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Le Conseil de l’Entente, première des institutions sous régionales ouest-africaines, veut se doter d’une nouvelle vision. Le projet a été présenté mardi à Lomé au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil, par le Secrétaire exécutif Marcel Amon-Tanoh. 

La nouvelle vision qui, selon le responsable, “va être déclinée par de nouvelles missions”, devrait être dévoilée lors d’un prochain sommet de chefs d’Etat. 

En attendant, les préparatifs se poursuivent pour l’organisation du prochain conseil des ministres de l’institution, prévu en juillet à Abidjan. Lundi, une séance de travail a eu lieu entre le diplomate de nationalité ivoirienne et Robert Dussey, actuel président en exercice du conseil des ministres. 

Pour rappel, le Conseil de l’Entente, créé en 1959, a pour mission de consolider la paix et la stabilité, et de promouvoir l’intégration économique, politique et culturelle des populations de ces cinq pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Niger et Togo). 

Au Togo, le système électoral et politique connaît de nouveau une actualisation. Les députés ont adopté mardi en plénière à l’hémicycle deux projets de loi, modifiant le code électoral ainsi que la charte des partis politiques. 

Les nouveaux textes, soumis il y a quelques semaines par le gouvernement, s’inscrivent dans la perspective des préparatifs des élections régionales. 

Concrètement, les modifications apportées au code électoral érigent la préfecture comme une circonscription électorale pour l’élection des conseillers régionaux et précisent la répartition du nombre de ces derniers. En outre, elles balisent la voie à l’élection des sénateurs par les conseillers municipaux et régionaux. 

Quant à la charte des partis politiques, la nouvelle loi réforme le cadre légal d’exercice de ces derniers, et met en place des outils pour une meilleure structuration, organisation, représentativité ainsi qu’une responsabilité dans la gouvernance administrative et financière. 

Ainsi, seuls les Togolais d’origine pourront désormais créer et diriger des formations politiques sur le sol togolais, et des obligations sont dorénavant faites à toutes les entités de disposer d’un siège et d’une adresse, de tenir au moins un congrès tous les cinq ans et de rendre compte en matière de gestion financière à la Cour des comptes.

Enfin, le mode de subvention de l’Etat à l’endroit des partis politiques est également revu, et se fera de façon proportionnelle. 

Pour le ministre de l’administration territoriale qui a également pris part aux travaux, c’est une étape décisive et une grande avancée : “La modification du code électoral permet désormais à la CENI d’entrer définitivement dans la préparation des élections régionales. Dans les prochains jours, le décret qui va faire la répartition des conseillers régionaux par circonscription électorale va être pris. En ce qui concerne la loi portant charte des partis politiques, il s’agit de la prise en compte intégrale des recommandations faites par la concertation nationale entre acteurs politiques tenue du 19 janvier au 13 juillet 2021. Le gouvernement fera tout pour un bon usage de ces deux lois”, a-t-il déclaré. 

En rappel, les élections régionales se tiendront l’année prochaine

Quelques jours après l’entrée en vigueur des nouveaux prix plafonds des produits de première nécessité, des équipes d'inspecteurs et de contrôleurs de commerce effectuent des contrôles inopinés sur toute l’étendue du territoire. 

La démarche permet de vérifier l’application effective des mesures prises par le gouvernement en faveur du pouvoir d’achat des populations. Elle offre en outre l’occasion de sensibiliser les acteurs sur l’importance de ces dispositions. Quant aux contrevenants, « ils s’exposent aux pénalités », expliquent les inspecteurs.  

Pour rappel, les nouveaux prix plafonds des produits locaux et importés ont été fixés suite au réajustement des prix des produits pétroliers. 

Pour la première fois, le Togo est en tête des offres les moins chères et les plus rapides de la zone Uemoa en ce qui concerne les offres internet par fibre à domicile. L’annonce a été faite lundi par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), à la suite d'un benchmark réalisé sur les offres FTTH dans les huit pays de l’espace.

