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Cette initiative du gouvernement vise à informer les usagers sur les circuits, formalités, procédures de traitement et de délivrance des actes et documents administratifs. Elle ambitionne à terme d’améliorer les performances des agents de l’administration publique.

Assitim Assy, Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative souligne à cet effet, que « les journées portes ouvertes sur administration rapide de proximité s’inscrivent dans le cadre des efforts du gouvernement en matière de réformes et de modernisation de l’administration publique ».

Elles se tiennent dans la lignée de la journée africaine de la fonction publique. L’idée,  c’est d’abord  de désengorger les dossiers en souffrance au niveau des services publics, porter les informations au plus près des usagers dans les localités les plus reculées et ensuite, diligenter la procédure de délivrance des actes qui peuvent être délivrés rapidement aux citoyens.

Il y aura également un partage avec le public des principes et valeurs du service public, des séances de renforcement des capacités sur les droits et obligations des agents publics, etc.

En séjour à Erevan où il participe au 17ème sommet de la Francophonie, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey a rencontré ce vendredi 12 octobre son homologue arménien, Zohrab Mnatsakanyan.

Les échanges ont porté sur la possibilité d’instaurer une coopération étroite dans différents domaines entre Lomé et Erevan. Les deux ministres ont également évoqué la nécessité d’activer des liens commerciaux et économiques et ont envisagé la mise en place d’un partenariat régional.

Il a été également question de l’agenda du 17ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) que l’Arménie accueille depuis hier sous le thème : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ».

Le chef de la diplomatie togolaise et son hôte se sont notamment félicités du format multidimensionnel du partenariat qui lie les pays et les organisations francophones.

En rappel, le Togo a signé en Octobre 2015, un mémorandum de coopération avec l’Arménie, dont l’objectif est d’organiser des consultations périodiques pour discuter et approfondir des questions d’intérêt commun.  

Le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey, a représenté le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à l’ouverture du 17ème sommet de la Francophonie ce jeudi 11 octobre à Erevan en Arménie.

Il va ainsi participer pendant deux jours aux côtés d’une soixantaine de chefs d’Etat et de Gouvernements de pays membres de la francophonie, à ce sommet inscrit sous le thème : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ».

Cette rencontre des Chefs d’Etat de l’espace francophone se poursuivra demain avec l’élection du nouveau Secrétaire général de la francophonie.

Deux candidates sont en lice, la secrétaire sortante Michaëlle Jean et la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, soutenue par l’Union Africaine et la France, et même le Canada.

Le prochain sommet de la Francophonie se tiendra dans deux ans, en Tunisie.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec à sa tête son président Prof. Kodjona Kadanga, a organisé hier, 10 octobre 2018, une rencontre avec la presse. Objectif : faire le point des opérations de recensement qui se sont terminées vingt-quatre heures plus tôt dans la 1ère zone.

Prévues du 1er au 08 octobre 2018, elles ont été prorogées de 24 h, afin de permettre au plus grand nombre de se faire enrôler dans la perspective des législatives du 20 décembre 2018. Et de l’avis du président de la CENI, tout s’est bien déroulé. En effet, s’est-t-il enthousiasmé, «Toutes les remontées d’informations et les recoupements effectués révèlent que le processus d’enrôlement s’est bien passé dans toute la première zone ».

 En effet, a-t-il développé : « Nous avons effectué des visites dans plusieurs centres de recensement pour nous assurer du déroulement des opérations. Le constat a permis de noter une forte mobilisation des citoyens. En somme, l’enrôlement des électeurs s’est bien déroulé dans la première zone. Je voudrais encore une fois leur réitérer notre gratitude pour avoir répondu à notre appel citoyen… ». 

 Si son opinion sur le déroulé du recensement dans la 1ère zone est positive, le n°1 de l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires n’a pas occulté les difficultés, notamment d’ordre technique. Celles-ci ont suscité, a-t-il précisé, des mesures correctives.

Avant la constitution du fichier électoral, plusieurs étapes devront suivre celle de la collecte des données: « Parmi ces opérations intermédiaires, un travail minutieux sera fait, afin de supprimer des doublons éventuels de sorte que chaque électeur dispose d’une voix et d’une seule », a souligné Prof Kodjona Kadanga. 

