel du partenariat entre le Togo et le Kazakhstan ».

A Astana où il a été reçu avec les honneurs, le chef de l’Etat s’est d’abord entretenu avec son homologue Kassym-Jomart Tokayev, avant une séance de travail élargie aux délégations officielles.

Des perspectives dans plusieurs secteurs

Les discussions ont porté sur la promotion de la coopération économique dans plusieurs domaines parmi lesquels l’agriculture, les affaires, l’industrie minière, l’économie numérique ou encore la culture.

Le n°1 togolais, entouré de plusieurs membres du gouvernement, a notamment présenté la stratégie de développement économique du Togo, axée en grande partie sur le partenariat public-privé, les opportunités d’investissement avec un environnement des affaires favorable, l’efficacité de la politique agricole, les efforts en matière de digitalisation, ainsi que les atouts régionaux et continentaux avec les marchés de libre-échange.

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« Notre feuille de route gouvernementale qui consacre notre vision de développement, compte sur le secteur privé pour financer 50% des investissements nécessaires. Et le secteur privé ne viendra investir que s’il trouve un environnement favorable aux investissements », a souligné Faure Gnassingbé, qui a par ailleurs rappelé l’attachement du Togo à la promotion de la paix et la sécurité, malgré un contexte régional de plus en plus délétère sur le plan sécuritaire.

« Nos pays sont loin l’un de l’autre, mais nous sommes prêts à entreprendre une coopération multisectorielle. Nous avons beaucoup de possibilités pour renforcer notre partenariat dans les domaines du commerce, de l’agriculture, la culture, des technologies, des mines, de l’éducation et autres », a souligné le leader kazakh qui a préconisé « un dialogue constant pour faire avancer l’agenda bilatéral et international ».

Plusieurs accords en vue

Si la tâche a été confiée aux gouvernements des deux pays respectifs « de prendre des mesures concrètes pour accroître les échanges commerciaux », des accords de base de coopération bilatérale sont d’ores et déjà annoncés, et des consuls honoraires devraient bientôt être approuvés dans chacun des deux pays.

En outre, un cadre de concertation et d’échanges sera créé pour accélérer les efforts des deux côtés.

« Ces accords renforceront sans aucun doute la coopération », a déclaré Kassym-Jomart Tokayev, a l’issue de la rencontre avec les représentants des médias.

Pour rappel, le Kazakhstan, situé en Asie Centrale, est le quatrième plus vaste état au monde. Le pays dispose d’importantes ressources naturelles qu’il exploiter, et est en outre l’un des plus grands exportateurs de céréales de la planète.

Au Togo, le programme d’urgence pour le renforcement de la résilience des populations de la région des Savanes (PURS), lancé début 2022 par le gouvernement, affiche des résultats encourageants. Après presque deux ans de mise en œuvre, et plus de 50 milliards FCFA engagés, les actions menées ont permis d’améliorer significativement les secteurs couverts.

80.000 nouveaux bénéficiaires raccordés à l’eau potable

Dans le secteur de l’eau, l’accès à l’eau potable s’est ainsi étendu à près de 80.000 nouvelles personnes, faisant progresser le taux de desserte en milieu rural, de 64 % en 2021 à 73,5 % en 2022.

15.000 ménages supplémentaires électrifiés

Dans le secteur de l’énergie, les indicateurs sont également dans le vert. Avec un taux moyen d’accès à l’électricité de 66%, l’électrification rurale a progressé avec 15.000 ménages supplémentaires raccordés à l’électricité, faisant passer le taux de 22 % en 2021 à 27 % en 2022.

Importants appuis au secteur agricole

L’action gouvernementale s’est en outre étendue au secteur agricole, avec plus de 1.000 hectares de bas-fonds aménagés sur la période, et plus de 21.000 tonnes d’engrais vivriers distribuées aux producteurs. Également, des kits d’irrigation ont été fournis, en appui aux forages construits dans plusieurs localités.

Enfin, le réseau de pistes rurales, indispensable pour le désenclavement de la région et l’écoulement des produits, a été amélioré de 15 à 20%.

Fort de ses résultats, l’exécutif entend désormais élargir ce mécanisme à d’autres régions. Il y a quelques jours, un décret a été pris dans ce sens, instituant le Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés, qui couvrira l’ensemble du territoire national.

Au Togo, le Conseil économique et social (CES), en cours d’opérationnalisation, va faire l’objet de réformes. Le gouvernement a adopté le samedi 25 novembre dernier en conseil des ministres, un projet de loi organique, destiné à apporter des modifications à la loi instituant depuis 2019, le fonctionnement et les attributions de cet organe.

La nouvelle mouture, devenue nécessaire au vu des insuffisances relatives à la pertinence de certaines dispositions, clarifie désormais beaucoup de points, comme les attributions du Conseil, le mode de désignation et les secteurs de provenance de ses membres, ou encore les modalités de fixation de leurs indemnités.

Prochaine étape désormais, l’approbation de la nouvelle loi par le Parlement, qui ouvrira la voie à la désignation des membres et à l’opérationnalisation complète du conseil.

Pour rappel, le Conseil économique et social a pour mission de conseiller le gouvernement, le parlement ainsi que toute institution publique, et de participer à l’élaboration de la politique économique et sociale. En attendant son démarrage, l’exécutif a mené plusieurs initiatives, lui permettant de s’inspirer des meilleures pratiques existantes sur le continent, et de bénéficier de l’expertise d’institutions similaires.  

Le Togo s’apprête à se doter d’un cadre légal pour la prise de mesures idoines lors des situations d’état d’urgence et de siège. Le gouvernement, réuni le weekend dernier en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi organique dans ce sens.

