RTG

RTG

Invité le mercredi 12 octobre à Washington à un séminaire de haut niveau sur l’accélération de la transformation digitale en Afrique de l’Ouest, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a partagé l’expérience du Togo, ainsi que ses ambitions pour le secteur. L’activité, organisée en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, a réuni des officiels et plusieurs acteurs de premier plan. 

Dans son intervention, le chef de l’Etat est notamment revenu sur les actions entreprises par le pays depuis quelques années, en cohérence avec ses nouvelles ambitions de développement. Adoption d’une stratégie de transformation numérique à l’horizon 2025, digitalisation de l’administration ainsi que des services financiers, lancement d’une solution digitale de solidarité et d’inclusion pendant la pandémie, déploiement systématique de la fibre sur le territoire, l’accent a été mis au cours de la session, sur plusieurs initiatives mises en œuvre dans le pays.

Toutes ces actions ont d’ailleurs permis au pays de bénéficier il y a un peu plus d’un an, d’une enveloppe supplémentaire de plus de 10 millions $ de la Banque mondiale, afin de renforcer sa connectivité numérique. En mars dernier, c’est le géant de l’internet Google, qui faisait du Togo, le point de départ de son câble sous-marin Equiano pour le continent.

Pour rappel, l’ambition du gouvernement à l’horizon 2025, est de faire du pays, un hub digital dans la sous-région.

Lire aussi:

Le Togo ouvre son premier data center 

Au Togo, plus de 1 000 jeunes vont bénéficier d’un accompagnement en agribusiness à Kpalimé, grâce au Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et la Fondation SEA, de la vedette nationale du football, Sheyi Emmanuel Adebayor. Les deux parties ont formalisé mercredi à Lomé un accord dans ce sens.   

Concrètement, il s’agit d’un programme de formation intensive et d’insertion, qui sera mis en œuvre avec le concours de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové, au profit de jeunes togolais. La formation s’étalera sur 45 jours et alliera théorie et pratique.

Pour l’ancien capitaine de la sélection nationale, qui “compte sur la détermination des jeunes à entreprendre localement et réussir”, “l'agriculture reste un grand défi pour l'Afrique”. Le représentant résident du Pnud, Aliou Dia, a pour sa part salué un « accord qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 ». 

En rappel, la fondation créée par Emmanuel Adebayor intervient dans plusieurs domaines. Il y a un an, le Ballon d’Or africain 2008 a signé un protocole d’accord avec l’Office Togolais des Recettes pour promouvoir le civisme fiscal au Togo

Le processus électoral du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) a pris fin mercredi avec la proclamation officielle des résultats définitifs. Ils sont au total 48 délégués pays, répartis dans quatre zones dans le monde à être élus. 

Les nouveaux délégués (22 en Afrique, 14 en Europe, 7 en Asie-Océanie et 5 en Amérique), choisis pour une période de trois ans (2022-2025), entreront en fonction en décembre, à la fin de la mandature actuelle. Le scrutin, ouvert en ligne du 24 septembre au 03 octobre dernier, a connu la participation de 144 659 électeurs sur un total de 157 188 inscrits, soit un taux de participation de 92,03%.

Si, selon la Commission électorale, “la campagne a été très animée, riche et inclusive”, plusieurs tentatives de fraudes ont été répertoriées, et des “votes suspects ont été annulés”.

Les résultats présentés sont fiables, sincères et reflètent les choix effectifs des électeurs au sein de la diaspora togolaise”, a indiqué le président de l’organe, Victor Womitso.

Pour rappel, le HCTE, mis en place en juillet 2019, est un organe consultatif non partisan, non discriminatoire et à but non lucratif. Interface entre le gouvernement et la diaspora togolaise, il vise entre autres à rassembler et représenter tous les Togolais résidant à l’étranger, promouvoir la défense des droits et intérêts de ces derniers et leur porter assistance en cas de besoin, ou encore favoriser la contribution de la diaspora au développement du pays.

 

Au Togo, les disciplines d'Éducation physique et sportive (EPS) en vigueur avant le Covid-19 sont rétablies dans les établissements scolaires de l’enseignement secondaire. La décision a été prise il y a quelques jours par le ministère des enseignements. 

En effet, la mesure permet de rétablir “ le programme d’EPS dans les six disciplines en vigueur avant la pandémie tout en maintenant l’épreuve orale pour les disciplines qui en faisaient l’objet ”. Ainsi, pour l’année scolaire 2022-2023, les courses de vitesse et de résistance ou d’endurance, les sauts en longueur et en hauteur, le lancer de poids et le grimper à la corde lisse feront objet d’évaluation dans les classes et aux examens du BEPC, BAC 1 et BAC 2 pour l’année scolaire 2022-2023. De même, “les cours théoriques sur les trois disciplines du référentiel restent en vigueur et feront également objet d'évaluation à l'oral aux divers examens”, précise la note du ministère. 

Pour rappel, avant la pandémie du coronavirus, un nouveau programme d’EPS était en élaboration par les acteurs pour rendre plus inclusif l’enseignement du sport dans les établissements. 

