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17 associations et groupements communautaires ont bénéficié mardi à Lomé d’une subvention de 35,2 millions FCFA de l’ambassade des Etats-Unis.

Le financement entre dans le cadre du programme d’auto-assistance « Self Help », mené depuis 1964 au Togo et qui vise à accompagner les initiatives de développement communautaires à la base et à améliorer les conditions de vie des populations. Le montant maximal alloué à chaque projet est de 5000 dollars.

Les projets retenus pour le compte de cette vague, portent sur des secteurs comme l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage et les activités génératrices de revenus (AGR).

Selon l’ambassadeur Eric Stromayer, l’objectif de ce financement « n’est pas de construire de grandes infrastructures », mais « d’encourager les collectivités à améliorer leur bien-être socio-économique à travers des projets qu’elles mettent elles-mêmes en œuvre ».

Courant février, l’ambassade avait déjà octroyé 11 millions FCFA à une dizaine d’associations communautaires, toujours dans le cadre du Self Help.

Du 1er au 31 Octobre, les détenteurs de motos en situation irrégulière (non dédouanées ou non immatriculées) auront la possibilité de normaliser leur situation. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé mardi, une opération foraine destinée à « faciliter les formalités de dédouanement et d’immatriculation des motos en situation irrégulière sur toute l’étendue du territoire ».

Pour ce faire, il est accordé « un abattement de 45% sur la valeur en douane de toutes catégorie de motos » suivant les caractéristiques indiquées dans le tableau.

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Toutefois, rappelle le patron du fisc Phillipe Kokou Tchodiè, la mesure n’est applicable « qu’aux motos usagées acquises avant le 1er Octobre 2019 ».

Mi-décembre dernier, l’Office avait déjà initié une mesure similaire à l’endroit des véhicules d’occasion et des marchandises.

Depuis quelques jours, #FormalisonsLes est le hashtag utilisé par le Secrétariat d’Etat chargé de l’inclusion financière et du secteur informel, dans le cadre de sa campagne sur Twitter afin de régulariser quelques acteurs du secteur.

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L’initiative, organisée en collaboration avec la Délégation à l’Organisation du secteur informel (DOSI), veut permettre d’identifier 50 acteurs du secteur que les citoyens rencontrent au quotidien et leur permettre de devenir des acteurs à part entière avant le 31 décembre 2019.

Vendeuses de mets locaux, mécaniciens ou encore artisans pourront ainsi formaliser leurs activités grâce à cette opération et bénéficier des nombreux avantages qui vont avec, comme l’accès aux services financiers ou de nouveaux marchés.

Les twittos togolais sont donc invités à aider à l’identification de ces acteurs.

Une rencontre dédiée à l’éducation financière en faveur de représentants de microfinances a été ouverte ce mercredi 2 octobre à Lomé, par Prince Agbodjan, représentant Mazamesso Assih, Secrétaire d’Etat en charge de l’Inclusion Financière et du Secteur Informel.

L’éducation financière, déclare le représentant de la Secrétaire d’Etat, « se révèle un besoin d’importance capitale afin de porter à la connaissance d’un plus grand nombre, l’information devant permettre aux uns et aux autres de tirer meilleur parti des avantages qu’il y a à accéder à beaucoup de services financiers ». Mais en outre, de « savoir comment gérer leurs ressources financières, obtenir et mieux gérer le crédit ».

La session de formation est organisée, justifie-t-il, « à la suite d’une étude Finscop sur la demande au Togo des services financiers ». Et de détailler : « Le rapport de cette étude révèle que 53% de Togolais affirment avoir besoin d’une éducation financière ; que 63% ne demandent pas de conseils financiers tandis que 71% ont indiqué faire face à des difficultés  financières pour honorer leur engagement ».

Concrètement, des fondamentaux en matière de connaissances financières, notamment la budgétisation, l’épargne, l’éducation financière digitale seront inculqués aux participants, selon Koffi Mally, Chargé de programme MAIN (Microfinance African Institutions Network).

