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lundi, 16 janvier 2023 10:07

Elections 2023 : les CELI sont créées

Au Togo, les préparatifs se poursuivent pour les consultations électorales de cette année (régionales et législatives). Le gouvernement a acté en ce sens par le biais d’un décret, la création des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). 

Au total, elles sont 56, réparties sur tout le territoire national, et couvrent les 117 communes. Leur mission sera notamment d’exécuter les décisions de la commission nationale et de superviser les opérations sur le terrain. 

Pour rappel, la CENI a été installée depuis avril 2022 et la prestation de serment de ses 17 membres. Elle est présidée par Yago Dabre, issu de la société civile. 

Le premier Forum des producteurs agricoles togolais (FOPAT) s’est achevé samedi 14 janvier à Dapaong. Ouvertes trois jours plus tôt, les assises ont été marquées à l’apothéose par la participation du Président de la République.

Dans le chef-lieu des Savanes, Faure Essozimna Gnassingbé a engagé un dialogue direct avec les acteurs agricoles de la région. L’occasion, pour le Président de la République, de rappeler les réformes opérées par le gouvernement dans le secteur agricole ainsi que leurs objectifs, et pour ses interlocuteurs, d’exprimer leurs préoccupations et suggestions. 

Le développement du Togo passe par le développement de l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui doit contribuer à la création de la richesse dans notre pays et que le producteur agricole soit une fierté nationale en faisant de lui, un véritable entrepreneur agricole”, a notamment indiqué le chef de l’État dans son intervention.

Et de poursuivre : “Je suis confiant que la production agricole dans notre pays puisse véritablement répondre à notre double ambition d’autosuffisance alimentaire d’une part, et de création de richesse pour nos valeureux agriculteurs d’autre part”.

La suite des échanges a porté sur la mise en œuvre du Programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région (PURS), ainsi que la nécessité d’une collaboration des populations avec les pouvoirs publics et les forces de défense et de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. 

A l’issue de l’activité, Faure Gnassingbé a remis du matériel et des équipements aux producteurs des sept préfectures de la région, pour l’amélioration de leur productivité, ainsi que de leurs conditions de travail.

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Le leader togolais a également procédé à une visite de stands d’exposition des innovations techniques, des produits agricoles et agro-industriels de la région. 

Pour rappel, ces fora seront organisés dans chacune des régions du pays. L’ambition de l’exécutif à travers cette initiative, est de créer un cadre inclusif d'écoute des producteurs agricoles, et de réflexion sur la réalisation des objectifs du secteur.

L'Office togolais des recettes (OTR) a dévoilé vendredi 13 janvier, les résultats des candidats déclarés admissibles au test écrit du concours de recrutement des agents de surveillance du territoire douanier. Au total, 330 candidats sont retenus sur toute l’étendue du territoire. 

Prochaine étape, les analyses médicales de contrôle d’aptitude. Ainsi, les candidats devront se présenter le lundi 16 janvier prochain, au siège de l’institution à Lomé à 6h00, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. 

La liste des admissibles peut être consultée sur le portail de l’Office, ou dans les divisions régionales des impôts et des douanes à Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong. 

De retour ce vendredi 13 janvier sur le marché financier régional, avec un objectif initial de 30 milliards FCFA, le Togo s’est finalement contenté de 16 milliards. 

L’opération, une émission simultanée d’Obligations de relance du trésor (OAT), sur des maturités de 3 et 7 ans, a notamment attiré selon l’Agence Umoa-Titres, une dizaine d’investisseurs. Les souscriptions recueillies sont ressorties en tout à 26 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 86%. 

Si l’année dernière, le Trésor a collecté 473 milliards FCFA, cette année, l’objectif est de mobiliser un montant global de 574 milliards FCFA, pour aider au financement du budget. 

Initialement fixée au 7 janvier dernier, la date limite de dépôt des dossiers pour le concours meilleurs jeunes entrepreneurs est prolongée au 21 janvier prochain. L’annonce a été faite il y a quelques jours par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej). 

Le concours s’adresse aux jeunes de 18 à 45 ans bénéficiant de l’accompagnement du ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes via un dispositif de promotion de l’entrepreneuriat et disposant de Micro et Petites entreprises togolaises. Sont concernés, cinq secteurs d’activités, notamment la transformation agroalimentaire, la production végétale, la production animale, l’artisanat et les services.

