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Le Gouvernement togolais est en train de réussir son pari : faire reculer le chômage et permettre l’autonomisation des jeunes à travers l’entrepreneuriat. Plusieurs programmes, mécanismes et fonds ont été mis en place à cet effet. L’un d’eux, le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), montre des résultats qui confortent l’exécutif dans sa politique de promotion des jeunes et des femmes, notamment.

Créé en 2012 par décret à la suite d’une loi votée en 2006, le FAIEJ est un mécanisme innovant et intégré en vue de faciliter l’obtention de financements pour les jeunes (18-35 ans) porteurs d’idées de création d’entreprise. Le projet soumis doit être générateur de revenus et créateur d’emplois.

Six ans plus tard, les résultats sont au rendez-vous. 1333 jeunes Togolais, dont 277 femmes, ont été financés, formés et suivis pour un montant total estimé à 2,16 milliards de francs CFA.

Le satisfecit du gouvernement dans la mise en œuvre du FAIEJ réside surtout dans le nombre d’emplois créés par ces jeunes qui ont été appuyés. Ils ont, à leur tour, créé 3613 emplois, soit au total 4946 emplois directs créés. Cette initiative se veut donc une réponse efficace aux problèmes d’emplois des jeunes Togolais.

Le développement et la modernisation des activités du Port Autonome de Lomé ont fait l’objet d’échanges, ce jeudi, entre le Premier ministre Komi Selom Klassou et le Directeur Général des Services aux Gouvernements du groupe Cotecna, Fabrice Etienvre, accompagné du Directeur Général pour le Togo de Cotecna, Didier Cruz.

Le Groupe Cotecna est présent au Togo depuis 1994 et assure, au Port autonome de Lomé, l’inspection, la sécurité, l’analyse et la certification des flux de marchandises.  

Avec le chef du Gouvernement, les deux responsables de Cotecna ont discuté des voies et moyens pour moderniser leurs activités, tout en accompagnant les douanes togolaises dans leur processus d’autonomisation.

Pour le gouvernement l’amélioration de la collaboration avec le groupe Cotecna vise à poursuivre le développement et à renforcer la compétitivité du Port de Lomé, pour ainsi conforter le positionnement du Togo dans la sous-région.

Un récent rapport de la CNUCED a placé le Togo au 2ème rang des pays les plus intégrés dans le commerce maritime international en Afrique subsaharienne et au 4ème rang à l’échelle continentale.  

Le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, a procédé, ce mercredi 04 avril à Lomé, au lancement officiel de la 3ème édition de la Semaine de l’Architecte.

Placée cette année sous le thème : « La création architecturale est un acte d’utilité publique », cette manifestation vise à mettre en lumière les différentes facettes du métier et aller à la rencontre du grand public. Il s’agit aussi de faire ressortir la collaboration entre les architectes et le gouvernement dans le remodelage du paysage urbain.

« L’Ordre des architectes et le gouvernement ont une vision commune, celle d'améliorer le cadre de vie des collectivités », a précisé, le Ministre de l’Urbanisme. Aussi, l’exécutif a, de tous temps, associé les architectes à l’élaboration de différents projets, à l’instar du Projet d'aménagement urbain au Togo (PAUT), du nouveau schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme du Grand Lomé ou encore du Projet d'Infrastructures de Développement Urbain (PIDU).

Cette « Semaine de l’Architecte » ce sera aussi des consultations gratuites pour tout Togolais désirant de se faire construire un toit, des expositions d’œuvres architecturales, des tables rondes et une grande tournée dans plusieurs villes du Togo pour mieux faire découvrir le métier aux populations.

Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, désigné par ses pairs de l’UA, « champion du marché unique sur le transport aérien en Afrique », convoquera en mai prochain à Lomé, une réunion ministérielle dans le cadre de cette initiative.

C’est l’essentiel du message qu’a transmis le ministre togolais des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, au Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, au cours d’une rencontre qu’ils ont eu le 03 avril dernier.

La réunion ministérielle de Lomé, annonce-t-on, rassemblera toutes les parties prenantes, pour faire avancer la mise en œuvre des engagements pris, notamment la signature d'un accord commun entre les membres du Marché aérien unique, ce qui les dispensera de l’obligation de recourir à des accords bilatéraux de service aérien.

