Le Togo a réussi ce vendredi 26 juillet une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement levé 32,1 milliards FCFA. Ceci correspond à un taux de couverture de 107,65% de l’opération.
Selon le compte rendu de l’agence Umoa-Titres, le trésor public a collecté 18,6 milliards FCFA sur les BAT émis sur la maturité de 364 jours, aux taux d'intérêts multiples. Il a mobilisé également 13,5 milliards FCFA au moyen des OAT émises sur des maturités respectives de 3 et 5 ans, à des taux d'intérêt annuels de 6,15% et 6,40%
Cette nouvelle collecte de ressources porte à 525,4 milliards FCFA le cumul des emprunts du Togo sur le marché des titres cette année. Le pays vise au total 607 milliards FCFA en 2024.
Deux ans après le lancement du projet Unité de valorisation des innovations agricoles agroalimentaires (UVI2A), l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) fait le point de sa mise en œuvre. Une rencontre a eu lieu dans ce sens, jeudi 25 juillet à Lomé.
Objectif : recueillir les avis des différents acteurs sur le projet afin de l’améliorer dans la perspective d’une mise en œuvre durable.
Concrètement, le projet vise à inciter à la création de startups agricoles et valoriser les résultats de recherches ainsi que les découvertes des chercheurs.
« Deux ans après l’inauguration de cet incubateur, je me réjouis de l’appréciation faite des incubés et surtout des partenaires techniques et financiers », a indiqué Lardja Douti, directeur général de l’ITRA.
Pour rappel, l’incubateur UVI2A bénéficie du soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à travers le projet VaRRIWA, exécuté dans quatre pays ouest-africains dont le Togo.
Le Togo disposera bientôt d’une stratégie de transformation digitale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP). Le processus d’élaboration de cet outil a été lancé jeudi 25 juillet à Lomé.
L’initiative portée par le ministère de l’enseignement technique avec le soutien de l’Unesco et l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), vise à rendre le système d’enseignement plus accessible et adapté aux besoins du marché de l’emploi.
De façon concrète, il s’agit d'intégrer les technologies digitales dans l’ensemble des activités afin de rendre plus performant le système éducatif. Ce processus d’élaboration qui devrait durer six mois, inclut une analyse situationnelle, une étude documentaire, une collecte de données et une évaluation de l’état actuel de la digitalisation de l’ETFP au Togo.
« Face à un marché du travail de plus en plus exigeant, les systèmes de formation doivent se réinventer pour améliorer l’accès, la qualité et la gestion de l’ETFP grâce au numérique. Ainsi, la numérisation est devenue essentielle pour moderniser l’éducation et la formation », a indiqué Eke Kokou Hodin, ministre délégué chargé de l’enseignement technique.
Pour rappel, depuis 2014, le Togo met l’accent sur la transition numérique dans l'enseignement. Si un environnement de travail (ENT) a été déployé dans plusieurs établissements, des manœuvres ont été initiées avec plusieurs partenaires pour renforcer le parc informatique. L’ambition du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75% des démarches administratives d’ici à 2025.
Relancés il y a deux ans, après avoir connu un arrêt en raison de la crise sanitaire, les travaux de reconstruction du bâtiment principal du Grand marché de Lomé (Adawlato) se poursuivent. Jeudi 25 juillet, une délégation parlementaire conduite par le Président de l'Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a constaté l’avancement du chantier.
La tournée d’échanges des députés avec les populations du Togo se poursuit. Le 25 juillet 2024, le Président de l’Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a visité le chantier du Grand marché de Lomé (Adawlato) pour renforcer la proximité avec les commerçantes et recueillir leurs… pic.twitter.com/7pkJ5jDhHn
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) July 26, 2024
Sur le site, la phase dédiée aux gros œuvres est totalement achevée, rassure l’entreprise Sara Consult, en charge du contrôle.
“Les travaux de protection incendie et les réservations sont aussi achevés. Il reste les équipements terminaux. Les bâches à eau, l’électricité, l’approvisionnement des ascenseurs sont aussi déjà faits. Le transformateur électrique est également approvisionné”, a expliqué dans ce sens le représentant de la société.