Le recensement dans la zone 2 va se dérouler du 17 au 24 octobre prochain.

Le ministre togolais de la Planification du Développement est à Bali en Indonésie où il participe aux assemblées d’automne du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale.

Ces rencontres offrent l’occasion de réunir les acteurs d’horizons divers autour de grands dossiers mondiaux : conjoncture économique mondiale, lutte contre la pauvreté, développement économique, efficacité de l’aide, etc.

Dans le détail, ce sont les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des finances et du développement) et du secteur privé, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires.

Au menu de ces assises, il est prévu une série de manifestations (séminaires, zooms régionaux, conférences de presse...) autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial.

Kossi Assimaïdou devrait rencontrer les représentants du FMI et de la Banque Mondiale. Il devrait également, ès qualité, saisir cette tribune pour valoriser le Plan National de Développement (PND 2018-2022) devenu le référentiel du Togo en matière de planification du développement sur la période sous revue.

Un atelier de sensibilisation sur le projet de messagerie gouvernementale, initié par le ministère des postes et de l’économie numérique, a réuni ce mercredi 10 octobre 2018 à Lomé, les points focaux de l’administration publique.

L’objectif de cette rencontre, inscrite sous le thème « Messagerie professionnelle pour l’administration publique », était de présenter le projet et d’expliquer ses contours ainsi que ses perspectives d’évolution.

Le projet de messagerie gouvernementale consiste à mettre à la disposition de l’ensemble de l’administration publique, une messagerie professionnelle collaborative, principalement en harmonisant les adresses mails dans le domaine gouv.tg.

Ceci devra permettre de sécuriser les échanges électroniques au sein de l’administration, renforcer la crédibilité des échanges et améliorer la productivité de l’administration en facilitant la communication et le travail collaboratif.

Pour Michel Galley, chef du projet et responsable des systèmes d'information au ministère, le volet le plus important de ce projet est « d’arriver à le faire adopter par l’ensemble de l’administration ».

La première phase du projet a été implémentée en 2015, avec 150 comptes créés dans les services du personnel de la présidence, des ministères et des ambassades.

Un nouveau pas vers la résilience sanitaire des populations vulnérables au Togo. Dans le cadre de la mise en œuvre du PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), lancé par le Chef de l’Etat en 2016, le gouvernement vient d’injecter 1,83 milliard FCFA dans le renforcement du système sanitaire à la base au Togo.

Les fonds ont servi à l’extension, la réhabilitation et l’équipement de 15 formations sanitaires dans les 5 régions.  Concrètement, 1,35 milliard ont été alloués à l’amélioration des infrastructures et 481 millions FCFA aux équipements. Les infrastructures qui comprennent 8 Unités de soins périphériques (USP), 4 centres médico sociaux (CMS) et 3 hôpitaux préfectoraux (CHP), sont réparties à Patri, Nassongué, Mango, Bè Kpota, Awandjelo, Baoulé, Koumongoukan, Agbonou, Adéticopé, Agbandaoudé, Koussountou, Natchitikpi et autres localités. 

A cela, s’ajoute la construction de 20 incinérateurs conformes aux normes sanitaires, d’un coût total de 147 millions de FCFA.

Moustafa Mijiyawa, ministre en charge de la santé, a réceptionné mardi à Lomé, les équipements et matériels biomédicaux. Les équipements seront ensuite installés à partir de cette semaine, par une équipe dirigée par le Ministère de la Santé, dans les infrastructures déjà réceptionnées, en présence de Damien Mama, Représentant-Résident du PNUD et de l’équipe du PUDC.

Selon les autorités togolaises, le renforcement des infrastructures et le déploiement des équipements permettront de répondre désormais plus efficacement aux besoins sanitaires des populations dans les coins les plus reculés du Togo.  

A terme, les interventions du PUDC contribueront à l'amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base ainsi que la réduction des inégalités sociales.

Le Programme d’urgence de développement communautaire est un ambitieux programme du gouvernement togolais, doté de plus 155 milliards de francs, et soutenu notamment par le Japon et le PNUD.