Le Président de la Commission de l’UA s’est réjoui de cette démarche du Chef de l’Etat togolais. Il a salué le leadership de SEM Faure Gnassingbé dont l’engagement permettra la mise en œuvre effective de ce projet phare de l'Agenda 2063 de l’Union. 

Pour matérialiser les énormes avantages économiques qui en sont attendus, il faudra assurer l’élargissement significatif du cercle des parties à cette initiative. 25 États membres sont maintenant associés au Marché aérien unique et d'autres pays ont déjà manifesté leur intention d’y adhérer.

Le MUTAA, la ZLEC, le Protocole sur la Libre circulation des Personnes et le Passeport africain constituent les initiatives majeures de l'intégration du continent.

Le PRODAT, Programme de Développement des Agropoles au Togo, a fait l’objet d’une séance d’évaluation ce mercredi 4 avril à la Primature. Les échanges ont eu lieu entre le PM Komi Selom Klassou, entouré de ministres sectoriels, d’une délégation de la BAD et de la Fondation Saemaul Globalization, de la République de Corée.

Cette mission (26 mars-10 avril) conduite par M. Mamadou Kane, Ingénieur en Chef auprès de la BAD, a fait le point sur la mise en œuvre de la phase pilote du PRODAT, le projet de la zone de transformation agro-alimentaire du bassin de la Kara. « La mission a passé en revue tout ce qu’il fallait et noté avec satisfaction beaucoup d’avancées en terme d’engagement des populations rencontrées sur le terrain… Nous nous félicitons également de l’engagement du gouvernement qui s’est d’ailleurs démontré à travers la signature du décret portant création de l’Agence de promotion des agropoles, par son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé », a déclaré M. Kane, qui espère que la suite des engagements seront tenus de part et d’autre, de manière à pouvoir aller au Conseil d’Administration de la banque fin juin 2018.

La BAD, la BOAD et la Fondation Seamaul Globalization accompagnent le Togo dans la mobilisation des ressources en vue du bouclage du plan de financement, évalué à 64 milliards de FCFA.

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Komi Selom Klassou espère que la présente mission de la BAD « permettra de lever les derniers points d’interrogation pour que nous puissions aller vers la concrétisation de ce projet qui doit permettre à notre pays de lutter efficacement contre la pauvreté ».

La jeunesse togolaise pourra directement fait part de ses préoccupations au Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé dans les prochains jours.

Des précisions concernant le Forum Présidentiel de la Jeunesse (FPJ) ont été apportées ce mercredi 04 avril au cours d’une conférence de presse animée par le Comité d’organisation dudit évènement.

Il était question pour le Pr Dodzi Komlan Kokorodo, président du Comité et ses collaborateurs de faire le point sur les préparatifs du FPJ, notamment la synthèse des différents ateliers régionaux préparatoires qui ont eu lieu sur toute l’étendue du territoire national du 09 au 22 mars derniers.

Il ressort que 1330 jeunes ont été écoutés dans les cinq régions administratives du pays. Ils ont formulé plus d’une centaine de recommandations. Ces dernières seront analysées et scindées par thématique en vue de leur prise en compte lors du forum national.

On en sait également un peu plus sur les critères de choix des délégués qui prendront part au FPJ 2018. Ils seront près de 1500 et seront représentatifs de toutes les catégories socio-professionnelles. Ces jeunes Togolais (urbains, ruraux ou de la diaspora) doivent être engagés dans les actions de développement de leur communauté, faire preuve de leadership et d’entrepreneurship, être membres actifs d’associations et d’organisations de la société civile.

Le Gouvernement togolais travaille depuis quelques années à mettre en place une politique migratoire plus élaborée. En novembre dernier, un document sur la stratégie de migration professionnelle a été validé avec l’appui de l’UE et de la CEDEAO. C’est dans cette même optique qu’un atelier de formation sur la thématique de la migration professionnelle s’est ouvert à Lomé, ce mardi 03 avril, sous l’égide du ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, en collaboration avec le Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD). 

