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06 mois après sa création, l’Alliance internationale pour la liberté de la religion a été officiellement lancée cette semaine à Washington par 27 pays du monde entier.

C’était à la faveur d’une réunion du ‘Religious Freedom Alliance’, une initiative portée par les Etats Unis à travers le Département d’Etat, pour faire avancer la question de la liberté religieuse dans le monde et défendre le droit de tous les humains en leur croyance.

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Cette alliance, à laquelle est assortie une Déclaration de Principes, « unifiera les nations puissantes et tirera parti de leurs ressources pour arrêter les mauvais acteurs et plaider pour les persécutés, les sans défense et les vulnérables », selon les mots du Secrétaire américain Mike Pompeo.

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey qui représentait le Togo à cet évènement, a rappelé dans son intervention qu’au Togo « la liberté religieuse est un droit consacré par la loi fondamentale ».

Les confessions religieuses ont le droit de s’organiser et d’exercer librement leurs activités dans le respect de la loi et du principe de laïcité et de la non-discrimination fondée sur la religion. Le Togo s’est par ailleurs doté en mai dernier d’un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et d’une stratégie de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) qui vise à protéger les compatriotes des menaces et à protéger la libre expression des libertés individuelles dont les libertés religieuses.

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« S’il fait rarement la Une des journaux internationaux, le Togo se distingue comme un exemple étonnant pour la promotion de l’énergie solaire pour développer le pays et apporter une électricité bon marché et fiable à ses populations ».

C’est l’analyse faite par le PDG de l’association de référence des professionnels du solaire en Afrique (AFSIA), John van Zuylen dans une note publiée mercredi. Selon le patron de cette institution qui œuvre dans la promotion à grande échelle du solaire sur le continent, la particularité du Togo ne réside pas dans la taille des différentes initiatives menées par le gouvernement, mais la grande diversité de ces dernières et leur déploiement à travers tout le territoire.

« Un programme volontariste pour fournir de l’énergie solaire, par le biais de solutions adaptées aux besoins spécifiques du pays »

Que ce soit sur le segment du solaire à grande échelle, des mini-réseaux ou des systèmes domestiques, Lomé s’est engagé dans un vaste programme destiné à fournir de l’énergie solaire à travers une multitude de solutions adaptées aux besoins du pays.

L’initiative est en bonne voie, renforcée par « la ruée » des investisseurs et partenaires internationaux sur le secteur.  

La Société AMEA Power, basée aux Emirats Arabes Unis a signé un accord de partenariat public-privé avec la CEET en novembre dernier, pour le développement et l’exploitation de la Centrale de Blitta qui aura une capacité finale de 50MW ; le Togo et la SFI ont signé une entente pour le développement de centrales solaires dans le cadre de l’initiative Scaling Solar ; le britannique Globeleq a conclu un accord pour développer un projet d’énergie renouvelable (une centrale solaire de 24-30MW annoncée), et le NTPC ( National Thermal Power Corporation), géant indien de l’énergie, a été récemment nommé consultant pour le développement de projets solaires de 300MW dans le pays.

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Des mini-réseaux et réseaux domestiques

Dans le même temps, le Togo compte déjà plusieurs mini-réseaux opérationnels, notamment dans le village de Sikpé-Afidégnon où BBOXX a lancé le concept de la « Communauté connectée de demain ». En plus de cela, les manœuvres ont été lancées pour l’électrification de 317 localités afin de porter l’électricité à 45 000 personnes.

Pour ce qui concerne les réseaux domestiques, l’exécutif a mis en place depuis le 1er mars 2019 un programme de subvention unique, le « Chèque CIZO » pour soutenir les ménages dans la transition énergétique et faciliter l’adoption massive de l’énergie solaire surtout dans les zones rurales. Un volet formation est également inclus dans le programme CIZO, avec la mise en route de 05 académies solaires dans les différentes régions.

D’autres opérateurs comme Engie/Fenix International, Moon ou encore Solergie devraient par ailleurs bientôt démarrer des activités dans le pays.

