Au Togo, le gouvernement vient de bénéficier d’un appui significatif dans la mise en œuvre de deux de ses priorités : l’accompagnement des TPME et le renforcement de l’inclusion sociale. La Banque africaine de développement (BAD) a en effet signé jeudi 27 juillet, deux nouveaux accords de financement.
Ces nouveaux concours, qui se traduisent sous la forme de prêts et dons, ont été scellés lors d’une cérémonie à Lomé, réunissant plusieurs membres de l’exécutif et le Responsable Pays de la Banque, Wilfrid Abiola.
Renforcer l’employabilité des jeunes et promouvoir l'entrepreneuriat
Concrètement, le premier accord, cofinancé par l’Allemagne et d’un montant global de 28,1 milliards de francs CFA (dont un don de plus de 21 milliards), vise à accompagner les jeunes hommes et femmes entrepreneurs sur les chaînes de valeur créatrices d’emplois.
Spécifiquement, le projet vise à renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes, à booster la compétitivité et accroître les parts de marchés des TPME, et à augmenter le volume des financements accordés à ces derniers.
Logements sociaux : des coudées franches pour mener des études
S’agissant du second accord portant sur un montant global d’environ 3,1 milliards FCFA, il se décline en un prêt de 2,9 milliards et un don de 128 millions FCFA.
Il est destiné à financer les études préliminaires et de faisabilité du Programme de construction des 20 000 logements à coûts abordables au Togo, un projet inscrit dans la feuille de route gouvernementale.
“Ces deux interventions du Groupe de la Banque témoignent de notre disponibilité à accompagner le Gouvernement togolais dans la réalisation de projets structurants pour le développement économique et social durable et inclusif. C’est pourquoi, nous exhortons l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces projets et programmes à ne ménager aucun effort dans l’atteinte des objectifs de ces interventions”, a affirmé le responsable pays de la BAD, à l’issue de la signature.
Pour le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, “les fonds octroyés permettront de favoriser la création d’emplois, la réduction de la pauvreté et l’accélération de la croissance économique”, et de mener des études en vue “d’améliorer la qualité de vie des populations, par le biais de l’accès à des logements décents, surtout pour les personnes à revenus faibles et intermédiaires”.
Au Togo, les efforts d’amélioration de la sécurité routière se poursuivent. Durant les six premiers mois de l’année, 282 morts et 4.611 blessés ont été enregistrés sur les routes du pays, a annoncé jeudi 27 juillet, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehame.
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— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) July 27, 2023
Le ministre @YarkDamehame a présenté ce 27 juillet, les résultats du bilan de la sécurité routière du premier semestre.#StopDanger?? ???
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Les chiffres, dévoilés lors de la traditionnelle présentation à Lomé du bilan sécuritaire semestriel, font ressortir une baisse au niveau de tous les indicateurs sensibles, comparés à ceux des deux derniers semestres.
En effet, 3.262 accidents ont été déplorés en tout, soit une baisse ; 3.818 accidents ayant été dénombrés de janvier à juin 2022.
2 morts et 18 accidents par jour
Globalement, la moyenne journalière est de 2 morts, 26 blessés et 18 accidents par jour, relèvent les services des ministères de la sécurité et des transports.
“Des chiffres toujours alarmants”, déplorent les officiels.
Les motocyclistes, toujours en tête des victimes
Dans le détail, les causes de ces accidents restent invariablement les mêmes, avec un manque de responsabilité élevé. Dans le top 5, on retrouve ainsi le défaut de maîtrise, le refus de priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse, et les dépassements défectueux.
Comme chaque année, les usagers de motos demeurent les principales victimes. Au premier semestre, ce sont 195 motocyclistes (69% des décès) qui ont ainsi perdu la vie, suivis par des piétons (45, soit 15%). Par ailleurs, la tendance observée l’année dernière avec les conducteurs de tricycles s’est confirmée, avec 16 morts recensées dans leurs rangs, soit 5% du total.