Cette rencontre servira à renforcer les capacités des acteurs du secteur. Ils devront, au sortir de la formation, maîtriser les instruments statistiques sur la migration professionnelle aux niveaux international, régional et national ; connaître les stratégies pour développer les statistiques sur les migrations de main d’œuvre et le cadre normatif du Bureau International du Travail (BIT), et proposer une architecture de collecte et de production des statistiques sur la migration de travail au Togo.

Pour le gouvernement, la migration professionnelle, bien qu’elle soit une préoccupation, peut, en étant bien encadrée, devenir un levier de développement économique.      

Photo : Gilbert B. Bawara Ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi, de la Réforme administrative, de la Sécurité sociale et de la Promotion du dialogue social.

 

C’est parti pour trois mois de travaux à l’Assemblée Nationale togolaise. La première Session ordinaire de l’année 2018 a été ouverte ce mardi 03 avril au siège du Parlement à Lomé.

Le Président de l’institution, Dama Dramani, a convié les élus du peuple à se montrer disponibles afin que le calendrier de travail législatif soit totalement évacué dans le temps imparti. Il estime que les trois mois sont suffisants pour réaliser une production législative intense et de qualité, dans l’intérêt de la nation togolaise.

Dama Dramani a ainsi décliné le programme de la session qui démarre. Elle sera essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption de plusieurs projets de loi.

Au rang de ceux-ci, on note : le projet de loi portant code foncier et domanial au Togo, le projet de loi portant code des douanes, celui de la proposition de loi portant déclaration de patrimoine et prévention de l’enrichissement illicite au Togo, ou la proposition de loi instituant une carte d’identité biométrique de la CEDEAO.

Le Togo a obtenu ce mardi 03 avril 2018, l’aval du Conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation (MCC) dans le cadre du programme Threshold. 

Cette approbation ouvre la voie à un soutien financier de 35 millions de dollars. Jonathan Nash, PDG par intérim du MCC, a indiqué que le programme Threshold sera consacré à l’amélioration de l'accès à Internet et aux technologies de l'information et de la communication (TIC), en particulier pour les zones mal desservies, les femmes et les jeunes, et à la clarification des droits fonciers.

En effet, les différentes missions du MCC qui ont séjourné à Lomé au cours du processus, ont identifié les TIC et le régime foncier comme des contraintes critiques à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. « Les investissements dans ces domaines sont essentiels pour soutenir la démocratie dans le pays et stimuler la croissance économique pour réduire la pauvreté au profit du peuple togolais », a précisé Jonathan Nash.

La mise en œuvre du Programme devrait démarrer dans les prochains mois. Elle consistera, dans le secteur des TIC, à améliorer l'accès des citoyens à des services TIC de haute qualité et abordables, en encourageant les investissements du secteur privé. S’agissant du foncier, le programme cherchera à offrir aux citoyens davantage de possibilités d'obtenir des droits fonciers formels, en commençant dans cinq zones pilotes à travers le pays.   

Photo : Stanislas Baba, Coordonateur de la cellule MCA-Togo

A la suite du Projet de Réhabilitation des Infrastructures et des Services Electriques (PURISE), le Gouvernement togolais, avec l’appui de la Banque Mondiale, entend mettre en œuvre un nouveau projet intitulé Projet d’Infrastructures de Développement Urbain (PIDU).

Ce projet vise à accroitre l’accès des populations dans sept villes du pays (Lomé, Tsévié, Kpalimé, Atapkamé, Sokodé, Kara et Dapaong) aux infrastructures et services urbains et à renforcer les capacités de base dans la gestion municipale de ces villes.

Dans le cadre de sa mise en œuvre, et pour plus d’efficacité, le gouvernement souhaite se doter d’un manuel d’exécution et d’un manuel de procédures administratives.

Le premier doit faire ressortir les opportunités et les contraintes liées aux interventions de toutes les parties prenantes à la mise en œuvre. Le second document doit servir à clarifier l’organisation administrative du projet, incorporant la comptabilité, les procédures financières, les procédures de passation de marchés et de gestion, etc.

Pour l’élaboration de ces manuels et la formation des parties prenantes à leur utilisation, le Gouvernement a lancé un appel à manifestations d’intérêt qui devrait aboutir à deux missions qui iront d’avril à mai 2018.