Annoncés il y a quelques mois dans le cadre de l’amélioration du système éducatif, la construction et l’équipement de 30 000 salles de classes d’ici 2025 sur tout le territoire se concrétisent. Les travaux seront officiellement lancés le 20 décembre prochain, a annoncé le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko.
Ce projet, qui a bénéficié de l’appui de partenaires du Togo, permettra d’augmenter significativement les capacités d’accueil scolaire, et améliorer la qualité de l’enseignement, conformément aux objectifs que s’est fixé le gouvernement dans sa feuille de route quinquennale.
En prélude au démarrage de ces travaux, des efforts ont déjà été engagés dans ce sens. Ainsi, de 2020 à 2021, 359 salles de classes ont été construites grâce au projet d’appui aux populations vulnérables mis en œuvre par l’Anadeb, et 346 autres ont été réhabilitées sur le budget de l’Etat.
La politique #GouvTg, déclinée à travers la feuille de route 2020-2030, met un accent sur l'amélioration des infrastructures scolaires. Pendant que le démarrage des travaux de construction de 30.000 salles de classes est imminent, un effort est déjà fait par le #Mepsta. pic.twitter.com/TyG6f7ECyc
— mepsta_tg (@mepsta_Togo) November 30, 2021
En outre, le budget alloué à l’éducation a sensiblement augmenté au cours des dernières années (123 milliards et 195 milliards FCFA respectivement en 2020 et 2021), preuve de l’attention accordée par l’exécutif.
Le Togo et les autres Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), vont se doter d’un système d’information foncière en zone urbaine. La plateforme, qui devrait être opérationnelle très prochainement, va servir de canal de diffusion d’information, permettant aux pays de l’espace de renforcer leurs capacités et d’approfondir le dialogue autour du foncier.
L’objectif à terme étant de constituer une base de données unique, conduisant à l’harmonisation des procédures foncières des pays de l’Uemoa. Selon le ministre togolais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière, Maître Koffi Tsolenyanu, ce sera “un outil primordial pour le renforcement de l’efficacité des politiques de l’habitat à l’échelle des huit pays de l’UEMOA”.
Il s’agira ainsi pour le Togo d’apporter son expertise et son expérience en matière de réforme foncière, avec notamment la mise en place de sa base de données sur le foncier, la dématérialisation des formalités de demande de mutation définitive, ou encore du permis de construire dans le Grand Lomé. Des questions relatives à l’harmonisation des procédures régissant l’immatriculation foncière, l’accès au titre de propriété, seront entre autres inclus dans le système d’information.
Pour rappel, le droit au logement pour tous et l’amélioration du cadre de vie figure en bonne place dans l’agenda des priorités du Togo. En plus des initiatives de modernisation en cours dans les milieux urbains, le PIDU ou le PEAT, et les projets immobiliers public-privé déjà entamés (Mokpokpo, Renaissance, Well City), l’exécutif prévoit l’acquisition de 139 hectares de terrain, pour construire les logements sociaux.
Lire aussi:
Les ministères chargés de l’éducation et de l’enseignement supérieur ont dévoilé les dates officielles retenues pour les différents examens scolaires et concours de l’année académique en cours.
Le bal sera ouvert le 03 mai prochain par le Certificat d’études du premier degré (CEPD) et sera clôturé le 10 septembre 2022 par le Certificat de fin d’apprentissage (CFA).
Quelques dates clés sont à retenir :
CEPD : 03 au 05 mai 2022
BAC 1 : 16 au 20 mai 2022
BEPC : 07 au 10 juin 2022
BAC 2 : 20 au 25 juin 2022
BTS : 18 au 23 juillet 2022
CFA : 05 au 10 septembre 2022
Lire aussi
Rentrée scolaire 2021 : retour en classes pour trois millions d’élèves
Déjà au beau fixe depuis plusieurs années et régulièrement dynamisée par leurs dirigeants, la coopération bilatérale entre le Togo et le Gabon va davantage s’enrichir, avec de nouvelles perspectives envisagées dans plusieurs domaines. C’est l'un des principaux enseignements de la visite officielle effectuée en fin de semaine par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Comme à Libreville fin octobre, des séances de travail entre les deux parties, présidées par les deux cheffes de gouvernement, ont illustré cette volonté. Les échanges, qui ont surtout été riches en partage d’expériences sur des dossiers prioritaires, ont été l’occasion d’aborder plusieurs thématiques : agriculture, digitalisation, communication, environnement, transport, économie maritime, relations institutionnelles.
