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Alors qu’il tablait sur une mobilisation de 669 milliards FCFA de recettes fiscales au profit de l’Etat, conformément aux objectifs assignés par le gouvernement, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a finalement engrangé en 2019, 624 milliards FCFA. Un taux de réalisation de 94%, mais tout de même en progression de 11 à 12% par rapport à l’année d’avant (2018).

48% de la mobilisation totale, soit environ 326 milliards, avait été réalisée à la fin du 1er semestre.

Les résultats ont été communiqués par les premiers responsables de l’Office cette semaine, lors du premier séminaire d’orientation de l’année. Rencontre destinée à faire le bilan de l’année écoulée et présenter les objectifs et perspectives pour 2020.

Pour cette année, le fisc prévoit de mobiliser au profit du budget national 678 milliards FCFA et poursuivre sur sa lancée de l’amélioration de la gouvernance au sein de l’Office.

Promotion du civisme fiscal, tolérance zéro à la corruption, équité fiscale ou encore davantage de proximité avec les populations devraient ainsi être les maîtres-mots de cette année.

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Après le Cameroun et le Bénin, l’entreprise française de gestion de la relation client VIPP Interstis pose ses valises au Togo.

L’opérateur de services externalisés, spécialisé dans le traitement de la relation client pour de grandes entreprises européennes et panafricaines, a annoncé le démarrage officiel de ses activités au Togo à partir d’avril prochain. C’était lors d’une conférence de presse à laquelle a pris part la ministre en charge de l’économie numérique, Cina Lawson, et Marc Vizy, l’ambassadeur de France.

Pour le groupe qui emploie déjà près de 3000 collaborateurs dans trois pays, l’implantation au Togo, répond à sa stratégie d’expansion en Afrique subsaharienne. « Le marché togolais offre un bassin d’emplois de très bonne qualité et des infrastructures de haut niveau qui répondent pleinement aux exigences de nos clients », a expliqué le n°1 du groupe Charles-Emmanuel Berc, qui s’est également félicité de « la qualité de l’accompagnement des pouvoirs publics dans les démarches d’installation ».

De ce fait, l’opérateur prévoit de recruter 500 jeunes Togolais au cours des trois premières années de ses activités dont 100 au cours de cette année 2020.

Pour le gouvernement qui a déjà accueilli en juillet dernier Majorel, un autre opérateur de l’expérience client, l’annonce de ce nouveau centre de contact couronne les efforts dans la mise en œuvre du PND notamment dans son axe 1 qui veut faire du Togo un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. « C’est le fruit et le résultat palpable d’un plan ambitieux de développement de services externalisés, mis en place depuis 2018 par le gouvernement, à travers la Cellule de Promotion des Investissements, et qui ambitionne de faire de notre pays un pôle attractif pour ce secteur d’activité grâce à une offre conciliant ‘qualité des prestations et compétitivité-coût’ inédit en Afrique », a déclaré pour sa part Cina Lawson.

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Les travaux de construction du nouveau bâtiment principal du Grand Marché de Lomé ont été officiellement lancés jeudi par la Présidente de l’Assemblée Nationale Yawa Djigbodi Tségan. C’était à travers une cérémonie symbolique de pose de première pierre.

Le nouveau bâtiment dont les travaux devraient durer 18 mois, sera un immeuble commercial de type moderne à 5 niveaux qui s’étalera sur une superficie totale de 8656 m2. Selon Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré, ministre en charge des infrastructures, il abritera près de 1400 locaux dont des boutiques, kiosques, étals, espaces pour grossistes et aussi un restaurant et un espace pour évènement.

Le coût des travaux est chiffré à environ 11,5 milliards FCFA (contre 22 initialement estimé) et le chantier sera exécuté par des entreprises nationales et internationales retenues à l’issue de l’appel à concurrence précédemment lancé.

Pour rappel, au lendemain du sinistre il y a 07 ans (12 janvier 2013), le gouvernement avait aménagé un site temporaire dans le centre-ville (Agbadahonou) pour accueillir les victimes de l’incendie.

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La capitale togolaise abritera du 07 au 10 mai prochain la 2ème édition du SIBVAO (Salon international du bétail et de la viande d’Afrique de l’Ouest).

Organisée par la Confédération ouest-africaine de la filière bétail-viande, cette rencontre « voulue et soutenue par le Gouvernement Togolais », interviendra quatre ans après la première édition qui s’est tenue en Côte d’Ivoire (2016). Thème retenu, la contribution au développement des pays d’Afrique de l’Ouest dans la chaîne de valeur bétail-viande.