Selon le responsable, “des travaux additionnels ont été faits en concertation avec l’Etablissement public autonome pour l'exploitation des marchés (Epam), le maître d’ouvrage, et les bénéficiaires. Il reste les travaux des portes, d’électricité, les appareillages de protection incendie, le complément des pompes, la toile sous forme de parasol qui va servir de toit, et d’autres éléments à valider avec le maître d’ouvrage”.
Le nouveau bâtiment sera un immeuble de type commercial moderne à plusieurs niveaux, abritant des boutiques, kiosques, étals, espaces pour grossistes ainsi qu’un restaurant et un espace pour les évènements.
“Nous avons écouté les responsables de l’entreprise en charge des travaux et nous nous sommes assurés que tous les aspects ont été pris en compte car la nouvelle dynamique nous impose d’être plus près du peuple”, a indiqué pour sa part, la députée Mémounatou Ibrahima, avant d’exhorter à maintenir la dynamique.
“À l’endroit de nos sœurs et mamans du Grand marché, nous leur disons de rester confiantes car nous les représentons à l’Assemblée nationale et nous ferons tout pour suivre les travaux jusqu’à leur terme afin de leur permettre de jouir de ce joyau dans les plus brefs délais”, a conclu l’élue.
La compagnie panafricaine Asky va reprendre ses trafics aériens vers la ville de Pointe-Noire (Congo) à partir du 02 octobre prochain. L’annonce faite par le transporteur basé à Lomé, intervient quelques années après la suspension de ses services pour des « raisons opérationnelles ».
Selon la compagnie dont le Togo est devenu actionnaire depuis l’an dernier, cette reprise « s'inscrit dans sa vision de promouvoir le développement économique et social en Afrique en offrant des solutions de transport aérien efficaces et fiables ».
Cette réouverture devrait également contribuer à augmenter le trafic de passagers à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé, qui a enregistré 1,4 million de passagers en 2023.
Pour rappel, Asky exploite actuellement depuis Lomé, une flotte de 17 appareils et dessert 28 villes dans 26 pays du continent.
Plus de deux ans après avoir mis en demeure Moov Africa Togo pour des faits d’indisponibilité de ses services, l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) a infligé mercredi 24 juillet, une amende de 1,26 milliard FCFA à l’opérateur, correspondant à 2% de son chiffre d’affaires certifié de l’exercice 2023.
La sanction, décidée par le comité de direction, a été actée à l’issue d’une audience publique et contradictoire organisée le même jour à Lomé, au cours de laquelle l’opérateur a été mis en situation de se défendre.
L’ARCEP SANCTIONNE MOOV AFRICA TOGO POUR MANQUEMENT GRAVE A SON OBLIGATION DE DISPONIBILITE PERMANENTE, CONTINUE ET REGULIERE DE SERVICES.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) July 25, 2024
Lire l'article relatif à ce CP ici:https://t.co/jPwbmuYpXm@moovafricatg @togocom_tg #regulationparladonnée #arceptogo pic.twitter.com/YrcLzW1G8I
Concrètement, il est reproché à la filiale du groupe Atlantique Telecom, des manquements à son “obligation de disponibilité permanente, continue et régulière des services de communications électroniques”, mentionnée dans son cahier des charges, ainsi qu’une dégradation du réseau de l’opérateur.
Dans les faits, il a été dénombré 7.247 cas de violation des indicateurs de disponibilité, entre le 1er septembre 2022, date de fin de la période de mise en demeure, et le 31 mai 2024. Au cours de la même période, “l’opérateur a transmis à l’Arcep 33 courriers de notifications faisant cas d’indisponibilité de services sur son réseau”, a précisé le gendarme des télécommunications.
En dehors de cette sanction, la seconde après celle d’un montant de 600 millions FCFA prononcée en mai 2021, Moov Africa Togo devra mettre en œuvre, dans un délai de six mois, les procédures, acquérir les équipements, protections et redondances nécessaires pour garantir la disponibilité permanente, continue et régulière de ses services, a enjoint l’Autorité.
Pour rappel, l’amende devra être payée dans un délai de 30 jours sous peine d’une astreinte journalière de 50 millions FCFA par jour de retard.
Au Togo, l’amélioration de la gouvernance foncière se poursuit. Une rencontre axée sur la vulgarisation du code foncier et domanial a démarré dans ce sens mercredi 24 juillet à Lomé.