L’étape de Lomé est la 1ère d’une série d’ateliers régionaux qui couvrira également Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

Au Togo, la création d’entreprise a toujours le vent en poupe, après avoir effectué une belle progression (+27,5%) l’année dernière. Selon les dernières données du Centre de Formalité des Entreprises (CFE), 9895 nouvelles entités ont été créées de janvier à août 2019 contre 9205 sur la même période, un an plus tôt. Soit une hausse de 7% en glissement annuel.

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Cet engouement, visible surtout de mai à août (plus de 5 500 entités créées), est à mettre au crédit des nouvelles réformes opérées par le CFE, dans le cadre de l’amélioration continue de l’environnement des affaires au Togo. On retiendra entre autres, la réduction drastique du délai de procédures : déjà réduit à 24h en 2018, le temps nécessaire pour obtenir sa carte de création d’entreprise est passé à 7h depuis février 2019. 

On citera également la dématérialisation des procédures avec la possibilité d’effectuer les paiements via mobile money (T-Money, Flooz, Mastercard et cartes Visas) ou encore la suppression des droits d’enregistrement et de timbres à la création d’entreprises, effective le 30 septembre dernier.

Ajouté à cela, d’autres facilités comme la possibilité de création, de modification ou de dissolution en ligne, l’ouverture permanente du guichet du CFE tous les jours ouvrables et surtout la réforme du seing privé qui permet aux entrepreneurs de créer une Sarl sans avoir recours à un notaire. Cette démarche a d’ailleurs été récemment saluée par la Banque mondiale qui, dans la foulée, a retenu le Togo dans la liste des 20 économies les plus réformatrices au monde.

En rappel, sur l’ensemble de l’année 2018, c’étaient 10 545 entreprises qui ont été créées au Togo.

Le Togo vient de faire un pas supplémentaire dans le renforcement du secteur des transports aériens. Le parlement réuni mardi 1er octobre en session ordinaire a procédé à l’examen et à l’adoption de 03 projets de loi relatifs à la sécurité des transports et des services aériens.

Le premier texte adopté autorise la ratification du Protocole de Montréal portant sur les infractions et les actes survenant à bord des aéronefs. Cette ratification, qui vise à renforcer la sécurité et la sûreté des appareils, des passagers et des biens, permettra désormais au Togo d’exercer des actions à l’égard des auteurs de comportements ou actes indisciplinés commis à bord des aéronefs.

Le second projet de loi voté par les élus autorise l’adhésion du Togo à la constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) qui porte sur la libéralisation des marchés de transport aérien en Afrique.

A travers le dernier texte, la représentation nationale a autorisé la ratification de l’accord entre le Togo et l’Arabie Saoudite sur les services aériens. L’entente, signée en février 2016 à Djeddah ouvre davantage les opportunités d’échanges économiques entre les deux pays. Également, la ratification de cet accord devrait de facto améliorer l’organisation du pèlerinage du Hadj pour les autorités togolaises.

Pour la ministre des transports et des infrastructures, Zouératou Tchakondo-Kassah Traoré, il était indispensable que le Togo se pose en exemple dans la mise en place des instruments juridiques nécessaires à l’opérationnalisation du MUTAA dont le Président de la République a été désigné champion par ses pairs. « Nous devons continuer nos efforts en vue de maintenir notre leadership en Afrique car, notre pays demeure dans le peloton de tête des meilleurs systèmes d’aviation », a-t-elle affirmé à l’issue du vote.

Le Togo, représenté par le ministère du tourisme, prend part depuis ce mardi 1er octobre au Salon international du tourisme « IFTM Top Resa » qui se déroule à Paris jusqu’à la fin de cette semaine.

Près de 34 000 professionnels et acteurs du secteurs touristique mondial vont pendant 4 jours participer à cet évènement annuel créé il y a 40 ans. Au menu, des expositions, des conférences, des soirées, des concours, etc.

L’occasion pour l’office togolais du tourisme qui y dispose d’un stand, de promouvoir la Destination Togo et de valoriser les potentialités touristiques du pays.

Ce salon intervient par ailleurs alors que le tourisme togolais vient de confirmer sa bonne santé, avec plus de 712 000 touristes enregistrés en 2018.