Sont notamment attendus, les différents acteurs de la filière, les organisations professionnelles, décideurs étatiques, secteur privé, partenaires.

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« Il faudra d’abord réunir tous les acteurs, relever et réfléchir sur les difficultés que nous avons au niveau de la filière et ensuite faire en sorte que le secteur soit davantage connu en mettant l’accent sur la partie économique », a indiqué l’un des responsables de la filière sur le plan national.

Pour Noel Bataka, le ministre en charge de la production animale, qui a présidé la cérémonie d’annonce de ce Salon, l’une des particularités de cet évènement qui sera en même temps une vitrine, « est la promotion du partenariat public-privé pour un meilleur développement du sous-secteur porteur de croissance et de richesses ».

Pour rappel, la filière bétail et viande représente près de 50% du PIB de l'économie ouest africaine, et constitue un important pourvoyeur d’emplois et de ressources de subsistance.

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Le troisième Forum international sur l’éducation équilibrée et inclusive s’est achevé mercredi dans la capitale djiboutienne.

Trois jours de travaux, destinés à créer un cadre légal contraignant pour amener les Etats à prendre en compte l’éducation de toutes les couches sociales dans leurs différentes politiques nationales, ont réuni d’importantes délégations de haut niveau d’une quarantaine de pays. Les activités ont été ainsi sanctionnées par l’adoption d’une Déclaration Universelle pour une éducation équilibrée et inclusive.

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Le Togo qui a pris part au Forum, représenté par le Premier Ministre et le ministre des enseignements primaire et secondaire, a présenté sa politique dans le domaine.

Dans son intervention à la tribune du sommet, Komi Selom Klassou a rappelé les efforts faits par le Togo en matière d’éducation équilibrée et inclusive avec notamment, la gratuité de l’écolage au primaire, les cantines scolaires qui assurent des repas chauds aux enfants et qui progressivement va s’étendre dans toutes les écoles publiques à travers le pays et surtout l’assurance maladie scolaire School Assur qui vient soulager les parents et enseignants. Des initiatives qui ont été saluées par l’ensemble des participants.

Affoh Atcha-Dédji a pour sa part, indiqué que le défi est désormais « d’apprendre de l’expérience des autres pour continuer à améliorer le système éducatif ».

Lancé officiellement en Janvier 2014 par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) boucle ses six (06) années au service de l'inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes. En six ans d’activités, le Fonds mis en place pour offrir des services inclusifs aux citoyens exclus du système financier et économique national, affiche des résultats probants et impacte considérablement les populations.

10 produits lancés et un million de bénéficiaires

Au total, 10 produits exactement ont été mis en route par l’institution. Du plus connu, APSEF (Accès des pauvres aux services financiers) aux derniers-nés KIFFE et NKODEDE, en passant par AGRISEF (pour les agriculteurs), AJSEF (pour les jeunes) ou PAF (pour la formalisation), ces produits prennent en compte les diverses couches de la population.

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Ainsi à ce jour, plus d’un million de Togolais ont été financés pour des activités génératrices de revenus (AGR) sur toute l’étendue du territoire (95% des villages touchés notamment), le tout pour un volume total de crédits accordés de plus de 87 milliards FCFA. Autres signes marquants de l’adhésion des populations, les performances de remboursement « nettement au-delà de celles des banques » (avec un taux moyen qui s’établit à 95%), et le nombre sans cesse croissant des adhérents (près de 36 000 nouveaux en 2019). Une vingtaine d’institutions de microfinances sont en outre partenaires du FNFI.

De la microfinance à la banque classique

C’est le nouveau pari du Fonds, matérialisé par le lancement récent de 02 nouveaux produits, le Kit de Financement Formation Entrepreneuriat (KIFFE) et NKODEDE (Progrès en langue locale). Les deux outils, destinés respectivement aux jeunes apprentis en fin de formation et aux bénéficiaires des premiers produits du FNFI désireux de renforcer davantage et accroitre leurs AGR, concrétisent la consolidation de l’inclusion au Togo, avec le passage de la microfinance à la banque classique. Une première dans la sous-région.

En effet, en partenariat avec Orabank, le FNFI permet à ces derniers, à travers ces produits, de bénéficier de jusqu'à 5 millions FCFA pour des investissements de taille plus grande. « Ces deux catégories de bénéficiaires constituent en réalité des cibles qui auront pleinement leur rôle à jouer en termes de créations d’emplois dans le cadre du PND », explique à ce sujet la Secrétaire d’Etat à l’inclusion financière et au secteur informel, Mazamesso Assih.

