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En marge des 19èmes Journées scientifiques que Lomé a abritées du 14 au 17 août 2018 avec comme thème « la contribution des sciences chimiques à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) », une délégation conduite par Dominique Sohounhloué a rencontré hier, 16 août 2018, le Premier ministre Komi Sélom Klassou. Objectif : remettre au Premier ministre les conclusions de leurs travaux.

Komi Sélom Klassou a estimé, au cours des échanges qu’il a eus avec la délégation de la Société Ouest Africaine de Chimie, que  le thème était en ligne avec la vision du Chef de l’Etat et des autorités politiques togolaises en matière d’investissement dans le volet « recherche scientifique ».

« La vision du Président de la République est de faire en sorte que nous puissions donner beaucoup plus de moyens et de crédits à la recherche parce que la première ressource d’un pays, ce sont les ressources humaines », a-t-il indiqué.  

Les autorités bissau guinéennes ne tarissent pas d’éloges et de remerciements à l’endroit du Chef de l’Etat togolais pour sa forte implication dans la résolution de la crise qui a secoué leur pays pendant des années.

Après le président bissau guinéen José Mario Vaz et le Premier ministre de consensus Aristide Gomes, c’est le président de l’Assemblée nationale de la Guinée Bissau Cipriano Cassama, qui a exprimé  également toute sa reconnaissance et celle de son pays, au Chef de l’Etat togolais et à toutes les autorités togolaises pour leur engagement en faveur du retour de la paix dans leur pays. C’était hier, le 16 août 2018, alors qu’il était reçu en audience par son homologue à Lomé, Dama Dramani.

Cette rencontre a été précédée, au cours de la même journée, par  des échanges du N°1 de la Représentation nationale togolaise avec une délégation du Comité Interparlementaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), conduite par son président,  Jérémie N’Gouan : « Nous sommes venus rendre visite à un aîné qui a été longtemps président du CIP. En plus, nous avons échangé avec lui sur des questions d’ordre général, notamment le passage du CIP en parlement ».  « En ce sens, le président Dramani nous a fait une synthèse de la situation du Togo », a-t-il ajouté à sa sortie d’audience.

Lancée le 10 août dernier à Mango, dans l’Extrême nord du pays, la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), s’est poursuivie ce jeudi 16 août 2018 à Lomé.

La ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, entourée de Damien Mama et Saturnin Epié, respectivement Coordonnateur Résident du PNUD et Représentant Résident de l’UNFPA au Togo, a échangé avec près de 500 jeunes, réunis au centre qui leur est dédié, à Avédji, dans la capitale togolaise.

La conférence-débat, axée sur le thème « Des espaces sécurisés pour les jeunes », retenu cette année par la communauté internationale, a précédé deux autres activités solennelles. L’ouverture officielle de la salle de conférence du Centre des Jeunes d’Avédji et le lancement de la première édition du « Prix J’NOV pour les ODD », initié par le PNUD, en collaboration avec les autorités en charge de la jeunesse.

Dans son mot à l’endroit des participants, la ministre a rappelé que la création de ces espaces, entamée depuis 2012,  « constitue un acte majeur de la politique du gouvernement pour assurer efficacement l’éducation et l’encadrement de la jeunesse ».

Le pays compte en effet une quinzaine de centres de jeunes, implantés dans plusieurs localités du pays, et de nouveaux sont en construction.

Il sera d’ailleurs prochainement procédé à la pose de la première pierre de la salle de conférence du Centre des jeunes d’Adétikopé. Celle qui a été inaugurée, ce jeudi est une infrastructure multifonctionnelle de 500 places, entièrement construite par l’Etat et dédiée à la jeunesse, d’un montant de 63 millions de Fcfa. Victoire Tomégah-Dogbé a invité les jeunes à en « prendre soin et y exprimer tout leur potentiel et leur génie, afin de contribuer au développement du pays ».

19311 Jeunesse

Instaurée en 1999 par les Nations Unies, la JIJ est célébrée dans le monde chaque 12 août afin de promouvoir le rôle capital que joue la jeunesse dans le développement des Etats.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sont des partenaires qui accompagnent les autorités dans la mise en œuvre des politiques de jeunesse. 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé le 14 août 2018, par un communiqué lu au Journal de la Télévision Togolaise, la nomination des membres des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI), démembrements locaux de la CENI dans les préfectures du pays. C’était à l’issue d’une séance plénière de la CENI le 14 août 2018 et « suivant les propositions reçues des partis et de l’administration », apprend-on également sur le site officiel de l’institution.

Pêle-mêle, les nouveaux membres des CELI sont issus de la majorité parlementaire UNIR ainsi que d’autres partis comme OBUTS, UFC, NET et PDR.

Ces nominations marquent la reprise effective des activités de la CENI, dans la perspective des élections législatives du 20 décembre prochain. Les places attribuées dans les CELI aux membres de l’opposition parlementaire sont restées vacantes. De fait, ces formations contestent la procédure en cours. 

