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Le Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, en partenariat avec la Bceao, a officiellement lancé ce jeudi 2 aout à Lomé, la phase nationale d’un dispositif de soutien au financement des Pme-Pmi dans l’Uemoa.

Ce dispositif a pour objectif de créer un écosystème favorable au financement bancaire des Pme, en vue d’accroitre leur contribution au PIB et la création d’emploi.

Il vient également apporter une réponse appropriée à la problématique de financement des petites et moyennes entreprises à travers des incitations offertes par la Bceao aux établissements de crédit. « Lorsque les financements sont accordés  aux entreprises éligibles, la Bceao peut, en retour, refinancer ces crédits aux banques à des conditions beaucoup plus attractives », a signifié Kossi Ténou (photo), Directeur général Bceao-Togo.

La démarche vise d’une part, à promouvoir les petites et moyennes entreprises par l’amélioration de leur encadrement, et, d’autre part, à refinancer les créances bancaires sur les entreprises éligibles et à diversifier les instruments financiers adaptés à leur besoin.

Est éligible à ce mécanisme, toute entreprise non financière, productrice de biens ou de services marchands, disposant d’un chiffre d’affaires n’excédant pas 1 milliard FCFA et respectant l'obligation légale de produire des états financiers selon les dispositions en vigueur dans l’Union.

Pour permettre l’opérationnalisation de ce dispositif, la ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki, rassure : « Le gouvernement togolais, en ce qui le concerne, prendra toute les mesures requises à cet effet ». En rappel la mise en place du « dispositif Pme » entre dans le cadre du mandat donné à la Banque centrale en 2012 par les Chefs d’Etat de l’Uemoa, au titre du plan d’action de financement des économies.

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le mercredi 1er Aout 2018 en audience au Palais de la Présidence, le ministre nigérian des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama.

La rencontre s’est tenue au lendemain du sommet de la Cedeao au cours duquel le n°1 togolais a transmis le fanion de président en exercice de l’organisation sous régionale à son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari.

Le chef de la diplomatie nigériane a félicité, au nom de M. Buhari, Faure Gnassingbé pour la qualité du travail abattu aux commandes de la Cedeao. « Le mandat du président Faure Gnassingbé a été une très grande réussite et tous les pays de l’institution sont reconnaissants de l’excellent travail accompli », a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.

Geoffrey Onyeama a également déclaré que le Nigéria comptait s’inspirer de l’expérience togolaise à la tête de la Cedeao, afin de mieux réussir son mandat et poursuivre efficacement les grandes actions menées par le Chef de l’Etat togolais.

« Nous allons essayer de profiter de son expérience pendant cette période et apprendre de lui », a-t-il martelé à sa sortie d’audience.

Au cours de son mandat de douze mois aux rênes de la Communauté, Faure Gnassingbé a œuvré pour la préservation de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans l’espace sous régional, la création de la monnaie unique, ainsi que la résolution de plusieurs crises politiques dans les pays membres.

Des actions qui lui ont valu une note globale de 7,9 sur 10, accordée par les députés des 15 pays ouest-africains, selon un sondage.

Créée dans le sillage de la loi modifiant l’organisation judiciaire du Bénin, promulguée en juin 2018, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a désormais un personnel pour l’animer.

Le dernier conseil des ministres béninois a, en effet, nommé le président de cette juridiction spéciale ainsi que les juges et procureurs.

Ce sont en tout 16 magistrats qui auront la charge d’asseoir la légitimité de cette nouvelle cour sous le feu des projecteurs dans un contexte politico-juridique marqué par la lutte contre la délinquance économique.

La CRIET a, entre autres attributions, « la répression du crime du terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique et les faits relatifs au trafic de stupéfiants ».   

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou et son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari, viennent de signer le mémorandum d'accord du gazoduc Nigeria-Niger incluant également des projets de raffinerie et l'inauguration d'un Comité directeur et technique, a indiqué la présidence du Niger dans un post publié ce jour.

Très concrètement, ce mémorandum d’entente a pour ressort principal, la construction d’un pipeline de pétrole brut partant du Niger au Nigeria, ainsi que la construction d’une nouvelle raffinerie dans une ville nigériane située à proximité de la frontière entre les deux pays, apprend-on.

Cette future infrastructure devra permettre d’accroître les échanges entre les deux pays voisins qui, rappelons-le, sont régulièrement en proie aux attaques du groupe terroriste Boko Haram.

Ce mémorandum est signé au cours de la visite de travail et d’amitié qu’effectue le président Issoufou depuis hier au Nigéria. Il est accompagné dans ce déplacement de son ministre, directeur de cabinet, Ouhoumoudou Mahamadou et du ministre du Pétrole, Foumakoye Gado.