Un modèle reconnu à l’international

Les échos de cette politique d’inclusion initiée par le Chef de l’Etat s’exportent et incitent d’autres pays à tenter l’aventure de l’inclusion. C’est notamment le cas du Gabon et du Burundi, qui ont envoyé à Lomé au cours de l’année dernière, des missions pour s’imprégner de l’expérience togolaise.

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Le modèle d’autonomisation de la femme togolaise à travers le Fonds a été salué aux Nations Unies, et la BCEAO a loué les efforts du Togo au vu des données montrant l’explosion du taux d’inclusion financière dans le pays (45% de la population âgée de plus de 15 ans a accès aux institutions financières en 2018, en hausse de 44%, et un taux de bancarisation élargi en 1ère position dans l’Uemoa).

Enfin, au rang des partenaires techniques et financiers de la cheville ouvrière de l’inclusion financière au Togo, on compte la BCEAO, la BOAD, la Banque Mondiale ou la BAD.

Pour le gouvernement, le cap est mis désormais sur la pérennisation du mécanisme avec notamment l’adoption à venir d’un nouveau schéma directeur, en ligne avec le Plan National de Développement (PND 2018-2022).

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Au Togo, la microfinance a le vent en poupe

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé procèdera le lundi 03 février prochain à Blitta à la pose de la première pierre de la Centrale photovoltaïque de la localité.

Ce sera lors d’une cérémonie officielle qui réunira des membres du gouvernement, diverses personnalités ainsi que des représentants du Board d’AMEA Power, de la BOAD et de l’AFD, qui assurent le financement.

L’acte interviendra d’ailleurs, trois semaines après la formalisation à Abu Dhabi de l’accord de financement pour la Centrale.

Cette infrastructure dont l’implantation s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification aura une capacité énergétique finale de 50 MW. Elle devra permettre à terme de résorber le déficit énergétique dans la préfecture de Blitta et les zones avoisinantes, grâce à une fourniture conséquente d’énergie électrique.

700 000 ménages et petites entreprises devraient être impactées, selon les projections.

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Le sujet a été évoqué ce mardi lors d’une rencontre entre la Présidente du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan et Aissata Ba Sidibé, nouvelle représentante-résidente de l’institution.

Après un passage en revue des différents domaines d’intervention de l’agence onusienne au Togo, notamment ceux de la santé (surtout communautaire), nutrition, hygiène, eau et assainissement, les deux personnalités ont planché sur les pistes d’intensification de l’action de l’Unicef dans le pays.

Les allocations budgétaires en faveur des secteurs sociaux et des domaines de la protection de l’enfant sont particulièrement visées. « Nous avons prévu travailler main dans la main avec les députés pour faire de la communication pour le changement et l’information des populations », a en outre ajouté Aissata Ba Sidibé.

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En séjour dans la capitale djiboutienne où il participe au Forum BIE 2030, le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou a été reçu ce mardi en tête à tête par le Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guelleh.

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Les échanges ont principalement tourné sur la coopération Sud-Sud, ainsi que les relations entre le Togo et la République située sur la Corne de l’Afrique. Les leaders des deux nations entretiennent par ailleurs de bonnes relations.

Un peu plus tôt, Komi Selom Klassou était intervenu à la tribune de ce Forum axé sur l'éducation équitable et inclusive. L’un des principaux objectifs de ce rendez-vous mondial est d’assurer une éducation de qualité à tous les jeunes.

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Quelques jours après avoir été saisie du recours en invalidation de la candidature de Faure Gnassingbé par le candidat Jean-Pierre Fabre, la Cour Constitutionnelle a rendu ce lundi sa décision.

La juridiction suprême a déclaré « irrecevable » la requête du candidat de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), qui avait demandé de déclarer le Chef de l’Etat sortant « inéligible pour l’élection présidentielle du 22 février 2020, pour avoir fait, déjà, plus de deux (02) mandats présidentiels de cinq (05) ans ».

« Les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires, juridictionnelles et aux personnes morales et physiques qui doivent leur donner effet par tous moyens légaux », a indiqué l’institution officiellement installée il y a quelques semaines.

Les magistrats se sont par ailleurs également prononcés sur un autre recours, celui de récusation de certains membres de la juridiction, là encore irrecevable.

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