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Au Togo, le processus de communalisation bénéficie d’un nouveau coup de pouce de l’Allemagne. Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation a conclu en fin de semaine écoulée avec la Banque de développement allemande (KfW), une convention séparée au profit de plusieurs communes.

L’entente, paraphée par le ministre Hodabalo Awaté et l’ambassadeur Claudius Fischbach, repose sur l’allocation d’une enveloppe financière de 20 millions d’euros, soit environ 13 milliards FCFA.

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Concrètement, elle doit permettre de financer durant les 3 à 4 prochaines années, 69 communes sélectionnées dans trois régions pilotes : Plateaux, Centrale et Kara, selon un programme décliné en trois composantes : le financement des infrastructures sociales et économiques (écoles, marchés, centres de santé, etc…), le développement de la capacité de maîtrise d’ouvrage des communes en matière des techniques de passation des marchés, et le renforcement des capacités du personnel du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT).

Si ce financement ne sera pas fusionné aux dotations nationales du FACT en faveur de toutes les communes, « cette nouvelle approche a l’avantage de permettre la réalisation des projets avec un horizon de programmation et d’exécution qui prendra en compte les aspirations de nos populations », a expliqué le ministre.

Au Togo, l’importation, la vente et l’usage de pétards ou tout autres artifices assimilés restent formellement interdits sur l’ensemble du territoire national, « pour quelque motif que ce soit ». Cette disposition, en vigueur depuis plusieurs années, a été de nouveau rappelée il y a quelques jours, par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba.  

En effet, l’utilisation de ces objets assourdissants est plus fréquente à l’approche et durant les festivités de fin d’année.

Si des « sanctions particulières » sont prévues à cet effet, « des instructions spécifiques ont été données aux forces de sécurité pour procéder à leurs saisies, traquer et au besoin, interpeller tout contrevenant », a indiqué le ministre.

Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a lancé, à travers l’Agence Togo Digital, une étude sur les besoins des startups togolaises. L’évaluation, initiée dans le cadre du projet ProDiGiT soutenu par l’Allemagne, cible surtout les défis de celles-ci en matière de levée de fonds pour les projets ou pour leur financement.

Concrètement, il s’agira de parvenir à identifier les axes prioritaires de renforcement des capacités des acteurs sur ces questions. Startups, incubateurs, ou encore investisseurs en activité au Togo, sont ainsi invités à contribuer.

Les réponses, à soumettre via le lien dédié, sont attendues avant le 1er décembre prochain.

Au Togo, la Société financière internationale (SFI), présente depuis plusieurs années, va renforcer son engagement. Présent à Lomé dans le cadre de l’AFIS 2023, le Vice-président pour l’Afrique de la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, Sergio Pimenta, a réaffirmé cette position, lors d’une rencontre vendredi 17 novembre avec le Premier ministre, Victoire Dogbé.

« Nous avons fortement augmenté nos interventions au Togo, en soutenant l’économie numérique, le secteur financier, l’agriculture, l’industrialisation, et un certain nombre de secteurs. Nous allons faire beaucoup plus », a assuré le responsable, en réponse au souhait d’une augmentation des opérations, formulé par la cheffe du gouvernement.

La veille déjà, le n°2 de la SFI avait échangé avec le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, sur les opportunités de renforcement de l’inclusion financière et du développement du secteur privé dans le pays.

En effet, les interventions de la Société se sont diversifiées au cours des dernières années, particulièrement en faveur des PME/PMI. D’ailleurs, durant les cinq derniers, « ce sont 65 millions de dollars qui ont été investis, avec le concours de nos partenaires financiers pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leurs activités », avait dévoilé Sergio Pimenta, à l’ouverture des assises de l’AFIS.  

Pour rappel, le portefeuille global de la SFI au Togo est actuellement estimé à 450 millions $.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part ce lundi 20 novembre à Berlin, au 4ème sommet G20 Compact with Africa (G20-CwA) sur l’investissement. Le chef de l’Etat, invité par le chancelier allemand, Olaf Scholz, est également attendu à une conférence sur les investissements privés allemands sur le continent.

Cette rencontre de haut niveau, qui intervient dans un contexte de reprise de l’économie africaine, consécutive aux différentes crises des dernières années, réunit une vingtaine de dirigeants de pays réformateurs du continent, ainsi que des opérateurs économiques allemands et des représentants des institutions de Bretton Woods.

Il s’agira notamment de plancher sur le renforcement de la coopération économique dans plusieurs secteurs, en particulier l’énergie, ou encore sur la promotion des investissements privés.

Au cours des activités, le n°1 togolais partagera les réformes opérées avec succès au cours des dernières années par le pays, les fruits du dynamisme de la coopération entre Berlin et Lomé, ainsi que les opportunités d’affaires au Togo.

Pour rappel, le sommet du G20 pour l’investissement réunit les pays partenaires du pacte Compact With Africa, une initiative lancée en 2017 par les pays du G20 sous la direction de la chancelière allemande, Angela Merkel, pour encourager la mise en œuvre des réformes dans les pays et stimuler l’investissement. Le Togo est le 12ème pays à avoir adhéré au pacte.

Après la phase de réalisation des études techniques détaillées, le projet de construction de la voie de contournement de la ville de Sokodé (Route nationale 17) va entrer dans sa phase décisive. Le gouvernement, représenté par le ministère des travaux publics, et l’ambassade du Japon au Togo, ont procédé le vendredi 17 novembre dernier, à la signature de l'échange de notes et de l’accord de don dans ce sens.