La BRVM, le marché financier commun aux pays membres de l'UEMOA, n'exclut pas à moyen terme, d'introduire des produits financiers dérivés dans l'arsenal de ses offres aux investisseurs, a répondu l’un des responsables de cette institution, aux questions de l’Agence Ecofin.  « Il s’agit d’un projet que la BRVM envisage de réaliser dans quelques années, avec pour objectif de favoriser la diversification de l’offre de titres. Il en est de même d’un marché pour les matières premières », a-t-il déclaré.

Selon plusieurs observateurs, la crise qu’a traversé le cacao ivoirien avec des pertes en centaines de milliards de FCFA, pour les planteurs et les autres acteurs de la filière, nécessite que soit lancé un marché de dérivés et de matières premières sur la bourse de l'UEMOA. Des banques comme Société Générale Côte d'Ivoire, ont déjà annoncé de nouveaux produits qui couvriront les producteurs de cacao contre des fluctuations futures sur les prix.

A la BRVM, on est sur plusieurs batailles dont la plus importante est la dynamisation des activités par les investisseurs. Récemment, le marché a reçu de nouvelles entreprises et a même acceuilli des produits financiers islamiques dans son compartiment dédié aux Obligations.

Toutefois, la mise en place d'un système de trading basé sur le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, verrait peut-être arriver une nouvelle catégorie d'investisseurs sur le marché financier régional. Mais il faudra préalablement développer la culture et l’information financières et surtout, promouvoir l’épargne et améliorer l’environnement des affaires.

Idriss Linge

Le Gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement Supérieur  et de la Recherche, a lancé le mercredi 1er Août 2018, à l’auditorium de l’Université de Lomé, le projet « Galilée ».

L’initiative vise à doter chaque étudiant des universités publiques du Togo (Kara et Lomé), d’ordinateurs  performants de  haute technologie et à moindre coût.

Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, cette facilité est une contribution majeure non seulement au développement estudiantin et universitaire, mais aussi au développement économique du Togo.

Elle permettra d’améliorer les recherches ainsi que la qualité de l’enseignement supérieur, a-t-il affirmé. L’ordinateur est, de fait, devenu incontournable dans l’amélioration des recherches et la communication, dans les études supérieures.

Selon les informations, l’adhésion au projet est soumise à un dépôt initial de cinquante mille (50 000) FCFA. Cette somme peut être versée une ou plusieurs fois, soit par versement sur le compte du projet, soit par transfert via T-Money, apprend-on. Le remboursement du reste (60 000 FCFA) s’étalera sur un échéancier de 12 mois.

La première phase de ce projet soutenu notamment par l’Etat togolais et le groupe TogoCom, cible 10 000 étudiants. On apprend que l’ordinateur et la connexion à internet qui sont personnels ne peuvent être cédés à un tiers avant la fin de la première phase du projet, soit avant le 30 juin 2020. Et en fonction des résultats et des soutiens des partenaires qui sont très attendus, l’opération « Un étudiant, un ordinateur », pourrait s’élargir aux universités privées. La seconde et la troisième phase vont permettre d’équiper quinze mille (15.000) étudiants.

Pour ses débuts, mercredi dernier, le projet a permis d’équiper les dix premiers étudiants inscrits sur la plateforme du programme.

Au-delà de la revue drastique du prix des ordinateurs, qui passe de 250 000 FCFA à 110 000 FCFA (plus de 50%), le projet comporte un volet service après-vente, précise Dr Venance Palanga, Coordonnateur du Projet : « les étudiants accèdent à l’ordinateur avec un service après-vente et une garantie sur matériel d’un an à un prix de 110 000 FCFA au lieu de 250 000 FCFA sur le marché ».

Tenue le 31 juillet à Lomé à Lomé, la 53ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO note, au niveau de la région, une performance en matière de croissance économique. De 0,2% en 2016, le taux de réalisation de la croissance économique a atteint 2,3% en 2017. Les perspectives s’annoncent bonnes en  2018 où la communauté table sur une performance de 3,2%.

Cette évolution positive est due, entre autres, à la remontée des cours mondiaux des matières premières, en particulier le pétrole, les minerais (or, bauxite, fer), le cacao, le coton, ainsi que les réformes économiques et les investissements dans le domaine des infrastructures, indique le communiqué rendu public par l’institution.

Autre performance réalisée, les avancées notées au titre de la convergence macroéconomique. Les Chefs d’Etat ont pris acte des  progrès accomplis par les pays de la Cedeao, notamment s’agissant du critère clé du déficit économique en 2017 par rapport à 2016. L’ensemble de ces efforts devront se poursuivre afin d’améliorer la résilience des  Etats et rendre plus stables les sources de croissance.

Les différents acteurs économiques sont également invités à renforcer la dynamique de diversification et la mise en place de politiques spécifiques en faveur des couches vulnérables, pour une croissance plus inclusive et durable.