En séjour à Washington où il participe aux assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a eu, ce mercredi, une réunion avec le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. 

La rencontre, à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement, a porté sur les priorités de développement du Togo. Tour à tour, la croissance économique, la diversification de l'économie, les transferts monétaires sociaux, l'amélioration du climat des affaires, ou encore la digitalisation ont été abordés. Un focus a également été fait sur les secteurs agricole et minier, le changement climatique, et enfin l’insécurité croissante dans la sous-région ouest africaine. 

David Malpass a réitéré le soutien de la Banque au Togo, notamment par le biais des engagements et des projets de l’Association internationale de développement (IDA). D’ailleurs, a estimé le responsable, le nouveau cadre de partenariat envisagé sera une opportunité pour articuler davantage l’appui de l’institution sur les priorités de développement du gouvernement. 

Pour rappel, la veille, le chef de l’Etat s’est entretenu avec la patronne du FMI, Kristalina Georgieva. 

 

Le Togo occupera à partir de septembre 2023 la présidence de l’Organisation internationale du Café (OIC). Le pays, représenté par le secrétaire général du comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), Enselme Gouthon, a été élu il y a quelques jours à l’unanimité par les membres du conseil international de l’OCI. 

Actuellement vice-président, le Togo succèdera à l’Italie. En dehors de ses fonctions nationales, Enselme Gouthon représente également le pays à la présidence de l'Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM), réseau continental des producteurs de cette variété de café. 

Le Togo, où le café est la deuxième culture d’exportation, est mondialement reconnu pour la qualité de ses fèves. Le gouvernement y accorde notamment une attention particulière et multiplie les initiatives pour améliorer la productivité.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé séjourne depuis le début de la semaine à Washington DC, où il prend part aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. 

A l’agenda du chef de l’Etat, plusieurs activités parmi lesquelles des sessions thématiques, ainsi que des rencontres avec les dirigeants des institutions de Bretton Woods, des partenaires et des investisseurs. 

Mardi, le leader togolais est intervenu lors d’une session consacrée à l’urgence de la sécurité alimentaire, une rencontre de haut niveau marquée par la participation de plusieurs décideurs.  

Faure Gnassingbé s’est également entretenu avec la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Les assemblées s’achèvent dimanche.

Au Togo, la création d’entreprises maintient sa dynamique. Au troisième trimestre 2022, 3450 nouvelles structures ont été enregistrées au Centre de Formalité des Entreprises (CFE). 

Ces chiffres, en légère régression d’un point de vue annuel (3495 sur la même période en 2021), restent néanmoins dans le trend observé depuis le début de l’année, avec plus de 3000 entités à chaque trimestre

Dans les détails, l’engouement entrepreneurial reste intact pour les nationaux : 2897 sont portées par des Togolais contre 553 enregistrées par des étrangers. Également, la proportion de structures enregistrées par les femmes remonte en hausse, avec 942 entreprises déclarées entre juillet et septembre.

Avec ces 3450 nouvelles entités, le nombre total d’entreprises enregistrées depuis le 1er janvier grimpe à 10 645. En 2021, 13 770 nouvelles entreprises ont été créées, ce qui constitue un record.

Au Togo, de nouveaux fonctionnaires seront admis à la retraite à compter du 1er janvier prochain. La décision a été actée il y a quelques jours via un arrêté du ministre de la fonction publique. 

Ils sont en tout 670 fonctionnaires appelés “à faire valoir leurs droits à une pension de retraite pour compter du 1er janvier 2023”. En effet, ces agents relevant de 23 institutions et ministères ont atteint “la limite d’âge” dans la fonction publique. 

Pour rappel, il y a un mois, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a annoncé plusieurs mesures au profit des couches vulnérables dont les retraités. Des innovations sont également attendues au niveau de la Caisse de retraites (CRT).

mercredi, 12 octobre 2022 13:32

COP 27 : le Togo se prépare

Le Togo s’apprête à participer du 07 au 18 novembre prochain à la 27ème Conférence mondiale de l’ONU sur le Climat (COP 27). Ce rendez-vous annuel est prévu en Egypte, dans la ville de Charm el-Cheikh. 

Mardi à Lomé, tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre le changement climatique se sont retrouvés en atelier. La rencontre, initiée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, visait à accorder les violons, échanger sur les urgences et définir les priorités du pays. 

Pour le Togo, nation à faible contribution aux émissions de gaz à effet de serre mais engagée sur la question, la COP 27 doit être une opportunité de captation des financements climat. Le pays aura d’ailleurs le privilège de disposer d’un vaste pavillon et d’un bureau pour l’organisation de ses sessions et rencontres avec les bailleurs et partenaires. 

Pour contribuer substantiellement aux discussions prochaines de la COP 27, nous devons prendre en compte plusieurs éléments clés, comme l’atténuation, l’article 6 de l’Accord de Paris, les finances climatiques, les pertes et préjudices, les transferts de technologies”, a notamment indiqué Foli-Bazi Katari. 

Il y a un an, à la COP 26 en Ecosse, le chef de l’Etat avait appelé à un “sursaut collectif” face à l’urgence climatique.