Paraphé, côté togolais, par Dokissime Gnama Latta, directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile-Togo, et côté koweïtien, par Yousef Al-Fozan, directeur général de l’Agence Nationale de l’aviation civile (ANAC) koweïtienne, cet accord permettra aux compagnies nationales des deux pays de bénéficier de droits de trafic illimités pour l’établissement des vols commerciaux et cargo.
Depuis l’inauguration de la nouvelle aérogare à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma, le Togo est devenu un hub aérien. De nouvelles compagnies animent aux côtés des anciennes, cette plateforme aéroportuaire.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a été désigné par ses pairs, champion du marché unique du transport aérien africain. Le N°1 de l’ANAC, pour sa part, a été honoré de la plus haute distinction dans le domaine, notamment « la médaille d’aérodrome » lors de la 138è session du Conseil d’Administration de l’ASECNA.
La signature de cet accord marque une étape importante dans la dynamique des autorités koweïtiennes visant à élargir leur coopération avec le continent africain. Jusqu’à cet accord, la compagnie nationale koweïtienne Kuwait ne desservait que l’Egypte.
En marge de la 1ère AG de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) à New Delhi où il représente le Togo, le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon a eu deux entretiens les 3 et 4 octobre.
Hier jeudi 04 octobre, le ministre s’est entretenu avec les responsables de la société « Cosmos Group », spécialisée dans l’électrification et les énergies renouvelables.
Le Groupe bangladeshi, qui souhaite s’implanter et apporter son expertise au Togo, ambitionne d’installer des unités solaires à capacité importante. « Le Togo est intéressé par le projet et a amorcé l’étude technique de terrain », a déclaré le ministre.
La veille, Ably-Bidamon a échangé avec Brune Poirson, ministre française à la Transition écologique et solidaire. La rencontre à laquelle ont également participé les représentants béninois et maliens, a porté sur l’initiative conjointe, lancée par le Togo et 5 pays africains, afin de mobiliser des fonds dans le cadre l’ASI.
La ministre française a loué les mérites du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour son implication dans les questions d’énergies renouvelables et a exhorté les autres pays à garder l’élan pour le développement de ce secteur. « Cette initiative vient confirmer le souhait du Président de la République de démontrer une exemplarité et un leadership régional en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de promotion de l’accès à l’électricité pour les populations les plus vulnérables » a déclaré le ministre en charge de l’énergie, Marc Ably-Bidamon.
Les 19 et 20 juillet 2018, le Togo a participé à la 37ème Assemblée générale annuelle de la Société pour l’habitat et le logement en Afrique (SHELTER-AFRIQUE), à Nairobi, au Kenya. Cette participation a fait l’objet d’une communication lors du Conseil des ministres du 03 octobre 2018.
Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, Fiatuwo Sessenou, a présenté les progrès réalisés à l’occasion de cette rencontre internationale sur l’habitat.
Ainsi, la délégation togolaise a eu une séance de travail avec le Programme des Nations-Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat). Il résulte de ces échanges la décision de l’élaboration conjointe d’une feuille de route relative aux activités de révision de la politique nationale de l’habitat et du développement urbain, ainsi que le renforcement des capacités en matière de gouvernance foncière.
L’ONU-Habitat et la délégation togolaise ont convenu de la poursuite des échanges pour la mise en place d’un observatoire du développement urbain au Togo.
Les travaux de cette assemblée générale ont été placés sous le thème : « Agir rapidement : investissement institutionnel dans le logement abordable ».
L’ONU-Habitat ou Programme des Nations unies pour les établissements humains (PNUEH), est une agence spécialisée de l'ONU, créée en 1978 et dont le siège est à Nairobi, au Kenya. Sa mission est de promouvoir des villes de développement durable pour fournir des logements pour tous.
Le mercredi 03 octobre 2018, la ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes Victoire Tomégah-Dogbé a présidé à Lomé la cérémonie de prestation de serment d’un peu plus de 500 nouveaux volontaires de compétence. Avec cette 13è vague, l’Agence Nationale de Volontariat du Togo mobilise 8700 volontaires nationaux de compétence et plus de 20 300 volontaires nationaux.
Au cours de cette cérémonie à laquelle a pris part Damien Mama, coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, la ministre a rappelé aux nouveaux assermentés les principes universels qui prévalent dans le volontariat, notamment la compassion, la coopération, la solidarité et autres. Elle leur a également précisé la place prépondérante qu’occupe le volontariat dans le monde aujourd’hui : « une valeur universelle qui participe à la promotion du développement humain durable et qui contribue à l’atteinte des grands objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ».