Dans un communiqué rendu public le 01er août 2018, la Coalition des quatorze (14) partis de l’opposition togolaise (C14) dit prendre acte des recommandations de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao sur la situation sociopolitique au Togo. Elle relève toutefois « plusieurs insuffisances ».

En vue d’une normalisation définitive de la situation politique, la C14 « accueille avec intérêt la poursuite du dialogue et compte bien aborder en profondeur tous ces problèmes avec la facilitation, lors des rencontres qu’elle souhaite très prochaines »

Ce regroupement de formations politiques déclare réitérer « ses remerciements aux Présidents Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et Alpha Condé pour leur implication personnelle dans la recherche d’une solution à la crise togolaise, pour la qualité de leur écoute et pour leur disponibilité ».

Il voudrait pouvoir compter sur eux pour « une meilleure prise en compte des attentes légitimes des populations togolaises ».

Cette réaction de la C14 devrait baliser la voie à une véritable décrispation de l'atmosphère politique au Togo.

La journée de la femme africaine a été célébrée ce 31 juillet 2018 au Togo sous le thème « Femmes, élections et paix pour un développement durable ».

La célébration qui en est à sa 56ème édition, a été l’occasion pour la ministre de l’action sociale et de la promotion de la femme, Tchabinandi Kolani Yentcharé, d’inviter toutes les femmes à œuvrer pour la sauvegarde et la consolidation de la paix, en vue d’un développement durable du Togo, grâce notamment à une participation plus active. « Ce thème vient à point nommé ; car il répond à l’une des préoccupations majeures du gouvernement qui est la recherche permanente de stratégies innovantes et efficaces, devant favoriser une meilleure participation des femmes au développement du pays et spécifiquement à la gouvernance publique », a indiqué la ministre.

Saluant la politique du chef de l’Etat qui vise à accroitre la représentativité de la femme dans la société togolaise, la ministre a encouragé ces dernières à s’engager encore plus dans le monde politique, en y étant plus actives. « J’invite toute la communauté togolaise à leur faire confiance, soutenons-les, elles feront sûrement de bons scores parce que leur discours touche, leurs propos rassurent et permettent d’instaurer une véritable confiance entre les citoyens », a-t-elle ajouté.    

La représentativité des femmes à l’Assemblée nationale est passée de de 11% en 2007 à 17,58 en 2013. Pour ce qui est du gouvernement, le taux a évolué de 8,3% en 2007 à 20,68% en 2013 et 22% actuellement.

L’on enregistre aussi 2 femmes sur 38 au niveau des préfectures, 6 sur 387 pour les chefs cantons et plusieurs femmes occupent des postes de responsabilité dans les administrations, publique et privée.

La journée du 31 juillet a été marquée par des manifestations, des séances de sensibilisation ainsi que des conférences débats sur l’ensemble du territoire.

L’apothéose a eu lieu à Kanté, chef-lieu de la préfecture de la Kéran. La journée internationale de la femme africaine a été initiée le 31 juillet 1962, lors de la création, à Dar es Salaam en Tanzanie, de la première organisation de femmes, la Conférence des Femmes Africaines.

La Société Financière internationale (SFI-IFC) vient d’annoncer son soutien à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification du Togo.

Cette feuille de route ambitieuse a été lancée fin juin et reçoit des éloges de toutes parts.  Elle vise un accès universel à une énergie moderne d’ici à 2030. La stratégie qui alterne les raccordements classiques et les sources d’énergies renouvelables hors réseau, avec une prééminence de partenariat-public-privé (PPP) en termes d’investissements, est vue comme une « première en Afrique », et épouse parfaitement la vision de l’IFC, la branche de la Banque mondiale qui finance le secteur privé.

« La vision du Togo pour ce qui est de l’accès universel à l’énergie est une première en Afrique, notamment parce qu’elle intègre des solutions hors-réseau et s’appuie sur le secteur privé. », a indiqué Ronke-Amoni Ogunsulire, Représentante d’IFC pour le Togo.

« Elle permet au gouvernement de créer des marchés en identifiant les zones à fort potentiel pour l’installation de mini-réseaux et de kits solaires, et en créant un environnement qui attirera sur le marché togolais des opérateurs de premier ordre en matière de fourniture d’accès à l’énergie », a-t-elle ajouté.

Aujourd’hui, seuls 40% de la population au Togo ont accès à l’électricité. Moins de 10% en milieu rural.

Selon l’IFC, la nouvelle stratégie qui a déjà reçu l’onction de l’Alliance Solaire Internationale et de la BAD avec une promesse ferme de 30 millions $ en fonds propres, et d’autres partenaires de taille, devrait permettre d’organiser un premier appel d’offres pour l’installation de 60 mini-réseaux solaires avant la fin de 2020.

Ces installations contribueront à connecter 10 000 foyers sous la forme d’un partenariat public privé qui servira de référence et pourra être répliqué ultérieurement, apprend-on.