En séjour à Nairobi où il a pris part à la réunion du conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, s’est entretenu en fin de semaine dernière, avec son homologue kényan, Alfred Mutua.
Productive bilateral meeting with My kenyan Counterpart and brother @DrAlfredMutua, Cabinet Secretary (Minister)for Foreign & Diaspora Affairs of the Republic of Kenya in #Nairobi. Investissement, Tourism, culture, Trade…@Kenyans @ntvkenya @citizentvkenya @_AfricanUnion pic.twitter.com/kfXGktmaOT
— Robert Dussey (@rdussey) July 15, 2023
Au menu de la réunion, la coopération entre les deux pays. Les échanges ont été particulièrement axés sur les secteurs de l’investissement, du commerce, du tourisme, et de la culture.
Pour rappel, Lomé et Nairobi entretiennent de bonnes relations diplomatiques.
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Au Togo, 8.283 nouvelles entreprises ont été enregistrées durant les six premiers mois de l’année. C’est ce qui ressort de la dernière compilation des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).
Cette statistique, si elle s’inscrit dans la dynamique observée au premier trimestre, dégage surtout une tendance haussière de 15% par rapport aux 7.195 créées au cours de la même période, l’année dernière.
Dans le détail, 5.989 sociétés sont portées par des hommes, contre seulement 2.294 par les femmes (27%). Un chiffre en baisse par rapport à 2022 (2.907). Egalement, 6.871 sont à l'initiative des Togolais contre 6.092 l’année dernière, ce qui traduit une progression de 12%.
Enfin, le nombre d’entreprises déclarées par les personnes physiques a évolué de 16% par rapport à l’année dernière, se situant à 5.015 contre 3.268 pour les personnes morales.
Globalement, la tendance laisse augurer un nouveau record de création d’entreprises. En 2022, ce sont 13.835 nouvelles sociétés qui ont été enregistrées au CFE.
Le Togo a bouclé le vendredi 14 juillet dernier une nouvelle sortie sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons et d’Obligations assimilables du Trésor (BAT et OAT), le Trésor public a finalement levé 16 milliards FCFA.
Découvrez les résultats de l'émission de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor du Togo du 14.07.23. Pour en savoir plus, cliquez ici : https://t.co/mm99VbyNll #MTP #TG pic.twitter.com/s6wxTqotwO
— UMOA-Titres (@umoatitres) July 17, 2023
Les investisseurs étaient néanmoins au rendez-vous, avec une trentaine de soumissions pour un taux de couverture de 110%.
Avec ces nouvelles ressources, destinées à assurer la couverture des besoins de fonctionnement, le pays totalise désormais 430 milliards FCFA mobilisés depuis le début de l’année. Pour rappel, le Togo a déjà réussi à capter plus de 70% de sa prévision de mobilisation annuelle.
Au Togo, l’assouplissement des conditions de voyage, au départ comme à l'arrivée, se poursuit. De nouvelles dispositions sanitaires ont été introduites il y a quelques jours au niveau de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé.
#Togo: Allégement des règles sanitaires. Retrouvez les nouvelles dispositions sanitaires à l'entrée et à la sortie du Togo sur le site https://t.co/fpcB4BAjZz
— Primature Togo (@PrimatureTogo) July 15, 2023
Concrètement, “aucun document de voyage en rapport avec la Covid-19 (preuve de vaccination, résultat négatif de test PCR ou de test antigénique) ne sera plus exigé à l’entrée ni à la sortie du pays”.
Toutefois, “il est recommandé aux voyageurs, au départ du Togo, de vérifier les conditions sanitaires en lien avec la Covid-19 en vigueur dans leurs pays de destination afin de s'y conformer”.
Enfin, “les voyageurs âgés de 12 ans et plus, sont encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 et à observer les mesures d’hygiène”.
Pour rappel, le dernier allègement des règles sanitaires à l’AIGE remonte à septembre dernier.
Au Togo, le gouvernement veut intensifier le contrôle et la lutte contre la promotion et la consommation des substances psychoactives. En effet, le phénomène, déjà inquiétant ces dernières années, a pris de l’ampleur au point de devenir un problème de santé publique et de sécurité, en particulier chez les jeunes.
Si plusieurs dispositions pénales existaient déjà depuis 1998, elles ont été renforcées en 2015, avec l’introduction de nouvelles contraintes. Ainsi, a rappelé le ministère de la sécurité il y a quelques jours, “la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc) sont interdits et punis”.
De même, “l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à l’usage illicite des drogues ou substances présentées comme ayant les mêmes effets ou non, constituent des infractions”, poursuit le ministère. Dans ce sens, “ceux qui sciemment auront fourni à un(e) mineur(e) l’un des inhalants chimiques ou toxiques ou des plantes ou substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes seront poursuivis et punis”.
La “chicha” et l’alcool, également dans le viseur
Également concernées par ce durcissement des mesures, la vente et la consommation du tabac et ses dérivés, ainsi que de l’alcool.
La vente et la consommation du tabac, y compris ceux consommés à l'aide du chicha sont interdites et punies par les articles 865 et suivants du nouveau code pénal;
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) July 14, 2023
J'interpelle les jeunes qui s'adonnent ces pratiques. Arrêtez maintenant, au risque de tomber sous le coup de la loi https://t.co/gq2fu7T84p
Particulièrement épinglée, la chicha ou narguilé, un dispositif de pipe à eau utilisé pour fumer du tabac, et très répandu depuis quelques années. Désormais, a assuré le ministère, la vente et la consommation de tabac et ses produits dérivés, “surtout dans les milieux publics, dans les lieux de travail, dans les moyens de transport en commun, etc, sont interdites et punies”.
