RTG

RTG

Au Togo, les aires protégées seront désormais gérées par une structure autonome, en vue d’un meilleur contrôle et exploitation. Le gouvernement a marqué jeudi 26 octobre,  un nouveau pas dans son engagement sur la question, avec la création d’un Office national des aires protégées (ONAP).

La nouvelle entité, conçue sous la forme d’un établissement public, à caractère administratif, doté d’une autonomie de gestion administrative et financière, est placée sous la tutelle technique du ministère en charge de l’environnement, et la tutelle financière du ministère de l’économie.

S’il travaillera à définir une vision stratégique et financière sur le long terme, « dans un cadre budgétaire cohérent », rappelle l’exécutif, l’ONAP aura notamment pour mission de mettre en œuvre la politique forestière nationale en matière de gestion durable des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques.

En outre, il devra permettre un meilleur portage des projets et programmes d’appui au développement des populations riveraines des aires protégées, et l’animation d’un cadre d’échanges favorable à une gestion participative des aires protégées par les populations et le gouvernement. Ceci, via notamment une meilleure coordination des interventions, une meilleure durabilité des différentes réalisations, et une mobilisation appropriée des ressources.

En rappel, le Togo compte aujourd’hui 83 aires protégées (14% de la superficie). Une loi est en préparation, en vue d’une meilleure gestion de ces espaces.

Au Togo, le gouvernement et le groupe de la Banque mondiale ont entamé jeudi 26 octobre à Lomé, la revue du portefeuille des projets financés par l’institution bancaire dans le pays. Les travaux, dirigés par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, ont réuni plusieurs officiels, ainsi que les coordonnateurs et partenaires d’exécution des projets et programmes.

L’objectif de cette première revue de l’année 2023, est notamment de poursuivre la dynamique de suivi régulier et rapproché des projets financés, mis en œuvre depuis plusieurs années par les deux parties. Concrètement, il s’agit de faire le point de l’exécution des projets, capitaliser sur les résultats positifs, ressortir les contraintes et approches de solutions, afin d’accélérer la consommation des ressources et d’assurer l’efficacité ainsi que l’efficience des différentes initiatives.

Une évolution significative des ressources

Evalué il y a un an à 900 millions $, le portefeuille du Groupe enregistre une progression significative sous l’impulsion des réformes gouvernementales, et se fixe aujourd’hui à presque 1,2 milliard $ (environ 719,5 milliards FCFA). Soit, une multiplication par 4 entre 2018 et 2023.

Pour la ministre, gouverneure de la Banque au Togo, « cette amélioration importante dans la mobilisation des ressources est le fruit des résultats de la diplomatie active du Chef de l’État, en l’occurrence sa visite au siège de la Banque Mondiale en marge des assemblées annuelles en octobre 2022 ».

Dans le détail, le portefeuille se décline en 07 projets nationaux d’un montant total de de 452,10 millions $ (271 milliards FCFA), 09 projets régionaux estimés à 597 millions $ (358 milliards FCFA), et un appui budgétaire d’un montant de 150 millions $ (90 milliards FCFA).

Sur le plan national, les projets couvrent des secteurs clés tels que les infrastructures, le développement durable, le développement humain et l’économie et la compétitivité.

« Un taux de décaissement exceptionnel »

Au niveau de la mise en œuvre des projets, le pays, déjà félicité il y a quelques semaines dans le cadre du dernier rapport du CPIA, s’illustre surtout par son ratio de décaissement (43,5% à fin juin 2023), soit le meilleur de toute la région Afrique de l’Ouest et Centrale de l’institution de Bretton Woods.

Une « performance exceptionnelle », saluée par le Représentant-résident de la Banque mondiale au Togo, Fily Sissoko à l’entame des travaux.

Cap sur les 2 milliards $ dans les trois prochaines années

Face à ces indicateurs encourageants, le portefeuille devrait poursuivre sa croissance, et franchir le cap des 2 milliards $ d’ici aux prochaines années, estiment les équipes de la Banque mondiale. Plusieurs projets sont d’ailleurs actuellement en cours de négociations.

En avril dernier, à la faveur d’une visite officielle au Togo, l’ex-président de l’institution bancaire avait assuré de l’engagement de la Banque à renforcer son partenariat.

Au Togo, après plus de trois décennies de mise en œuvre, la législation nationale sur la protection du droit d’auteur, du folklore et des droits voisins s’apprête à évoluer. Le gouvernement, réuni jeudi en conseil des ministres a adopté un projet de loi dans ce sens.

Le texte, qui sera bientôt soumis à l’approbation des députés, veut répondre aux insuffisances et inadéquations constatées avec le temps, consolider les droits existants, et surtout tenir compte des exigences des accords internationaux ratifiés par le pays.

