RTG

RTG

La première étape des indemnisations des victimes des violences à caractère politique survenues au Togo, a permis, du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018, au Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) de couvrir 2510 victimes, sur une prévision de 2475 cas recensés sur tout le territoire.

S'agissant de la deuxième étape des indemnisations, elle démarrera en novembre 2018, informe l'institution présidée par Awa Nana-Daboya. Dans cette perspective, s’organise à Atakpamé (Région des Plateaux), depuis le 15 octobre, une retraite de travail qui devrait s'achever aujourd'hui. Objectif: permettre aux Membres et au Personnel du HCRRUN, à ceux du Comité de gestion du fonds spécial d’indemnisation, aux responsables de l’ONG Aimes-Afrique, aux Huissiers et aux personnes ressources, de mener des réflexions pour planifier cette étape.

Au total, près de 5340 victimes dont 436 vulnérables sont concernées par cette deuxième étape qui marque le début d’exécution du budget de 5 milliards de francs Cfa alloué par l’Etat togolais pour le compte de l’année budgétaire 2018.

En ligne avec ses réformes structurelles et économiques visant à une meilleure gouvernance économique et financière, le gouvernement togolais, via le ministère de l'Economie et des Finances, connectera six ministères au site principal du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP).

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à la Mobilisation des Ressources et au Renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI), financé par le Fonds Africain de Développement (FAD).

Concrètement, il s'agira d'un marché ramifié en deux lots: d'abord la fourniture et l'installation des équipements informatiques au profit des six ministères; et ensuite la connexion des six ministères au site principal du SIGFIP.

Au nom et pour le compte du ministère de l'Economie et des Finances, l'équipe de gestion du PAMOCI vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour sélectionner les entreprises qualifiées pour exécuter ce marché. 

Il est précisé que la passation du marché se fera conformément à la réglementation en vigueur applicable au Togo, notamment le Code des marchés publics, ses textes d'application ainsi que les règles et procédures de la Banque Africaine de Développement pour l'acquisition des biens et travaux.

Les 13èmes Journées de promotion des activités de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (J-BRVM) se sont ouvertes ce jeudi 18 octobre 2018 à Lomé.

Parrainées par le Ministère de l’Economie et des Finances, ces journées sont placées sous le thème  « L’innovation et le développement des marchés financiers ».

Cadre de promotion de l’institution financière sous régionale, elles ont pour objectif de permettre à la Bourse de présenter l’éventail de ses produits et services financiers  aux entreprises et investisseurs togolais. L’idée, à terme, étant d’ancrer la culture boursière dans les mœurs au sein de l’Uemoa.

Ouvrant officiellement les activités, le représentant du ministre des finances a réitéré l’engagement du gouvernement à « soutenir le développement des activités du marché financier régional à travers le recours régulier au marché monétaire pour des adjudications, l’émission d’emprunts obligataires pour le financement des projets d’infrastructure et la privatisation des entreprises togolaises par le biais du marché ».

Au cours de ces journées, trois thèmes seront abordés : Les enjeux de la régulation pour le développement des marchés de capitaux en Afrique, le financement du développement en Afrique et le financement des PME à travers les marchés des capitaux.

La BRVM est une institution financière spécialisée, créée le 18 décembre 1996 par décision du conseil de ministres de l’UEMOA. Basée à Abidjan, elle dispose d’une Antenne nationale dans chaque pays membre de l’union. Elle est dirigée par le Togolais Edoh Kossi Amenouve (photo).

Du lundi 15 octobre au samedi 03 novembre 2018, le ministère de la justice et des relations avec les institutions de la République, va délivrer, dans les tribunaux et préfectures des Régions Centrale et Maritime, 1500 jugements supplétifs et 2500 certificats de nationalité.

L’initiative est inscrite dans le cadre des journées « Administration rapide de proximité », initiées par le gouvernement, via le ministère de la fonction publique et de la réforme administrative.