La N1 et le Grand Contournement, toujours dangereux
Autre point sur lequel on note le statu quo, la Nationale N1 (114) et le Grand Contournement de Lomé (25) demeurent les axes routiers les plus mortels, pour avoir enregistré près de la moitié du total de décès. A ces voies, s’ajoutent les routes Lomé-Kpalimé-Atakpamé (11 morts) et Lomé-Aného (5 morts).
“Il est important d’éduquer et de responsabiliser les usagers”, a une nouvelle fois martelé Yark Damehame, qui s’est par ailleurs réjoui des résultats des différentes actions initiées pour infléchir la courbe.
L’administration publique togolaise pourrait bientôt bénéficier d’un nouvel appui dans le cadre de son processus de modernisation. Le Centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG), basé à Dakar (Sénégal), a affirmé mercredi 26 juillet, sa disponibilité dans ce sens. Ceci, à la faveur d’une audience accordée par le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé à une délégation conduite par la directrice de l’institution, Rosaline Worou Houndekon.
“Le CESAG est un centre créé par les 8 Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), sous la tutelle de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l'Ouest (BCEAO). Il offre des formations professionnelles pour les pays membres et les autres pays africains”, a d’abord expliqué la responsable. Et de poursuivre : “depuis sa création en 1985, le CESAG essaye d’accompagner les pays dans le cadre de la modernisation de leur administration publique. Nous formons des spécialistes dans le système de suivi et d’évaluation, et nous accompagnons les décideurs. Notre objectif est de pouvoir accompagner le Togo dans l’institutionnalisation de sa politique d’évaluation”.
Pour rappel, le Togo s’est engagé depuis trois ans dans une démarche de réformes profondes de son administration publique. L’ambition est de rendre cette dernière plus performante, simple, dématérialisée, et de la rapprocher des citoyens.
Au Togo, l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) s’apprête à se doter d’un plan national stratégique (PNS). Un atelier consultatif se tient dans ce sens depuis le mercredi 27 juillet à Adétikopé (Préfecture d’Agoè-Nyivé).
Les consultations, qui réunissent tous les acteurs impliqués dans l’utilisation des données météorologiques (ministères, agences, instituts, entre autres…), doivent permettre d’établir un rapport de synthèse, qui servira de base de travail. L'objectif est de définir à terme une vision sur 10 ans et un plan quinquennal, lequel formalisera les orientations et axes stratégiques, et veillera à leur mise en œuvre et évaluation.
Pour rappel, l’ANAMET est devenue officiellement une agence en novembre 2022, à la faveur d’un décret gouvernemental. La décision s’inscrit dans une logique d’innovation et d’amélioration de la fourniture des services météorologiques et climatiques aux populations.
La capitale togolaise a abrité mardi et mercredi 25 et 26 juillet derniers, un atelier national sur l’exploitation illicite des programmes audiovisuels par internet. L’activité, organisée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, a réuni les acteurs du secteur (diffuseurs, fournisseurs d’accès internet), les consommateurs, les entités de régulation.
L’objectif était notamment de faire l’état des lieux, et de trouver des approches de solution, dans un contexte d’amplification de ce phénomène, qui, favorisé par le développement d’internet, met à mal les finances publiques.
En effet, explique le gendarme de l’audiovisuel au Togo, l’exploitation illicite des programmes audiovisuels, qui peut s’illustrer par la reproduction et la commercialisation illégales de programmes de télévision ou d’œuvres audiovisuelles, ou encore par le téléchargement ou la diffusion sur internet, d’œuvres protégées sans autorisation, a pris de l’ampleur au fil des années au Togo.
“La piraterie met à mal l’industrie culturelle et la production des contenus, et nous avons une responsabilité face à cela”, a indiqué le ministre de la communication et des médias, Prof Akodah Ayewouadan, également présent lors des travaux.
