Au Togo, la Banque mondiale reste disposée à poursuivre son appui à la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route gouvernementale. C’est ce qu’a réitéré le nouveau Représentant résident, Fily Sissoko à la faveur d’un entretien cette semaine avec la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson. 

La rencontre, à laquelle a également participé la Directrice des opérations du Groupe pour le pays, Coralie Gevers, a été l’occasion de nouer les premiers contacts officiels et de faire le point sur la coopération entre le Togo et l’Institution de Bretton Woods. Plusieurs sujets, notamment relatifs à l’Evaluation des politiques et institutions en Afrique (CPIA), la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement pour l’année 2020 (IDA-20), l’appui budgétaire, ou encore la dette intérieure, ont été évoqués. 

Pour la Banque mondiale, les priorités restent les mêmes, continuer d’appuyer la dynamique des réformes engagées par le gouvernement dans le cadre de son nouveau référentiel de développement, et aider le pays à renforcer l’inclusion économique et sociale. 

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La nouvelle feuille de route quinquennale du gouvernement pourrait bientôt recevoir l’appui de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Mardi, le président de l’institution George Agyekum Donkor a fait part au Premier ministre des ambitions de la banque.

Les deux personnalités, qui ont échangé dans le cadre d’une audience à la Primature, ont fait le tour de la coopération entre les deux parties. “Ce type de rencontre est nécessaire pour renforcer les relations entre le Togo, pays hôte, et la BIDC. Et pour féliciter également le gouvernement togolais pour les réalisations remarquables mises en place sous le leadership de son Président. Et les mesures prises en faveur des populations pour atténuer l’impact de la Covid-19. Il y a aussi, le PIB réel positif du Togo qui est l’une des réalisations les plus remarquables qu’on a pu constater dans la sous-région en termes de PIB réel positif. Il faut reconnaître le leadership du Président togolais”, a notamment déclaré George Agyekum Donkor, à l’issue de l’entretien. 

Si les initiatives de la Banque “s’alignent parfaitement avec les objectifs du gouvernement togolais contenus dans la feuille de route en termes de financements”, l’institution communautaire entend s’impliquer dans plusieurs secteurs comme les énergies renouvelables, la digitalisation et l’énergie.

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Au Togo, le gouvernement planche sur l’amélioration de la compétitivité du secteur logistique. Samedi au deuxième jour du séminaire à Kara, les travaux ont été consacrés aux projets dédiés à cette thématique dans la nouvelle feuille de route. 

Si avant la pandémie de coronavirus, le Plan national de développement (PND) misait dans son premier axe sur la création d’un hub logistique d’excellence dans la sous-région, le nouveau référentiel de développement à l’horizon 2025 entend pour sa part s’appuyer sur les forces de l’économie nationale et la modernisation du pays pour y parvenir. Plusieurs actions sont prévues dans ce sens et certaines déjà lancées :  développement des secteurs maritimes et halieutiques, développement des infrastructures portuaires et réforme du Port autonome de Lomé, digitalisation du circuit logistique national, ou encore opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), entre autres.

Doubler le trafic portuaire 

Pour rendre davantage compétitif le secteur portuaire qui, malgré le covid-19, a enregistré de bonnes performances en 2021, l’exécutif s’est fixé des challenges. Dans les grandes lignes, il s’agira d’ici les trois prochaines années, de porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions, et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé (PAL). 

L’autre défi à relever, sera d’atteindre les 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025. En 2020, le chiffre était de 23 millions.  

Améliorer la résilience des chaînes logistiques

Fort des expériences accumulées avec la gestion de la crise sanitaire et avec les impacts causés par le contexte mondial actuel, le gouvernement envisage en outre de renforcer la résilience des différentes étapes des chaînes logistiques.

Un accent particulier sera mis sur le secteur agricole, qui représente notamment 20% des exportations et contribue à 40% à la richesse nationale. 