Aussi, la nouvelle mouture intègre-t-elle les nouveaux droits reconnus aux créateurs d’œuvres et aux artistes par les instruments internationaux et communautaires, tels que le rallongement de la durée de protection des œuvres de l’esprit de 50 à 70 ans, ou encore la rémunération pour copie privée et la perception des droits de reproduction par reprographie, qui permettra de rémunérer les auteurs écrivains et les éditeurs des œuvres littéraires.

Pour l’exécutif, la démarche est claire, il s’agit désormais de mieux protéger les droits patrimoniaux des créateurs et artistes togolais, et de contribuer ainsi au développement des industries culturelles et créatives.

Enfin, il est à souligner que la nouvelle loi, une fois entérinée, devrait induire une évolution des missions de la principale entité de gestion et d’administration de tout sujet lié au droit d’auteur au Togo, le BUTODRA.

L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi 26 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’étude de plusieurs dossiers.

A l’issue de la réunion, un projet de loi et un projet de décret ont été adoptés, tandis que quatre communications ont été écoutées.

Les textes adoptés portent respectivement sur la protection du droit d’auteur, des droits voisins et des expressions du folklore au Togo, et la création d’un Office national des aires protégées (ONAP).

Quant aux différentes communications, elles ont tour à tour porté sur l’organisation de la troisième édition de l’Africa Financial IndustrySummit (AFIS 2023) à Lomé, l’état d’avancement des nouveaux schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme du Grand Lome et du littoral, et les dispositions prises par l’exécutif pour la nouvelle campagne de commercialisation du soja graine et ses dérivés.

A Lomé, la Banque mondiale a levé mercredi 25 octobre, le voile sur son 1er rapport sur les perspectives économiques du Togo. Baptisé « Libérer le potentiel de croissance du pays », ce document de près d’une cinquantaine de pages livre une évaluation globale de la conjoncture économique togolaise et de ses perspectives.

La cérémonie inaugurale a connu notamment la présence de Stéphane Akaya, Secrétaire permanent chargé des réformes au ministère de l’économie et des finances, Aïcha Péré, Coordonnateur par intérim de la Cellule présidentielle d'exécution et de suivi des projets prioritaires.  

Présentée par Marc Stocker, économiste principal à la Banque mondiale, et Amevi Rocard Kouwoayé, son confrère économiste, cette étude révèle que, grâce à une politique d'ouverture commerciale rigoureuse et la mise en œuvre de réformes structurelles ambitieuses, le Togo peut espérer une trajectoire de croissance ascendante.

Le rapport anticipe une croissance économique de 5,2% pour 2023-2024, propulsée par la consommation et l'investissement privé, ce dernier devant connaître une hausse de 10 points de pourcentage d'ici à 2030. L'horizon 2025 semble encore plus prometteur, avec une croissance attendue à 5,8%, qui pourrait s'établir à environ 7% à long terme si des réformes appropriées sont adoptées.

Interrogé, Marc Stocker, un des auteurs de l’étude, a mis en lumière les réformes du secteur agricole, comme catalyseur potentiel de cette dynamique. « Assurer l'accès aux terres demeure une priorité pour stimuler l'investissement, rehausser la productivité et renforcer la compétitivité du domaine. Le développement de l'agriculture irriguée est également essentiel et nécessite des moyens financiers conséquents », a-t-il déclaré.

Stocker a également loué la capacité de résilience du Togo, tout en soulignant l'importance de mobiliser davantage d'investissements privés pour assurer une croissance pérenne.

Le rapport éclaire aussi sur l'impact potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Selon les prédictions, le Togo pourrait voir une augmentation vertigineuse de près de 135 % de ses investissements directs étrangers à l’horizon 2035 grâce à la ZLECAf. « La mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine est une opportunité importante pour le Togo, car elle pourrait conduire à un doublement du stock d'investissements étrangers d'ici à 2035. C'est également une opportunité pour développer le commerce transfrontalier qui joue un rôle crucial, notamment dans le secteur agricole », a souligné Fily Sissoko, Représentant Résident de la Banque mondiale pour le Togo.

La Banque mondiale insiste également sur la dimension sociale. L'organisme international préconise des mesures fortes en matière d’inclusion sociale et une attention renforcée envers les populations fragiles, tout en exhortant à la réduction des inégalités socio-économiques. Pour Marc Stocker « L'enjeu majeur pour le gouvernement sera de maintenir cette croissance tout en préservant les équilibres budgétaires pour ne pas aggraver la dette au détriment des dispositifs sociaux ».

La capitale togolaise abrite depuis mardi 24 octobre, une session de formation des femmes francophones de plusieurs pays sur les négociations climatiques. La rencontre, organisée pour la quatrième fois par l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD), s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la COP28 prévue du 30 novembre au 12 décembre prochains à Dubaï.