Au 2e jour de ma visite au #Togo ce 03/12, j’ai participé à une réunion interministérielle aux côtés du Premier ministre @DogbeVictoire. Les défis communs de l’heure nous obligent à trouver des réponses partagées, innovantes et efficaces. pic.twitter.com/DCS30sujz0
— Rose Christiane Ossouka Raponda (@OssoukaRaponda) December 3, 2021
A l’issue de ces consultations, des mémorandums d’entente et des transferts de compétence sont envisagés dans divers secteurs : celui du bois où le Togo entend s’inspirer de l’expertise gabonaise en la matière, de la gestion des déchets urbains où le Centre d’enfouissement technique (CET) togolais fait cas d’école, ou encore de l’environnement, où Lomé pourra bénéficier du mécanisme d’obtention des crédits carbone de Libreville, pour supporter son plan de reboisement.
D’autres axes de coopération pourront également être créés dans la digitalisation des services, notamment au niveau du social et de la santé, avec l’implémentation des composantes de Novissi au Gabon, ou dans les transports et la logistique.
Enfin, les visites sur le terrain (Port de Lomé, port de pêche, Datacenter, Maisons de jeunes, infrastructures marchandes, entre autres) ont permis de toucher du doigt, des projets concrets qui pourront faire l’objet “d’une capitalisation lors des échanges futurs”.
Avec @OssoukaRaponda, Premier Ministre du Gabon, nous avons effectué une visite au @portdelome. La fluidité des opérations, l’interconnexion, et la sécurité qu’il offre, font de notre port l’outil stratégique logistique d'intégration régionale et continentale par excellence. pic.twitter.com/AB7VwUSxyN
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 4, 2021
Ces futurs échanges devraient d’ailleurs se tenir très prochainement, avec la tenue à Lomé au cours des prochains mois de la 7ème Commission mixte Togo-Gabon.
Déjà liés par plusieurs partenariats dans divers secteurs, le Togo et le Gabon continuent d'élargir la palette de leur coopération, notamment dans le maritime et le portuaire. Des travaux préparatoires sur l'Avant Projet d'Accord ont été tenus dans ce sens, jeudi, entre les parties.
En séjour au #Togo j'ai eu l'occasion de participer aux travaux préparatoires entre les parties togolaises et #gabon-aises (Ministère des Transports, #OPRAG, #CGC) sur l'Avant Projet d'Accord entre nos deux pays, relatif à la coopération dans les domaines maritime et portuaire pic.twitter.com/NBRVj68uab
— Godwin ALINI YANDJANGOYE (@Godwin_ALINI) December 2, 2021
La session, tenue à la faveur d’une visite du Premier ministre du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, au Togo, doit permettre de concevoir un document en bonne et due forme, qui devra être validé par les deux pays. L’objectif, une fois l’accord maritime et portuaire paraphé, est de faciliter l’établissement de partenariats entre les opérateurs économiques opérant dans le secteur.
Lomé et Libreville entretiennent d’excellentes relations, matérialisées régulièrement par de fréquentes concertations entre les principaux dirigeants. Récemment les deux pays ont d’ailleurs signé un mémorandum, renforçant leur partenariat dans la filière bois.
Le Togo et les Etats membres de l’UEMOA ont adopté un plan d’action pour l’achèvement de la transition numérique. Cette validation a été faite à la faveur de la réunion des ministres chargés de la communication des États membres de l’espace, présidée par le Togo.
Avec ce document, la voie est ainsi balisée pour la transition de l’analogique vers le numérique pour l’audiovisuel.
L’objectif à terme est de doter les pays d’un cadre juridique adapté, qui permettra aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.
En rappel, la TNT, Télévision Numérique Terrestre, est une technologie de diffusion qui permet de recevoir la télévision numérique en haute définition, par une antenne râteau, par le biais d'une parabole, d'un câble, de l’ADSL ou de la fibre optique.
Au Togo, il est prévu, la mise en place d’une société nationale de télédiffusion (TDT) devant prendre en charge la gestion des émetteurs et autres installations TNT.
Lire aussi
Passage à la TNT : la Haac affûte ses membres
Le Togo lance le déploiement systématique de la fibre optique sur son territoire
La date d’entrée en vigueur de la présentation du pass vaccinal pour l’accès aux lieux de culte, initialement prévue pour ce 03 décembre, est repoussée. Le gouvernement a prorogé cette mesure au 10 décembre, selon le ministre de l’administration territoriale qui a signé un communiqué.
Le @GouvTg décide de proroger la date d'entrée en vigueur de la présentation du pass vaccinal pour l'accès aux lieux de culte au 10 décembre 2021.#JeSuisVacciné#NousSommesProtégés
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) December 2, 2021
Des détails dans ce communiqué???? pic.twitter.com/a0vjVgUKsc
Cette prorogation, indique Payadowa Boukpessi, doit “permettre aux fidèles des différentes communautés religieuses et aux responsables des lieux de culte, de prendre les dispositions pratiques pour se conformer à cette mesure”.
Les agents du Groupe mixte de surveillance (qui a pris la suite de la Force anti pandémie) seront déployés à partir de la nouvelle date pour effectuer les contrôles.
Pour rappel, les lieux de culte restants, et légalement reconnus, avaient été autorisés à rouvrir à partir du 19 novembre dernier.
