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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué jeudi une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire. A Abidjan où il a été reçu, le n°1 togolais a eu un entretien avec son homologue, Alassane Dramane Ouattara. 

Les échanges ont notamment porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la sous-région, ainsi que plusieurs sujets d’intérêt commun. 

Un peu plus tôt dans la journée, Faure Gnassingbé avait reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur ivoirien à Lomé, Moriko Tiémoko. 

Les deux pays entretiennent des liens très étroits et disposent d’une Grande commission mixte de coopération. Par ailleurs, le chef de l’Etat est médiateur dans la résolution de l’affaire des soldats ivoiriens détenus au Mali.

Au Togo, la date des activités d’enseignement pour le semestre Harmattan à l’Université de Lomé est fixée au 24 octobre prochain. C’est ce qu’a indiqué l’administration universitaire dans un communiqué. 

Comme les années précédentes, les cours se feront “selon le modèle hybride d’enseignement qui alterne des périodes d’enseignement en présentiel avec des périodes en distanciel ”. Ainsi, des séances de formation sont prévues du 10 au 15 octobre pour les étudiants sur l'utilisation de la plateforme Moodle. 

En rappel, les pré-inscriptions en ligne à l’Université de Lomé pour l’année académique 2022-2023 ont commencé depuis le 03 octobre et prennent fin le 18 novembre.

Sur les six premiers mois de l’année 2022, plusieurs “évolutions encourageantes” ont été relevées en ce qui concerne le financement de l’économie togolaise et l’évolution du secteur financier. Jeudi, en réunion du Conseil national du crédit à Lomé, le ministre de l’économie et des finances est revenu sur quelques unes. 

Hausse des financements en faveur des micros, petites et moyennes entreprises.

De janvier à juin, “les montants des nouvelles mises en place de crédits aux micros, petites et moyennes entreprises sont ressortis respectivement à 75 milliards, 11 milliards et 41 milliards, en progression de 38%, 82% et 149% par rapport aux niveaux enregistrés à la même période de l'année 2021”, a dévoilé Sani Yaya. 

S’ils sont à saluer, “ces montants demeurent néanmoins faibles au regard du montant total des nouvelles mises en place de crédits qui est ressorti à 489 milliards sur la période, en augmentation de 19% comparativement au niveau observé un an auparavant”, a nuancé l’officiel.

L’affacturage et le crédit-bail en forte progression 

En progression depuis leur introduction au Togo en 2019, les activités d’affacturage et de crédit-bail ont connu une “augmentation vigoureuse” au cours des douze derniers mois. 

En effet, explique Sani Yaya, “le volume des crédits-bails a crû, en glissement annuel, de 16% pour atteindre 14 milliards FCFA. Quant au financement par affacturage, leur montant a connu une forte progression, avec un encours qui s'établit à 9 milliards à fin juin 2022 contre 2 milliards un an plus tôt”. Soit, une progression de 350%, selon les calculs. 

La tendance devrait d’ailleurs se poursuivre pour cette technique de financement adaptée aux problèmes de trésorerie des PME, puisque, estime le patron des finances, “l’adoption prochaine de la loi uniforme sur l’activité d’affacturage devrait apporter la sécurité juridique nécessaire pour favoriser (son) développement”. 

Assainissement du portefeuille de crédit des banques et microfinances

Dernier point positif relevé par l’officiel, l’amélioration de la qualité du portefeuille de crédit des institutions financières. Selon les données disponibles, “le taux brut de dégradation du portefeuille de crédit des banques est passé de 17% au 30 juin 2021 à 10% à fin juin 2022. La même tendance est observée au niveau des systèmes financiers décentralisés, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s'est chiffré à 6% au 30 juin 2022, contre 7% à fin juin 2021, pour une norme de 3%”.

Pour le ministre, il faut renforcer les initiatives dans ce sens, afin de vitaliser davantage l’économie nationale. Il y a quelques semaines, le pays s’est doté d’un observatoire de la qualité des services financiers, afin d’accompagner et encourager les progrès réalisés. 

Au Togo, “malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie nationale demeure résiliente, en liaison avec les différentes mesures de politiques économiques prises par le Gouvernement”. C’est ce qu’a indiqué jeudi Sani Yaya, dans un commentaire sur la situation économique du pays, effectué lors de la troisième réunion de l’année du Conseil National du Crédit (CNC). 

Taux de croissance projeté à 5,9% pour 2022

Selon les données disponibles, le taux de croissance devrait se situer à 5,9% pour l’année 2022, après 5,5% enregistré en 2021, “sous l’impulsion de tous les secteurs d’activité, en particulier le secteur tertiaire”, a annoncé le ministre de l’économie et des finances. 

Quant à la dette publique, l’argentier du gouvernement assure qu’elle “reste maîtrisée à 61% du Produit Intérieur Brut à fin juin 2022 contre 62% au 31 décembre 2021, en dessous de la norme communautaire plafond de 70%”.

Persistance de l’inflation

En ce qui concerne la hausse du niveau général des prix, Sani Yaya note une décélération du taux d’inflation sur le plan national, après le pic observé en mars (8,2%). Une décélération qui peine encore à se traduire dans l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, ce qui justifie la prise il y a quelques semaines par le Président de la République, d’une “batterie de mesures ciblées pour renforcer celles qui ont été déjà initiées, en vue d’atténuer les effets négatifs de cette flambée des prix sur la population”. 

Nous sommes convaincus que l’ensemble de ces mesures permet, entre autres de redonner du pouvoir d'achat aux ménages, en particulier les couches les plus vulnérables et de préserver le tissu productif, surtout le secteur primaire qui constitue le socle permettant d'infléchir les prix des produits alimentaires non-importés”, a affirmé Sani Yaya.