Plusieurs ébauches de solutions
Pour venir à bout du “fléau”, la riposte s’organise progressivement, et s’inspire d’actions similaires mises en œuvre dans d’autres pays de la sous-région. Plusieurs ébauches de solutions sont d’ores et déjà évoquées. Entre autres, blocage des sites illégaux, filtrage des contenus, sanctions civiles et pénales, confiscations de matériels, ou encore des suspensions.
“La collaboration des différents acteurs du secteur est primordiale si l'on veut arriver à bout de ce fléau. En outre, il faudra envisager des propositions de prix sociaux, en phase avec les réalités économiques des consommateurs, pour que les actes illégaux puissent cesser”, a insisté Akodah Ayewouadan.
Plusieurs entités gouvernementales se sont également saisies du dossier, notamment l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) et l’Agence nationale de la cybersécurité.
Le chef du Commandement militaire des Etats-Unis en Afrique (AFRICOM), le Général Michael Langley, séjourne au Togo, dans le cadre d’une visite de travail. Le haut responsable a été reçu mercredi 26 juillet par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de la République, @FEGnassingbe s’est entretenu, ce 26 juillet 2023, avec le Gal Michael Langley, Commandant du Commandement militaire des États-Unis en Afrique (#AFRICOM), en visite de travail au Togo. ➡️ https://t.co/odoMM683yf pic.twitter.com/X5ZN96g8tR
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 26, 2023
Au centre des échanges, la coopération militaire entre les deux pays et les valeurs communes comme la stabilité, la sécurité ou la prospérité. Entre autres sujets abordés, la sécurisation du secteur maritime, la protection du littoral, la situation sécuritaire et l’extrémisme violent dans la sous-région ouest africaine, et dans la partie septentrionale du Togo.
“Nous avons discuté des mécanismes pour renforcer le partenariat dans le cadre de ces valeurs”, a indiqué le Général Langley.
Pour rappel, l’AFRICOM est le Commandement unifié des activités militaires et sécuritaires des USA pour le continent. Il y a deux ans, le prédécesseur du Gal Michael Langley avait également effectué une visite au Togo.
Lancé il y a quelques mois à la faveur de la rencontre entre le chef de l’Etat et le Premier ministre mauricien, le rapprochement économique entre le Togo et l'Île Maurice se concrétise.
Une délégation officielle, conduite par la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor, a effectué la semaine dernière (18 au 20 juillet), une mission de partage d’expériences et de prospection dans le pays insulaire est-africain.
?????????? ????? : The EDB is hosting a delegation from Togo for a prospection and peer to peer learning mission scheduled from the 18 to the 20 of July 2023.
— Economic Development Board Mauritius (@EDBMauritius) July 18, 2023
? Read more https://t.co/loTGU37j3Y pic.twitter.com/2Qz7CZYZOi
Objectif, discuter des perspectives de partenariats institutionnels sur le plan de l’investissement, ainsi que des priorités respectives des deux pays en matière d’accords économiques.
Benchmarkings, table ronde, mémorandums…
La mission, à laquelle ont pris part plusieurs représentants du public, du privé et de la coopération allemande (GiZ) qui appuie notamment le Togo, a été également l’occasion de mener plusieurs activités.
Entre autres, des visites d’entreprises dans des secteurs de services externalisés, de l’agro-industrie ou encore du textile, une table ronde et une session B2B mobilisant plus de 70 entreprises privées mauriciennes, et enfin des échanges destinés à s’imprégner de l’expérience mauricienne en matière de simplification administrative, de digitalisation des services publics, de planification économique et de développement de chaînes de valeurs industrielles. Tous, des secteurs sur lesquels le Togo entend s’améliorer.
Les échanges ont débouché sur la signature d’un mémorandum d’entente entre le ministère de la promotion de l’investissement et le Conseil de développement économique mauricien, la principale agence gouvernementale chargée de promouvoir l’attractivité du pays. Un protocole de partenariat a été en outre conclu entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays.