La composition des dossiers de candidature est disponible en ligne

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a participé jeudi 12 novembre à Rabat au Maroc, à un Forum sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la diaspora africaine. L’activité, co-présidée avec son homologue marocain Nasser Bourita, est l’un des projets prioritaires du plan d’action de la décennie des racines africaines et de la diaspora africaine, que le Togo préside

L’objectif de ce colloque, qui a réuni des ministres et hauts responsables du continent, gouverneurs de banques centrales, représentants du corps diplomatique et d’institutions internationales, était de mener des réflexions approfondies pour trouver des approches de solutions innovantes susceptibles de répondre au besoin d’optimisation des transferts de fonds de la diaspora.

Il s’agira notamment d’envisager la mise en place d’infrastructures adéquates et le renforcement des cadres réglementaires favorables à une meilleure contribution des Africains de l’étranger.

Aujourd’hui, l’importance des envois de fonds de la diaspora dans l’économie de nos pays et dans le quotidien des ménages n’est plus à démontrer car de nombreuses études la documentent assez bien. A titre indicatif, ces transferts monétaires vers le continent se sont élevés à 85,9 milliards de dollars en 2019 et 78,4 milliards en 2020 et représentent une contribution moyenne comprise entre 7 et 10 % du PIB de nos différents pays. Ils représentent plus de 20 % du PIB de certains pays comme le Cap Vert, la Gambie et le Lesotho. Au Togo, les transferts financiers représentent entre 8% et 10% du PIB”, a notamment révélé le chef de la diplomatie togolaise dans son intervention.

Et de préciser que si “les envois de fonds des migrants africains vers leurs pays d’origine ont connu en 2021 une augmentation de 6,2 % (selon un rapport de la Banque mondiale)”, le continent africain figurait toujours parmi les régions du monde victimes de coûts de transferts très élevés par rapport à la moyenne. 

En cause, des transferts astreints à des taux exorbitants, ou encore des retenues pratiquées par les organismes de transfert. 

Nous devons aussi agir en synergie et nous inspirer des bonnes pratiques existantes en la matière sur le continent ou ailleurs, pour plus d’efficacité”, a exhorté Robert Dussey, avant d’affirmer que “le Togo souhaite vivement que ce forum permette aux Etats africains de convenir d’un cadre et d’une procédure pour engager très rapidement des négociations formelles avec les principales agences de transfert de fonds afin de les amener à réduire les coûts de leurs prestations”.

En marge des assises, le ministre a eu des entretiens d’abord avec son homologue et ensuite avec le président de l’Assemblée nationale marocaine.

Au Togo, la vulgarisation des nouvelles réformes de la Loi de finances 2023 se poursuit. La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a initié, depuis jeudi 12 janvier à Lomé, une rencontre avec les opérateurs économiques en ce sens. 

Pendant quatre jours, les participants seront entretenus sur les innovations de la loi des finances, exercice 2023 et les avantages qu’ils peuvent en tirer.  Concrètement, les échanges portent sur les changements apportés à certaines dispositions fiscales, le renforcement de l’équité et de la justice fiscale, les initiatives visant à rapprocher l’administration fiscale des contribuables, les mesures fiscales à caractère social… L’activité qui sera réalisée dans toutes les régions du pays, vient s’ajouter aux différentes initiatives menées par la CCIT pour mettre en place  “tous les outils qu’il faut pour véritablement accompagner le secteur privé ”, a rappelé la Présidente de la Délégation spéciale consulaire, Nathalie Bitho. 

Pour rappel, l’an dernier, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la réforme de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo qui vise à moderniser l’institution et lui permettre d’être un véritable moteur de croissance du secteur privé. 

Au Togo, le projet de construction de la voie de contournement de la ville de Sokodé se concrétise. Le gouvernement a bénéficié jeudi 12 janvier d’un financement du Japon dans ce sens, lors d’une cérémonie de signature entre le ministre des travaux publics et l’ambassadeur nippon.

