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Au Togo, le portefeuille de la coopération financière allemande (KfW) s’élève actuellement à 102 milliards FCFA. Ce portefeuille comprend en tout sept projets, qui couvrent les secteurs de la santé, l’énergie, la décentralisation, les pistes rurales, ainsi que l’enseignement technique et professionnel.

L’état des lieux de ces différents projets a été effectué il y a quelques jours lors d’une revue virtuelle. 

Les travaux ont notamment porté sur la mise en œuvre des recommandations de la précédente session tenue en novembre, les avancées réalisées sur chaque projet et les goulots d’étranglement. Pour le Togo qui s’est récemment doté d’un nouveau cadre de partenariat avec ses partenaires européens, il s’agit désormais d’accélérer le rythme d’exécution des projets pour une meilleure performance, et obtenir des résultats tangibles au profit des populations. 

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Le Togo a lancé un nouvel appel à mobilisation sur le marché financier régional. Montant escompté, 30 milliards de FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le 18 mars prochain, est une émission d’OAT, d’une maturité de 05 ans (60 mois) assortie d’un taux d’intérêt de 5,6%. 

Depuis le début de l’année, le pays a sollicité quatre fois avec succès la confiance des investisseurs, mobilisant en tout 94 milliards FCFA sur les 550 prévus pour 2022.

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Après les consultations virtuelles de juin dernier pour une nouvelle facilité élargie de crédit (FEC), le Fonds monétaire international (FMI) descend sur le terrain. Une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek, le nouveau chef de mission pour le pays, séjourne depuis lundi au Togo.

Jusqu'au 21 mars prochain, des discussions auront lieu avec les autorités togolaises afin de parvenir à un accord. Le Togo avait déjà mis en œuvre entre 2018 et 2020 ce programme soutenu de l’institution de Bretton Woods, soldé par une enveloppe globale de 244 millions $ (131 milliards FCFA).

La Facilité élargie de crédit du FMI soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques, tout en favorisant une croissance durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

Au Togo, le gouvernement et les syndicats de l’écosystème éducatif sont désormais sur la même longueur d’ondes. Les deux parties ont signé il y a quelques jours un mémorandum d’entente pour un apaisement dans le secteur.

Le document, paraphé du côté de l’exécutif par les ministres en charge du dialogue social et des enseignements primaire et secondaire, est articulé autour de six points. Si le principal concerne la gratification exceptionnelle de 5 milliards FCFA sur la période 2021-2025, les autres points sont relatifs à la mise en place d’un Fonds national de soutien à l’éducation, le recrutement d’enseignants toutes filières confondues, ou encore celui d’élèves enseignants dans les disciplines et matières scientifiques.

Surtout, les signataires se sont engagés à promouvoir et observer une trêve sociale dans le secteur en privilégiant notamment le dialogue et la concertation, pour prévenir et résoudre les conflits, en particulier durant toute la période de mise en œuvre de la gratification exceptionnelle.

C’est donc la fin des longues années de “bras de fer”, ont salué les participants à la cérémonie. “Nous avons démontré, une fois de plus, que lorsque l’intérêt général et une cause commune l’exigent, nous pouvons faire preuve de dépassement et d’abnégation, et avoir une attitude et un esprit de responsabilité”, a souligné Gilbert Bawara.

Au Togo, nous sommes convaincus que l’avenir de l’Afrique est prometteur”, c’est par ces termes que le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a résumé son message aux investisseurs internationaux. Dans une nouvelle communication publiée dans le dernier rapport du Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN), le chef de l’Etat a de nouveau mis en lumière les atouts du pays, ainsi que ses ambitions.  

Nous sommes plus que jamais déterminés à faire du Togo, une terre d’accueil, de prospérité et de sécurité pour les investisseurs, en tirant profit de sa position géostratégique, qui ouvre sur l’espace Cedeao, un accès à plus de 350 millions d’habitants avec un port naturel en eau profonde”, a rassuré le n°1 togolais. Ces atouts, auxquels s’ajoutent des facteurs clés comme la paix, la sécurité, la stabilité politique durable et le capital humain, “sont autant d’avantages qui soutiennent notre développement, appuyé par d’ambitieuses réformes et de grands projets d’infrastructures”, a-t-il poursuivi.  