Il s’agit de la 4ème édition du forum national des acteurs du foncier qui porte sur le thème : « les approches communautaires de sécurisation foncière à l’aune du code foncier et domanial ».
L’objectif de ces assises qui prennent fin ce jeudi 25 juillet, est de permettre aux participants de mieux cerner les dispositions du code foncier. En outre, les discussions portent sur les innovations issues de la réforme foncière et le processus de délivrance du livret foncier.
« Nous aurons à vulgariser le code foncier domanial et il y aura également des exposés sur comment accompagner la population rurale à acquérir le livret foncier, un document qui facilite la sécurisation des terres », a expliqué Aklasson Toléba, président de la coalition foncière nationale Togo.
Pour rappel, le nouveau code foncier et domanial est en vigueur depuis 2018.
Le gouvernement, par le biais des ministères de l’agriculture, de l’enseignement supérieur, et du ministère de l’enseignement technique, a ouvert le mercredi 24 juillet, le concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové.
Au total, une dizaine de spécialités sont ouvertes (agropastorale, santé animale, foresterie et gestion durable des terres, agroéquipement, agriculture, agroalimentaire, production, santé animale et halieutique, gestion de l’environnement, machinisme agricole, ouvrages hydro-agricoles), répartis entre deux cycles : le Baccalauréat professionnel agricole (30 places) et la Licence professionnelle agricole (35 places).
Le concours, ouvert aux Togolais âgés de 18 ans au moins et 28 ans au plus, au 1er janvier 2025, se déroulera dans des centres d’écrit à Lomé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong, les 1er et 02 octobre prochains.
Le dépôt des candidatures qui démarre le lundi 29 juillet, se poursuivra jusqu’au vendredi 30 août à 17h.
Pour rappel, il y a quelques années, l’INFA de Tové a fait l’objet d’une réorientation afin de mieux s’inscrire dans la nouvelle politique agricole du pays.
Le Togo maintient ses efforts en matière d’amélioration de politiques publiques et institutionnelles. Le pays a de nouveau progressé sur le sujet, d’après la dernière évaluation de la Banque mondiale pour l’Afrique, publiée récemment.
Selon le rapport, le Togo obtient une note globale de 3,8, en hausse de 0,1 point par rapport à l’année précédente, et conforte ainsi sa position bien au-dessus de la moyenne de l'Afrique de l'Ouest et centrale (3,3) et de la moyenne IDA en Afrique subsaharienne (2,9).
Avec cette note, le Togo intègre le Top 5 continental dominé par le Rwanda (39 pays évalués), à égalité avec la Côte d’Ivoire. Dans la sous-région ouest-africaine, le pays figure sur le podium, aux côtés du Bénin et du Cap-Vert.
Inclusion sociale, équité, gestion économique dans le vert.
Concrètement, le Togo s’illustre dans les politiques favorisant l'inclusion sociale et l'équité, avec un score de 4,0 qui le place parmi les leaders de la région. Le pays est notamment cité pour ses initiatives en faveur des femmes ou encore de la protection sociale.
Également, la gestion économique est saluée, notamment au niveau des efforts de mobilisation des ressources domestiques. Seul bémol, les politiques structurelles où les actions engagées devraient bientôt porter leurs fruits.
Pour l’exécutif, l’objectif est de consolider ces évolutions positives, confortant ainsi davantage la crédibilité du pays sur le plan international.
Au Togo, plus de 2.700 ménages et 14.000 personnes touchés par les inondations et l’insécurité alimentaire ont bénéficié de l’aide humanitaire de la Cedeao depuis le mois de mars. C’est le bilan établi par la Commission de l’organisation, à l’issue d’une mission de suivi et d'évaluation organisée du 15 au 18 juillet derniers dans le pays.
Cette assistance, démarrée en mars pour une durée de six mois et menée à travers des partenaires comme l’Agence nationale de protection civile (ANPC) et le Programme alimentaire mondial (PAM), a touché plusieurs localités dans le centre et le nord du Togo. En tout, plus de 435 millions FCFA ont été alloués pour soutenir les victimes des inondations, et plus de 211 millions FCFA pour le soutien alimentaire et nutritionnel.
A quelques semaines de la fin du projet, plus de 80% des activités prévues ont été exécutées.