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Au premier trimestre de l’année 2023, les recettes fiscales collectées par l’Office Togolais des Recettes (OTR) se sont établies à 219,8 milliards FCFA. S’il est en augmentation (+19%), par rapport à 2022, ce montant dévoilé par le ministère des finances dans son rapport trimestriel d’exécution du budget de l’Etat, révèle un taux de réalisation de 24,11%, par rapport à l'objectif annuel de 912 milliards

Dans le détail, les recettes se répartissent en plusieurs grandes catégories : les impôts (sur les revenus, bénéfices, gains en capital, salaires, patrimoines) qui ont contribué à hauteur de 41 milliards FCFA, les perceptions (impôts et taxes intérieurs) sur les biens et services, qui ont rapporté 117,6 milliards, ou encore les Droits et taxes sur le commerce extérieur et les transactions internationales, qui ont généré pour leur part, 55,2 milliards FCFA.   

Pour l’administration fiscale, ces performances en matière de recouvrement des ressources peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs : l’augmentation du chiffre d'affaires taxable à la TVA de 14,1%, ainsi que des importations en valeur de 15,4% par rapport à la même période en 2022, la réorganisation spatiale des services des impôts avec la création de bureaux des impôts dans chaque commune du Grand Lomé et dans chaque préfecture de l'intérieur du pays, l'exploitation des données du recensement fiscal réalisé sur l'ensemble du territoire national en 2022, ou encore le renforcement de la surveillance du territoire.

Pour rappel, en 2022, l’institution dirigée par Philippe Kokou Tchodié a mobilisé en tout, 865 milliards FCFA de recettes.

Les communautés du Grand Ogou (région des Plateaux) ont célébré ce weekend, l’apothéose de leur fête traditionnelle Odon-Itsu, ou fête des ignames. Les festivités, entamées quelques jours plus tôt, ont été marquées par la présence du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le Président de la République.

Formellement instituée il y a 50 ans, cette fête des prémices donne le ton à la consommation de la nouvelle igname, mais surtout commémore le souvenir des périples migratoires qui ont convergé vers la région et la ville-refuge d’Atakpamé, il y a plusieurs siècles. 

L’organisation de cette fête des prémices de la communauté Ifè, Oudou, Fon et Adja, est en phase avec l’ambition de préservation et de valorisation de chaque patrimoine culturel de notre pays le Togo”, a en outre rappelé le ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou, lors de la célébration. 

Pour la maire d’Atakpamé, Yawa Kouigan, la célébration de cette fête traditionnelle est également l’occasion de révéler la diversité culturelle et les particularités de cette “ville touristique aux énormes potentialités”, qui fait l’objet de nouveaux aménagements et de travaux depuis quelques années. 

En séjour ce week-end dans la préfecture de l’Ogou pour la célébration de la fête traditionnelle Odon-Itsu, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a effectué plusieurs activités de terrain. Objectif, faire le suivi des différents projets initiés par l’exécutif dans la région des Plateaux. 

Entourée de plusieurs ministres et d’autorités locales, la cheffe de l’exécutif s’est ainsi rendue à Nangbéto, où se situent le barrage hydroélectrique et les installations de l’entreprise Lofty Farm, spécialisée dans la production et la commercialisation de poissons, à Kamina où sera bientôt érigé un musée historique, à Agbonou où est implantée une vitrine de l’artisanat, et à Atakpamé, où des travaux d’aménagement de la voirie sont en cours. 

Dans l’Anié, Victoire Dogbé a également évalué l’exécution du projet de la voirie urbaine, avant de conclure par une visite au parc animalier de Témédja, dans l’Amou.

Au Togo, la famille du volontariat s’élargit. 684 nouveaux volontaires nationaux de compétences (VNC) ont rejoint la cohorte jeudi 03 août, à l’issue d’une cérémonie de prestation simultanée organisée à Lomé et à Kara. 

