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Les six principaux pays producteurs de coton du continent, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo, se retrouvent à Lomé du 18 au 20 avril prochains. Il s’agit de la 11ème réunion bilan du Programme Régional de Production Intégrée du Coton en Afrique (PR-PICA), organisée par la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).

Près de 150 participants sont attendus dans la capitale togolaise. Des responsables du programme, des chercheurs, des responsables des sociétés cotonnières et associations interprofessionnelles, des responsables des organisations de producteurs.  

Au sortir de ces assises, ces six pays devraient harmoniser les résultats de leurs recherches sur les technologies de gestion des ravageurs du cotonnier, de la fertilité des sols et de l’amélioration végétale.

Cette 11ème réunion du PR-PICA, vise également un partenariat renforcé entre les producteurs, les sociétés cotonnières et les firmes agropharmaceutiques.

Lundi, le ministère équato-guinéen de l’Energie a annoncé la signature, « quelques jours plus tôt » d’un protocole d'accord de coopération avec son homologue togolais, pour la fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) au Togo. Ceci, dans le cadre d’une visite de travail à Lomé.

 L’accord a été paraphé par Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équato-guinéen de l’Energie, et Marc Dèdèriwè Abli-Bidamon (photo), le ministre togolais de l’Energie. Le document créera ainsi un cadre pour l’importation de GNL par la partie togolaise, pour la production électrique.

« Il est impératif que les pays africains monétisent leur gaz, et que les utilisateurs d'énergie bénéficient de cette ressource moins chère, plus propre et produite localement. La Guinée équatoriale s'est engagée à travailler avec ses voisins de la région pour trouver des solutions qui profitent à tous. Nous espérons un partenariat solide avec le Togo. », a déclaré le ministre équato-guinéen.

Comme annoncé par son président Pitalounani Willibronde Telou au sortir de son audience le 30 mars dernier à la Primature, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), organise en ce mois d’avril une série de rencontres, qui débute ce mardi 10 avril à son siège à Lomé.  

Sont conviés pour ce premier échange, les responsables des organisations professionnelles de presse et les correspondants de la presse étrangère. Avec ces derniers, le bureau de la HAAC s’attardera sur le traitement équilibré de l’information. L’accent sera mis sur les informations relatives au dialogue politique démarré au Togo le 19 février 2018.

Suivront le mercredi 11 avril,  les responsables des agences de production, de communication et de publicité ainsi que les exploitants de vidéo-clubs.

L’instance de régulation rencontrera ensuite le jeudi 12 avril, les directeurs des médias officiels. La question du respect des règles de déontologie et d’éthique dans le traitement de l’information sera à nouveau au menu des discussions.

La HAAC, après la disparition de son président l’année dernière, et la nomination d’un nouveau en janvier dernier, renoue les prises de contacts et les journées d’échanges avec les medias aux fins de mener à bien sa mission.    

Le Centre Régional d’Assistance technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) a ouvert ce lundi à Lomé un séminaire sur le thème « Préparation du bilan d’ouverture et construction des états financiers ».

Plusieurs pays de la sous-région ouest africaine prennent part à cette rencontre qui entre dans le cadre d’une réforme comptable et de l’harmonisation de la tenue de comptabilité publique, pour les pays de la sous-région et ceux d’Afrique centrale. Les participants verront leurs capacités renforcées sur la problématique de la préparation du bilan d’ouverture et la construction des états financiers.

Dans un an, explique les experts, les Etats passeront, comme les entreprises, à une comptabilité d’exercice, contrairement à la comptabilité de caisse qui est utilisée jusqu’alors.

Les acteurs principaux du champ du périmètre de la comptabilité de l’Etat doivent donc se familiariser à ces nouveaux outils.  La réforme comptable vise à aligner le mode de gestion comptable de l’Etat sur les règles de la gestion comptable privée, tout en tenant compte des spécificités liées à l’entité publique.

Le Ministre togolais de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo (photo), préside ce lundi après-midi, la cérémonie d’ouverture de la 13ème Réunion du Bureau de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des Etats et Gouvernements ayant le français en partage (CONFEJES). 

On annonce la présence à Lomé, dans le cadre de cette rencontre (9-13 avril), d’une dizaine de ministres de tutelle de par le monde dont la ministre française de la Jeunesse et des Sports, Laura Flessel.

Déjà ce lundi matin, une réunion de la Commission Administrative et Financière (CAF) a donné le ton aux travaux. Une réunion des experts s’en suivra cet après-midi en prélude à la session ministérielle qui se tiendra les 11 et 12 avril. 

Au cours de cette rencontre des Ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie, des décisions majeures seront prises. Les pays hôtes de la 14ème Réunion du Bureau de la CONFEJES (2020), de la 38ème Conférence ministérielle (2021) et de la 15ème Réunion du Bureau (2021) seront connus.

L’adhésion de l’Arménie, la mise en place d’un Fonds Commun, la signature d’un « Pacte francophone pour le vivre ensemble », des signatures de partenariats et de conventions ainsi que des échanges sur le Cinquantenaire de la CONFEJES, seront également au menu.

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCCRUN) démarre ce lundi 09 avril, l’étape des indemnisations des victimes non vulnérables, dans la région des Plateaux et plus précisément dans les Plateaux Ouest.

Au nombre de 310, ces victimes sont issues des préfectures d’Agou, de Dayes, de Kloto et de Kpélé. L’opération se déroulera à la salle de la Mairie à Kpalimé du 09 au 11 avril et au Centre communautaire de Dayes du 11 au 13 avril 2018.  