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Le premier câble sous-marin de fibre optique de Google dédié à l’Afrique, ‘Equiano’ a effectué ce vendredi au Togo, le premier arrêt de son trajet le long de la côte Atlantique du continent. Une cérémonie officielle a matérialisé l’événement au Port de Lomé, en présence du Président de la République et du Directeur Afrique Subsaharienne du géant de l’internet. 

Un temps envisagé au Nigéria, le déploiement de cette infrastructure au Togo (réalisé grâce à un partenariat stratégique entre l’Etat et la société d'infrastructures de télécommunications CSquared) aura un impact direct sur la connectivité internet du Togo. 

Une bande passante 20 fois supérieure à celle de toute autre câble dans la région

En effet, selon les projections de Google, Equiano devrait se traduire dans le pays par des vitesses internet plus rapides, une expérience utilisateur améliorée et des prix plus bas. “Les débits Internet dans le pays devraient plus que doubler, passant de 10 Mbps en 2021 à 21 Mbps en 2025, tandis que les prix de l'Internet au détail devraient baisser de 14% au cours de la même période”, prévoit la firme de Mountain View. 

Si ces efforts doivent permettre de booster la pénétration d'internet au Togo, le nouveau câble sous-marin devrait surtout favoriser indirectement la création de 37 000 nouveaux emplois tirés par la croissance de l'économie numérique et des secteurs périphériques au cours des trois prochaines années. 

Un atout dans la réalisation de la feuille de route quinquennale

Avec ce nouveau câble sous-marin, nous serons en mesure de satisfaire aux exigences de la Feuille de route gouvernementale portant sur le renforcement du raccordement international au réseau mondial”, estime le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson. En effet, explique l’officielle, “l’élargissement de l’accès à internet haut débit est une composante fondamentale du processus national de développement numérique”. A ce titre, plus du tiers des projets prévus dans la feuille de route Togo 2025 comporte une déclinaison digitale. 

La prochaine étape du câble sera le Nigéria, puis la Namibie, l’Afrique du Sud et l’étape finale à Sainte Hélène où la mise en service est attendue pour le dernier trimestre de l’année. 

Pour rappel, le Togo était déjà alimenté depuis 2012 par un premier câble sous-marin, le WACS.

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Au Togo, la Feuille de Route 2025 vient de recevoir un important appui financier pour sa mise en œuvre, surtout dans le domaine de la mobilisation du secteur privé. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé une enveloppe de 14,3 millions d’euros (9,4 milliards FCFA) au gouvernement, pour accélérer le plan quinquennal. 

Cette subvention, dont les termes ont été paraphés il y a quelques jours par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et Wilfrid Abiola, représentant de la Banque, doit servir à financer deux projets distincts orientés en faveur du secteur privé : le “Projet d’appui à la gouvernance et au développement du secteur privé” et celui “d’appui à la promotion des investissements et au développement des partenariats privé public”.

Le premier, financé à hauteur d’environ 13 millions d’euros (prêt de 9,4 millions d’euros et don de 03 millions d’euros du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la BAD), a pour objectif de “permettre de poursuivre les efforts du gouvernement pour l’amélioration de la gouvernance financière à travers le renforcement de la mobilisation des ressources internes, la gestion de la dette publique, le renforcement de l’intégrité de la chaîne des dépenses et de la lutte contre la corruption”. La facilité servira également à soutenir le développement des capacités des structures publiques de soutien au secteur privé et à renforcer des compétences. 

Quant au second, financé grâce à un don de 1,1 million d’euros de la BAD et de son Fonds africain, il vise surtout à renforcer le développement et le suivi des PPP, à travers un soutien au ministère de la Promotion des investissements. Un cadre d’échanges régulier public-privé sera mis en place, afin d’opérer les réformes nécessaires et lever ainsi les contraintes qui pèsent encore sur l’environnement des affaires au Togo.

Les deux projets seront respectivement exécutés sur une période de 04 ans et un an et demi. 

Pour l’institution bancaire qui dispose déjà d’un portefeuille conséquent au Togo (plus de 250 milliards FCFA) et intervient dans plusieurs secteurs (agriculture, énergie, eau et assainissement, emploi des jeunes, transports, etc.), il s’agit d’accompagner davantage les actions de développement en faveur des populations, selon les priorités définies par le gouvernement. 