Du reste, une visite de prospection du secteur privé mauricien est annoncée à Lomé, pour le début du quatrième trimestre.
Le Centre médico-social de Bè-Kpota (Golfe 1) dispose de nouvelles infrastructures sanitaires. Deux nouveaux blocs de chirurgie et de radiologie ont été officiellement remis mardi 25 juillet 2023 au ministère de la santé par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
Tina, jeune mère de 30 ans a accouché par césarienne sans difficulté il y a qlq jours dans le nouveau bloc opératoire de l’hôpital de district de Bè Kpota à Lomé. La maman et le bébé se portent. 1/5 pic.twitter.com/I60iM48GNH
— Pnud Togo (@PnudTogo) July 25, 2023
Les deux ouvrages, d’un coût global d’un peu plus de 600 millions FCFA, comprennent notamment deux tables d'opération multifonction, deux tables d'anesthésie, des moniteurs de surveillance, des kits de césarienne, ainsi qu'une radio numérique avec capteur plan et échographe.
L’ambition, explique la représentante du Programme, est “d’améliorer les conditions de soin dans le respect de la dignité humaine et augmenter les capacités de diagnostic et de prise en charge de l'hôpital”.
D’ailleurs, les deux blocs opératoires modernes installés depuis mai, ont permis de pratiquer des interventions sur 76 femmes.
La semaine dernière, l’agence onusienne avait également offert des échographes à dix formations sanitaires.
Au Togo, la section nationale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a entamé cette semaine une tournée de dissémination à l'intérieur du pays. Objectif, présenter puis expliquer précisément aux différents acteurs impliqués, les derniers rapports (2018, 2019 et 2020) produits par le Togo.
A Atakpamé (Plateaux), les échanges avec les autorités locales et acteurs du secteur ont ainsi permis de familiariser les uns et les autres avec l’ITIE, ses normes et ses exigences. La prochaine étape sera celle de Sokodé (Centrale), où l’exercice sera réédité.
Pour rappel, le dernier rapport a été publié il y a quelques semaines. Selon le document, les industries extractives ont rapporté quelque 17,53 milliards FCFA de recettes au pays en 2020. En outre, le secteur a contribué à hauteur de 1,5% au PIB, de 1,4% à la création des emplois, de 13% aux exportations et de 2,5% aux revenus de l’Etat.
Les 9èmes Jeux de la Francophonie se dérouleront du 28 juillet au 06 août prochains à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC). Le Togo y prendra part, représenté par 14 athlètes et 19 artistes.
A la veille du départ de la délégation, le gouvernement, représenté par les ministres en charge de la culture et de l’action sociale, a procédé à la remise solennelle du drapeau national aux ambassadeurs du pays.
Du 28 Juillet au 06 Août 2023, 19 artistes de tout genre et 14 athlètes iront défendre nos couleurs, valoriser notre culture et notre sport aux IXes Jeux de la Francophonie #Kinshasa2023. C’est avec plaisir que j’ai présidé hier 24 Juillet 2023, au nom du Gouvernement,⤵️ pic.twitter.com/u5HWzWPZjJ
— Kossi Gbényo Lamadokou (@GbenyoLamadokou) July 25, 2023
L’occasion pour les officiels d’exhorter ces derniers à défendre le pays face aux autres nations de la francophonie, “avec honneur, dignité, dévouement et détermination”.
A Kinshasa, le Togo sera représenté non seulement en athlétisme, handisport, tennis de table, judo et en lutte africaine, mais aussi dans des disciplines culturelles comme la chanson, la danse, la sculpture, la marionnette géante, la photographie, la création numérique, le conte, le Hip-Hop, la peinture et la littérature.
Pour rappel, les Jeux de la Francophonie sont une compétition multisports et un ensemble de concours culturels, en épreuves individuelles ou par équipe, organisés tous les 4 ans sous l’égide de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).