Comme les 17 précédentes, la nouvelle vague s'est engagée à servir la Nation, en contribuant au développement socio-économique du pays, et en accomplissant sa mission “avec dévouement, humilité, neutralité, professionnalisme et d’œuvrer à la promotion des actions de développement du pays”.

C’est avec toute la reconnaissance de la nation togolaise, que je vous souhaite une bonne mission. Soyez braves, soyez forts et servez le pays comme il faut”, a déclaré à leur endroit le Directeur de Cabinet du ministère du développement à la base, lors de la remise à Lomé des kits d’affectations. 

En tout, ce sont désormais plus de 65 000 volontaires parmi lesquels 24.214 VNC qui ont été mobilisés depuis 2011. 

Au Togo, neuf ans après son lancement, le Fonds national de la finance inclusive continue d’enchaîner les bonnes performances. A fin juillet 2023, 108,12 milliards FCFA ont été octroyés aux populations exclues des systèmes financiers classiques, indique le dernier bulletin d’information du Fonds.

Concrètement, plus de 1,8 million de personnes, issues de plusieurs couches socioéconomiques, ont bénéficié à ce jour des crédits, alloués via 13 produits (AGRISEF, AJSEF, APSEF, PAF, PAIFFV, PAS-AGRISEF, PAS-APSEF, PNPER, PS, KIFFE, NKODEDE, REF-PSF, RELANCE). Le tout, pour un taux de remboursement toujours très élevé (95,17% en janvier). 

APSEF, principale locomotive

Selon les statistiques, la principale locomotive du Fonds est le produit d’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), qui a permis d’allouer 37,57 milliards FCFA, suivi du produit d’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), avec 34,82 milliards distribués. 

225 000 bénéficiaires supplémentaires toujours en ligne de mire 

Ces acquis consolidés, le Fonds qui a vu l’an dernier ses attributions redéfinies et étendues, maintient son objectif à l’horizon 2025, de toucher 225 000 bénéficiaires supplémentaires. 

Pour rappel, la barre symbolique des 100 milliards FCFA de crédits débloqués a été franchie il y a un peu plus d’un an et demi, en mars 2022.

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Au Togo, l’uniforme des élèves des établissements scolaires publics et privés du secondaire devra désormais respecter certaines caractéristiques précises. Le ministre chargé des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko, a acté mercredi 03 août via un arrêté, la nouvelle réglementation sur les tenues scolaires. 

Concrètement, pour les élèves de sexe masculin inscrits dans les établissements publics, l’uniforme devra être constitué d’une “chemise ample et un pantalon descendant jusqu’aux talons, taillés dans le même tissu de couleur kaki, une paire de chaussures fermées ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Pour les élèves de sexe féminin, “une chemise ample en popeline blanche, une jupe ovale et/ou plissée, de couleur kaki, couvrant les genoux et une paire de chaussures fermées aux semelles plates ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Quant aux élèves inscrits dans les établissements privés, “une chemise ample et un pantalon descendant jusqu’aux talons pour les élèves de sexe masculin, et une jupe ovale et/ou plissée couvrant les genoux, pour les élèves de sexe féminin. Une paire de chaussures fermées aux semelles plates ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Les privés peuvent intégrer la cravate aux uniformes

S’ils choisissent les couleurs des tenues de leurs établissements, les promoteurs privés peuvent également “intégrer la cravate à l’uniforme scolaire”, a autorisé le ministre. 

Toutefois, avertit Dodzi Kokoroko, “les accessoires qui présentent un caractère ostentatoire, blasphématoire, ou indécent sont strictement interdits”. 

Enfin, “la confection des t-shirts à l’effigie de l’établissement est subordonnée à un accord préalable entre le chef de l'établissement et l’association des parents d’élèves, qui conviennent du prix de vente aux élèves”. Par ailleurs, “l’acquisition et le port de ces t-shirts estampillés sont entièrement facultatifs pour les élèves”, a précisé le ministre.