Pendant un peu plus de deux semaines, l’opération va permettre de doter les citoyens dépourvus de toute pièce d’identité, et qui rechignent à le faire, soit pour cause de lenteur de la procédure d’obtention, soit faute de moyens, entre autres raisons évoquées.

La campagne de délivrance de ces pièces d’identité sera également l’occasion pour l’administration publique, de se rapprocher un peu plus des usagers.    

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane, a pris part mardi 16 octobre 2018 à Ouagadougou, à une rencontre avec les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense et de la sécurité du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Cette réunion, impulsée par les autorités burkinabés, avait pour objectif d’évoquer la situation sécuritaire aux frontières de ces quatre pays liés géographiquement.

La session de concertation à laquelle ont également pris part des officiers supérieurs des armées des pays concernés, visait également à asseoir une stratégie commune de lutte face aux menaces terroristes dans les zones frontalières.

«Le caractère asymétrique de la lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale et holistique, et exige des actions préventives et concertées », a déclaré Alpha Barry, le ministre des affaires étrangères burkinabé.

Une déclaration a été adoptée à la fin des travaux et devra permettre de coordonner plus efficacement les actions au niveau de chaque pays.

La République togolaise et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ont signé en fin de semaine dernière un accord de gestion de don destiné à un projet d’hybridation de moteur diesel des plateformes multifonctionnelles avec système solaire.

Ce don du Fonds pour l’Environnement Mondial, d’un montant de 1,3 milliards FCFA, constitue une partie du financement à mobiliser (9,6 milliards FCFA) afin de permettre au ministère en charge du développement à la base d’implémenter ce projet, sur 36 mois.

En effet, la BOAD devrait également contribuer au budget de ce projet avec un prêt d’une valeur de 6 milliards FCFA. L’Etat aura à apporter sa part en numéraire qui se chiffre à 472 millions FCFA et une autre part en nature qu’il doit supporter avec les localités rurales bénéficiaires, évaluée à 1,912 milliard FCFA.

L’objectif global du projet est d’accroître l’accès à l’électricité et aux services énergétiques  modernes, grâce au développement et à l’utilisation de technologies de l’énergie solaire dans 50 localités, sélectionnées parmi celles qui bénéficient des plateformes multifonctionnelles.

Ce projet devrait bénéficier directement à 500 femmes organisées en groupes ou en coopératives, et à des populations rurales de 50 villages, estimées à 62 500 personnes. Le nombre de ses bénéficiaires indirects s’évalue à 37 500 personnes.

En marge de la première session des négociations techniques entre les pays de l’ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et l’Union Européenne, qui s’ouvre jeudi 18 octobre, le ministre des affaires étrangères et négociateur en chef des pays ACP, Robert Dussey, a tenu une conférence de presse ce mardi 16 octobre 2018 à Bruxelles.

La rencontre, à laquelle ont participé Patrick Gomes, secrétaire général des ACP, et Hubert Nayo M'Beou, ambassadeur du Togo auprès de l'UE, a permis de présenter la feuille de route des discussions qui doivent aboutir en 2020 à l’accord ACP-UE post-Cotonou.

Pour Robert Dussey, « l’expiration de l’accord de Cotonou en 2020, offre aux deux parties, une occasion exceptionnelle de moderniser leurs relations de manière à ce qu’elles soient en phase avec les réalités actuelles et nouvelles ».

Le négociateur en chef a également indiqué que le nouveau partenariat qui sera signé devra permettre aux deux parties « d’affiner ensemble leurs approches des questions nationales et régionales et de définir leur capacité à œuvrer conjointement à l’avènement d’un environnement international stable et progressiste, qui ne laisse personne sur le côté ».

Fort de 79 pays, le groupe des ACP, qui entend jouer un rôle majeur dans la recherche des solutions aux problèmes planétaires, souhaite que ce nouvel accord s’aligne sur plusieurs initiatives internationales comme les ODD, l’accord de Paris sur le climat ou encore l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

La réunion de ce jeudi sera l’occasion de comparer les lignes de négociations des deux groupes. L’accord de Cotonou qui lie les ACP à l’UE, signé en 2000 et révisé par deux fois, expire en février 2020.  

La ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé ce mardi 16 octobre 2018 à Lomé, en compagnie de Saturnin Epié, représentant résident de l’UNFPA au Togo, à une remise de prix à des associations de jeunes et à des jeunes artisans diplômés.

La cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre du plan de travail entre l’UNFPA et le ministère chargé de la jeunesse, servait également de point d’orgue aux activités marquant la célébration de la journée internationale de la jeunesse au Togo.

12 associations, lauréates de la cinquième édition du concours de projets visant à soutenir l’action des jeunes regroupés en association, à travers des projets les impactant et touchant leurs communautés, ont bénéficié chacune de chèques, allant de 437 000 à 500 000 FCFA.

Le montant total de l’enveloppe allouée à ces associations, six féminines et six masculines, s’élève à 6 millions FCFA, portant à 30 millions de francs, le fonds mis à disposition par l’UNFPA depuis 2014, pour soutenir les associations de jeunes dans les 5 régions du Togo.

Interieur copy

Victoire Tomégah-Dogbé a également procédé à la remise solennelle de kits d’artisans à 40 jeunes formés dans des centres de jeunes.

Les nouveaux titulaires de certificats d’apprentissage en couture, coiffure, maçonnerie, menuiserie, soudure et mécanique auto ont tous reçu des équipements, dont la valeur totale est estimée à 4 millions FCFA.

Au total, 133 jeunes dans les centres d’apprentissages initiés par le gouvernement, ont été dotés de kits d’installation depuis 2014.

Le gouvernement togolais projette d’actualiser les textes régissant la décentralisation. L’objectif général, in fine, est de doter le pays de textes législatifs et réglementaires nécessaires à la mise en œuvre efficace du processus de décentralisation.

Spécifiquement, ce projet qui reçoit l’appui du PNUD, devrait permettre d’identifier, de manière exhaustive, les textes législatifs et réglementaires à élaborer et à actualiser sur la base du cadre juridique. Mais en outre, il consistera à élaborer et à actualiser les projets de textes législatifs et réglementaires retenus par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.

Cette initiative gouvernementale s’inscrit dans le cadre des réformes à opérer en vue de la réussite du processus de décentralisation.

Déjà en 2014, il avait été mis sur pied un comité technique chargé de l’élaboration d’une feuille de route de la décentralisation et sur la tenue des élections locales.

Afin de partager et d’approfondir certains points de cette feuille de route, dans un esprit inclusif et participatif, le gouvernement a organisé en 2016, un atelier national sur la thématique de la décentralisation.

Le premier ministre Komi Selom Klassou a présidé ce lundi 15 octobre 2018 à Lomé, la 7ème réunion du conseil national de supervision de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).

La rencontre a été consacrée au compte rendu de la mise en œuvre de l’initiative au Togo, depuis son adhésion 8 ans auparavant, et à la validation du dernier rapport du Togo portant sur l’année 2015.

Le Chef du gouvernement s’est satisfait des progrès réalisés par le Togo depuis 2010, et qui ont notamment valu au pays d’être déclaré en 2013, à Sydney, « pays conforme à l’ITIE ».

« Sur les 27 exigences de la norme ITIE, le Togo en a validé 20 », a déclaré Komi Selom Klassou, avant d’ajouter qu’« une deuxième validation est attendue en novembre 2019 afin d’évaluer les performances réalisées dans les 7 autres restantes ».

Ces bonnes performances s’expliquent par la série de réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur des industries extractives, comme la modernisation du code minier, la création de l’Office Togolais des Recettes (OTR), la mise en place de la Haute autorité de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), entre autres.

« La tendance générale des appréciations est que le niveau des progrès réalisés est satisfaisant, c’est-à-dire que nous sommes proches de la dernière marche », a poursuivi le Premier ministre, qui a également invité les différents acteurs à œuvrer de concert pour une meilleure transparence et traçabilité dans le secteur extractif.