L’Assemblée nationale était hier 9 octobre 2018 à sa 2è séance plénière de la 2è session ordinaire. Elle a, au cours de cette séance, procédé à l’élection de 3 des 8 membres de l’opposition togolaise devant siéger à la Commission Electorale Nationale Indépendante. En accord avec les recommandations du comité de suivi de la feuille de route de la Cedeao.

En outre, elle a adopté la loi autorisant le Togo à adhérer formellement à l’accord portant  création de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). Cet accord a été signé à Abidjan, en vue de permettre aux pays africains de faire face aux différents facteurs qui entravent le commerce extérieur africain, notamment la détérioration des termes de l’échange, la baisse des prix des exportations, l’alourdissement de la dette extérieure et l’inadéquation des moyens  de financement. Il vise à faciliter, financer et  développer les échanges commerciaux entre les  pays africains ainsi qu’avec le reste du monde.

Le deuxième texte de portée économique adopté par la représentation nationale autorise le Togo à ratifier les statuts de la  compagnie financière dénommée «Africa 50-Financement de Projets». Fondée  le 29 juillet 2015 à  Casablanca, au Maroc, à l’initiative  de  22 pays africains dont le Togo  et de trois  institutions  financières  africaines  à savoir  Bank Al-Maghrib, la BAD et  la  BCEAO, cette compagnie a pour  but  de mobiliser de l’épargne à long terme des investisseurs pour des projets africains d’infrastructures commercialement viables, à  grande échelle, par le biais de deux structures : une société de financement de  projets  et une de développement de  projets.

Le ministre de la Planification du développement, Kossi Assimaïdou (photo) se prononce sur l’adoption des deux textes: «Vous venez là de donner au gouvernement les instruments juridiques nécessaires  pour la  poursuite  de sa  politique  de  développement économique. Les deux lois que vous  venez  de  voter s’inscrivent  dans le  cadre  de la recherche de solutions idoines pour le  développement économique et commercial de  l’Afrique en général et  du Togo en particulier».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce 09 octobre 2018, le Représentant-résident de l’Uemoa (Union monétaire Ouest Africaine) au Togo, Assoukou Raymond Krikpeu.

Les échanges ont porté sur la performance des Etats de l’Union dans l’application des réformes communautaires. « Beaucoup d’efforts ont été faits et les résultats sont globalement satisfaisants », a déclaré le Représentant-résident à l’issue de l’entretien.

Assoukou Raymond Krikpeu a également salué les avancées significatives du Togo sur l’ensemble des 108 réformes engagées par l’organisation sous régionale : « le Togo se situe aujourd’hui à un taux de mise en œuvre des réformes de l’ordre de 62% », indique-t-il.

Et de poursuivre : « En ce qui concerne la mise en œuvre des projets et programmes financés par la Commission de l’Uemoa au Togo, le taux d’exécution se situe aux alentours de 57% ».

A Lomé, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, a ouvert, en présence du Professeur Dodzi Kokoroko, président de l’Université de Lomé, ce lundi 08 octobre 2018, la 18è édition des Journées Scientifiques Internationales (JSIL). Plus de 1200 enseignants-chercheurs et chercheurs issus de 17 pays d’Afrique et d’Europe y prennent part.

Articulée autour du fil conducteur « L’Afrique face aux ODD : quelles recherche et innovation pour un développement durable ? », cette rencontre se veut un cadre au moyen duquel l’Université de Lomé ambitionne de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation au service du développement. Et de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Au cours de ces assises prévues pour cinq jours, il est inscrit comme activités, des communications, ateliers, conférences plénières, des tables rondes et expositions sur la problématique du développement durable. Tout un programme destiné à amener l’université et les chercheurs à s’impliquer dans les efforts visant à créer une société plus harmonieuse et une Afrique économiquement prospère, respectueuse de l’environnement.

A cet effet, Ocatve Nicoué Broohm déclare : « Les attentes vis-à-vis des chercheurs pour relever les défis de l’heure sont de plus en plus fortes. Il est donc important de mobiliser davantage le monde de la recherche au service de l’invention de solutions dans le domaine du développement, afin de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux. La relation sciences-développement demeure une question de complémentarité… ».