Le Togo est le pays où il est le plus facile de faire des affaires”, a de nouveau soutenu le Président de la République, mettant en avant les nombreuses réformes opérées et les résultats obtenus dans les derniers rapports de la Banque mondiale sur le sujet. 

Le Togo jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d'investir au Togo, notamment les groupes Bolloré, Eranove, Total, Olam, Canal Plus, Dangote, Agou Holding, HeidelbergCement, entre autres”, a-t-il énuméré avant de lancer son appel : “Venez explorer les opportunités d'affaires au Togo et participer ainsi à la grande transformation économique, sociale et culturelle de notre pays”. 

Pour rappel, le Togo a enregistré une nouvelle progression dans le dernier baromètre du CIAN sur le climat des affaires.

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Le Togo dispose désormais d’un centre de traitement des cancers affectant les enfants. Le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins a inauguré cette semaine une unité d’oncologie pédiatrique au CHU Sylvanus Olympio. 

L'infrastructure, constituée d’un hôpital de jour au rez-de-chaussée et d’un pavillon d’hospitalisation à l’étage, est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement et plusieurs partenaires et associations. Le tout, pour un montant de 200 millions FCFA. 

Il doit permettre de prendre le relais de l’ancienne infrastructure qui manquait cruellement d’équipements appropriés pour la prise en charge. Au cours des deux dernières décennies, au moins 200 enfants ont été traités d’une forme de cancer infantile.

Le Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN) a dévoilé jeudi son rapport pour l’année 2021. Principale information pour le Togo, une nouvelle progression dans le baromètre sur le climat des affaires. 

Selon les données publiées, le Togo est crédité d’un score de 3,4 points sur 5, contre 2,8 en 2020. L’évaluation, détaillée en plusieurs indicateurs, a pris en compte 39 critères d’appréciation couvrant des domaines tels que les infrastructures, l’administration, l’économie, les finances, le social, les facteurs de production ou encore le développement durable. 

Le Togo, qui s’est surtout démarqué dans les secteurs du droit du travail, de la sécurité des personnes, bancaire, portuaire et aérien, maintient sa place de n°1 dans la sous-région, devant le Bénin (3,1) et le Sénégal (3,0). Sur le plan continental, le Togo est devancé par le Maroc (3,7) et l’Ile Maurice (3,7).

Pour le gouvernement, ces résultats sont le fruit des réformes opérées ces dernières années afin d’améliorer l’environnement des affaires et attirer les investisseurs. Malgré la crise sanitaire, le pays a su drainer des investissements directs étrangers et mettre en route quelques grands projets. 

En rappel, le CIAN est une organisation patronale privée française qui regroupe quelques 180 entreprises (grands groupes, industriels, services, PME-PMI) investies sur le continent. 

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Lancé en 2011 pour assurer la couverture des risques financiers liés à la maladie pour les agents publics, et pour baliser la voie à la couverture santé universelle (CSU), l’Institut national d’assurance maladie (INAM) célèbre ce mois de mars, ses 10 ans de prestations. En une décennie, cette grande réforme du financement de la santé au Togo a fait de nombreux progrès. 

Deux fois plus de bénéficiaires

Recensé à 209 000 à ses débuts, le nombre de bénéficiaires a doublé, passant à 426 000 en 2021. Les prestations ont quant à elles presque toutes triplé sur la période : les consultations ont par exemple bondi de près de 137 000 à 405 000, tandis que la moyenne annuelle des analyses s’est établie à 482 000. "Être assuré à l’INAM réduit les dépenses, aussi bien au niveau des produits que des différentes analyses, ce qui peut aller jusqu’à 80% des frais”, explique un des bénéficiaires, à la retraite depuis une vingtaine d’années. 