L’enveloppe, d’un montant de 400 millions FCFA (79 millions de yens) octroyés sous forme d’un don non remboursable, est destinée à la réalisation des études techniques détaillées de ce projet, inscrit dans la feuille de route gouvernementale. 

Concrètement, la future voie de contournement, d’une longueur totale de 12,7 km, devra réduire sensiblement l’intensité du trafic dans le centre-ville de Sokodé, et augmenter celui vers la Nationale 17. Si elle réduira de ce fait le nombre d’accidents observés dans la ville et protègera les populations, elle contribuera également à fluidifier le corridor Lomé-Ouagadougou. 

Le gouvernement mettra tout en œuvre pour un heureux aboutissement du projet”, a assuré Zouréhatou Kassah-Traoré, en transmettant la gratitude de l’exécutif à l’agence de coopération japonaise (JICA). 

Pour cette dernière, ce nouvel acte marque “l’aboutissement d’une longue et bonne collaboration”, qui se traduit notamment par les nombreuses réalisations effectuées ou en cours : les ponts sur les rivières Kara et Koumongou et le nouveau port de pêche moderne, entre autres. 

Annoncées il y a quelques jours par le Président de la République dans son message de nouvel an, les grandes assises du secteur agricole national sont désormais effectives. Le premier Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) s’est officiellement ouvert jeudi 12 janvier à Dapaong, pour le compte de la région des Savanes. 

L’activité, placée sous le sceau du Programme d’urgence pour la région,des Savanes sera, pour les principaux acteurs de l’écosystème agricole du milieu, l’occasion de trouver des méthodes et idées innovantes pour transformer structurellement et dynamiser davantage le secteur. 

Pendant trois jours, les 400 participants (au moins), principaux acteurs des chaînes de valeurs, réfléchiront sur les meilleures pratiques à adopter, afin de maintenir l’élan d'amélioration observé depuis quelques années. Samedi, les travaux seront marqués par la présence du chef de l’Etat et des remises de matériels.

Sécurité alimentaire et transformation agro-industrielle 

Surtout, les échanges devront se structurer autour des deux principaux défis auxquels le pays veut désormais faire face, après de nombreuses décennies dans un modèle limité.

Aujourd’hui, le Togo a tourné la page vers de grandes exploitations agricoles. Il est donc important de nous adapter aux nouveaux contextes en passant du Forum du paysan, au Forum des producteurs agricoles du Togo, qui regroupent toutes les activités connexes jusqu’à la transformation”, explique le ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural. 

Valoriser toutes les régions du pays

Face à cette nouvelle volonté de redynamisation, il est également important de tenir compte des forces et faiblesses de chaque région du pays. 

Chaque région a ses spécificités et ses attentes. Il s’agira donc de discuter directement sur le terrain avec les acteurs, écouter les avis et les doléances et présenter tout ce qui a déjà été fait ou ce qui est en train d’être fait par le gouvernement”, poursuit Antoine Lekpa Gbegbeni.

Au Togo, le secteur agricole est un pilier fondamental de l’économie, avec une part de plus de 40% du PIB, et près de 65% de la population active concernée. Au cours de la dernière décennie, de nombreux projets, réformes et initiatives ont été lancés, afin de passer un cap : Mifa, Zaap, Zapb, Agropoles, Cartes de fertilité des sols, entre autres. 

Au Togo, de nouvelles actions sont envisagées pour limiter l’impact des véhicules lourds sur les infrastructures routières. L’état des lieux a été présenté au premier Conseil des ministres de l’année. 

L’étude réalisée sur les principaux axes du pays montre que les routes subissent des dégradations précoces souvent liées aux “surcharges des camions transporteurs des marchandises qui desservent toutes les régions du territoire national et d’autres pays de la sous-région”. Plusieurs actions sont menées pour lutter contre ce phénomène et les dispositifs de contrôle seront davantage renforcés.  Les mesures incitatives fiscales et douanières seront aussi poursuivies pour renouveler le parc de camions et aménager de nouveaux espaces de parking et de repos des poids lourds, le long des différents axes routiers. 

En rappel, en 2021, la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a annoncé la réfection de plus de 300 km de routes, et, selon les prévisions, l’entretien routier devait coûter près de 30 milliards FCFA en 2022.  

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