Le texte, qui devra être approuvé par les députés, détermine notamment les conditions de mise en œuvre de ces deux régimes de crise prévues par la Constitution du 14 octobre 1992.

Concrètement, la nouvelle loi organique, une fois entérinée, donnera à l’exécutif, les moyens nécessaires pour faire face aux défis de restriction des libertés publiques, de renforcement des pouvoirs de maintien de l’ordre public, ou encore de dessaisissement des autorités civiles au profit des autorités militaires, prévus par les dispositions constitutionnelles. Le tout, en assurant le juste équilibre entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la paix, de la sécurité ainsi que la protection de la santé publique et de l’ordre constitutionnel.

Pour le gouvernement qui a tiré des leçons de la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, et qui fait désormais face à des menaces sécuritaires, des catastrophes naturelles et des crises de toutes sortes, il s’agit surtout dorénavant d’anticiper et de mieux agir, pour le bénéfice des populations.

Au Togo, les prochaines consultations électorales (Législatives et Régionales), initialement attendues à la fin de cette année, devront se tenir d’ici les quatre prochains mois. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a en effet instruit le samedi 25 novembre dernier en conseil des ministres, le Gouvernement « de prendre sans tarder, toutes les mesures pour permettre d’organiser les prochaines élections au plus tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024 ».

S’il appartient désormais à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de proposer un chronogramme, l’organisation de ces élections devra surtout tenir compte de la persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, le fichier électoral définitif a dévoilé un total de 4,2 millions d’électeurs recensés, soit 51,9% de la population globale du pays.  

L’équipe gouvernementale s’est réunie le samedi 25 novembre dernier en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers importants.

A l’issue de la réunion, deux projets de loi ont été adoptés et deux communications écoutées.

Les textes adoptés portent respectivement sur les conditions de mise en œuvre de l’état de siège et de l’état d’urgence en République Togolaise, et la modification de la Loi organique de 2019 sur le Conseil économique et social.

Quant aux communications, elles étaient relatives à l’audit du fichier électoral, préalable à l’organisation des prochaines élections, et la situation sécuritaire nationale en 2023.

Présent la semaine dernière à Berlin où se tenait le 4ème sommet du G20 Compact with Africa, le Togo, représenté par une délégation d’acteurs publics et privés, a également participé à un forum d’affaires. Objectif, présenter les opportunités économiques du pays dans divers secteurs, et nouer de nouvelles relations d’affaires entre privés.

Face aux chefs d’entreprises allemands, la ministre du commerce, Rose Mivedor et sa collègue de l’énergie, Mila Aziable, se sont notamment informées sur les domaines d’expertise de plusieurs PME allemandes et mis en avant l’attractivité et le potentiel du Togo.

Plusieurs contacts ont été noués, et les échanges devraient se poursuivre, notamment avec le ministère de la promotion de l’investissement.  

Au Togo, le gouvernement pourrait bientôt enregistrer le soutien d’un nouvel acteur de poids dans la réalisation du projet de construction des 20.000 logements décents à coûts abordables au profit des populations. En effet, une délégation du Fonds de solidarité africain (FSA) a été reçu dans ce sens le 20 novembre dernier par le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Kodjo Adedze.

Les échanges ont été l’occasion de présenter les atouts de cette institution multilatérale continentale de financement et de facilitation, ainsi que les perspectives d’un partenariat sur ce projet phare de la feuille de route gouvernementale.

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« Le Togo en a besoin pour la réussite de sa feuille de route », a indiqué le ministre d’Etat, qui s’est dit favorable à cette collaboration.

Pour rappel, le FSA, fondé à Bangui en 1975 par des chefs d’Etat, compte aujourd’hui 21 Etats membres et est basé à Niamey. Il participe au développement économique de ses pays, en facilitant l’accès aux crédits de financement des projets d’investissements productifs, et la mobilisation de l’épargne via des prêts sur les marchés financiers.

Au Togo, une vaste campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus débute ce lundi 27 novembre et se poursuivra jusqu’au 1er décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. L’activité, menée par le ministère de la santé, s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre cette maladie, devenue un problème majeur de santé publique dans le pays, et plus globalement, dans le monde.

Durant toute la semaine, les doses de Cervarix seront administrées à toutes les jeunes filles de 9 à 14 ans, afin de les protéger contre le virus du papillome humain responsable de ce cancer. En dehors des formations sanitaires, la campagne se déroulera également dans les établissements scolaires, les lieux de culte, les marchés, et autres lieux de rassemblement.

Au Togo, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer plus fréquent après celui du sein. Entre 2015 et 2017, une phase pilote d’expérimentation du vaccin avait été effectuée avec des résultats satisfaisants dans les districts sanitaires du Golfe et de Tchamba, suivie dans la foulée de la validation d’un plan national de lutte contre les cancers.

En dehors des campagnes organisées par le gouvernement, le vaccin Cervarix est disponible dans les pharmacies au Togo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce lundi 27 novembre à Astana (Kazakhstan), dans le cadre d’une visite officielle. Ce premier déplacement officiel en terre kazakh initié par son homologue, Kassym-Jomart Tokayev, marque surtout une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

L’agenda présidentiel durant ce séjour sera marqué par plusieurs activités, notamment des entretiens et visites. Les deux leaders approfondiront leurs échanges entamés il y a un mois, lors d’un appel téléphonique, sur des sujets bilatéraux d’intérêt commun. Des perspectives de coopération dans plusieurs secteurs (investissements, commerce, énergie, transports, logistique, agriculture entre autres) seront notamment évoquées.

Enfin, des questions sécuritaires et de développement liées au continent, feront également l’objet de concertations.

Pour rappel, le Togo et le Kazakhstan ont noué des relations diplomatiques depuis 2014.

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