La ministre a mis en exergue les obligations qui découlent des engagements des volontaires, notamment celle de faire preuve de don de soi, de sacrifice, dans des conditions parfois pénibles, et celle d’impacter la vie des communautés dans lesquelles ils seront déployés. Elle a, en ce sens, convoqué la citation de feu Nelson Mandela selon laquelle « en faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant ».
Kossi Mawupemo Attisso, porte-parole des volontaires, a rassuré la ministre de ce que les jeunes sont prêts à relever tous les défis inhérents à leur engagement au service des communautés et pour le développement du Togo.
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 03 octobre 2018 sous la supervision du Chef de l’Etat, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant le transfert au secteur privé, d’une participation de l’Etat au capital de la société Holding Togolaise des Communications Electroniques (TOGOCOM).
Pour l’exécutif, l’ouverture du capital de la compagnie publique née de la fusion de Togo Cellulaire et Togo Télécom, permettra de doter le holding togolais des moyens nécessaires à la réalisation de ses ambitions.
« Elle lui permet ainsi de consolider sa capacité d’investissement et de bénéficier des dernières innovations en matière de TIC pour développer de nouveaux segments de croissance », indique un communiqué du ministère des Postes et de l’économie numérique.
En optant pour cette « orientation stratégique », le gouvernement togolais confirme son ambition de poursuivre les innovations en matière de télécommunications. Le secteur est devenu très concurrentiel en Afrique de l’Ouest ces dernières années avec l’expansion de plusieurs opérateurs. « Cette opération accélèrera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix très compétitifs au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement du Togo », a confié Cina Lawson, la ministre de tutelle.
Créé en 2017, le groupe TogoCom ambitionne de devenir l’un des acteurs de référence du secteur des télécommunications dans la sous-région.
Le Conseil des ministres du 03 octobre 2018, a annoncé la mise en place d’une plateforme multi-acteurs de concertation et de collaboration en matière de droits de l’homme.
Cette plateforme vise une meilleure concertation et une collaboration accrue entre les différents acteurs des droits de l’homme. Il s’agit, notamment, de l’Etat, des institutions nationales chargées des droits de l’homme, des organisations de la société civile et des médias publics et privés ainsi que de la cellule de veille en matière de droits de l’homme.
La plateforme multi-acteurs aidera, a indiqué le Conseil des ministres, à la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU).
Le Togo entend ainsi relever les défis liés au renforcement du cadre légal et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme. C’est dans cette optique que, pour accroître l’impact des actions de chaque acteur, le gouvernement encourage de plus en plus les initiatives en faveur d’une large collaboration avec des organisations de défense des droits de l’homme crédibles.
Réuni mercredi 03 octobre 2018 en conseil des ministres, le gouvernement a adopté deux projets de loi relatifs aux autorisations de privatisation de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI) et de l’Union Togolaise de Banque (UTB).
Le gouvernement a en effet pris, depuis 2006, l’engagement de se retirer du capital des 4 banques à capitaux publics en l’occurrence la BTCI, l’UTB, la BTD et la BIA-Togo. En ce sens, rappelle le conseil des ministres, des dispositions avaient été prises notamment l’adoption à l’Assemblée nationale de la loi n°2010-012 du 07 octobre 2010 portant désengagement de l’Etat et d’autres personnes morales de droit public des entreprises publiques.
A cet effet également, le décret n° 2011-117/PR du 27 juin 2011 portant adoption de la stratégie de privatisation des banques publiques avait été pris.
Soutenu par la Banque Mondiale, ce processus n’a pas permis de privatiser toutes les banques concernées. En effet, si s’agissant de la BTD et de la BIA-Togo, la démarche s'était soldé par une issue heureuse, le processus de privatisation de l’UTB et de la BTCI, n’avait pas connu le même sort. Les deux banques sont alors entrées dans un processus de fusion, autorisé depuis fin mai 2017, mais suspendu depuis peu.
Les deux projets de loi viennent alors entériner la suspension proposée par Patrick Mestrallet et mettent ainsi un terme à toute démarche visant à consolider les deux institutions financières en une seule.
Le 16ème Conseil des Ministres qui s’est réuni ce mercredi 3 octobre 2018, a procédé à la nomination du Directeur Général de la Police Nationale, Têko Koudouwovoh, au poste de Commandant de la Force Sécurité Election (FOSE) 2018.
Le nouveau chef de la FOSE avait précédemment dirigé la FOSEL (Force Sécurité Elections Législatives) en 2013 et la FOSEP (Force Sécurité Elections Présidentielles) en 2015.
