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La Représentation nationale a effectué mardi son retour à l’hémicycle, ouvrant ainsi les activités de la deuxième session ordinaire de l’année. L’événement, délocalisé à Kara et ouvert au public, a réuni en dehors des élus, les présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et diverses autorités.

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A l’agenda de cette session qui durera 04 mois, 28 projets de loi comprenant des lois ordinaires, des ratifications d’ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et des projets de loi de ratification des conventions internationales.

Cette session qui s’ouvre est également dite budgétaire en raison de la place importante qu’occupent l’étude et l’adoption du budget de l’année suivante. L’Assemblée nationale, en tant qu’instance représentative du peuple, exerce une prérogative constitutionnelle d’autorisation des dépenses de l’Etat à travers une analyse comparative et synthétique des besoins de la nation en lien avec les ressources disponibles. Outre la question prioritaire de la défense du territoire et de la sécurité de nos populations, les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture ou les infrastructures feront l’objet de toute attention de la Représentation nationale”, a expliqué la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan dans son allocution d’ouverture.  

A l’issue de cette première journée, un projet de loi a d’ores et déjà été adopté à l’unanimité par les députés : celui portant sur la prorogation pour six mois supplémentaires de l’état d’urgence sécuritaire dans la Région des Savanes.

Au Togo, en dépit des aléas climatiques et de la crise sanitaire, la campagne agricole 2021-2022 a enregistré de bons résultats en termes de céréales, notamment pour le maïs. D’après les statistiques récemment publiées par la Bceao via son rapport annuel 2021, 929 000 tonnes ont été ainsi produites. 

Ces chiffres sont en hausse de 4,5% par rapport à ceux de l’année 2020 (885 000 tonnes) et 2019 (912 000 tonnes). D’autres principales cultures vivrières ont aussi connu une augmentation au cours de la même campagne, notamment le riz paddy (165 000 tonnes), l’igname (960 000), le manioc (1 204 000), le haricot et le niébé (211 000).   

Ces résultats sont obtenus grâce aux mesures prises par l’exécutif pour accroître la production, dont la subvention des intrants agricoles.

Au Togo, l’état d’urgence sécuritaire instauré en juin dernier dans la Région des Savanes sera en vigueur pendant six mois supplémentaires. Les députés ont approuvé ce mardi à Kara la demande faite dans ce sens par le gouvernement, conformément aux dispositions constitutionnelles.

Objectif de cette prorogation : permettre au gouvernement de poursuivre les différentes actions entreprises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les différentes menaces, dans cette région où les attaques et les incursions se sont multipliées depuis la fin de l’année dernière.

L'état d'urgence sécuritaire permet en effet aux autorités (administratives notamment) de disposer de moyens allant au-delà des pouvoirs classiques pour protéger les populations, mais qui restent encadrés par les lois et règlements en vigueur. 

Dans un message adressé au nom du gouvernement, le ministre de la sécurité et de la protection civile a rappelé les initiatives déployées depuis juin (plan d’urgence pour le renforcement de la résilience, sensibilisations entre autres) et invité les populations à poursuivre dans la dynamique de collaboration avec les forces de l’ordre. 

En rappel, au Togo, la constitution autorise le Chef de l'Etat à décréter l'état d'urgence. Mais dès que sa durée excède trois mois, il revient à l'Assemblée nationale de se prononcer. Déclaré le 13 juin dernier, l’état d’urgence devait s’achever le 12 septembre.  

Au Togo, la reprise pour le compte de l’année académique 2022-2023, aura lieu le lundi 19 septembre, comme initialement prévu. Aucun report n’a été officiellement décidé à ce propos

Des informations, parties d’un faux communiqué publié sur les réseaux sociaux, laissent entendre une modification des dates. 

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Il y a quelques jours, une autre fausse information, faisant état d’une distribution d’ordinateurs portables aux familles a également été démentie par le ministère des enseignements.  

La capitale togolaise abritera ce mardi une nouvelle réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali). Cette rencontre, programmée en concertation avec l’Union Africaine, sera la seconde sur le sol togolais après celle de mars 2021.

A Lomé donc, pays africains et partenaires internationaux du Mali se concerteront à nouveau, et tenteront de mieux comprendre les derniers développements dans le pays, afin de mieux l’aider dans ses efforts vers un retour constitutionnel.

Lundi, en prélude à l’événement, le Président de la République a tour à tour reçu la délégation malienne conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et le vice-premier ministre de la RDC, Lutundula Apala Pen’Apala Christophe.

Les différents entretiens ont été l’occasion pour les émissaires de transmettre à Faure Gnassingbé, les félicitations de ses pairs Assimi Goita et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour ses initiatives diplomatiques et son implication dans les questions de paix et de stabilité sur le continent.

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Le Togo accueille à partir de ce lundi jusqu’au 7 septembre le lancement du Mois de l'amnistie en Afrique (MAA), pour la remise et la collecte des armes illicites. L’événement se situe dans le cadre de l’initiative “Faire taire les armes” du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA).