Rappelons que la phase d’indemnisation des victimes non vulnérables a démarré le 20 mars avec la région Maritime. A l’heure du bilan le 06 avril dernier, les responsables du HCRRUN  ont indiqué avoir pris en charge, dans l’ensemble de la région Maritime, environ 300 victimes sur les 460 attendues.

Concernant le niveau de satisfaction, il ressort que 97,4 % des victimes couvertes se sont dites satisfaites du processus. L’indemnisation des victimes non vulnérables se poursuit jusqu’au 28 juin 2018 et entre dans le cadre de la première allocation de deux milliards accordée par l’Etat au titre de l’année budgétaire 2017.

Le gouvernement togolais réitère son engagement à œuvrer à l’aboutissement heureux du dialogue intertogolais sous la facilitation du Président ghanéen Nana Akufo Addo et refuse de « se rendre complice des marches projetées par l'opposition la semaine prochaine qui violent le règlement intérieur du dialogue ».

C’est l’essentiel qu’il faut retenir de la  lettre-réponse adressée par le Ministre de l’Administration territoriale, M. Payadowa Boukpessi (photo) aux responsables de la coalition de 14 partis d’opposition. Cette dernière projetait à nouveau de battre le pavé les 11, 12 et 14 avril prochains.

Une initiative, pour le gouvernement, va à l’encontre de l’esprit des discussions qui ont prévalu dans le cadre du dialogue intertogolais. Les deux parties ont en effet confirmé, en face du Président ghanéen, leur volonté de voir se poursuivre les pourparlers afin que soit résolue la crise politique que traverse le pays.

L’une des recommandations du facilitateur était alors de suspendre les manifestations durant le dialogue. Payadowa Boukpessi indique donc que l’exécutif ne veut pas se rendre complice de la violation des recommandations du facilitateur en laissant organiser les marches prévues cette semaine.

Démarré le 19 février, le dialogue intertogolais a connu un second round le 23 mars dernier et devrait se poursuivre dans les prochains jours.  

La ministre des Postes et de l’Economie numérique, Mme Cina Lawson, prend part, à Singapour, au forum annuel de la firme d’investissement Gateway Partners.

Elle a notamment pris part à un panel sur le thème : « l’Afrique en transition : un précurseur du changement économique », en compagnie de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.

Ce rendez international auquel prennent part de grands noms de l’entrepreneuriat mondial, de la finance et de la politique, est également le lieu pour le membre  du gouvernement togolais, de rencontrer des investisseurs.

Cina Lawson a notamment échangé avec Strive Masiyiwa, patron d’Econet, spécialisé dans la téléphonie fixe et mobile, l’internet, les solutions de paiement mobile, les énergies renouvelables et les banques. Le milliardaire zimbabwéen s’intéresse au Togo. Il était d’ailleurs à Lomé en octobre 2017.  

L’information était connue depuis novembre dernier. Elle est revenue au-devant de l’actualité à la faveur de la conférence ministérielle du Mouvement des non-alignés à laquelle a pris part, à Bakou (Azerbaïdjan), le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.

Le Chef de la diplomatie togolaise a profité de cette rencontre pour lancer les invitations à participer à la 107ème session du Conseil des ministres ACP et à la 43ème session du Conseil conjoint ACP-UE, qu’abrite la capitale togolaise du 28 mai au 1er juin prochains.

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Gnassingbé, a en effet reçu en novembre dernier le Secrétaire général du Groupe des Etats ACP, le Dr Patrick Gomes. La tenue de ces sessions à Lomé et les sujets qui y seront débattus, étaient au menu de leurs échanges.

Il s’agira principalement des prochaines négociations pour un nouvel accord de partenariat ACP-UE après 2020. Le Président togolais, président en exercice de la CEDEAO, avait insisté sur l’importance pour les pays ACP de parler d’une seule voix et de négocier en tant qu’une seule entité. Faure Gnassingbé a, en outre, appelé à un plus grand rôle politique pour le Groupe ACP dans le cadre du prochain accord, notamment en matière d’appui aux États membres dans les différents processus relatifs au dialogue politique avec l’UE. 

Les négociations ACP-UE doivent commencer au plus tard en août 2018, soit au moins 18 mois avant l’expiration, en 2020, du présent accord.

Le gouvernement togolais vient de décrocher un financement de 22 millions $ en faveur de la Compagnie d’énergie électrique du Togo (CEET). L’accord de prêt a été signé ce mercredi à Tunis entre la délégation togolaise, menée par le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, et les autorités de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), filiale du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID).

Les ressources permettront à la compagnie publique de s’approvisionner en fuel lourd pour alimenter la centrale thermique de Lomé, une infrastructure énergétique ayant nécessité de gros investissements. L’objectif est de renforcer le régime de cette centrale afin de relever définitivement les défis liés aux déficits énergétiques.Selon les détails qui ont filtré, le remboursement de ce prêt est à la charge de la compagnie d’énergie.

Ce nouveau financement vient porter à 42 millions $ l’ensemble des enveloppes débloquées par la Banque islamique en faveur du Togo en moins d’un mois. Mi-mars à Djeddah en Arabie Saoudite, le Togo avait déjà réussi à décrocher deux financements d’une valeur globale de 20 millions $ (11 milliards FCFA). Une multiplication des engagements pour le Togo qui laisse entrevoir un retour de confiance de l’investisseur islamique. En effet, en mars dernier, face aux arguments développés par les autorités togolaises pour expliquer le retard accusé dans la consommation de certains crédits qui avait été sanctionné par l’annulation des financements pour trois projets, la BID avait promis de réexaminer le dossier togolais avec « la plus grande attention ».

Précisons que la signature a eu lieu en marge des 43erencontres annuelles du groupe de la Banque islamique de développement (BID), à Tunis.

Fiacre E. Kakpo