Selon le régulateur, cette performance a été rendue possible grâce à la refonte tarifaire opérée récemment par le Groupe Vivendi Africa Togo (CanalBox), qui a respectivement remplacé ses offres de 10 Mbps et 50 Mbps par de nouvelles de 50 Mbps et 200 Mbps, tout en gardant inchangés les tarifs (15 000 et 30 000 FCFA). Quelques semaines auparavant, c’était l’opérateur Togo Telecom (Groupe Axian) qui effectuait également une refonte tarifaire, avec de nouvelles offres allant de 10 à 300 Mbps pour le débit et 15 à 200 000 FCFA pour les tarifs. 

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Fort de ces nouveaux débits jusqu’à cinq fois plus rapides, le Togo réalise une avancée dans l’espace communautaire sur ce segment, aux côtés de la Côte d’ivoire et du Burkina où GVA a également proposé ces offres via ses filiales. 

Pour le gendarme des télécoms au Togo qui invite les autres opérateurs à "emboîter le pas”, il s’agit d’une “avancée majeure sur le marché de l’internet fixe haut débit”, à l’heure où l’institution n’a cessé d’exhorter ces derniers mois “à pratiquer des prix plus justes et raisonnables". 

Au Togo, l’élargissement et l’amélioration de la connectivité internet est l’une des priorités de l’exécutif, dans la réalisation de ces projets de développement. Mi-mars, le pays est devenu la première station sur le continent à accueillir Equiano, le nouveau câble sous-marin de Google. L’infrastructure, qui doit favoriser la création de milliers de nouveaux emplois selon les projections, dispose d’une bande passante 20 fois supérieure à toutes celles existantes dans la région. 

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L’Office togolais des recettes (OTR) tiendra ce mardi 24 mai à partir de 9h30 une vente aux enchères publiques à Tsévié. Au total, 197 véhicules dont 42 motos seront publiquement mis en vente. 

La participation est conditionnée au paiement d’une somme de 5000 FCFA non remboursable à la division de la lutte contre la fraude et les trafics illicites, précise le fisc.

 

Le Niger dispose d’un nouveau représentant officiel auprès du Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu lundi à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau diplomate désigné par Niamey, Sidi Zakari. 

Le nouvel ambassadeur, qui sera bientôt officiellement accrédité par le Président de la République, remplace Sidibé Fadjimata Maman Dioula, dont la mission s’est achevée il y a trois mois

Le Togo et le Niger entretiennent d’excellentes relations de coopération, matérialisées régulièrement par les concertations entre leurs dirigeants.

La capitale togolaise accueille depuis lundi la 8ème conférence et assemblée générale de l’Association des commissions de finances de l’Afrique de l’ouest (WAAPAC). L’événement prévu pour quatre jours, est consacré au “rôle des parlements dans les mécanismes de relance post Covid-19”. 

A l’entame des travaux, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, Yawovi Adjourouvi, a rappelé à ses pairs les mesures prises par le Togo pour affronter la pandémie et le rôle joué par la Représentation nationale dans ce sens. Que ce soit pour le programme Novissi, la gratuité des frais d’inscription et de scolarité dans les écoles publiques, la prise en charge de la tranche sociale des factures d’eau et d’électricité, ou encore le programme Wezou, les députés ont joué leur partition et devront continuer à le faire pour que le pays renoue avec sa croissance.  

« Les Assemblées parlementaires sont appelées à apporter leur contribution au renforcement de la stabilité des cadres macroéconomiques. En effet, la mise en œuvre réussie des plans de relance requiert le soutien indéfectible des Représentations nationales comme nous l’avons fait s’agissant des plans de ripostes à la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Pour le président de la WAAPAC, Djossou Semondji, par ailleurs député à l’Assemblée nationale togolaise, c’est une opportunité pour les parlements des pays membres de la Cedeao « pour que chacun mesure à sa juste valeur, l’importance » de sa contribution aux processus de relance.

L’association panafricaine regroupe 12 pays membres de la sous-région. Elle est présidée depuis 2015 par le Togo. La rencontre permettra en outre de renouveler son comité exécutif. 

 

La capitale togolaise abrite depuis lundi un atelier international sur la mise en place et la gestion d’unités opérationnelles, à des fins de renseignements contre l’évasion fiscale internationale.