Une semaine après avoir abrité des consultations entre les leaders politiques et militaires du Darfour, le Togo poursuit son action en vue d’un retour à la paix au Soudan. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué mardi 1er août dernier, une visite dans le pays. 

Au menu de ce déplacement, une rencontre avec le vice-président du pays, Malik Agar. Au cours des échanges, le chef de la diplomatie togolaise a réitéré le soutien du Togo au Soudan, et son engagement sur le règlement négocié du conflit. 

Pour rappel, la rencontre de Lomé, organisée les 23 et 24 juillet derniers, a débouché sur un appel aux parties belligérantes ainsi que sur la signature d’une déclaration.

Après trois ans d’interruption, la foire ‘Made in Togo’ est de retour depuis quelques jours. La manifestation foraine a été lancée le vendredi 28 juillet dernier sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF). 

Pendant 10 jours, les visiteurs auront l’occasion d’arpenter les stands occupés par plus de 70 exposants, proposant des produits et mets exclusivement locaux. Ils pourront également participer à des conférences-débats, panels, ateliers et soirées culturelles mettant en valeur les richesses agricoles, culturelles et artistiques du pays. 

Pour le ministère du commerce dont le Directeur de cabinet, Koffi Mensah Vignon, a donné le ton des activités, l’initiative vise non seulement à renforcer la visibilité des petites et moyennes entreprises, mais aussi à sensibiliser ces dernières à la nécessité des normes, de qualité et d’emballage des biens et services locaux. 

Déjà, à la veille de l’ouverture de la foire, le ministère a mené une tournée dans plusieurs supermarchés de la capitale, afin de s’enquérir de l’application des mesures gouvernementales de promotion des produits locaux.

La Direction du cadastre, de la conservation foncière et de l’enregistrement (DCCFE) fait l’objet depuis plusieurs mois d’actes d’escroquerie, menés par des individus malintentionnés, se faisant passer pour ses agents. Le mode opératoire, explique l’Office Togolais des Recettes (OTR), consiste notamment à appeler les requérants, ou à leur envoyer des SMS leur demandant de payer des frais supplémentaires via le mobile money pour la suite du traitement de leurs dossiers. 

Le Commissaire général tient à rappeler au public que ces individus ne sont pas des agents de l’OTR et décline toute responsabilité quant à leurs actes. Les paiements pour les procédures d’immatriculation foncière se font uniquement dans les agences des banques partenaires et sur les bornes électroniques mises à la disposition des usagers au siège de l’Office et le site de la DCCFE”, a clarifié lundi 31 juillet, Philippe Kokou Tchodie. 

Dans ce sens, “le public est invité à redoubler de vigilance et à signaler toute tentative d’escroquerie à l’OTR (numéro vert 8280), à la Police ou à la Gendarmerie”, a exhorté le responsable. 

Depuis quelques années, plusieurs entités publiques (INAM, CEET, Caisse des retraites, DTRF…) sont régulièrement confrontées à ce phénomène.

Au Togo, l’examen d’obtention du Brevet de technicien (BT) a officiellement débuté le mardi 1er août sur toute l’étendue du territoire. En tout, 2.206 candidats, parmi lesquels 216 filles, composent. 

Les épreuves ont lieu dans une quinzaine de filières : comptabilité, restauration, secrétariat, transport logistique et transit, climatisation, froid industriel, construction métallique, électrotechnique, mécanique, génie civil, hydraulique, ou encore techniques audiovisuelles. 

A Lomé, le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Kokou Hodin, a donné le coup d’envoi symbolique des épreuves, et effectué une tournée dans quelques centres d’écrit. 

L’examen du BT est un examen professionnel qui permet aux récipiendaires d’aller dans la vie active, tout comme de continuer leurs études. Le Togo est en construction, la jeunesse est attendue”, a déclaré l’officiel, qui a saisi l’occasion pour inviter cette dernière à s’inscrire dans les filières industrielles.