Les travaux, ouverts par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi, doivent permettre à plus de 350 femmes francophones de participer pleinement aux négociations internationales sur les changements climatiques.

Il s’agit notamment d’acquérir des connaissances de base sur les processus et acteurs des négociations climat, ou encore de maîtriser les outils ainsi que les bonnes pratiques sur la thématique.

Concrètement, il s’agit de « discuter de comment on mène les négociations pour défendre les positions des pays, de toute l’Afrique, des régions qui sont les plus impactées par le changement climatique pour qu’on puisse avoir plus de financements en tenant compte des besoins des populations », a expliqué Issa Bado, l’un des responsables de la formation.

Pour rappel, le Togo a engagé depuis plusieurs semaines ses préparatifs pour cette grand-messe planétaire sur la question climatique.

La mise en vente des conteneurs abandonnés se poursuit. L’Office togolais des recettes (OTR) a annoncé mercredi 25 octobre, de nouvelles enchères publiques au Port de Lomé.

En tout, 85 conteneurs, abandonnés sur le terminal à containers de la plateforme portuaire, seront liquidés. L’opération s’inscrit dans le cadre d’une série entamée le 23 octobre dernier, qui verra en tout, près de 200 conteneurs vendus jusqu’au 07 novembre.

Comme pour les précédentes, les conditions sont déjà connues : « La vente se fera aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, avec paiement au comptant sur place, majoré de 120%, et enlèvement immédiatLes enchérisseurs doivent payer une somme non remboursable de 25 000 francs CFA pour l’enregistrement en tant qu’adjudicataires à la Direction des Opérations douanières de Lomé-Port. Aucune réclamation ne sera acceptée après l’adjudication, et les adjudicataires qui n’auront pas réglé le montant de leurs achats avant 17h30 le jour de l’adjudication, verront leur adjudication annulée », a rappelé le Fisc.      

Au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) envisage de sanctionner à nouveau Moov Africa Togo. Le régulateur a en effet ouvert mercredi 25 octobre, une procédure à l’encontre de l’opérateur, pour « indisponibilité du service Mobile money (Flooz) et manquements dans la notification requise à l’égard des consommateurs ».

Concrètement, il est reproché à la filiale du groupe Atlantique Telecom, une indisponibilité totale de son service Flooz pendant plusieurs jours (19 au 24 octobre) sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’un défaut d’information, notamment via des messages automatisés de notification de l’incident aux abonnés.

Des faits qui, de l’avis de l’Autorité, constituent une violation par l’opérateur de son cahier des charges. En effet, l’opérateur a, aux termes des dispositions de ce document, « l’obligation d’assurer la disponibilité permanente, continue et régulière des services autorisés et l’adaptation permanente des moyens qu’il met en œuvre ». Il est également tenu, « en cas de perturbation ou d’interruption dans la fourniture des services, d’informer ses clients de la nature du problème et du délai approximatif dans lequel le service sera rétabli ».

« Aujourd’hui, il est indéniable que les services financiers mobiles sont d’une importance cruciale et vitale dans le quotidien des Togolais. C’est pourquoi leur indisponibilité durant une si longue période, aggravée par le défaut d’information sur le délai de rétablissement du service, est de nature à créer de graves préjudices aux populations », a souligné l’Arcep, avant de rappeler à tous les opérateurs la nécessité de respecter leurs obligations.

Pour rappel, le régulateur avait infligé il y a deux ans, une amende de près de 600 millions FCFA à l’opérateur pour des faits de “non-respect de l’obligation de disponibilité permanente, continue et régulière des services de communications électroniques mobiles”.

jeudi, 26 octobre 2023 10:46

Le MIATO 2023 a ouvert ses portes

La troisième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) a démarré ce mercredi 25 octobre. Sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé qui accueille traditionnellement l’événement, les stands sont ouverts aux visiteurs.

En tout, plus de 800 artisans et près d’un million d’articles divers seront en exposition, pendant deux semaines.

Plusieurs activités parallèles sont également programmées, comme des ateliers, panels, séminaires, spectacles, caravanes et concours.

La cérémonie d’ouverture officielle, qui réunira plusieurs membres du gouvernement, est prévue pour ce vendredi.

La participation togolaise aux prochains Jeux Olympiques (Paris 2024) se précise. Le pays a enregistré ce mercredi 25 octobre, sa première qualification directe, dans la discipline de l’aviron.

Ce premier billet a été décroché par Komlanvi Akoko, à la faveur des championnats d’Afrique, en cours en Tunisie. L’athlète togolaise s’est classée 4ème à l’issue de la finale continentale, une place suffisante pour figurer parmi les représentants africains à Paris, dans moins d’un an.

Pour rappel, la seule médaille olympique togolaise à ce jour a été décrochée en 2008, en canoë-kayak par Benjamin Boukpeti.