“J'interpelle les jeunes qui s'adonnent à ces pratiques. Arrêtez maintenant, au risque de tomber sous le coup de la loi” a exhorté ce vendredi 14 juillet, la ministre en charge de la jeunesse, Myriam Dossou-d’Almeida.
Au Togo, l’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique dispose désormais d’un relais sur le territoire. L’organisme gouvernemental a officiellement ouvert le vendredi 7 juillet dernier, sa toute première antenne régionale à Kara.
L’ouverture de cette antenne, si elle s’inscrit dans la volonté de l’Agence de se rapprocher des populations de l’intérieur, répond également aux sollicitations de certaines communes, parmi lesquelles celles de Kozah 1 et de Tône 1 qui ont signé un accord de partenariat, il y a un an avec l’institution.
“Il était naturel qu’après Lomé, l’agence s’implante progressivement à l’intérieur du pays afin de couvrir tout le territoire national et avec le souci de rapprocher les services publics des populations”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l’urbanisme et de l’habitat, département de tutelle de l’ANASAP.
Depuis son opérationnalisation en 2015, l’agence concentrait ses activités à Lomé, où la question de la salubrité et de l’assainissement était devenue une priorité gouvernementale.
Pour rappel, les activités de l’ANASAP sont essentiellement axées sur la salubrité et l’assainissement, notamment le curage des caniveaux, la destruction des dépotoirs sauvages, la création d’espaces verts, le désherbage. Avec le démarrage effectif de la décentralisation, les activités se font désormais en synergie avec les communes.
Après quatre années de mission au Togo, la Représentante-résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Josiane Yaguibou est arrivée en fin de mandat. La responsable onusienne a fait mercredi 12 juillet, ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
La rencontre, organisée à la Primature, a été l’occasion de faire le bilan de ces quatre années de collaboration avec le gouvernement, et de féliciter l’exécutif pour les “réels progrès réalisés” sur les différents projets couverts par l’UNFPA en lien avec les ambitions de développement du pays.
“Même si beaucoup reste à faire, la planification familiale s’est beaucoup améliorée depuis 2019. Nous avons changé la question du genre, mis à disposition un centre de prise en charge des violences, et touché 10 000 filles à travers notre plaidoyer”, a énuméré Josiane Yaguibou.
Il faut souligner également que sous le mandat de la responsable, le Togo a été distingué par le Fonds et Plan International, pour son engagement dans la promotion du leadership féminin.
Le ministère des armées a publié mercredi 12 juillet, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en classe de 6ème et de seconde au Collège militaire Eyadema (CME). En tout, ils sont 587, attendus mardi 18 juillet prochain pour la session écrite.
Communiqué du ministre des Armées relatif au test écrit du concours d’entrée au Collège Militaire Éyadema (CME)https://t.co/ptvR3GUtWY pic.twitter.com/Yh4pqG1nLy
— Ministère des Armées |?? (@DefenseTg) July 14, 2023
Les épreuves se dérouleront dans six centres, répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé, le Lycée de Tsévié Ville 1, le Lycée d’Atakpamé, l'École du camp de la Gendarmerie Nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadéma à Tchitchao, et l’Ecole centrale de Dapaong.
Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard le vendredi 21 juillet 2023, a rappelé le ministère.
Le Fonds national de promotion culturelle (FNPC), la nouvelle entité qui remplace le Fonds d’aide à la culture, vient de lancer l’édition 2023 de son traditionnel appel à projets. Cet appel, qui s’inscrit dans le cadre des industries culturelles créatives, intègre comme en 2021 (format Covid-19), un nouvel assouplissement de ses critères, afin de bénéficier au plus grand nombre.
Sont concernés, les artistes togolais, créateurs et promoteurs culturels, et associations culturelles évoluant dans les secteurs des arts de la scène, plastiques, du cinéma et de l’audiovisuel, de la littérature ou encore du patrimoine culturel. Les demandes de financement, dont les dossiers sont attendus au plus tard le 31 août prochain, ne doivent pas excéder 2 millions FCFA.
En rappel, l’ancien Fonds d’aide avait permis d'allouer au cours des deux dernières éditions (2019 et 2021), près d’un milliard FCFA aux acteurs culturels.
Deux ans et demi après la signature du partenariat entre le ministère du développement à la base et Ecobank, les premières retombées de la collaboration sont effectives. A ce jour, 1,78 milliard FCFA a été décaissé au profit de 32 jeunes entrepreneurs togolais, sur un volume de 4,72 milliards FCFA de dossiers, a annoncé mercredi 12 juillet 2023, Myriam Dossou-d’Almeida.
Les chiffres ont été dévoilés lors d’une rencontre organisée la semaine dernière entre le département ministériel et la banque panafricaine, dédiée à un bilan d’étape.
Merveilleuse rencontre tenue ce jeudi 06.07.2023 avec les entrepreneurs bénéficiaires du financement de @EcobankTogo pour faire un bilan à mi-parcours de la collaboration entre le @Devbase_Tg et la banque. Actée en janvier 2021, cet accord engage le partenaire à appuyer 1/3 pic.twitter.com/8ymkCtC771
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) July 12, 2023
Si plusieurs autres dossiers sont à l'étude, la ministre a, d’une part, invité la banque à “accélérer leur déblocage”, et de l’autre, exhorté les jeunes entrepreneurs à “rester sérieux, performants, ambitieux et attentifs aux opportunités de marché”.
Pour rappel, l’entente conclue en janvier 2021 engage la filiale togolaise de l’institution bancaire panafricaine à financer les projets des jeunes et femmes entrepreneurs accompagnés par le FAIEJ (Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes), avec une enveloppe de 5 milliards FCFA. L’objectif de cette démarche, initiée par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avec l’appui de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets (CPES), est de garantir une source de financement pour les projets porteurs des jeunes.