L’activité organisée conjointement par le Centre de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF), le Forum mondial de l’OCDE sur la transparence et l’Office Togolais des Recettes (OTR), doit permettre de mieux cerner les transactions multinationales et faire barrière à la fuite des capitaux.

Pendant trois jours, les participants issus d’une dizaine de pays seront outillés sur plusieurs thématiques et stratégies devant leur permettre de mieux cerner les transactions multinationales. Le rôle des unités opérationnelles envisagées est notamment de permettre aux administrations fiscales de demander et obtenir des renseignements déterminants dans cette lutte. 

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Nul n’ignore le manque à gagner des Etats du fait des flux financiers illicites et de la fraude fiscale”, a déclaré à l’ouverture des travaux, Kossi Tofio, directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances. Selon les dernières données disponibles sur la question, les pays africains perdraient en moyenne chaque année plus de 50 milliards $ du fait des transactions transfrontalières échappant au contrôle des Etats. “Si nous voulons garantir aux Trésors publics de nos pays respectifs des moyens pour assurer le financement de leurs politiques de développement, il est urgent de procéder à la mise en place ou le renforcement des plateformes de renseignements, il est fondamental de mutualiser les énergies en vue de lutter contre l’assèchement des ressources ” assure le responsable.  

L’un des principaux défis de notre institution dans cette lutte réside dans l’absence d’instruments juridiques dans certains pays, lui permettant d’obtenir d’autres pays les informations nécessaires à la conduite d’investigations et contrôles fiscaux”, explique pour sa part le Commissaire des Douanes et Droits Indirects de l’OTR, Atta Kakra Essien.

A ce jour, plus de 160 pays à travers le monde dont le Togo, font partie du réseau mondial de l’OCDE sur les questions de transparence financière. Les travaux s’achèvent mercredi. 

Le Centre national d’instruction (CNI) des Forces armées togolaises (FAT) dispose depuis quelques jours d’un nouveau commandant. Le Lieutenant-Colonel Bidenam Halaoui, nommé par arrêté ministériel, a officiellement pris ses fonctions en fin de semaine dernière, lors d’une cérémonie. 

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Le nouveau commandant remplace à ce poste, le Colonel Gnamkoulamba Maoumta et aura pour mission d’aguerrir davantage les forces de défense et de sécurité, surtout dans le contexte actuel marqué par de nouvelles menaces et de nouvelles configurations de combat. 

Pour rappel, le CNI, basé à Kara, est l’une des principales institutions de formations de l’armée togolaise. Il forme aussi bien les personnels militaires que ceux relevant du ministère de la protection civile.

Confronté à des tensions dans l’approvisionnement du blé, du fait du contexte international, le Togo va accélérer l’incorporation de farines locales dans la production de pains et des produits dérivés de boulangerie. Vendredi, à la tête d’une délégation gouvernementale, le Premier ministre a visité deux boulangeries déjà engagées dans cette démarche. 

Tour à tour, Victoire Dogbé, accompagnée notamment des ministres du commerce et du développement à la base, s’est rendue dans deux communes du District de Lomé (Golfe 5 et Agoè-Nyivé 5), où sont implantées les sociétés ‘Wesa Glory Corporation’ et ‘Jerusalem’. Les deux boulangeries, actives depuis plusieurs années, sont spécialisées dans la fabrication de pains, friands, viennoiseries, petits fours et gâteaux à base de farines de céréales (soja, maïs, riz, sorgho), de tubercules (manioc et igname), ou encore de produits comme le miel, le gingembre et le chocolat.

Il est important de changer de paradigme et de saisir cette opportunité”, a exhorté la cheffe du gouvernement aux différents acteurs. Ces derniers pourraient d’ailleurs par exemple s’approvisionner auprès de ‘Minagro Group’ une structure locale pionnière qui met à la disposition des boulangeries, des farines à base de maïs, de manioc, de patate douce et de banane plantain. 

Depuis plusieurs mois, les prix des principaux produits nécessaires à la fabrication de pain, aliment de première nécessité, augmentent de façon exponentielle.