En principe, ces démembrements de la CENI se composent de 7 membres chacun : le président qui est un magistrat, un représentant de l’administration, deux membres de la majorité parlementaire, deux de l’opposition et un représentant des partis politiques extra-parlementaires.  

Le gouvernement togolais a en ligne de mire une politique nationale plus inclusive en ce qui concerne le développement de la petite enfance.

 A cet effet, les acteurs de l’éducation ont eu à apporter, le mardi 14 août 2018, au cours d’une rencontre, leur contribution à l’amélioration du document de politique nationale, élaboré en 2014 et réactualisé en 2017. L’idée était de rendre ce document plus inclusif et de le valider. 

Avec ce document, les autorités togolaises ont à cœur une meilleure prise en charge de l’enfant, dans une approche de son développement et de son épanouissement, au travers, notamment, d’une éducation préscolaire de qualité. 

La validation du document permet de relever durablement le défi de la prise en charge de la petite enfance au Togo. «  La politique nationale de développement  de la petite enfance constitue désormais donc, le cadre de référence pour toutes les interventions des acteurs sur la cible concernée, en attendant qu’il soit possible d’aborder la mise en œuvre de toute la politique dans son intégralité », indique Komi Palaamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire et de la Formation Professionnelle.

La Fédération des organisations d’orthophonistes d’Afrique francophone tient, du 20 au 22 août prochain à Lomé, son premier congrès scientifique international.  L’événement bénéficie de la collaboration et du parrainage du ministère en charge de la Santé. 

Placé sous le  thème : « Trouble spécifique du langage et des apprentissages : enjeux et défis », il sera coordonné par un comité scientifique composé de plusieurs professeurs et chercheurs africains.

Cette rencontre  se veut un cadre d’échanges d’expériences entre professionnels de la santé, monde de l’éducation et organisations de la société civile, pour une meilleure prise en charge des enfants souffrant des troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage scolaire. 

Elle devra, selon Kossi Koré, Président national du congrès scientifique d’orthophonistes d’Afrique francophone, partager les savoirs et expériences sur les différentes troubles de langage des enfants.

D’après les études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre d’enfants souffrant de troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage est estimé à 10% de la population.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm a représenté le Chef de l’Etat à l’inauguration, en fin de semaine dernière, du siège de la Fondation Nana Anè XV, sis à Anèho-Nlessi (46 km de Lomé).

Le nouveau siège de la fondation est un bâtiment de forme trapézoïdale de 2 étages comprenant un auditorium, une salle de spectacles moderne, une salle informatique, des bureaux et un appartement, ainsi qu’une aire aménagée à l’extérieur et éclairée à l’énergie solaire. 

Le coût global des travaux s’élève à 400 millions de Fcfa. La fondation promeut le développement humain durable dans un espace socio-culturel. Elle œuvre dans les domaines de l’éducation, la santé, l’humanitaire, la culture et le développement. 

Le représentant du Chef de l’Etat a souligné, par son témoignage, la contribution de la fondation à un mieux-être collectif : « Le chef de l’Etat et le gouvernement apprécient à sa juste valeur, ce qui se fait à travers cette Fondation. Sa réputation a dépassé les limites de la préfecture et le gouvernement vous dit Merci », a-t-il déclaré. 

La cérémonie, présidée par Sa Majesté Nana Anè Ohiniko Quam Dessou XV, Roi des Mina, Chef traditionnel de la ville d’Anèho et promoteur de la Fondation, s’est déroulée en présence de David Gilmour, ambassadeur des USA au Togo, et d’un représentant de l’Union Européenne. 

De nombreuses autres personnalités du corps diplomatique, autorités politiques, administratives et religieuses, de la chefferie traditionnelle de Lomé, des Lacs et du Ghana ainsi que des dignitaires du Trône Royal Adjigo et Alliés, ont également pris part à l’inauguration du bâtiment, érigé à quelques mètres du Palais Royal de Nlessi. 

Selon Sa Majesté Nana Anè XV, « il faut penser positivement et prendre surtout ce qu’il y a de meilleur partout »

Les différents intervenants ont félicité et encouragé le monarque des Mina pour son implication et son dévouement à la cause de la population d’Anèho et des Lacs. 

Pour sa part, Sa Majesté Nana Anè, promoteur de la Fondation qui prend en charge plus de 400 élèves dont 130 boursiers de la 6ème en Terminale, a, dans son adresse, remercié tous les partenaires et a invité les uns et les autres à se joindre à lui pour relever le défi du développement humain, social et économique : « La mondialisation qui vise également le développement de nos milieux ruraux, nous interpelle à sortir pour mieux palper les réalités précaires de nos couches sociales et voir quelle part active nous avons à y tenir », a affirmé le monarque. Et de marteler : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».    