En effet, depuis septembre 2021, une décision a été prise par le CPS permettant à un Etat membre sélectionné d’abriter le MAA pour une meilleure vulgarisation de ses objectifs et une large participation des populations. L’occasion permet d’encourager “les civils à remettre volontairement les armes illicites en leur possession sous réserve d'anonymat et d'immunité de poursuites”. Ainsi, les programmes initiés pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration sont présentés au grand public. Si plus de 40 millions d'armes illicites continuent de circuler sur le continent, elles sont à l’origine de plus 500 000 décès enregistrés chaque année.

Commémoré en septembre de chaque année, le Mois de l’amnistie en Afrique est déclaré par la Conférence de l’Union africaine jusqu’en 2030. Il s’aligne sur les mesures de la feuille de route principale de l’Union pour faire taire les armes en Afrique. 

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Au Togo, 347 décès et 4863 blessés ont été enregistrés sur les routes durant les six premiers mois de l’année 2022. Les chiffres ont été communiqués en fin de semaine écoulée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, lors du traditionnel exercice de présentation du bilan sécuritaire semestriel du pays. 

En tout, 3818 accidents ont été dénombrés de janvier à juin, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents et 58 morts. La Nationale n°1 reste la plus meurtrière, avec 127 morts, tandis que les engins à deux roues confirment les statistiques observées depuis plusieurs années, avec 73% des accidents recensés et 189 morts. 

Si les chiffres sont presque similaires à ceux de l’année dernière sur la période sous-revue, les causes restent toujours les mêmes : non-respect du code, alcool et téléphone au volant, excès de vitesse. 

On n’a besoin de sensibiliser encore pour la visite technique, le port du casque, la ceinture de sécurité ou le téléphone”, a déploré Yark Damehame, regrettant qu’un “mort de plus est toujours un mort de trop”.

“La répression va s’intensifier” 

La répression va s’intensifier”, a par ailleurs déclaré le ministre, rejoint dans cette dynamique par son collègue des transports qui a interpellé les syndicats sur la question : “Il faut qu’on change d’attitude”, a martelé Affoh Atcha-Dedji. Le nouveau code de la route adopté il y a quelques semaines fera d’ailleurs l’objet de vulgarisation dans quelques semaines, avant les phases de pédagogie et de répression, ont assuré les officiels. 

Persistance des faits criminels

Sur le plan de la criminalité, les chiffres restent préoccupants, même s’ils sont en baisse comparés à ceux de l’année dernière. Au total, une cinquantaine de braquages, vols à main armée et cambriolages ont été officiellement recensés par les forces de sécurité. Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, le préjudice direct est élevé avec près de 200 millions FCFA de pertes.

Les peuples Bassar et Konkomba ont célébré samedi à Guérin-Kouka leur fête traditionnelle D’pontr/N’dack. Les festivités ont connu la participation du Premier ministre, entouré de plusieurs membres du gouvernement. 

Les activités qui ont réuni plusieurs participants se sont déroulées autour de la cohésion socio-économique et du développement culturel. “D’pontr/N’dack, fête des ignames dans le Grand Bassar, est un vibrant témoignage de l’union entre les peuples de Bassar et Konkomba”, a déclaré le ministre de la culture, Kossi Lamadokou. Ainsi, il a appelé les populations à renforcer ces liens pour le développement de la localité. 

La cérémonie a par ailleurs été marquée par la dégustation des nouvelles ignames. 

La prochaine édition de cette fête commémorée de façon rotative est prévue dans la préfecture de Bassar. 

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Après deux mois d’intersession, les députés effectueront leur retour ce mardi 06 septembre, conformément aux dispositions constitutionnelles. Ce sera lors d’une cérémonie délocalisée à Kara, à laquelle prendront part plusieurs officiels. 

A l’agenda de cette session dite budgétaire, plusieurs projets de lois en instance, et l’adoption du prochain budget de l’Etat. Comme en mars dernier, lors de la rentrée parlementaire au titre de l’année, la délocalisation de l’activité à Kara sera une nouvelle occasion pour les élus du peuple de mener quelques actions au contact de la base. 

En rappel, la première session achevée le 30 juin dernier, a vu 12 lois être adoptées. 

L’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) a annoncé vendredi l’ouverture d’une procédure de sanction contre l’opérateur Groupe Vivendi Africa Togo (GVA Togo) “pour non-respect des obligations de permanence, disponibilité et continuité des services”.   

La sanction intervient après des semaines de “manquements graves et récurrents d’indisponibilité de service”. En effet, le régulateur a relevé une “multiplication des cas d’indisponibilité de services et plus particulièrement des débits d’une lenteur jusqu’en dessous de 1 Mbps en lieu et place des débits souscrits par les consommateurs respectivement de 50 Mbps et de 200 Mbps”.

Autre couac noté par le gendarme des télécommunications, le manque d’information et de communication de l’opérateur de CanalBox : “Les consommateurs subissent tous ces manquements sans que l’opérateur GVA Togo n’informe sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli, et ce en violation de l’article 27 de son cahier des charges”.

En attendant les conclusions de la procédure, les autres fournisseurs d’accès internet sont exhortés “à mettre en œuvre tous les moyens pour assurer la disponibilité de service ainsi que le respect des débits pour lesquels les consommateurs paient”.

Pour rappel au Togo, l’accès à internet est assuré par quatre opérateurs : Togo Telecom, Cafe Informatique, le Groupe Vivendi Africa et Teolis.