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La capitale togolaise accueillera le 15 mars prochain une table ronde sur la promotion des investissements étrangers en Afrique de l'Ouest. L’événement, organisé par le gouvernement et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution membre du groupe de la Banque mondiale, doit permettre de discuter avec des investisseurs étrangers. 

Cette table ronde multi-pays réunira des investisseurs internationaux et des représentants des gouvernements de la sous-région en commençant par le Togo. Sont également attendus, des participants du secteur privé parmi lesquels Axian, Engie, Qair, ou encore la plateforme d’investissement Africa 50.

Une quinzaine d’entreprises nationales devraient également prendre part aux assises.

Au Togo, les investissements directs étrangers sont en constante progression depuis quelques années, du fait des réformes opérées par les pouvoirs publics et de l'amélioration de l’environnement des affaires. En 2021, stimulés par la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), une quarantaine de nouveaux projets ont été approuvés dans le pays. 

Pour la seconde année consécutive, les prévisions pour la grande saison des pluies (mars-mi juin) au Sud du Togo ne sont pas des plus optimistes. Les pluies ne seront pas au rendez-vous de sitôt, a annoncé mercredi la météorologie nationale lors d’un point de presse à Lomé. 

La saison démarrera un peu plus tard pour se terminer beaucoup plus tôt”, a déclaré le patron de la météo Latif Issaou. Selon le responsable, il est attendu “de longues pauses au cours de cette saison pluvieuse”. Il faudra donc pour les populations rurales particulièrement, adapter les cultures, en privilégiant notamment “des variétés résistantes à la chaleur et au stress hydrique”. 

Depuis le début de l’année, aucune goutte de pluie n’est tombée sur Lomé et ses environs. Des pluies sporadiques sont enregistrées actuellement dans la partie Ouest de la Région des Plateaux. 

En rappel, le Togo dispose actuellement de plus de 300 stations pluviométriques réparties sur le territoire, permettant d’effectuer des prévisions régulières.

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Au Togo, les deux principaux opérateurs de téléphonie mobile, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo, s’ils se rejoignent sur quelques points, ne sont pas sur la même longueur d’ondes en termes de tarifs pratiqués sur les divers services. C’est ce que confirme une nouvelle étude comparative publiée par l’autorité de régulation du secteur (Arcep) ce jeudi. 

Selon le document, la filiale du groupe Togocom est “globalement plus chère sur les forfaits mobiles”, tandis que son principal concurrent Moov est plus onéreux sur le segment du transfert d’argent via mobile. L’analyse du régulateur a notamment porté sur les différents forfaits (data, mixte et voix) proposés par les deux compagnies ainsi que les offres de mobile money, en plein essor dans le pays depuis quelques années.

Il y a tout juste un mois, le gendarme des télécommunications au Togo avait publié une première analyse comparative, qui a révélé que les deux opérateurs nationaux étaient parmi les plus chers de l’Uemoa. De grands progrès restent à faire, avait-t-il noté, en invitant le duopole à “pratiquer des prix plus justes et raisonnables au bénéfice des consommateurs”.

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Au Togo, les projets financés dans le cadre du Programme Threshold du Millenium Challenge Account (MCA) devront forcément tenir compte de la préservation des écosystèmes. Un Système de gestion environnementale et sociale (SGES) a été validé dans cette logique mercredi à Lomé.

L’instauration de cet outil fait partie des termes de ce programme en vigueur depuis 2020 sur le territoire. De façon concrète, le système définit le cadre d’intervention des différentes activités prévues pour améliorer le foncier et les TICs, tout en minimisant les impacts environnementaux négatifs sur les populations. 

Pour le directeur de l’Agence nationale de la gestion de l’environnement (ANGE), qui suivra pour le gouvernement la mise en œuvre du cahier des charges, c’est une preuve supplémentaire que “le pays a opté pour le développement durable”. Cinq sites, retenus sur le territoire à raison d’un par région, abriteront les premiers projets pilotes de réforme foncière et de TICs. 

En rappel, le Programme Threshold, opérationnel au Togo depuis septembre 2021, vise à  contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations. Doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA, il est coordonné par un Organisme, l’OMCA.

mercredi, 09 mars 2022 18:06

Togocom a une nouvelle image de marque

L’opérateur téléphonique Togocom dispose officiellement d’une nouvelle identité visuelle.  Le nouveau logo, présenté il y a quelques jours au public à Lomé, s’inspire du précédent et reprend les couleurs du drapeau national : vert, jaune et rouge sur fond blanc. 

Dénommée ‘La boucle’, la nouvelle évolution graphique veut, selon le top management, symboliser les liens et les valeurs qui unissent la marque à ses clients : “proximité, ambition, responsabilité et excellence”. Le slogan est également revu, passant de “Togocom change pour vous” à “Avancer. Pour vous. Pour tous.”.

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Depuis deux ans, nous n’avons qu’un seul crédo : avancer”, a déclaré le N°1 de l’opérateur, Paulin Alazard, dressant un premier bilan des activités de la société. 

Né de la fusion de Togocel et Togo Telecom, Togocom qui est passé depuis 2019 sous le contrôle du malgache Axian, demeure le leader du marché des télécoms dans le pays. En 2020, le Groupe a commencé à déployer sur le territoire, la technologie 5G.

Au Togo, le fonds français Muskoka, spécialisé en santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile ou encore celle des adolescents, devrait améliorer significativement ses indicateurs au cours des années à venir. Une réunion régionale se tient depuis lundi dans ce sens à Lomé. 