Les différents partenaires de la Fondation également honorés

La cérémonie a aussi été l’occasion pour la Fondation de signer deux accords de partenariat. Le premier avec la Société Moov-Togo, partenaire stratégique, qui a notamment offert à la fondation, entre autres dons, un lot de 35 ordinateurs. La société de téléphonie mobile en a profité pour remettre un chèque de 1 million de Fcfa et de nombreux lots au groupement de femmes démunies Weena.

Le second accord de partenariat a été signé avec la Section Aného de la Jeune Chambre Internationale dont les actions rejoignent celles de la Fondation.

La cérémonie s’est achevée par la visite guidée de l’immeuble, précédée par la coupure symbolique du ruban et le dévoilement de la plaque inaugurale, par le Roi et le représentant du Chef de l’Etat.

 

Sous la supervision du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, la coordination du projet de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (Redd+) a lancé officiellement, le  lundi 13 août à Lomé, l’examen de deux études analytiques dont l’objectif est d’améliorer la couverture forestière au Togo.

La première étude définit la méthodologie et l’évaluation de la biomasse végétale au Togo. L’estimation de la biomasse végétale, dans le cadre de la première étude, a pour objectif principal de développer des outils permettant de faire des estimations de carbone au niveau des différentes espèces  de notre pays, renseigne Hémou Assih, Coordonnateur du projet Redd+.

La seconde étude s’intéresse à l’interprétation des données historiques et à la conception des systèmes nationaux de suivi des forêts dans le cadre du Redd+. L’interprétation devrait plus exactement porter sur des données historiques réalisées sur la couverture forestière au Togo de 1975 à 1982. Ce travail d’analyse historique devrait permettre d’établir la ligne de référence pour une amélioration de cette couverture forestière. 

En effet, la superficie des forêts du Togo n’a cessé de régresser au fil des années. Evaluée à 449 000 hectares en 1970, elle est tombée à 287 000 hectares en 1980 pour atteindre 140 000 hectares en 1990. D’après  les résultats du premier inventaire forestier mené  entre  2015 et 2016, le Togo ne dispose plus que d’un taux de couverture en ressources forestières de 24,24%. 

Cette forte tendance à la dégradation et à la déforestation a orienté le pays à s’engager dans le processus Redd+, a indiqué Kudadzé Kodjo, directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières.

 

Le Président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani a lancé, ce lundi 13 août 2018 à Lomé, la 42ème session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Union économique et monétaire ouest  africaine (Uemoa).

Prévue pour durer une semaine, cette session extraordinaire sera  consacrée à la revue du fonctionnement et du budget de l’institution. Hormis ce point, les parlementaires exploreront des pistes de solutions susceptibles de donner un coup d’accélérateur au processus d’intégration économique et politique dans la sous-région.

Dans les détails, selon  le Président du Comité Inter parlementaire de l’Uemoa, Jérémie Ngouan, les travaux porteront sur l’examen du budget du CIP, de son  cadre budgétaire à moyen terme (sur  la  période qui va de 2019 à 2021) et  des problèmes liés au dividende démographique dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a célébré les 10 et 11 août 2018 à Lomé et à Mango, la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), qui se commémore le 12 août de chaque année.

Dans une interview accordée le vendredi, 10 août 2018, Victoire Tomégah-Dogbé, ministre en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes évoque le bien-fondé de cette initiative onusienne : « L’objectif poursuivi par cette célébration est de promouvoir la participation effective des jeunes dans le processus de prise de décision de nos sociétés ».

La célébration de cette année s’organise autour du thème: « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». Un thème que la ministre trouve « évocateur » et « qui nous invite à renforcer les stratégies de mise en place de ces espaces ».

De fait, détaille-t-elle, « depuis 2012, le gouvernement togolais a pris conscience de la nécessité de créer ces espaces pour les jeunes. Il existe un vaste programme de maisons et centres de jeunes qui ont abouti à la création d’une quinzaine d’espaces.  Ce sont des espaces qui favorisent la pratique des activités socio-éducatives et citoyennes et qui leur permettent de s’épanouir ainsi que de s’insérer efficacement dans la vie socio-professionnelle ».

Dans le cadre de la commémoration de cette année, le ministère en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a initié plusieurs activités pour marquer l’événement.

Ainsi, à Mango, près de 300 jeunes se sont mobilisés le vendredi 10 août au Centre communautaire de la ville pour une conférence-débat autour de la culture de la paix et de la cohésion sociale.

24 heures plus tard, ce sont 500 jeunes qui ont pris d’assaut les artères du chef-lieu de la préfecture de l’Oti pour une course populaire.

Les festivités de la JIJ se poursuivront à Lomé le jeudi 16 août avec une conférence publique au Centre des jeunes d’Avédji sur la thématique « les traits de caractère des jeunes modèles de réussite en entrepreneuriat ». Près de 250 jeunes y sont attendus.