 

Au Togo, l’importation et l’utilisation des drones, tant par les organisations, associations ou encore les particuliers, sont soumises à des dispositions strictes. Le rappel a été effectué via un communiqué conjoint, par les ministres en charge de la sécurité et de la défense. 

Selon Yark Damehame et Essozimna Gnakade, les services de sécurité aux frontières ou sur le territoire national sont en effet confrontés depuis quelque temps, à un “phénomène d'importation ou d'utilisation anarchique de drones, sans autorisation préalable”.

Une situation jugée “inadmissible”, au moment où “le gouvernement déploie d’énormes efforts dans la lutte contre l’insécurité”. Aussi, précisent-ils, l’importation et l’utilisation de ces engins volants dans l’espace aérien national sont subordonnées à l’obtention de deux autorisations ; une pour l’importation délivrée par le ministère de la sécurité, et l’autre pour l’utilisation, accordée par le ministère des armées. “Tous les détenteurs de ces appareils sont priés de se conformer à ces dispositions”, ont invité les ministres. 

Pour rappel, dans le milieu civil, les drones sont utilisés dans de nombreux domaines : agriculture, communication, éducation…

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbe a reçu jeudi à Lomé les lettres de créance de trois nouveaux diplomates accrédités au Togo. Il s’agit respectivement des ambassadeurs de Corée (Lim Jung-Taek), de Côte d’Ivoire (Moriko Tiemoko) et de Hongrie (Fehér Tamás Endre). 

Après le cérémonial de réception des documents, le chef de l’Etat s’est entretenu avec les nouveaux ambassadeurs. Tour à tour, Abidjan, Séoul et Budapest ont exprimé leur volonté d’approfondir leur coopération avec Lomé, aussi bien dans les domaines existants que de nouveaux. 

Avant leur arrivée à Lomé, les trois ambassadeurs ont chacun occupé des postes de responsabilité dans d’autres pays et au sein d’institutions internationales.

Au Togo, les activités marquant le Mois de l’amnistie en Afrique (MAA) ont été clôturées mardi à la faveur d’une cérémonie de destruction d’armes légères au champ de tirs d’Agoè-Nyivé. Au total, 1507 armes ont été incinérées. 

Ces armes remises volontairement par la population dans le cadre du projet « Faire taire les armes » de l’Union Africaine (UA) sont essentiellement composées de fusils de chasse et de pistolets artisanaux ou automatiques. L’objectif est de lutter contre la prolifération des armes illicites. « Chaque fois qu’une arme est retirée, ce sont des vies qui sont potentiellement sauvées », a déclaré Bouraïma Inoussa, vice-président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNLPAL). 

Pour rappel, le Mois de l’amnistie a été déclaré par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) jusqu’en 2030. Il s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route principale de l'UA.

Après quelques semaines de pause, le Togo effectue son retour sur le marché financier régional. Le Trésor public a lancé mercredi une émission simultanée d’obligations de relance (ODR). 

L’emprunt, d’un montant total de 30 milliards FCFA, sera bouclé le vendredi 14 octobre prochain à 10h30 par l’agence régionale des titres publics. Dans les détails, il s’agit de deux OAT d’une durée respective de 5 et 7 ans et de taux d’intérêts respectifs de 5,75 et 5,90%. 

Depuis le début de l’année, le pays a déjà mobilisé 400 milliards FCFA, dont 126 pour le compte du deuxième trimestre.

Au Togo, le coup d'envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi. Ils sont au total 848 candidats dont 215 filles à composer sur toute l’étendue du territoire. 

75 places sont disponibles, à raison de 30 pour le Cycle du baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et 35 pour le Cycle de la licence professionnelle agricole (CLPA).

En effet, le CBPA forme dans quatre spécialités notamment la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l'agroéquipement et l’agropastoral. Alors que le second cycle forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro agricoles et agroalimentaire. 

Pour rappel, ces nouveaux cycles expérimentés depuis l’année dernière s’inscrivent dans la dynamique de réorganisation de l’Institut sur la base de la politique agricole du Togo.

Au Togo, le gouvernement n’envisage actuellement aucune nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers ou du gaz. La précision a été apportée par le ministre chargé du commerce, Kodjo Adedze, en réponse aux récentes rumeurs sur une éventuelle nouvelle hausse. 

Les prix pratiqués actuellement restent donc les mêmes sur tout le territoire, et les subventions gouvernementales sont maintenues.

1 petroliers

A fin août, plus de 37 milliards FCFA de dépassement sur les prévisions  

Justement en ce qui concerne ces dernières, elles sont passées largement au-delà des prévisions initiales. Ainsi, explique l’officiel, “pour une prévision de subvention de 7,8 milliards sur le carburant et de 1,6 milliard sur le gaz, inscrite au budget de l’année 2022, au 31 août déjà nous avons connu un dépassement pour s’établir à 41 milliards de FCFA sur le premier produit et de 5,4 milliard sur le second produit”.

Et de poursuivre : “Les prix à l’international du pétrole et du gaz étant en hausse continue, doublés du coût du dollar qui s’établirait aujourd’hui à près de 700 FCFA, le Gouvernement a mis en place, en guise de sécurité et d’équilibre budgétaire, une dotation supplémentaire des lignes subvention gaz et pétrole afin de stabiliser les prix et faire face à toute éventuelle augmentation au cours de l’année”. 

2 subvention

Pour rappel, depuis le début de l’année 2022, l’exécutif a dû revoir plusieurs fois à la hausse, les prix des produits pétroliers, du fait du contexte mondial. Des contrôles inopinés sont régulièrement organisés dans les stations service et points de vente sur le territoire.