« …avec une vision politique et un processus de décision engagés, le solaire peut être une solution… »

Des actions destinées à parvenir à l’électrification universelle à l’horizon 2030 et qui sont saluées et encouragées par le PDG d’AFSIA : « Ces projets illustrent très bien que le Togo est sur une trajectoire solaire exponentielle et que le pays promet d'être un marché dynamique pour le solaire dans les années à venir. Il sera intéressant de garder un œil sur l'évolution de ces projets et de mesurer l'impact tangible sur l'amélioration de la vie de la population dans les années à venir », affirme-t-il.

Et de conclure : « Le Togo est la démonstration qu'avec une vision politique et un processus de décision engagés, le solaire peut être une solution pour un accès abordable et rapide à l'énergie pour de larges fractions de la population ».

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Ce jeudi démarre une campagne de vaccination et de riposte synchronisée contre la poliomyélite dans les régions des Savanes et de la Kara.

Cette campagne, la troisième en quelques mois, concerne les enfants de 0 à 5 ans et se déroulera dans tous les districts sanitaires des deux régions économiques. Elle fait suite à la détection de plusieurs cas de polio au Bénin, au Nigéria, au Ghana et dans l’Oti.

Pour information, la polio est une maladie infectieuse grave causée par un virus qui paralyse les muscles des jambes et des bras. Elle touche beaucoup plus les enfants et plus particulièrement ceux de moins de 5 ans, se transmet à l’homme par les selles lorsque l’on porte la main souillée à la bouche, par ingestion d’eau ou de nourriture contaminée par les selles.   

Les signes de manifestations sont la fièvre, des troubles digestifs, des douleurs musculaires et la paralysie des membres en moins de 48 heures. A ce jour, « la vaccination constitue le seul moyen efficace pour se protéger », précise le ministère de la santé.

La campagne s’achève le 09 février.

Après une première phase pilote lancée fin décembre qui a permis de porter assistance à 1500 personnes de trois cantons de Lomé, le projet des Restaurants Communautaires va désormais s’étendre à 10 autres zones du Grand Lomé. Les derniers détails de cette extension ont été validés mercredi à Lomé au cours d’une session entre l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) et les communautés retenues.

Au total 5000 personnes vulnérables des communautés pauvres de Bè, Adakpamé, Agoè, Démakpoè, Doumasséssé, Gbadago, Légbassito, Nyikonakpoè, Sanguéra et Togblékopé, bénéficieront de repas chauds gratuits. Ce qui portera à 6500, le nombre total de bénéficiaires recensés dans les 149 quartiers des 13 zones retenues, à raison de 500 par site.  

Le coût total de l’opération sur les 13 sites s’élève à 616 millions CFA sur une période de 20 semaines, entièrement financé par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).

Pour rappel, ce projet de fourniture de repas à travers les Restaurants communautaires vient en complément aux initiatives de protection sociale déjà mises en œuvre par le gouvernement à l’intérieur du pays, particulièrement à travers le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et le projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) qui bénéficient eux, d’un accompagnement de la Banque Mondiale.

Ce jeudi à zéro heure, la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle s’est officiellement ouverte, conformément au chronogramme électoral établi.

C’est donc parti pour 15 jours de mobilisation au cours desquels les candidats et leurs formations iront à la rencontre des populations. Sept candidats, dont le Chef de l’Etat sortant, Faure Essozimna Gnassingbé, sont en lice pour cette compétition électorale, ouverte aussi à la diaspora.

Meetings, caravanes, interventions sur différents médias, mais aussi débats contradictoires, sont prévus, le tout sécurisé par la force dédiée (FOSEP) et ses 10 000 hommes.

Dans son traditionnel message d’ouverture officielle, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), a exhorté les citoyens au civisme et appelé les candidats à une hauteur d’esprit et à un sens élevé de responsabilités pour une campagne apaisée et sans remous : « Si aspirer à la magistrature suprême est une ambition légitime, il est dans l’intérêt de tous de ne pas laisser prospérer la moindre tension qui détournerait de ses nobles objectifs le combat d’idées qu’est la campagne électorale », a déclaré Ayassor Tchambakou.