Maillage du terrain 

Sur le territoire, l’Institut dirigé par Myriam Dossou a progressivement étoffé sa présence au cours de ses dix années, afin de toucher le maximum de populations. Des conventions ont ainsi été signées avec des centres de soins publics et privés, des laboratoires d’analyse, des centres d’imagerie médicale ou encore des pharmacies, en vue de satisfaire les attentes des assurés. A la fin 2021, le nombre de ces prestataires conventionnés était de presque à 1500, contre 953 au démarrage des activités. 

Dans le même trend, six délégations régionales ont été installées, et 16 bureaux de liaison implantés dans les hôpitaux à fortes fréquentations. La mission de ces structures est entre autres d’informer, sensibiliser et conseiller les usagers sur les différentes situations de prise en charge

Modernisation et dématérialisation 

Face au nombre croissant des bénéficiaires enregistrés pendant ces dix années, l’INAM a procédé à la refonte de ses outils de prise en charge. Les carnets de prestations ont ainsi vu leur nombre, volume et format réduits, selon les souhaits des assurés

Un système informatique a également été mis en place, suivi quelques années après par un processus de dématérialisation. Une démarche qui lui a permis d’être distinguée il y a quelques mois par l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS). Quelques mois auparavant, un centre d’appel avait été ouvert, pour améliorer davantage les prestations. 

D’autres démarches sont en cours dans cette dynamique, afin “d’améliorer sensiblement la qualité des services, faciliter les échanges de données avec les partenaires et disposer in fine d’un système d’information sécurisé en vue de faire face aux enjeux de la couverture santé universelle”, annonce l’institution. 

Un modèle qui s’exporte

L’expertise togolaise portée par l’INAM a eu des échos favorables au-delà des frontières nationales. Tour à tour, des pays comme le Cameroun, la Guinée ou le Burkina Faso se sont rapprochés, afin de s’imprégner du modèle et réussir leurs processus respectifs.  

Au départ, ouvert seulement aux agents de l’administration publique, l’Inam couvre aujourd’hui plusieurs corps de métier : seniors, volontaires, artisans, journalistes, étudiants, ou encore architectes. Des manœuvres ont par ailleurs été lancées par le secteur privé pour enregistrer ses membres, et près de 2000 personnes sont d’ores et déjà recensées. 

Dernier fait en date, l’Institut s’est vu confier la gestion de l’assurance maladie universelle (AMU), un projet phare porté par le gouvernement dans le cadre de sa nouvelle feuille de route à l’horizon 2025.  

En dix ans, nous avons pu relever ce pari qui est d’offrir une couverture aux populations, mais de nombreux défis nous attendent, notamment celui de l’extension réussie”, résume Myriam Dossou.  

Le ministère du tourisme a lancé une enquête sur les pratiques touristiques au Togo. Objectif, appuyer les réflexions menées par le département, dans le cadre de la refonte et du développement du secteur. 

PARTICIPER

Le Togo a en effet lancé des manœuvres ces dernières années, afin d’améliorer son offre touristique. Si le Covid-19 a violemment impacté le secteur, des réflexions sont en cours : l’une des solutions à moyen terme envisagées est notamment le tourisme domestique.  

Le sondage est anonyme. 

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Une information, publiée par un média et diffusée dans les réseaux sociaux a annoncé une dévaluation du FCFA par rapport à l’euro qui serait intervenue le 9 mars 2022. Il n’en est rien, a formellement démenti jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans un communiqué.

Le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA”, a assuré l’institution, précisant que “les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet, notamment dans la rubrique dédiée au cours des devises.

Ces rumeurs de dévaluation ont émergé depuis quelques semaines, dans le sillage de la hausse des prix des produits de consommation dans le monde, corollaire des tensions économiques entre la Russie et plusieurs pays occidentaux. 

La dernière dévaluation du Franc CFA remonte à 1994.