L’activité, qui regroupe quatre agences onusiennes basées sur le territoire (OMS, UNFPA, ONU Femmes et UNICEF), doit déboucher sur une harmonisation des activités du Fonds dans ses pays d’interventions. L’ambition est surtout de disposer de plans conjoints permettant d’améliorer les conditions des femmes enceintes et de réduire le taux de mortalité lors des accouchements.

En dix ans de mise en œuvre, le projet déployé en appui aux différentes initiatives gouvernementales, a permis au Togo d’améliorer fortement ses indicateurs, selon les conclusions de la mission de suivi réalisée l’an dernier.

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Pour la première fois de son histoire, le Togo recense les membres de sa diaspora disséminée dans le monde. Le ministre chargé des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a officiellement lancé mardi à Lomé cette opération.

Le projet, inscrit dans les priorités gouvernementales, vise à identifier les Togolais de la diaspora, “afin de mieux les connaître quantitativement et qualitativement et de maîtriser leur répartition dans le monde”, explique le ministre. L’ambition pour le Togo, poursuit-il, est de “se doter d’un centre de données robuste, performant et fiable permettant de disposer d’informations de qualité sur la diaspora sur lesquelles les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour initier des actions ciblées de nature à renforcer les contributions des Togolais de l’extérieur au processus de développement national”.

Car, s’il déploie depuis une décennie des mécanismes incitatifs à leur endroit pour une meilleure participation au développement national, l’exécutif est confronté à une absence de données fiables, rendant de ce fait “compliquée”, l’adaptation des politiques et initiatives. Autre facteur, “les récents événements en Ukraine et le besoin d’apporter la meilleure et rapide protection à nos compatriotes expliquent la nécessité de savoir où et combien ils sont”, souligne Robert Dussey.

En plus d’amplifier les différentes politiques publiques en la matière, les résultats de ce recensement serviront à compléter le prochain recensement général de la population (5ème RGPH), et “à dresser la cartographie des compétences, le répertoire des entrepreneurs et investisseurs issus de la diaspora, la plateforme de placement des Togolais de l’extérieur”. 

Deux plateformes web, ainsi que des comptes Telegram et WhatsApp sont mis à disposition pour les enrôlements.

A la date du 08 mars au Togo, plus aucun patient n’était recensé dans les structures de prises en charge du coronavirus sur le territoire, indiquent des données de la coordination de la riposte. 

Deux ans après la détection du tout premier cas de covid dans le pays, il s’agit d’une première. Si ces données ne signifient pas la fin de la pandémie au Togo, elles valident néanmoins une nouvelle fois la stratégie mise en place par le gouvernement depuis le début. 

En effet dès le 06 mars 2020, plusieurs décisions fortes ont été prises par l’exécutif avec l’appui du conseil scientifique, et de nombreuses mesures restrictives (allégées puis renforcées au gré des vagues de contamination) ont dû être instaurées : état d’urgence sanitaire, fermetures des frontières, couvre-feu, bouclages de localités, fermetures de lieux de culte ou de loisirs, masques obligatoires, limitations de rassemblements, de manifestations culturelles et sportives, instauration de jauges, quarantaines obligatoires, tests PCR, nouvelles procédures de voyage, vaccinations, etc. Des mesures saluées par la communauté internationale.

Si ces dernières ont impacté la croissance générée depuis plusieurs années, elles auront tout de même ouvert la voie à de nouvelles approches en termes de gouvernance au profit des populations. 

Deux ans après l’avènement de ce fléau qui a causé le décès de 272 personnes, la vie reprend progressivement son cours normal au Togo. Pour le gouvernement, il est nécessaire de capitaliser sur ces acquis, en restant vigilants et en poursuivant la vaccination.

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Au Togo, les femmes prennent de plus en plus d’initiatives entrepreneuriales. Depuis 2019, le nombre d’entreprises qu’elles ont créées a connu une hausse de 24%, selon les résultats d’une compilation réalisée avec des données du Centre de formalité des entreprises (CFE). 

Au total, 10 217 entités ont été portées par des femmes, sur les 37 784 dénombrées sur la période. Cette croissance peut s’expliquer notamment par les facilités qui leur sont accordées, par l’accès au crédit dont elles bénéficient et les programmes d’inclusion déployés à leur égard. 

Selon un rapport de la Banque mondiale sur le potentiel de l’entrepreneuriat féminin du continent, plus de 70% des femmes togolaises ayant sollicité un crédit pour leur entreprise l’ont obtenu. Loin devant des pays comme le Nigéria (60%) ou l’Afrique du Sud (45%). Autre performance notable soulignée par le document, le Togo est le seul pays de l’Uemoa où les micro-entreprises dirigées par les femmes génèrent plus de bénéfices que celles dirigées par les hommes.

Le marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) s’apprête à ouvrir ses portes dans deux semaines. Pour ce deuxième acte, 300 stands sont envisagés, a annoncé lundi le ministre en charge du secteur en conseil des ministres. 

Cette édition, reportée l’an dernier en raison de la situation sanitaire, se déroulera sous le thème ‘Entreprises artisanales et compétitivité’. Pour l’exécutif, il s’agit d’inciter les entreprises artisanales à se formaliser et à innover, afin d’augmenter à terme leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux. 

L’édition 2022 enregistrera la participation du Niger, en tant que ‘Pays invité d’Honneur’ et du Gabon en tant que ‘Pays invité spécial’. 

En 2019, 150 stands avaient été déployés, attirant plus de 150 000 personnes à Lomé.