La République Populaire de Chine célèbre ce mardi le 70ème anniversaire de sa création. L’évènement célébré en avance à Lomé, en fin de semaine dernière, en présence de plusieurs membres du gouvernement, a été l’occasion pour l’ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong de revenir sur les 47 ans de coopération bilatérale entre les deux pays.

« Depuis 47 ans, les relations bilatérales entre les deux pays maintiennent toujours un développement favorable, sain et stable, et deviennent un exemple pour les relations entre les pays en développement », a affirmé le diplomate. Symboles du dynamisme de cette coopération, les nombreux domaines d’intervention de Pékin et particulièrement dans celui des infrastructures : construction du centre administratif des services, réhabilitation du stade de Kégué, rénovation des installations de radiodiffusion et de télévision, deuxième phase du contournement de Lomé, etc.

Chao Weidong a aussi rappelé la rencontre entre les dirigeants des deux pays en Septembre 2018 à Beijing au cours de laquelle ils sont parvenus à un consensus important sur les relations bilatérales.

Le plénipotentiaire en poste à Lomé depuis août 2018 est également revenu sur le PND 2018-2022, pour lequel la Chine redoublera « d’efforts afin de mettre en cohésion les huit initiatives pour la coopération Chine-Afrique avec le PND du Togo… et de porter les relations sino-togolaises à un nouveau palier ».

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Samedi, toujours dans le cadre des célébrations, Chao Weidong et Victoire Tomégah Dogbé, ministre en charge de la jeunesse, ont tous deux pris part au « Marathon de l’amitié sino-togolaise », une course dotée de prix ayant réuni près de 600 personnes, togolais et membres de la communauté chinoise locale. Occasion pour le ministre de rappeler les liens forts qui unissent les deux nations et les « valeurs de discipline et de rigueur » qui caractérise la réussite de l’empire du Milieu.

Le ministère de l’économie et des finances a ouvert ce lundi à Kpalimé une formation axée sur « Les relations entre les ordonnateurs et les Agents Comptables des Etablissement Publics Nationaux ». La session, qui fait suite à une autre organisée 4 mois plus tôt sur la tenue de la comptabilité à partie double des établissements publics nationaux, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de réformes de la gestion des finances publiques entamée depuis 2010 par le Togo, avec le concours de la BAD.

Au total, 120 ordonnateurs (fonctionnaires qui prescrivent l'exécution des dépenses et recettes publiques) et agents comptables d’établissements publics se feront former pendant 03 sessions, à raison de 40 participants par session. Les objectifs seront de s’approprier les rôles, attributions et responsabilités en matière de gestion financière d’un établissement public, assurer le respect rigoureux du principe fondamental de la séparation des fonctions entre ordonnateur et comptable public, et créer les conditions d’une collaboration harmonieuse, efficace et apaisée.

« Il s’avère indispensable d’échanger à la fois sur le cadre juridique qui régit la gestion financière des Etablissements Publics Nationaux (EPN) sur leurs responsabilités, leurs attributions, leurs rôles respectifs ainsi que sur les limites de leur compétence en vue de permettre à chacun de jouer convenablement son rôle », a résumé le représentant du ministre, Kossi Tofio en ouvrant les travaux.

Lomé accueille depuis lundi une conférence de deux jours sur les « Politiques de promotion de l’habitat et la croissance économique », organisée par la Caisse régionale de refinancement hypothécaire (CRRH-UEMOA) et la Banque Mondiale.

La rencontre, qui réunit les ministres de l’espace, en charge de la question, et des experts, vise à explorer les voies et moyens afin de résoudre la problématique du logement dans la zone, actuellement confrontée à une urbanisation accélérée et incontrôlée. Au menu des travaux, plusieurs communications, panels, partages d’expériences et de projets.

La ministre de la ville, de l’urbanisme, de l’habitat et de la salubrité publique Koko Ayeva en ouvrant les travaux, a souligné les initiatives entreprises par le Togo afin de relever le défi de l’habitat. Entre autres, l’adoption d’une stratégie nationale de logement, l’adoption du code foncier et domanial ou le développement de projets de construction de logements.

En rappel, le Togo qui a construit 20 000 logements sociaux depuis 2005, ambitionne de se doter d’ici 2022 de 20 000 nouveaux logements décents.