L’acte, effectué par Zouréhatou Kassah-Traoré et Katsuya Ikkatai, ouvre la voie au lancement des travaux. L’ouvrage, prévu pour être livré d’ici la fin 1er trimestre 2024, mesurera 12 km de long sur 11 mètres de largeur

Dans le détail, le contournement s’étendra de la localité de Kasséna sur la RN1 à Kpario sur la RN17, et sera doté de deux voies de circulations ainsi que d’un système de drainage des eaux, a précisé la ministre. Le tout, pour un montant de 16 milliards FCFA, soit, « le montant le plus important jamais atteint en termes d’assistance, dans le cadre de la coopération bilatérale », a souligné le diplomate nippon.  

Pour le gouvernement, l’achèvement de cette nouvelle voie permettra, non seulement d’améliorer la fluidité de la circulation sur la Nationale 17 et de réduire l’intensité du trafic dans le centre-ville de Sokodé, mais aussi de renforcer la compétitivité du corridor togolais vers l’hinterland.  

L’équipe nationale de football a lancé le jeudi 16 novembre dernier, sa campagne qualificative pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, qui se tiendra en 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.

Le Togo, logé dans le groupe B aux côtés du Sénégal, de la RDC, de la Mauritanie, du Soudan du Sud, et du Soudan, ont démarré par un match nul face à ce dernier, lors d’une rencontre disputée à Benghazi (Lybie).

Menés sur pénalty concédé à la 17ème minute, les Eperviers ont égalisé peu avant la mi-temps (43ème) grâce à un but de Kevin Denkey.

Le second match de ces éliminatoires se tiendra ce mardi 21 novembre, contre le Sénégal au Stade de Kégué. La billetterie est d’ores et déjà ouverte, et le public sportif invité à se mobiliser.

Pour rappel, 9 pays africains (10 en cas de barrage intercontinental) prendront part à la prochaine Coupe du Monde, à la faveur de l’augmentation du nombre de pays participants (48 contre 32). Les qualifiés directs du continent seront les premiers de chaque groupe.

L’Office togolais des recettes (OTR) poursuit sa mobilisation de ressources, conformément aux objectifs annuels définis par le gouvernement. Au terme du troisième trimestre, le total d’impôts et taxes collectés depuis le début de l’année s’est établi à 792 milliards FCFA, a indiqué la Direction générale du budget et des finances.

Ce montant, qui correspond à un taux de mobilisation de 79,97% par rapport aux 912 milliards FCFA attendus à la fin de l’année, dégage une tendance haussière (+12,7%), comparativement aux neuf premiers mois de l’année dernière (647 milliards FCFA mobilisés de janvier à septembre 2022).

Selon l’administration fiscale, cette hausse du recouvrement s’explique notamment par l’augmentation du chiffre d’affaires taxable à la TVA (8,2%) et des importations en valeur (12,8%) par rapport à leur niveau à la même période en 2022. En outre, le renforcement du maillage du territoire national, avec la création de bureaux d’opérations fiscales dans chaque commune du Grand Lomé et chaque préfecture de l’intérieur, l’exploitation des données du recensement fiscal, ou encore l’amélioration des contrôles des valeurs en douane des marchandises, ont également contribué à cette performance.

Pour rappel, à fin août dernier, 648 milliards FCFA de recettes ont été collectées.

Le Premier ministre Victoire Dogbé a pris part le jeudi 16 novembre dernier à Bissau aux célébrations marquant le 50ème anniversaire de l’indépendance du pays (proclamée le 27 septembre 1973), et la création des forces armées nationales. La cheffe du gouvernement y représentait le Président de la République, invité au même titre que plusieurs dirigeants du continent.

La double célébration organisée sur l’Avenue Amilcar Cabral de la capitale, a été marquée tour à tour par une discours solennel du président bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embalo, la décoration de plusieurs personnalités, et une parade militaire et civile.

A l’entame des festivités, Victoire Dogbé a transmis les félicitations du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à son homologue ainsi qu’au peuple bissau-guinéen.

En rappel, la Guinée Bissau, colonie portugaise pendant près d’un siècle, a accédé à l’indépendance le 24 septembre 1973, après 13 années de guerre civile.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a présidé le jeudi 16 novembre, au deuxième et dernier jour du Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS 2023), un forum sur la titrisation en zone Uemoa et en Afrique. Cette activité parallèle réunissait notamment d’éminentes personnalités (Sergio Pimenta, Serge Ekué, Edoh Amenounve, Aliou Maïga, entre autres), autour de la question de la promotion de la titrisation comme instrument de financement alternatif et complémentaire de l’économie.

Dans sa keynote, le ministre a notamment rappelé que le recours à cet instrument de financement était indispensable pour le soutien aux économies du continent, qu’il s’agisse des entreprises, des institutions financières ou des projets structurants des Etats.

D’ailleurs, le Togo, qui a réalisé en 2016 sa première opération de titrisation pour un montant de 150 milliards FCFA sur une maturité de 10 ans, reste l’un des pionniers dans la sous-région, aux côtés de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

A ce jour, l’on estime à environ 15.000 milliards FCFA, le potentiel du marché continental.

Pour rappel, la titrisation permet aux institutions financières, aux entreprises et aux Etats de mobiliser des capitaux en transformant leurs actifs peu liquides, tels que des prêts hypothécaires, des créances commerciales ou des actifs immobiliers, en titres négociables sur les marchés financiers.

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