Pour rappel, les réunions électorales sont interdites entre 22h et 06h.

Le peuple Togolais commémorait ce mercredi le 15ème anniversaire du rappel à Dieu de son ancien président, Gnassingbé Eyadema, décédé le 05 février 2005.

Un office œcuménique s’est ainsi déroulé au Palais des Congrès de Kara, auquel a assisté le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, entouré d’autorités administratives, politiques, militaires et religieuses.

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Les participants et les différents officiants ont rendu hommage au Père de la Nation pour son engagement et son sacrifice au service du pays. Ils ont également imploré la miséricorde divine sur le peuple togolais et prié pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, qui a marqué l’histoire du Togo.

Mardi, une veillée de prières et de chants s’est déroulée au domicile du Président défunt à Pya, là également en présence du Chef de l’Etat et de plusieurs personnalités. D’autres activités commémoratives se sont également tenues, aussi bien sur le territoire qu’à l’étranger.

Au Togo, le secteur de l’eau a connu un véritable coup d’accélérateur ces 15 dernières années, sous l’impulsion de divers programmes et mesures gouvernementales.

D’abord très bas en 2015, où il se situait autour de 25% sur le plan national, le taux d’accès à l’eau potable s’est progressivement élevé, au point de frôler la barre des 70% en 2019.

De gros chantiers mis en route

Avec l’appui de ses partenaires, le gouvernement a ainsi lancé de nombreux programmes dans les cinq régions économiques du pays : Hydraulique villageoise, Eau et assainissement en milieu rural, Projet d’aménagement urbain, Programme d’appui aux populations vulnérables ou encore celui d’Amélioration des conditions sanitaire en milieu scolaire et rural en sont quelques-uns.

Plus de 5000 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine ont été ainsi réalisés en milieu rural sur tout le territoire, faisant passer le nombre total de forages à 11 600 en 2019. Également, 3200 forages en panne ont été réhabilités. Tout ceci a fait porter le taux d’accès à l’eau potable dans ce milieu de 21% en 2005 à 69% aujourd’hui.

Dans la même période, d’autres projets ont été initiés en milieu semi-urbain, toujours avec pour finalité d’accroître significativement l’accès des populations à une eau saine. 221 mini adductions y ont été réalisées (Maritime et Plateaux surtout) pour porter le taux d’accès de 23% (2005) à 49% en 2019.

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Un maillage plus important du territoire

Peu présente sur le territoire en 2005 où elle ne comptait que 23 agences, la Togolaise Des Eaux (TdE) dans la lignée de la politique du gouvernement, a considérablement renforcé sa présence, comptant en 2019, 53 agences. Ce qui a impacté l’accès en milieu urbain.

De gros investissements ont été ainsi réalisés afin d’accroître la production et étendre le réseau dans plusieurs localités urbaines. Le coût du branchement au réseau d’eau potable urbain est passé de 100 000 FCFA à 75 000 FCFA et le taux a connu une hausse de 30% (25 à 55) dans le milieu en 14 ans.

Quand le numérique s’invite…

Le numérique est l’une des dernières initiatives de l’exécutif, dans sa démarche de résolution de la problématique de l’eau. Parallèlement aux projets toujours en exécution, les ministères en charge de l'eau et de l'économie numérique ont lancé courant mars 2019, un dispositif de Suivi des ouvrages de forages et des indicateurs pour l'eau (SOFIE).

Le dispositif, basé sur une interface numérique mobile et une localisation GPS, permet d’assurer aux populations un approvisionnement continu et permanent en eau potable, grâce à un suivi constant et une réparation rapide des points d'eau ou forages défectueux, quelle que soit le lieu. L’outil a ainsi permis de réduire, de plusieurs mois à 72h maximum, le délai de réparation des forages.  

De grandes perspectives à venir

Pour les années à venir, des investissements importants sont attendus avec le concours des partenaires au développement tels que l’Agence Française de Développement (AFD), l’Unicef, la BOAD, l’UE, la Banque Mondiale, la BAD ou encore la BID.