En rappel, le Plan “Togo 2025” du gouvernement qui se décline en 42 projets et réformes prioritaires, compte sur une forte mobilisation du secteur privé pour sa réalisation.

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La feuille de route de développement du Togo à l’horizon 2025 va bénéficier d’un appui de l’Arabie Saoudite dans sa réalisation. Le gouvernement et le Royaume ont conclu mardi à Lomé un mémorandum d’entente dans ce sens. 

L’accord, paraphé par le ministre du commerce, Kodjo Adedze et la délégation du Fonds Saoudien de Développement (FSD) actuellement en visite au Togo, prévoit le financement de quelques projets. Entre autres, ceux relatifs aux réhabilitations des terres agricoles de Mission Tové et de la route Adagali-Atakpamé.

Pour le Fonds saoudien qui appuie déjà le Togo dans divers secteurs, il s’agit d’accompagner un peu plus le gouvernement dans la réalisation de ses ambitions au profit des populations.

Lundi, le Président de la République s'est entretenu avec l’ambassadeur saoudien au Togo, pour évaluer la coopération et envisager de nouvelles perspectives. 

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Au Togo, les populations à faible revenu pourront bientôt bénéficier davantage d’un meilleur accès à l’énergie. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres samedi à Kara, a acté via l’adoption d’un décret, la création d’un fonds pour l’accès universel à l’électricité. 

Ce fonds dénommé ‘Tinga’, est un mécanisme de facilitation de l’accès à l’électricité. Concrètement, il permet d’offrir des subventions remboursables pour l’accès universel aux réseaux électriques. Ceci, précise l’exécutif, en complément des autres initiatives en cours.

Notre objectif est de fournir, à tous les citoyens, quel que soit leur niveau de vie, un accès à une électricité fiable à un prix abordable d'ici 2030”, a notamment expliqué le Président de la République.

Pour rappel, il y a deux ans (mars 2019), le gouvernement a lancé dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification axée sur un mix énergétique, le ‘Chèque CIZO’. L’initiative permet notamment de fournir pendant trois ans une allocation mensuelle aux ménages dans les zones rurales.

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Au Togo, “le droit à l’assurance maladie universelle (AMU) est désormais garanti à tous”. Les députés ont adopté mardi à l’unanimité, le projet de loi instituant l’AMU. 

Le texte, approuvé il y a un mois par le gouvernement, renforce les mécanismes déjà existants en la matière, mais surtout permet l’extension progressive de la couverture maladie à toute la population, à travers des soins de santé de qualité et un mécanisme de mutualisation des risques et de solidarité dans le financement. 

Jusque-là, encore hors du système, le secteur informel, les agriculteurs, ou encore les personnes ne disposant pas de ressources pourront désormais en bénéficier : “À travers la couverture maladie universelle, il ne s’agit pas de créer un régime minimum pour les exclus, mais d’inclure les exclus dans la couverture de tous”, précise la présidente de l’Assemblée nationale.

De fait, la nouvelle législation « connaît fondamentalement une évolution sur trois points », détaille Yawa Tsegan : « D’abord, elle instaure un nouveau système d’assurance maladie plus complet et global prenant en compte toutes les couches de la population sur le seul critère de résidence, indépendamment de l’activité professionnelle. Ensuite, la loi établit une filiation et une déclaration à l’organisme de gestion dont les missions, organisation et attributions seront fixées par voie réglementaire. Enfin, elle pose un principe de prise en charge solidaire répartie entre l’organisme de gestion et l’assuré ». 

Pour le gouvernement, représenté mardi à l’hémicycle par plusieurs membres, la voie est désormais balisée pour la mise en œuvre de ce projet phare de la feuille de route quinquennale.

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Le Togo vient de franchir un pas significatif dans sa politique de protection maternelle et néonatale. Le Gouvernement, réuni ce mercredi en conseil des ministres, a adopté un projet de décret créant un programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né. 