Il sera secondé cette année par le Commissaire Divisionnaire de Police Mikidjiebe Balate et le Lieutenant-Colonel Saparapa Ibouraïma.
Les deux officiers ont été nommés respectivement Commandant-adjoint Police et Commandant-adjoint Gendarmerie de la FOSE. Forte de 8000 policiers et gendarmes, la FOSE a pour rôle d’assurer la sécurité et de veiller au bon déroulement du processus électoral.
Elle est placée sous la supervision de la CENI et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité.
Le gouvernement togolais, sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a adopté, ce mercredi 03 octobre, le projet de loi de finances, gestion 2019.
Ainsi, le Budget 2019 s’équilibre en recettes et en dépenses à 1461 milliards de francs CFA, en hausse de 11,5% par rapport à une prévision de 1311 milliards de francs CFA en 2018.
Les recettes budgétaires sont attendues à 881 milliards de francs CFA contre 895 milliards de francs CFA en 2018, en baisse d’environ un point de pourcentage.
L’exécutif prévoit un déficit budgétaire de 13,9 milliards de francs CFA, financé par un excédent de trésorerie équivalent. En effet, selon les projections, les ressources de trésorerie devraient atteindre l’année prochaine 576,8 milliards de francs CFA, en progression de 17,5% contre des emplois de 562,9 milliards de francs CFA.
Pour parvenir à l’exécution de ce budget, Lomé table sur une reprise de l’activité économique, qui sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Avec en appui, un bon arbitrage en ce qui concerne les investissements publics qui seront, selon le Conseil, maintenus à un niveau acceptable. Ainsi, l’économie togolaise devrait progresser de 5,1% en 2019 contre 4,9% en 2018, dans un environnement économique marqué par l’amorçage des grands projets du Plan national de développement (PND 2018-2022), dont l’objectif principal est de transformer structurellement le Togo.
Selon le gouvernement togolais, « les prévisions budgétaires 2019 s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro-budgétaire cohérent, avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue le 05 mai 2017 avec le Fonds Monétaire International (FMI) »
Dans ce cadre, il s’engage à s’imposer « la même discipline dans l’exécution de la loi de finances, gestion 2019 », afin d’éviter « tout dérapage préjudiciable à la stabilité macroéconomique. » « Le Gouvernement s’engage résolument à poursuivre l’assainissement des finances publiques et à prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale. », a assuré le Conseil des ministres.
En séjour à New Delhi où il représente le Togo à la 1ère assemblée générale annuelle de l’ASI, le Ministre chargé de l’Energie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon a prononcé, ce mercredi 3 octobre, un discours dans lequel il a dressé le bilan des réalisations du Togo.
Le ministre a d’abord rappelé l’impact de l’adhésion du Togo à l’Alliance : « L’ASI a permis au Togo, à travers sa feuille de route, dont il s’est inspiré, de disposer de sa propre stratégie d’électrification ».
Marc Ably-Bidamon a ensuite dévoilé les ambitions du Togo pour son indépendance énergétique, fortement axées sur la promotion du solaire. « Pour atteindre les objectifs de l’accès durable à l’énergie, notamment l’augmentation de 50% de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, le Togo développe deux programmes à savoir le programme Scaling solar et le programme Hydro », a-t-il déclaré.
Le ministre est également revenu sur l’organisation par le Togo d’une table ronde des bailleurs de fonds, à laquelle a notamment pris part la Représentante de l’ASI et envoyée spéciale du Président français, Ségolène Royal. Cet évènement avait essentiellement pour objectif de mobiliser des ressources autour de la politique d’électrification initiée par le pays.
Autre mesure adoptée par le gouvernement, la mise en place d’un nouveau cadre législatif qui « vise surtout à attirer les investissements privés dans le domaine des énergies renouvelables », ainsi que l’a indiqué le responsable du département énergétique de l’exécutif togolais.
Concernant les grandes activités recommandées par l’ASI, le ministre a indiqué que le Togo s’est rattaché aux différents points majeurs, notamment ceux sur le solaire pour l’agriculture, les réseaux solaires locaux dans les zones rurales et le solaire en toiture. « Il faut dire sans hésitation que tous les programmes retenus par l’ASI sont sur de bons rails au Togo et mon pays s’en félicite », a assuré le ministre.
Marc Ably-Bidamon a conclu son oral en réitérant à tous, « la mobilisation et la détermination » du Togo à poursuivre ses objectifs et à respecter ses engagements au sein de l’ASI.