En attendant, le gouvernement met le pied à l’étrier pour la mise en place de 1200 nouveaux forages sur le périmètre national. 289 retenues d’eau seront par ailleurs réhabilitées et aménagées dans les Savanes et la Kara, après les 06 déjà réhabilitées. Ce qui devrait faciliter certaines activités agricoles dans ces localités.

La construction d’une quarantaine de mini-adductions est également annoncée, grâce surtout à l’utilisation des postes solaires implantés via le Projet Cizo.

Cinkassé, Tandjouaré, Mandouri, Gando, Korbongou et les périphéries de Dapaong seront alimentés en eau potable à partir du barrage de Dalwak et le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Kara en cours, viendra renforcer le réseau de distribution dans la région, selon les responsables du ministère de l’eau.

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mercredi, 05 février 2020 10:10

Présidentielle : la FOSEP est prête

Les 10 000 policiers et gendarmes composant la Force Sécurité Election Présidentielle (FOSEP 2020) sont opérationnels et prêts à assurer leur mission, celle de la sécurisation de l’ensemble du processus électoral.

Mardi, à un peu plus de 24h de l’ouverture de la campagne électorale pour le premier tour, le ministre en charge de la sécurité, Yark Damehame, a présenté l’ordre d’opération de cette force aux différentes parties concernées.

La FOSEP, articulée en éléments statiques, mobiles et de réserve, sera opérationnelle sur l’ensemble du territoire, du début de la campagne jusqu’à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle.

En attendant sa prise de fonction, la Force créée par décret en novembre avait effectué plusieurs sessions de recyclage et de formations spécifiques.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a présidé lundi à Tchamba dans la Région Centrale, une cérémonie de signature de plusieurs accords de financement de chaînes de valeur agricoles.

Les accords, signés à travers le Mécanisme incitatif de financement agricole, fondé sur le partage de risques (MIFA SA) visent principalement à contribuer au développement de l’agrobusiness à travers notamment l’accompagnement des entreprises agricoles. Le premier est un mémorandum d’entente entre le Mifa et l’African Garantee Fund (AGF) pour la gestion du financement de 15 millions $ octroyés par le Fonds Khalifa pour la subvention des PME/PMI.

Un autre accord a été signé entre le Mécanisme et African Lease Togo, pour le financement des entreprises de prestation de service de mécanisation. Selon les termes de l’entente, le Fonds d’une valeur de 2,3 milliards FCFA permettra au gouvernement de fournir 100 tracteurs modernes aux entrepreneurs agricoles.

La cérémonie a par ailleurs été marquée par la remise de chèques symboliques, à trois acteurs accompagnés par le MIFA, d’une valeur totale de 84 millions FCFA.

Au cours de son intervention, le n°1 togolais a vivement encouragé les jeunes à choisir l’entrepreneuriat agricole.

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), veut mettre en place un fond de garantie et d’investissement au profit PME/PMI togolaises.

Une telle institution viendrait s’ajouter aux fonds portés par l’Etat togolais, dont l’Agence nationale de promotion de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF), le Fonds d’appui à, l’employabilité des jeunes (FAIEF), ou encore le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA).

Ce projet d’appui au financement des petites et moyennes entreprises, a fait l’objet d’une étude, réalisée avec l’appui de l’Union européenne, dont la synthèse a été rendue ce lundi 3 février 2020, en présence d’opérateurs économiques, représentants d’établissements financiers et fonds d’investissement, et notablement de Germain Meba, président de la CCIT, qui a dirigé les travaux.

Pour ce dernier, « l’accès au financement des PME demeure toujours difficile, et pourtant, elles constituent l’essentiel du tissu économique togolais », c’est pourquoi son institution « continue inlassablement de rechercher des pistes de solutions », d’où ce fonds de garantie et d’investissement.

Ainsi, ce futur mécanisme d’appui financier, vise à « renforcer l’accompagnement des entreprises par d’innovantes solutions, plus souples, plus efficaces », répondant aux attentes des entrepreneurs togolais.