Le programme, dénommé ‘Wezou’ (‘Vie’ en langue nationale), a été conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, conformément aux objectifs de renforcement de l’inclusion sociale et de modernisation de l’Etat, prévues dans la nouvelle feuille de route gouvernementale.

Concrètement, Wezou permettra de prendre en charge de façon progressive, l’ensemble des prestations médicales liées à la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement : consultations prénatales, analyses et prescriptions de médicaments. 

C’est un programme qui vient d’abord consolider l’existant et l’étendre”, a expliqué le porte-parole du Gouvernement, Akodah Ayewouadan, en référence aux initiatives déjà déployées par l’exécutif sur ce segment.

En effet, conformément à des engagements pris début 2020 par le Chef de l’Etat, des dispositions ont été prises pour expérimenter la prise en charge gratuite de la femme enceinte, et rendre totalement gratuite la césarienne (déjà subventionnée) dans les formations publiques. 

Le programme vient mettre l’accent sur une nouvelle approche du système de santé togolais, qui va désormais s’articuler autour de la prévention”, précise en outre le ministre de la communication. 

Pour le Gouvernement, il s’agit en effet de mieux faire, dans l’application du slogan ‘Aucune femme ne doit mourir en donnant vie’. De 400 décès pour 1000 femmes répertoriés en 2014, le Togo veut parvenir à moins de 100 décès maternels par année.

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Dix mois après le démarrage des travaux, le Togo dispose désormais officiellement de sa toute première zone industrielle intégrée. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré dimanche 06 juin, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), lors d’une cérémonie qui a réuni un parterre de personnalités et d’invités de marque.

Implanté dans sa première phase sur 400 hectares au nord de la capitale, le joyau développé par le spécialiste panafricain d’écosystèmes industriels Arise IIP, porte les nouvelles ambitions du Togo, celles de devenir un pays émergent, avec une croissance forte et inclusive portée par l’industrialisation, la production locale et la compétitivité sur les marchés internationaux. 

La PIA a en effet pour vocation, la création de chaînes à haute valeur ajoutée (particulièrement dans l’industrie textile), l’approvisionnement en matières premières brutes, la fabrication sur place et l'exportation des produits finis. Le site abrite dans ce sens une zone industrielle, un parc pouvant accueillir 12 500 conteneurs, une plateforme de stockage du coton et d'autres matières premières agricoles, un terminal à camions et une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques.

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Autre détail important, l’infrastructure dispose de sa propre usine de traitement de déchets, d’un commissariat de police, d’une caserne de pompiers et d’un guichet administratif unique regroupant tous les services et agences requis (pour l’enregistrement des sociétés, le fisc, les douanes, immigration, etc.) à disposition des investisseurs et opérateurs économiques.

Une niche d’opportunités

Pour le ministre du commerce, Kodjo Adedze, “la PIA est la solution adaptée pour une densification et une diversification du tissu industriel togolais”, et représente “une véritable niche d’opportunités pour le secteur privé avec l’opérationnalisation de la Zlecaf”. 

En effet, à travers les unités industrielles qui seront installées et dont certaines sont en cours de construction, le Togo ambitionne de multiplier par 12 la valeur de ses exportations, transformer localement toute sa production brute de coton d’ici 2023, entamer la production d’ici les trois prochaines années, de millions de vêtements et de divers produits textiles.

Dans le même temps, la production au niveau du soja, du bois, du marbre, des engins électriques se verra boostée. 

Au moins 30 000 emplois seront créés dès les premières années. Pour le Togo, il s’agit d’un “tournant décisif pour l’industrialisation du pays”, a indiqué le Premier ministre Victoire Dogbé. 

Il y a quelques jours, le Chef de l’Etat déclarait que la PIA n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo.

Pour rappel, la PIA a nécessité un investissement de plus de 130 milliards FCFA (soit 200 millions d’euros) mobilisé à 35% par l’Etat et 65% par Arise IIP.

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