Annoncé en avril dernier à la suite de la visite du Président de la République en France, le déploiement des 50 000 lampadaires solaires connectés dans plusieurs centaines de villages ruraux non-électrifiés au Togo va se matérialiser. L’entreprise tricolore Sunna Design, retenue lors de l’entente conclue à Paris, l’a annoncé ce vendredi.
Comme convenu, le contrat signé avec le gouvernement et inscrit dans le cadre du projet Cizo, porte sur un montant de 40 millions d’euros, entièrement financé par le Trésor français. Dans les détails, il consistera en la fourniture et l’installation pendant deux ans, puis la maintenance sur 12 ans, des lampadaires solaires intelligents.
Le déploiement se fera de manière progressive et raisonnée, avec en premier lieu des localités prioritaires préalablement identifiées et étudiées. Une plateforme transparente de suivi du déploiement et de la performance des équipements sera également mise à disposition des pouvoirs publics, notamment de l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER).
Allier énergie et digital
Pour l’exécutif, qui a fixé le cap sur l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030, ce projet clé en main est également une opportunité pour accélérer le déploiement de la couverture internet sur tout le territoire.
“Ce projet combinera l’énergie décentralisée et la connectivité haut-débit pour offrir aux populations à la fois l’éclairage public et l'Internet. Ainsi, il complète notre vision d’accélérer la convergence entre l’énergie et le digital que nous allons initier en déployant de la fibre optique sur le réseau électrique”, explique le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson.
Pour sa collègue déléguée à l’énergie, Mila Aziablé, c’est l’occasion de “donner une nouvelle dynamique aux zones rurales, les rendre plus attractives”, en contribuant à l’économie locale, et “en misant sur des technologies innovantes adaptées” au contexte et à l’environnement national.
Au Togo, la proportion des populations vivant dans les zones hors-réseaux en milieu rural reste très importante.
Les pays africains se sont retrouvés à Kigali au Rwanda, pour la 33e session plénière de la Commission Africaine de l’Aviation Civile. L’occasion pour le Togo, de rappeler aux Etats africains l’importance d’une adhésion massive et rapide au Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa).
Le Rwanda ?? accueille la 33e session plénière de la Commission Africaine de l’Aviation Civile @Afcac_Cafac du 1er au 3 décembre 2021.
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) December 2, 2021
L'événement a été officiellement ouvert par le Président @PaulKagame.
La pandémie du #Covid19 ayant eu un impact négatif sur le secteur...
1/3 pic.twitter.com/6CIR2QZ6cK
« Champion » du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), le Président de la République a été représenté par le ministre des transports, Affoh Atcha Dedji, qui a livré un message en son nom. Un message qui met en exergue les avantages du Mutaa et encourage au nom du Chef de l’État, les autres pays à y adhérer afin d’accélérer son opérationnalisation.
En effet, le Marché unique africain reste un levier vital pour le bon fonctionnement de la zone continentale africaine de libre-échange et pour d’autres projets de l’Agenda 2063 de l’UA.
Par ailleurs, en marge des travaux qui ont duré trois jours, le ministre Atcha Dedji a rencontré son homologue rwandais Claver Gatete, avec qui il a échangé sur les défis de l’aviation africaine, notamment de la relance post-covid.
Le Mutaa, programme dans lequel s’est personnellement impliqué le Président Faure Gnassingbé, compte à ce jour 35 Etats adhérents.
Les rideaux sont tombés jeudi sur l’édition 2021 des Rencontres Africa. Ouvert trois jours plus tôt dans la capitale togolaise, cet important rendez-vous d’affaires de la sous région s’est déroulé en « phygital », un format hybride alliant des rencontres physiques et digitales.
Au total, près de 2000 personnes provenant de 26 pays, parmi lesquelles d’éminentes personnalités du monde politique et économique, ont pris part aux travaux. Des conférences, panels, rendez-vous en extérieur, séances B2B et activités de networking ont marqué l’agenda, et ouvert la voie à d’heureuses perspectives.
Véritable succès de l'édition 2021 des Rencontres Africa à Lomé au Togo. Les entreprises françaises présentes soulignent la qualité des conférences et des rendez-vous sur place pic.twitter.com/z3kk3xltPI
— Rencontres Africa (@RencontresAfric) December 2, 2021
“Les retombées économiques pour le Togo seront de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros, compte-tenu des contrats en cours de signature”, a notamment assuré l’organisation.
Mardi dernier à l’ouverture, le ministre français délégué au commerce extérieur avait planté le décor : “La France souhaite que le Togo soit un pays attractif pour les affaires. Nous saluons la volonté des dirigeants togolais de miser sur un entrepreneuriat fort et dynamique pour le développement. Nous sommes déterminés à vous accompagner”, avait affirmé Franck Riester.
Prochaine étape désormais, des discussions à approfondir dans quelques secteurs-clés : agro-industrie, santé, numérique, eau ou encore logistique.